Mohsen* est né et a grandi à Téhéran. À la fois étudiant à l’université et professeur d’anglais, l’idée de quitter l’Iran a traversé son esprit il y a un an. Mais ce n’est qu’en janvier dernier, après avoir récolté la somme d’argent suffisante, que le jeune homme de 25 ans a pris la route, seul. Son objectif ? Atteindre le Royaume-Uni. Aujourd’hui, Mohsen patiente à Calais, en attendant de traverser la Manche. Pour InfoMigrants, il revient avec amertume sur les quelques jours passés à la frontière entre la Pologne et la Biélorussie.
Frontière Pologne-Biélorussie
La Pologne et la Biélorussie interdisent à l’ONU d’approcher leur frontière pour enquêter sur la crise migratoire
Une porte-parole du Haut-commissariat de l’ONU aux droits de l’Homme a déclaré, mardi, que les équipes de l’organisation internationale n’ont pas eu le droit d’accéder à la zone frontalière polono-biélorusse. Des milliers de migrants y sont toujours bloqués dans des conditions dramatiques.
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Biélorussie : les migrants s’inquiètent du nombre de disparus à la frontière
À la frontière biélorusse, des milliers de personnes sont toujours massées pour tenter d’entrer dans l’Union européenne. Les médias polonais estiment qu’au moins douze personnes sont mortes des deux côtés de la frontière. Le bilan pourrait être bien plus élevé. Témoignages.
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Harish, coincé d’une frontière de l’UE à l’autre : « Mon plan a toujours été d’aller au Royaume-Uni »
Le jeune homme de 21 ans, originaire du Kurdistan irakien vit depuis 10 jours dans l’un des campements de Grande-Synthe, près de Calais. En quelques semaines de voyage à arpenter l’Europe, dans l’espoir de rejoindre son frère au Royaume-Uni, Harish s’est retrouvé au cœur de deux symboles de la crise migratoire. En Pologne et sur le littoral français.
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La Biélorussie a bien aidé les migrants, déclare Loukachenko, mais sans son aval
Alors que la Pologne et l’Union européenne accusent Minsk d’instrumentaliser la crise des migrants massés à la frontière polono-biélorusse, et que certains ont à nouveau tenté de pénétrer en Pologne, le président Alexandre Loukachenko a déclaré à la BBC qu’il était « tout à fait possible » que ses forces de sécurité aient aidé les migrants.
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Les tentatives de passage de la frontière Pologne-Biélorussie diminuent ?
VARSOVIE (Reuters) – Les tentatives de traversée illégale de la frontière polonaise par des migrants depuis la Biélorussie ont continué de diminuer vendredi, selon les données du corps des gardes-frontières polonais, mais les autorités du pays ont prévenu que la crise migratoire était loin d’être terminée.
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Une centaine de migrants arrêtés en Pologne après avoir franchi la frontière
Dans la nuit de mercredi à jeudi, les forces de sécurité polonaises ont arrêté une centaine de personnes qui venaient de traverser la frontière avec la Biélorussie, près du village de Dubicze Cerkiewne. Depuis plusieurs semaines, 4 000 migrants se massent le long de la frontière dans l’espoir d’entrer en Pologne, membre de l’Union européenne.
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Crise migratoire à la frontière entre Pologne et Biélorussie : « Nous sommes devenus des pions »
Chair à canon du régime Loukachenko, des milliers d’exilés, souvent des Kurdes irakiens leurrés par des réseaux mafieux, sont poussés vers la frontière polonaise, après avoir subi un calvaire d’humiliations et de mauvais traitements.
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De plus en plus de violences à la frontière entre la Pologne et la Biélorussie
Canons à eau, jets de gaz lacrymogène, grenades assourdissantes… La situation ne cesse de se dégrader à la frontière polono-biélorusse, où des milliers de migrants se massent pour essayer d’entrer en Union européenne. Neuf policiers polonais ont été blessés dans des affrontements. La Biélorussie affirme, de son côté, avoir apporté une assistance médicale à une vingtaine de migrants pour des problèmes respiratoires et oculaires.