« Il n’y a rien de moins volontaire qu’un ‘retour volontaire' » : des chercheurs dénoncent des politiques d’expulsion déguisée



Les « retours volontaires » de migrants se multiplient ces derniers mois depuis des pays comme la Tunisie ou la Libye. Mais ces rapatriements chapeautés par l’ONU sont perçus par les chercheurs comme des expulsions déguisées, « la seule alternative possible » pour des migrants résignés, victimes de racisme et d’exactions.

« Il n’y a rien de moins volontaire que les ‘retours volontaires », ont décrypté des chercheurs face à la forte hausse de demandes de rapatriement de migrants, « acculés » aux frontières sud de l’Europe.

« C’est trop dur, on a envie de rentrer » : au Niger, des Sénégalais dénoncent l’attente difficile de leur rapatriement

Manifestation de Sénégalais à Agadez, au Niger, pour dénoncer les conditions d’attente des retours volontaires, organisés par l’OIM. Septembre 2022. Crédits : Infomigrants


Excédés d’attendre, au Niger, la mise en œuvre de leurs retours volontaires par l’Organisation internationale des migrations (OIM), une centaine de Sénégalais ont lancé une marche de protestation le 19 septembre. Dans la foulée, l’OIM a pu organiser un rapatriement de la majorité d’entre eux. Mais d’autres restent toujours coincés dans ce pays de transit. Et ce, parfois, sans possibilité d’accéder aux centres pourtant prévus à cet effet, comme en témoigne l’un d’eux interrogé par Infomigrants.

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