
Il s’agirait de trois femmes et deux hommes en fonction au moment des faits au Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage Gris-Nez (Pas-de-Calais), chargé des secours dans la Manche.
Il s’agirait de trois femmes et deux hommes en fonction au moment des faits au Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage Gris-Nez (Pas-de-Calais), chargé des secours dans la Manche.
L’opération « Wuambushu » vise à déloger les migrants en situation irrégulière, pour la plupart venus des Comores voisines, des bidonvilles insalubres du département. Le bidonville de Cavani devrait être démoli « dans deux à quatre mois », selon le préfet.
Mi-avril, des garde-côtes grecs ont placé sur un canot à la dérive en mer Égée un groupe de migrants, en majorité des enfants, dont un nourrisson. Le groupe se cachait sur l’île de Lesbos quand il a été victime de ce refoulement, strictement interdit par le droit européen et international. L’épisode a été révélé par le New York Times dans une vidéo accablante.
A l’heure où les autorités françaises renouvellent, pour la 21e fois, le rétablissement des contrôles aux frontières intérieures de la France, l’Anafé, Amnesty International France, La Cimade, Médecins du Monde et Médecins Sans Frontières, rendent publiques les conclusions d’une note faisant état des violations des droits par les autorités françaises à la frontière franco-espagnole.
Des contrôles touchent de manière discriminatoire les personnes racisées, et conduisent au refoulement de nombreuses d’entre elles sans respect de leurs droits fondamentaux, en violation de la législation nationale, européenne et internationale.
Les conséquences sont graves: ces contrôles conduisent les personnes en migration à prendre davantage de risques, au moins 12 personnes ont perdu la vie depuis 2020, victimes de noyades ou d’accidents sur les voies ferrées.
Le collectif Uni-e-s contre une immigration jetable (UCIJ-2023), qui réunit 400 associations et syndicats, a lancé ce lundi 24 avril une mobilisation nationale contre la politique migratoire du gouvernement et « exiger l’abandon de l’opération « Wuambushu » » à Mayotte qui lui fait craindre « des violences et atteintes au droit ». « On n’arrêtera pas » les opérations contre la délinquance et les bidonvilles a affirmé dans le même temps le préfet de Mayotte.
Au Parlement européen réuni en session plénière, les partis de droite réunis au sein du groupe PPE ont présenté mercredi un amendement favorable à des clôtures aux frontières extérieures de l’UE. Avec un objectif : convaincre la Commission européenne – qui s’y refuse – d’aider les pays frontaliers à construire ces murs.
Alors que l’opération Wuambushu à Mayotte se prépare pour procéder à l’expulsion massive des clandestins sur l’île, le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer a plaidé ce mardi pour une reprise de l’examen de son texte destiné à « lutter contre l’immigration irrégulière ».
Les garde-côtes italiens procèdent mardi au sauvetage de 1 200 migrants en mer Méditerranée. Une première embarcation de 400 personnes est escortée par les autorités vers la terre ferme, mais elle commence à prendre l’eau. La seconde de 800 personnes est surchargée. Trois personnes auraient sauté par dessus bord.
Le Conseil européen a renouvelé pour deux ans son soutien financier et matériel aux autorités libyennes. Dans le cadre de cet accord, l’Union européenne forme les garde-côtes libyens et leur fournit des navires dans le but d’empêcher les migrants de rejoindre l’Europe. Ce partenariat a été maintes fois dénoncé par des ONG, qui accusent l’UE de « complicité » avec les atrocités commises envers les exilés en Libye.
Le 11 novembre, la France avait accueilli plus de 230 personnes présentes à bord du navire « Ocean Viking ». La plupart d’entre elles avaient été placées dans une zone d’attente dans le Var. Franceinfo vous dévoile les conclusions d’une mission parlementaire « flash » portant sur l’accueil de ces migrants.
Note de lecture : interview par Pascal RICHE, parue dans l’Obs du 23 février 2023, sous le titre « la hausse de l’immigration, il faut faire avec ? », de François HERAN, professeur au Collège de France et spécialiste de la question, qui vient de publier « Immigration. Le grand déni. » par Hubert Bruneel
En Italie, la politique migratoire du gouvernement n’en finit pas d’être pointée du doigt. Le 3 janvier, un décret du ministre de l’Intérieur Matteo Piantedosi a changé les règles qui s’appliquent aux ONG qui effectuent des sauvetages en Méditerranée. Après avoir secouru une embarcation de migrants en difficulté, elles doivent désormais immédiatement se rendre au port assigné par les autorités et non plus au port le plus proche. Comment ces villes ont-elles appris à gérer l’urgence ?
Selon une enquête du quotidien espagnol El Pais, les autorités grecques ont volé en six ans 2,2 millions d’euros aux migrants qui tentaient de rejoindre le pays depuis la Turquie voisine. Cette somme comprend l’argent liquide subtilisé par les garde-côtes, mais aussi des objets de valeurs comme des téléphones portables et des bijoux.
La rédaction d’Infomigrants a reçu des images de la traversée du bateau de migrants qui a fait naufrage dans la nuit du 26 au 27 février 2023. On y voit notamment un père de famille, Massum, filmant son garçon de 7 ans, Muzamel, quelques heures avant le drame. Aucun d’eux ne survivra. Plus de 70 personnes sont mortes cette nuit-là.
Plusieurs navires étaient venus en aide à trois embarcations surchargées transportant plusieurs centaines de personnes en Méditerrannée centrale.
De samedi 4 à mercredi 8 mars, une famille russe avec six enfants âgés de 2 à 13 ans a été retenue dans le local de rétention de Modane, à la frontière franco-italienne. L’association Anafé dénonce les conditions de rétention : pas de chauffage, pas d’accès à un médecin, et un stress constant pour les enfants.
L’association Utopia 56 a diffusé des images sur lesquelles un policier diffuse du gaz lacrymogène sur des affaires de plusieurs SDF au pied du métro Stalingrad, à Paris. La police nationale a ouvert une enquête administrative.
Le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin s’apprêterait à lancer une grande opération à Mayotte : une expulsion massive des étrangers en situation irrégulière, accompagnée d’une destruction des bidonvilles. C’est ce qu’affirme l’hebdomadaire « le Canard Enchaîné » dans son édition du mercredi 22 février.
La ministre britannique de l’Intérieur promet de mettre un terme aux traversées de la Manche sur des embarcations de fortune. Suella Braverman a présenté ce mardi 7 mars un projet de loi visant à automatiquement expulser les migrants arrivés irrégulièrement, sans qu’ils puissent demander l’asile. En dehors des Conservateurs, le projet fait l’unanimité contre lui.
Le président de SOS Méditerranée François Thomas alerte sur la mortalité élevée en Méditerranée et dénonce la criminalisation des opérations de sauvetage.
En Turquie, des centaines d’Haïtiens en situation irrégulière attendent de rentrer à Haïti. Mais pour traverser l’Atlantique, les pays par lesquels ils doivent transiter leur demandent un visa auquel ils n’ont pas accès. Sans papiers turcs valides, ils ne sortent plus de chez eux par crainte de se faire arrêter par la police. Reportage à Esenyurt, un quartier en banlieue ouest d’Istanbul, où se trouve un immeuble devenu, pour les Haïtiens qui y habitent, une prison qui ne dit pas son nom.
Pendant 18 mois, le photojournaliste Louis Witter s’est installé à Calais pour raconter le quotidien des exilés. Il raconte comment les forces de l’ordre expulsent quasi-quotidiennement les campements de fortune dans son livre La Battue.
Le Maroc, pays frontalier de l’Espagne, est l’une des grandes routes empreintées par les migrants subsahariens pour rejoindre l’Europe. Depuis quelques années les points de tensions migratoires se situent en Méditerranée, au niveau des enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla, mais après le réchauffement des relations bilatérales entre l’Espagne et le royaume chérifien, les migrants sont refoulés à l’intérieur des terres et vers les grandes villes. À Casablanca, ils sont plusieurs milliers à être à la rue et à dormir à même le sol.