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« On a été obligés de faire partir ces gens en quinze jours pour laisser la place à ces autres personnes de Paris. On est écœurés de la façon dont ça s’est passé », a déclaré à l’AFP une bénévole qui a demandé à rester anonyme.
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« On a été obligés de faire partir ces gens en quinze jours pour laisser la place à ces autres personnes de Paris. On est écœurés de la façon dont ça s’est passé », a déclaré à l’AFP une bénévole qui a demandé à rester anonyme.
Depuis la départementalisation de 2011, la législation sur l’île a dû se conformer aux normes françaises et européennes. Mais le droit des étrangers reste encore spécifique.
Dans un arrêt publié mercredi, la cour d’appel du tribunal de Mamoudzou a autorisé la destruction du bidonville « Talus 2 », suspendue un mois plus tôt. Bien que retardée, l’opération Wuambushu devrait pouvoir reprendre, tout comme les expulsions de sans-papiers vers les Comores.
Si aucune communication officielle n’a été faite de la part du gouvernement ou du chef de l’Etat concernant cette opération, de nombreuses organisations et élus locaux se sont déjà exprimés sur ce sujet ultra sensible.
Le collectif Uni-e-s contre une immigration jetable (UCIJ-2023), qui réunit 400 associations et syndicats, a lancé ce lundi 24 avril une mobilisation nationale contre la politique migratoire du gouvernement et « exiger l’abandon de l’opération « Wuambushu » » à Mayotte qui lui fait craindre « des violences et atteintes au droit ». « On n’arrêtera pas » les opérations contre la délinquance et les bidonvilles a affirmé dans le même temps le préfet de Mayotte.
L’étude du Centre d’études prospectives et d’informations internationales rattaché à Matignon montre que la surreprésentation des étrangers dans les statistiques répond à des biais tout au long de la chaîne pénale. Elle paraît alors que le ministre de l’Intérieur souhaite renforcer les possibilités d’expulsion des étrangers délinquants dans le cadre d’une future loi immigration. (Le Monde 21/04/2023)
Imminente opération anti-immigration illégale à Mayotte… Tempête à venir sous le Tropique de la violence, titre du formidable roman de Natasha Appanah, paru il y a sept ans (Gallimard). Sept ans, peut-être, mais depuis deux mois, l’affaire se précise.
La préfecture de Dordogne a reconnu une « erreur » après l’expulsion d’une jeune Ivoirienne le 30 mars, selon une information révélée par le site d’information Mediapart vendredi.
Dans le cadre de son projet de loi, le gouvernement souhaite conditionner l’obtention d’un titre de séjour à un niveau de français minimal. Le directeur général de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii) a toutefois précisé, lundi, qu’échouer à ce test ne sera pas synonyme d’expulsion.
La rédaction d’Infomigrants a reçu des images de la traversée du bateau de migrants qui a fait naufrage dans la nuit du 26 au 27 février 2023. On y voit notamment un père de famille, Massum, filmant son garçon de 7 ans, Muzamel, quelques heures avant le drame. Aucun d’eux ne survivra. Plus de 70 personnes sont mortes cette nuit-là.
Plusieurs navires étaient venus en aide à trois embarcations surchargées transportant plusieurs centaines de personnes en Méditerrannée centrale.
De samedi 4 à mercredi 8 mars, une famille russe avec six enfants âgés de 2 à 13 ans a été retenue dans le local de rétention de Modane, à la frontière franco-italienne. L’association Anafé dénonce les conditions de rétention : pas de chauffage, pas d’accès à un médecin, et un stress constant pour les enfants.
L’association Utopia 56 a diffusé des images sur lesquelles un policier diffuse du gaz lacrymogène sur des affaires de plusieurs SDF au pied du métro Stalingrad, à Paris. La police nationale a ouvert une enquête administrative.
Le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin s’apprêterait à lancer une grande opération à Mayotte : une expulsion massive des étrangers en situation irrégulière, accompagnée d’une destruction des bidonvilles. C’est ce qu’affirme l’hebdomadaire « le Canard Enchaîné » dans son édition du mercredi 22 février.
La ministre britannique de l’Intérieur promet de mettre un terme aux traversées de la Manche sur des embarcations de fortune. Suella Braverman a présenté ce mardi 7 mars un projet de loi visant à automatiquement expulser les migrants arrivés irrégulièrement, sans qu’ils puissent demander l’asile. En dehors des Conservateurs, le projet fait l’unanimité contre lui.
Après les propos du président Kaïs Saïed, les autorités ont averti : toute personne qui hébergerait des personnes étrangères sans carte de résidence ou déclaration au commissariat violerait la loi. L’avertissement vaut aussi pour les employeurs qui font appel à des travailleurs étrangers non déclarés. Ainsi, de nombreux migrants subsahariens en situation irrégulière se retrouvent expulsés et sans travail du jour au lendemain. Des Tunisiens tentent de les aider en organisant des collectes.
Pendant 18 mois, le photojournaliste Louis Witter s’est installé à Calais pour raconter le quotidien des exilés. Il raconte comment les forces de l’ordre expulsent quasi-quotidiennement les campements de fortune dans son livre La Battue.
dénichée par Jean Camus
L’association La Cimade a cessé toute activité au centre de rétention administrative (CRA) du Mesnil-Amelot depuis le 2 février. Elle dénonce une recrudescence de violences et de trop nombreux dysfonctionnements, dont des expulsions de demandeurs d’asile.
Un texte, en cours d’examen au Sénat, pourrait aggraver la situation. Cette proposition de loi, portée par le député Renaissance Guillaume Kasbarian, prévoit de durcir la réglementation sur les squats et d’affaiblir les protections des locataires ayant des impayés de loyer.