
Adecco et deux ex-responsables vont être jugés le 28 septembre 2023 pour « fichage racial » et discrimination à l’embauche. Entre 1997 et 2001, une agence faisait un tri entre ses intérimaires noirs et non-noirs. Plongée dans un système raciste.
Adecco et deux ex-responsables vont être jugés le 28 septembre 2023 pour « fichage racial » et discrimination à l’embauche. Entre 1997 et 2001, une agence faisait un tri entre ses intérimaires noirs et non-noirs. Plongée dans un système raciste.
Entre 100 et 200 personnes, selon les différentes estimations, s’étaient rassemblées ce matin place de la Libération pour alerter sur la gravité de la crise démocratique, sociale, politique, énergétique et climatique que nous traversons actuellement et dénoncer la discrimination raciale, les violences policières, et les inégalités sociales qui en découlent.
Une dizaine de ligueuses et ligueurs étaient présents. L’unité qui caractérisait cette mobilisation, où les organisations syndicales, associations, collectifs, comités de quartiers, de victimes de violences policières et certains partis politiques ont pris une parole commune, répond manifestement à une attente de l’ensemble des citoyennes et des citoyens attachés aux droits et aux libertés.
Commencé dans une intimité relative, le rassemblement a vu ses rangs se gonfler de façon notable à partir de 11h, comme ont pu en témoigner certains participants, exprimant leur satisfaction en ces termes éloquents: « Maintenant les flics n’ont qu’à bien se tenir. Pour paraphraser Pasqua* on va policer la police! «
* Charles Pasqua, ministre de l’Intérieur de 1993 à 1995, pour les moins de 50 ans, et dont Darmanin remet d’actualité le fameux « théorème » et les techniques réprouvées de maintien de l’ordre avec la résurrection des « Voltigeurs » aujourd’hui renommés BRAV-M.
RD
Deux militaires du 35e RI de Belfort sont aussi membres du groupe violent d’extrême droite des Vandal Besak. Sur leurs réseaux sociaux, l’un d’eux, Lukas C. affiche ouvertement ses sympathies néonazies et sa volonté de tuer des étrangers ou des LGBT.
Si les policiers se montrent si « solidaires » avec leurs collègues inculpés, c’est surtout parce qu’un grand nombre d’entre eux savent avoir commis des actes similaires. Ils renvoient la responsabilité au pouvoir politique qui s’écroulerait sans cette violence.
Ils s’étaient baptisés eux-mêmes la «Brigade des crétins» à cause de leur brutalité. Pendant deux heures en janvier, six policiers ont infligé des sévices physiques et sexuels à deux Afro-Américains qui n’avaient rien fait. Jeudi 3 août, ils ont plaidé coupable.
Après les révoltes urbaines, des commentateurs ont accusé les banlieues d’engloutir les fonds publics. La réalité ce sont plutôt des services publics moins bien dotés qu’ailleurs, et des travailleurs essentiels plus nombreux dans ces quartiers.
Retrouvez ICI les contributions reçues par la CNCDH dans le cadre de la préparation du Rapport 2022 sur la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie.
Les algorithmes sont désormais au cœur de notre vie quotidienne. Nous les utilisons pour toutes nos recherches en ligne. Ils nous utilisent en retour. Les deux plaintes récentes contre Facebook de plusieurs associations féministes dénonçant leur sexisme fait resurgir la question des biais des algorithmes. Nous avons posé la question à Emmanuel Vincent, chercheur à l’Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique (INRIA/LORIA) de Nancy.
Le 20 avril a eu lieu une ratonnade au lycée Victor-Hugo à Paris. Une quinzaine d’agresseurs ont frappé « des noirs et des arabes ». Derrière cette jeunesse radicale se trouvent des mineurs très jeunes, âgés parfois de 15 ou 16 ans.
4 juin, 17 juin, 8 juillet, 14 juillet : contre le racisme et le fascisme, il y a urgence ! Nous marcherons pour faire reculer le projet de loi Darmanin contre l’immigration, pour faire reculer le racisme, pour construire la solidarité et isoler les fascistes en hommage à Madjiguène Cissé, Clément Méric, aux victimes des CRA et du colonialisme de l’état français.
Côté pile, les Levavasseur (père et fils) sont des notables habitués des cérémonies officielles et bien intégrés dans la bourgeoisie catholique d’Angers. Côté face, ils fréquentent et financent l’extrême droite ultra radicale et violente.
À Paris, depuis plus d’un mois, une école désaffectée du très chic XVIe arrondissement est occupée par de jeunes migrants qui viennent pour la plupart d’Afrique de l’Ouest. Depuis le début de l’occupation, cette école est devenue la cible de l’extrême droite, qui multiplie les manifestations devant ses portes.
Communiqué LDH
Invité le lundi 24 avril sur la chaîne Mayotte La 1ère, le vice-président du conseil départemental de Mayotte, Salime Mdere, a qualifié de « délinquants », « voyous » et « terroristes » les jeunes comoriens en ajoutant « Il faut peut-être en tuer ».
Ces propos scandaleux et dangereux reprennent l’amalgame entre l’immigration et la délinquance et tombent sous le coup de la loi.
La Ligue des droits de l’Homme dépose une plainte.
Cet appel au meurtre de la part d’un élu de la République en direct à la télévision publique en dit long sur la banalisation des discours de haine contre laquelle la LDH restera mobilisée.