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Pétition LDH et Amnesty : Mettez fin au harcèlement de Camille Halut et des observateurs des pratiques policières !

La LDH et Amnesty International lancent une nouvelle pétition de soutien à Camille Halut, et plus largement aux observatrices et observateurs des pratiques policières et des libertés, à l’attention du ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner.

La LDH et Amnesty lancent une nouvelle pétition de soutien à Camille Halut, et plus largement aux observatrices et observateurs des pratiques policières et des libertés, à l’attention du ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner.

La LDH est particulièrement mobilisée sur ce sujet de par ses sections et fédérations qui ont développé des Observatoires des libertés et des pratiques policières partout en France (retrouvez la liste des Observatoires LDH).

Cette pétition est à la fois papier et numérique :

  • vous pouvez d’ores et déjà imprimer la version papier et la faire signer largement lors de toutes vos actions, avant de la renvoyer à Amnesty qui est en charge de la centralisation de signatures (Amnesty International France, 76, boulevard de la Villette,75940 Paris Cedex 1) ;
  • la version numérique sera accessible dans quelques jours et pourra être signée directement en ligne. Nous en manquerons pas de vous communiquer le lien au moment de sa publication.

Nous avons jusqu’au 31 décembre pour nous mobiliser afin de récolter le plus de signatures que possible !

SIGNEZ LA PETITION EN LIGNE

Monsieur le ministre,

Depuis plusieurs mois, les observateurs et observatrices des pratiques policières présents dans les manifestations sont régulièrement victimes d’intimidations, d’insultes voire de violences de la part de certains membres des forces de l’ordre. Une partie de ces violences a été filmée et des plaintes ont été déposées, sans qu’aucune n’aboutisse à ce jour.Plusieurs observateurs ont été interpellés et conduits en garde-à-vue. Un pas a encore été franchi avec des poursuites répétées et sans fondements contre Camille Halut, observatrice pour la Ligue des droits de l’Homme. Les observateurs agissent pour protéger le droit de manifester pacifiquement : ils sont des défenseurs des droits humains dont le rôle est reconnu par le droit international. A ce titre, ils doivent pouvoir opérer librement et en toute sécurité. Les pressions, violences policières et poursuites dont les observateurs font l’objet entravent leur mission. En tant que ministre de l’Intérieur, vous avez la responsabilité de mettre un terme à ce harcèlement. Nous vous appelons à :

– Mettre fin au harcèlement de Camille Halut et de tous les observateurs lors des manifestations

– Garantir qu’ils puissent exercer leur mission d’observation en toute sécurité

– Faciliter la conduite d’enquêtes exhaustives, indépendantes et impartiales pour toutes les plaintes déposées pour les allégations de violences à leur encontre


FIDH – France : Harcèlement judiciaire de Mme Camille Halut, membre de la section de la LDH de Montpellier

L’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme, un partenariat de la FIDH et de l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT), vous prie d’intervenir dans la situation suivante en France.

Description de la situation :


JEUDI 12 DÉCEMBRE : CAMILLE HALUT, OBSERVATRICE DE LA LDH COMPARAÎTRA DE NOUVEAU DEVANT LE TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE MONTPELLIER LE 12 DÉCEMBRE POUR  » DISSIMULATION DE VISAGE ET RÉBELLION « . ELLE A ÉTÉ INTERPELLÉE LE SAMEDI 21 SEPTEMBRE LORS DE LA MANIFESTATION DES GILETS JAUNES – SOLIDARITE!

Grève mondiale pour le futur vendredi 29 novembre 2019 : marche des jeunes à 15h place de Catalogne à Perpignan

Le Black Friday, véritable jour de gloire à la consommation, aura lieu vendredi 29 novembre prochain. Dans le contexte actuel d’urgence climatique et d’épuisement des ressources naturelles, nous dénonçons un ‘vendredi noir’ pour la planète et l’Humanité.

C’est pourquoi Alternatiba66 appelle à rejoindre les marches et grèves des jeunes pour le futur dans tout l’hexagone et à participer à des actions non-violentes contre la surproduction et le matraquage publicitaire.

Le Black Friday, la planète au rabais – Action non-violente COP21

Alternatiba66 appel à rejoindre:

  • le Vendredi 29 novembre la Grève mondiale pour le futur 29/11 14h30 – Place Catalogne, 15h marche, 16h action « block friday »

Attac 66 propose une action  Amazone m’a tué ! », pour sensibiliser les passants aux dégâts multiples commis par cette multinationale.

  • le Samedi 30 novembre Rendez vous à 14h30 Place Rigaud, devant l’Atmosphère à Perpignan.

En Irak, 360 personnes tuées et 15 000 blessés depuis le début du mouvement de révolte populaire

Le système politique mis en place par les USA est à bout de souffle et corrompu (officiellement 410 milliards d’euros ont été détournés ces 16 dernières années soit deux fois le PIB du pays).  Ce système devient un régime policier et militaire sous influence du régime chiite Iranien. La population (dont beaucoup de jeunes) se révolte, prête à risquer sa vie.

Publié sur letemps.ch

Au moins 13 manifestants tués en Irak après l’incendie du consulat d’Iran

Depuis le début du mouvement de contestation le 1er octobre, 360 personnes ont été tuées et 15 000 blessées. Ce bilan a été compilé à partir de sources médicales et policières, les autorités ne communiquant plus sur les morts

Au moins treize manifestants ont été tués jeudi dans le sud de l’Irak, après l’incendie du consulat du grand voisin iranien dans la ville sainte chiite de Najaf qui marque une escalade dans le mouvement inédit de contestation du pouvoir.

Les centaines de manifestants qui ont crié «Iran dehors!» et «victoire à l’Irak!» dans l’enceinte du consulat en feu dans la très symbolique ville sainte qui accueille chaque années des millions de pèlerins notamment venus d’Iran.

Quelques heures plus tard, alors que Najaf sous couvre-feu était calme, c’est Nassiriya, plus au sud, qui s’est enflammée. Là, au moins treize manifestants ont été tués par balles quand les forces de l’ordre ont avancé pour reprendre deux ponts de la ville, un foyer historique de la révolte dans le pays, ont indiqué des sources médicales et de sécurité.

Une centaine de manifestants bloquant ces ponts dans le cadre d’un large mouvement de désobéissance civile ont également été blessés et plusieurs sont dans un état critique, ont précisé ces sources.

Dans le même temps, des renforts des forces de sécurité se sont déployés aux abords de la ville, fouillant chaque personne ou véhicule souhaitant y entrer, a constaté un correspondant de l’AFP.

Plus de 360 morts

Cette vaste opération des forces de l’ordre a été lancée après la nomination d’un nouveau commandant militaire dans la province, comme dans d’autres, les autorités s’en remettant à des militaires pour appuyer les gouverneurs face à un mouvement qui depuis le 1er octobre a fait plus de 360 morts et 15 000 blessés. Ce bilan a été compilé par l’AFP à partir de sources médicales et policières, les autorités ne communiquant plus sur les morts.

A propos de l’incendie du consulat iranien à Najaf, Bagdad a dénoncé des personnes «étrangères aux manifestations légitimes» qui veulent «clairement saper les relations historiques entre les deux pays». A Téhéran, qui depuis le début voit dans le mouvement en Irak un «complot», le ministère des Affaires étrangères iranien a réclamé «une action décisive, efficace et responsable contre les agents destructeurs et les agresseurs». Car en deux mois de manifestations, les Irakiens dans les rues crient désormais en plein jour leur colère contre leur grand voisin.

Lire également: Les Gardiens de la révolution ne font plus recette dans la rue iranienne

Pour eux, dans l’un des pays les plus riches en pétrole du monde – mais aussi l’un des plus corrompus –, le système politique conçu par les Américains qui ont renversé Saddam Hussein en 2003 est à bout de souffle.

Et surtout, il est tombé entre les mains de l’Iran et de son puissant émissaire pour les affaires irakiennes, le général Qassem Soleimani, en charge des opérations extérieures de l’armée idéologique de la République islamique.

Dans la rue depuis le 1er octobre, des dizaines de milliers d’Irakiens réclament la refonte du système politique et le renouvellement total de leur classe dirigeante qu’ils jugent corrompue – officiellement 410 milliards d’euros ont été détournés ces 16 dernières années soit deux fois le PIB du pays –, incompétente et affiliée à diverses capitales qui se disputent l’influence en Irak.

Les Etats-Unis aux abonnés absents

Les deux pays qui tenaient la haute main à Bagdad, les Etats-Unis et l’Iran, sont à couteaux tirés et depuis le début de la révolte, Téhéran a pris l’avantage alors que Washington est aux abonnés absents. Là où le général Soleimani parvient à réunir l’ensemble des partis au pouvoir pour resserrer les rangs autour du Premier ministre Adel Abdel Mahdi un temps sur la sellette, les Etats-Unis ne font que de maigres déclarations officielles et le vice-président américain Mike Pence, qui s’est rendu en Irak cette semaine, a ignoré les autorités de Bagdad pour visiter uniquement ses troupes et le gouvernement autonome du Kurdistan.

Pourtant le pays est paralysé depuis des semaines: dans le Sud, les écoles sont fermées depuis des semaines. Et les administrations qui n’ont pas fermé leurs portes se font placarder des banderoles en travers de leur fronton: «Fermée sur ordre du peuple».

Dans les rues et en travers des autoroutes, les manifestants expriment leur colère dans un épais nuage de fumée noire: ils brûlent des pneus pour tenter de bloquer tout mouvement et toucher ainsi le gouvernement au seul endroit qui peut lui faire du mal, l’or noir et ses précieux revenus. Mais jusqu’ici, ils ne sont pas parvenus à toucher la production et la distribution du pétrole, unique ressource en devise du pays et qui représente 90% des recettes d’un gouvernement surendetté.

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