HK à Perpignan et Prades en soutien au spectacle vivant vendredi 19 février

Publié sur le site de la CGT-66

Pour la liberté de chanter et danser, déambulations revendicatives et musicales à Perpignan et Prades vendredi 19 février et à Céret le 20 février


Kaddour Hadadi (HK et les Saltimbanks) est bien connu des milieux militants puisqu’il est l’auteur de la chanson « on lâche rien ! » souvent reprise depuis quelques années dans les manifestations défendant nos droits sociaux.
En tournée dans toute la France, pour réchauffer les cœurs en cette période de sinistrose, HK a généreusement accepté de se déplacer ce vendredi 19 février dans les Pyrénées-Orientales pour porter ce message « nous sommes tout-tes essentiel-les » !

L’UD CGT66 et Alternatiba66 organisateurs des 3 manifestations festives déclarées en préfecture, soutiennent les intermittents du spectacle mis en grande précarité et ne pouvant plus travailler. Le spectacle vivant se paupérise, se meurt, des petites structures s’écroulent, des milliers d’artistes perdent leurs droits.

HK sera accompagné de musiciens du cru, d’intermittents du 66, vendredi 19 février à Perpignan à partir de 11h30 face au médiator avec une déambulation musicale vers le théâtre de l’Archipel et la passerelle puis à Prades à 15h Place de l’Église.
Ces initiatives sont également soutenues par les Mouvement des intermittents 66. Soyons nombreux sur ces initiatives !

Dans le monde d’après, nous sommes tou·tes essentiel·les. Nous soutenons le spectacle vivant, et tous les intermittent·tes du 66.En tant que militant·es écologistes et syndicalistes , nous défendons la « nature « le vivant alors restons vivant·es.Continuons à chanter, à danser encore comme le dit si bien notre fidèle ami HK.
On lâche rien et prenons soin de nous .Rendons visite à nos lieux de culture et rendons les vivants.Venez nous rejoindre , vivons cet instant, soyons vivant·es comme le dit HK « sans arme , sans haine et sans violence « !Ces initiatives sont également soutenues par les Mouvement des intermittents 66Les règles sanitaires en vigueur seront bien sûr respectées (distanciation physique, lavage régulier des mains, port du masque) et rappelées par les organisateurs.

Tou.te.s à la Marche des Libertés : samedi 30 janvier à 14h, face au Castillet, à Perpignan

Plus déterminé.e.s que jamais jusqu’au retrait de la Loi « Sécurité Globale » !

Les manifestations du samedi 16 janvier contre la loi « Sécurité globale » et les dérives antidémocratiques et répressives du pouvoir ont rassemblé 200 000 personnes dans 88 villes. Presque partout les cortèges ont défilé dans le calme et la détermination, cependant cinq grandes villes ont connu des entraves graves à la liberté de manifester.

Ainsi, le gouvernement poursuit sa politique liberticide en multipliant les atteintes au droit de manifester.

On ne nous empêchera pas de nous exprimer, de défendre nos droits et libertés.

Plus déterminés que jamais notre mouvement voit de nouvelles associations nous rejoindre partout dans le pays, de nouveaux acteurs du monde social, culturel, syndical. Nous ne nous laisserons pas intimider par ces nouvelles attaques aux droits et libertés en France.

Comme partout dans le pays, nous appelons la population à manifester à Perpignan le samedi 30 janvier à 14h au pied du Castillet
pour le retrait de la loi « Sécurité globale » et du nouveau schéma national du maintien de l’ordre
 et de toutes les lois liberticides.

#StopLoiSécuritéGlobale66 – contact : observatoirelibertes66@laposte.net

La Coordination est composée de l’ASTI, la CGT 66, le Collectif Bas les Masques, la CNT, Femmes Solidaires, Génération.s, la FSU, les Groupes d’Action France Insoumise, la Legal Team Gilets Jaunes, la Ligue des droits de l’Homme, le NPA, le PG 66, le RCP 66, Solidaires.

Le régime répressif et autocrate de Russie en difficulté: des dizaines de milliers de manifestants défient Poutine

Le régime autocratique est bousculé par l’ampleur des manifestations exigeant la libération de l’opposant Alexeï Navalny. Désormais c’est son régime corrompu qui est mis en cause. Les manifestants par dizaines de milliers osent défier la répression. La LDH soutient cette mobilisation citoyenne pour les droits, les libertés et la démocratie en Russie.

Palais somptueux, répression féroce : on vous explique le bras de fer entre Vladimir Poutine et l’opposant Alexeï Navalny

Publié le mardi 25 janvier 2021 dans ladepeche.fr

Alexeï Navalny, l’ennemi juré du président russe Vladimir Poutine, lui lance un double défi. Remis de sa tentative d’empoisonnement, il est revenu en Russie, où il a été immédiatement incarcéré. Mais les proches de Navalny appellent à des manifestations exigeant sa libération. Une vidéo accusant le président russe de posséder en secret un palais somptueux alimente ces mobilisations. On vous explique ce bras de fer en quatre actes.

Le retour en Russie d’Alexeï Navalny, principal opposant du président Poutine, électrise le Kremlin Après cinq mois d’hospitalisation liés à un empoisonnement, l’homme politique est revenu récemment en Russie. À peine arrivé, il a été interpellé et incarcéré par le pouvoir russe. Mais depuis sa prison, Navalny n’a pas dit son dernier mot. Il a réussi à lancer des manifestations historiques et tente de déstabiliser Poutine par un documentaire vidéo. On vous explique cette séquence en quatre actes.

Acte 1 : Navalny incarcéré dès son retour en Russie

Alexeï Navalny est revenu en Russie le 17 janvier, après des mois d’hospitalisation en Europe liés à un empoisonnement au novitchok, un agent innervant de conception soviétique. Il a toujours accusé Poutine d’être derrière cet acte. Quelques minutes seulement après l’atterrissage de son avion à Moscou, Navalny a été arrêté et incarcéré pour 30 jours. Il doit être jugé le 29 janvier pour avoir, selon Moscou, enfreint son contrôle judiciaire. Son emprisonnement a entraîné un émoi international.

Acte 2 : manifestations historiques durement réprimées

Les soutiens d’Alexeï Navalny ont appelé à un grand rassemblement le dimanche 23 janvier pour protester contre son incarcération. Un appel qui a été largement entendu. Plus de 20 000 manifestants ont battu le pavé à Moscou et tout autant à Saint-Pétersbourg, lors de rassemblements non-autorisés. Une mobilisation historique, d’autant que l’onde de choc s’est fait sentir dans plus de 100 villes de province russes, habituellement peu mobilisées. Ces manifestations ont entraîné une répression inédite depuis la fin du communisme, avec pas moins de 3 500 interpellations.

Acte 3 : Poutine dément posséder un somptueux palais

Cette mobilisation est alimentée par une enquête explosive réalisée par Alexeï Navalny et sa fondation anti-corruption (FBK). Ce document vidéo accuse le président Poutine de posséder secrètement un palais majestueux, au bord de la mer Noire, dans le sud de la Russie. Ce documentaire de deux heures a été publié le 19 janvier sur YouTube et visionnée plus de 85 millions de fois. Les détails révélés sont croustillants : cet extravagant palais d’une superficie de 12 000 m² posséderait une patinoire, un casino, une piscine et même une « aquadiscothèque ».

Sa construction aurait coûté plus d’un milliard d’euros. Selon Navalny, caché derrière un montage financier complexe, c’est bien Poutine qui en est le réel propriétaire, financé par ses « amis ». Ce que dément formellement le Kremlin. « Je n’ai pas vu ce film, faute de temps. Rien de ce qui est montré dedans comme étant mes biens ne m’appartient à moi ou à mes proches », a affirmé ce lundi 25 janvier le président russe.

Acte 4 : nouvel appel à manifester dimanche

Défiant les intimidations du Kremlin, les proches d’Alexeï Navalny ont appelé à de nouvelles manifestations ce dimanche 31 janvier dans tout le pays. Ce lundi 25 janvier, les chancelleries européennes ont décidé de dépêcher le représentant de leur diplomatie Josep Borrell à Moscou début février. Elles envisagent clairement l’adoption de sanctions si le président Poutine continue la répression contre l’opposition, ont indiqué à l’AFP plusieurs sources diplomatiques.

Clément Gass