STOP aux violences faites aux femmes ! Rassemblement mercredi 25 novembre à 18h place de la Victoire à Perpignan

STOP aux violences faites aux femmes ! Communiqué du Collectif Droits des Femmes 66

En France en 2020 les femmes subissent des violences sexuelles, psychologiques, économiques, administratives, domestiques, physiques, gynécologiques, des viols (notamment conjugaux), des mariages forcés, des mutilations, des agressions sexuelles, du harcèlement sexuel, des coups, des viols, des meurtres. Rien n’est épargné à la moitié de la population dans le silence assourdissant des portes closes des instances gouvernementales.

Lannée dernière, en Occitanie 17 de nos habitantes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint dont 5 dans notre seul département. 17 femmes qui étaient nos amies, nos sœurs, nos mères, nos filles, nos voisines, nos collègues. 17 femmes que nous croisions chaque jour et que nous ne croiserons plus. Nous ne les oublierons pas.

Qui sera la suivante?
Elles ont rejoint les autres femmes tuées en France en 2019 : les 145 femmes  tuées par leur conjoint ou ex-conjoint.

 Combien d’entre nous, combien de nos proches doivent mourir pour que le gouvernement se dresse contre les violences faites aux femmes allouant de vrais budgets, accompagnant réellement les professionnel·le·s de terrain et offrant enfin des solutions concrètes pour les femmes et enfants victimes ? Combien de corps devons-nous compter parmi les 230 000 femmes victimes chaque année pour être protégées dans notre foyer où les violences ont augmenté de près de 30 % cette année et sur notre lieu de travail où 10 viols ou tentatives de viols se produisent chaque jour ? Quelle réponse va apporter l’État aux 30% de femmes victimes de harcèlement sexuel au travail et aux 80 % victimes de sexisme presque quotidiennement ?

Aujourd’hui nous comptons nos mortes alors que le gouvernement compte l’argent qu’il va épargner en ouvrant à la concurrence le 3919, le numéro pour les femmes victimes de violences. Combien d’économies réalisées aux dépens de celles qui souffrent ? Combien d’euros mis de côté au détriment des enfants victimes ? Nous dénonçons cette soumission de cette mission d’intérêt général à la concurrence et à l’argent. Nous dénonçons la vente à perte de celles qui nous écoutent.


Mercredi 25 novembre à 18h, le Collectif Droits des Femmes 66 organise un rassemblement Place de la Victoire où nous crierons STOP aux violences!

Rapport WWF 2020: extinction des 2/3 des espèces animales – Notre monde est en danger

Publié sur wwf.be/fr le 10 septembre 2020

Les conclusions du Rapport Planète Vivante 2020 sont évidentes.
Nous avons perdu notre lien avec la nature.

La biodiversité — cette riche diversité qui englobe toute forme de vie sur Terre — s’effondre à une vitesse alarmante. Les impacts de cette perte sur notre bien-être sont innombrables. Et les conséquences catastrophiques pour les populations et la planète se précisent de jour en jour.

Le temps presse. Nous devons agir aujourd’hui si nous voulons restaurer la nature.

« Imaginez si 60 % de la population humaine disparaissait… cela reviendrait à effacer les populations de l’Amérique du Nord, de l’Amérique du Sud, de l’Afrique, de l’Europe, de l’Océanie et de la Chine. » 

L’INDICE PLANÈTE VIVANTE

Des experts du monde entier ont mesuré l’évolution des populations de milliers d’espèces animales de vertébrés, du recensement des gnous dans la savane à la surveillance des mouvements des tapirs avec des caméras dans la forêt amazonienne. Des scientifiques ont ensuite compilé ces informations en une grande base de données et les ont analysées afin d’établir l’Indice Planète Vivante (IPV). Le résultat est sans appel : les populations de mammifères, d’oiseaux, de poissons, d’amphibiens et de reptiles ont connu un déclin catastrophique de 68 % depuis 1970.

NOTRE MONDE EST EN DANGER

Pendant longtemps, il était encore possible de prétendre qu’il fallait « plus de connaissances scientifiques » pour comprendre exactement comment les activités humaines nuisaient au monde naturel. Plus maintenant.

Au cours des 50 dernières années, notre monde a été transformé par le développement fulgurant du commerce international, l’explosion de la consommation et de la croissance démographique, ainsi que par un énorme mouvement d’urbanisation. L’ensemble de ces facteurs exerce une pression énorme sur le monde naturel qui nous entoure, avec des conséquences désastreuses telles que la perte d’habitat, la surpêche et le changement climatique, pour n’en citer que trois.

85 % DE ZONES HUMIDES ONT DISPARU DEPUIS 1900

–> lire la suite sur le site WWF

7 èmes Rencontres de la LDH-66 Décoloniser nos imaginaires – LES 25 ET 26 SEPTEMBRE 2020 HALL GUY MALÉ, 24 QUAI NICOLAS SADI CARNOT – PERPIGNAN

LES 25 ET 26 SEPTEMBRE 2020

HALL GUY MALÉ, 24 QUAI NICOLAS SADI CARNOT PERPIGNAN

Du néolibéralisme au Commun, en présence de Pierre Dardot

Des paillotes du Bourdigou aux cabanes des  Gilets Jaunes

Vendredi 25 septembre à 15 h

  • Présentation générale des deux journées par Françoise Attiba
  • Table ronde, la commune libre du Bourdigou introduite par Patricia Bachkine
  • Projection du film «Bordigo, « el paradis perdut»
  • Lecture de « Imagine un instant » de Maurice Durozier, bourdiguero des premiers moments, artiste au Théâtre du Soleil, « S’il y a eu un esprit bourdiguero, c’est bien la résurgence du rêve perdu des exilés de la guerre d’Espagne, c’était eux, à l’époque qui ont construit le Bourdigou, avec tout ce qu’ils trouvaient sur les chantiers, décharges, terrains vagues. »
  • Chorale, des chants du Bourdigou
  • 17H45 : Table ronde : les gilets jaunes ou  l’expérience commune de la lutte , introduite par Paul Luc

Samedi 26 septembre à 15 h

  • 15h : des expériences du « commun », la psychothérapie institutionnelle,    Francesc Tosquelles psychiatre lui-même, Catalan et réfugié républicain, pratique  clairement issue d’un fond de culture anarchisante catalane des années vingt et trente.  
  • 15h30 : Introduction au sujet du néolibéralisme par Jacques Pérez. Lors du colloque Lippmann, dès 1938, se réunissaient des économistes pour s’entendre sur les principes du néolibéralisme…
  • 16h30  : Intervention de Pierre Dardot, philosophe. Il écrit avec son complice Christian Laval : « Nous avons posé le commun comme un principe politique (…) il traduit les aspirations des mouvements hostiles au capitalisme et les formes de leurs actions, il nourrit des pratiques relatives à la création et au gouvernement des communs. »

     La ligue des Droit de l’Homme 66