Il y a urgence démocratique ! Samedi 6 juin : Manifestation à 14h30 Place de Catalogne – à Perpignan

Non au confinement de nos libertés !

Le gouvernement, qui a géré de façon particulièrement catastrophique la pandémie de coronavirus, utilise maintenant la crise sanitaire pour aggraver sa politique antisociale et autoritaire : atteintes toujours plus brutales à nos droits sociaux (allongement du temps de travail hebdomadaire, remise en cause des congés payés, obligation de prendre des RTT…) et atteintes à nos libertés individuelles et collectives.

Nous pensions, avec l’état d’urgence entré dans le droit commun il y a deux ans, avoir touché le fond. Eh bien non ! Avec l’état d’urgence sanitaire, voté en mars, nous nous rapprochons encore plus dans notre pays d’un état d’exception permanent – et liberticide :

  • concentration de pouvoirs exorbitants dans les  mains du pouvoir politique qui peut gouverner par décrets et ordonnances, hors de tout contrôle démocratique, dans les domaines les plus étendus (du droit du travail au droit des sociétés…)
  • suspension de certaines garanties juridiques et démocratiques, prévues par la Constitution
  • allongement des délais maximums de détention provisoire, sur simple décision administrative, sans l’assistance d’un avocat
  • droit d’expression et de manifestation bafoué, liberté de circulation restreinte
  • répression accrue – contre les Gilets jaunes, les habitants des quartiers populaires, les militants syndicaux -, arbitraire policier
  • surveillance généralisée de la population au moyen de drônes, de traçage numérique…

En quoi de telles mesures antidémocratiques combattent le Covid-19 ?!

Arrêtez de nous infantiliser ! La population dans sa grande majorité est bien consciente de la nécessité de mesures pour faire face et sait ce qu’il faut faire pour se protéger et protéger les autres.

La preuve, nous l’avons apportée par la solidarité populaire qui a pris en charge les plus vulnérables d’entre nous. Par la mobilisation constante des soignant-e-s et des « petites mains » couseuses de masques, ainsi que par les travailleur.ses indispensables à la poursuite d’une vie collective minimale, sans que le gouvernement y soit pour quelque chose, et même contrairement à ce qu’il préconisait. Y compris pour combattre la pandémie, nous avons besoin de démocratie. D’encore plus de démocratie !

L’Observatoire pour le respect des droits et libertés (ORDL 66*) exige le rétablissement de nos droits fondamentaux, de nos libertés individuelles et collectives : de manifestation, d’expression, de circulation, de liens sociaux…

IL Y A URGENCE DEMOCRATIQUE !

RETROUVONS NOUS SAMEDI 6 JUIN

à 14h30 Place de Catalogne – Perpignan


 (*) L’ORDL 66, a été constitué en 2015 en réaction aux mesures liberticides de l’état d’urgence, et est composée de : AFPS – ASTI66 – ATTAC66 – UD CGT66 – CNT66 – Collectif anti-ogm – EELV – « En commun » 66 – Femmes Solidaires – FSU – Génération.s – Groupes d’action de la Fr.Insoumise – Legal Team 66 – Liaison P. Ruff F.A – Ligue des droits de l’Homme – MJCF – MRAP – NPA66 – PCF66 – PG66 – Syndicats SOLIDAIRES 66 – SNESPJJ66

Retour sur les diverses agressions de l’extrême-droite le dimanche 17 mai à Montpellier

mardi 26/05/2020 – 17:20

1 – Communiqué du local associatif Le Barricade

Alors que la manifestation des Gilets Jaunes du samedi 16 mai a été durement réprimée par les forces de l’ordre, les militants d’extrême droite de La Ligue du Midi, de l’Action française et de la Ligue des Volontaires ont complété le travail de la police.

Acte 1 : Une douzaine de fascistes croisent un journaliste indépendant montpelliérain près de la gare. A douze contre un, ils déclenchent une bagarre avant de prendre la fuite.
Acte 2 : Les même fascistes se rendent ensuite au local associatif le Barricade, lieu au service des luttes sociales où se tiennent divers ateliers gratuits et ouverts. Ils brisent la vitrine avant de repartir en direction du centre ville.
Acte 3 : Les mêmes individus se rendent à la manifestation des groupes d’extrême droite « interdite » par le préfet. La manifestation se tient pourtant sous le regard bienveillant des forces de l’ordre. Un traitement très différent de la violence déployée la veille contre les Gilets Jaunes.
Acte 4 : Des manifestants d’extrême droite menacent une journaliste de l’AFP et lui volent son téléphone. Les fascistes prouvent encore une fois leur rôle d’auxiliaires de police au service de la classe dominante.

Enhardis, les fascistes multiplient leurs minables agressions sur Montpellier, en se pensant hors de toute atteinte. Ils se trompent. Les initiatives de solidarité, les manifestations et les lieux de résistance se multiplient. Les violences de la police et de l’extrême droite ne parviendront pas à stopper les luttes sociales.

2 – Lettre au préfet de la Ligue des droits de l’Homme de Montpellier

3- Article publié sur France bleu Hérault

Manifestations à Montpellier : la police plus souple avec la Ligue du Midi qu’avec les gilets jaunes ?

POUR LA LIBÉRATION IMMÉDIATE D’AURÉLIE TROUVÉ, PORTE-PAROLE D’ATTAC

Communiqué LDH

Plusieurs manifestant-e-s, dont Aurélie Trouvé, porte-parole d’Attac, ont été arrêtés et placés en garde à vue alors qu’ils exprimaient leur opposition à la politique gouvernementale en matière sociale.

La Ligue des droits de l’Homme (LDH) demande leur libération immédiate et appelle le gouvernement à cesser de porter atteinte à la liberté d’expression et de manifestation.

Communiqué d’ATTAC

Ce vendredi matin, Aurélie Trouvé, porte-parole d’Attac France, a été arrêtée avec 11 autres participant·e·s de l’action « démasquons Macron ». Elle a été placée en garde à vue au commissariat du 5e arrondissement de Paris.

Aurélie Trouvé a été parmi les premières personnes placées en garde à vue dès 10h30 ce vendredi matin. Ils et elles vont toutes passer la nuit dans des commissariats de la capitale.

Attac France appelle à aller les soutenir dès 9h ce samedi matin devant le commissariat du 5e (rue de la Montagne Sainte-Geneviève – métro Maubert-Mutualité).

Scientifiques, urgentistes, syndicalistes, chercheurs·ses et représentant·e·s du mouvement social et pour le climat étaient réuni·e·s à quelques pas de l’Élysée pour dénoncer la dissonance entre les discours et les actes de l’exécutif. L’action #DémasquonsMacron souhaitait rapporter, au delà des discours, le «  vrai bilan  » d’Emmanuel Macron et dénoncer notamment : le non-respect des engagements climatiques de la France, la fragilisation du système social français et le creusement des inégalités, mais aussi la casse des services publics et notamment celle du secteur hospitalier.

Publié sur nouvelobs.com  le 14 mars 2020

Des décrocheurs de portraits de Macron font un passage en garde à vue

« Les droits fondamentaux n’ont pas été respectés » durant cette garde à vue, a affirmé Aurélie Trouvé, porte-parole d’Attac. 12 militants ont passé la nuit en garde à vue.

12 militants qui participaient à une action « Démasquons Macron » ont été interpellés et placées en garde à vue vendredi 13 mars à Paris, avant d’être libérés, pour 11 d’entre eux, le lendemain en milieu de journée.

A deux jours de l’élection municipale, les écologistes d’ANV-Cop 21, des Amis de la terre et Attac souhaitaient, avec cette action de désobéissance civile menée près de l’Elysée, « démasquer le double discours présidentiel » et « informer les citoyens à la veille des élections municipales ».

Une centaine de portraits officiels d’Emmanuel Macront ont été décrochés des mairies ces derniers mois à l’appel d’ANV-Cop21, une manière pour les militants d’illustrer le « vide » de la politique climatique du gouvernement.

Aurélie Trouvé, la porte-parole d’Attac France, le président des Amis de la terre Khaled Gaiji et la figure des « gilets jaunes » Priscilla Ludosky se trouvaient parmi les gardés à vue.

L’association les Amis de la terre a annoncé à la mi-journée leur libération.

« Les droits fondamentaux n’ont pas été respectés » durant cette garde à vue, a affirmé Aurélie Trouvé à sa sortie, devant plusieurs personnes réunies pour apporter leurs soutiens aux militants. « Je ne pouvais pas pisser, pas boire, on avait froid, vous aviez deux couvertures pour six (…). C’est la honte pour l’Etat français », a-t-elle ajouté.

Selon ANV-Cop21, une militante était toujours en garde à vue au commissariat du 5e arrondissement.