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Alors que resurgit le coronavirus, Israël doit libérer tous les enfants palestiniens détenus

Publié le 29 07 2020 sur agencemediapalestine.fr

Ramallah, le 24 juillet 2020 – Defense for Children International – Palestine (DCIP) –  (Défense internationale des enfants – Palestine) appelle les autorités israéliennes à prendre des mesures immédiates pour libérer tous les enfants palestiniens détenus dans les prisons israéliennes en raison de la résurgence du nouveau coronavirus (COVID-19).

Cette semaine, un responsable du Service pénitentiaire de la prison israélienne d’Ofer en Cisjordanie occupée aurait été testé positif au coronavirus. Après cette annonce, les détenus palestiniens de la prison d’Ofer ont été testés au virus, selon le Club des prisonniers palestiniens. Au moins 29 enfants étaient détenus à la prison d’Ofer fin juin, selon les dernières données publiées par le Service pénitentiaire israélien (IPS).

Alors que le virus a d’abord été contenu en mai, les cas ont commencé à augmenter en juin en Israël et en Cisjordanie, y compris à Jérusalem-Est et dans la bande de Gaza. À ce jour, Israël a enregistré au moins 59 475 cas avec un total de 32 230 cas actifs, incluant plus de 1000 nouveaux cas par jour, selon Haaretz. En Cisjordanie et dans la bande de Gaza, il y a eu au moins 12 412 cas au total, dont plus de 500 nouveaux enregistrés le 24 juillet, et 73 décès, selon le ministère palestinien de la Santé. « Les autorités israéliennes doivent libérer immédiatement tous les enfants palestiniens détenus » a déclaré Ayed Abu Eqtaish, directeur du programme de responsabilité au DCIP. « Les autorités israéliennes n’ont aucun moyen pour garantir la santé et le bien-être des enfants palestiniens dans un contexte de résurgence de l’épidémie du coronavirus ».

Fin juin, 151 enfants palestiniens étaient détenus dans les prisons et les centres de détention israéliens, soit une augmentation de 6 % par rapport à mai, selon les données publiées par l’IPS. 48 % des enfants palestiniens détenus ont été placés en détention provisoire, selon les données de l’IPS. 79% des enfants palestiniens détenus par les autorités israéliennes l’étaient dans des prisons et des centres de détentions qui se trouvent à l’intérieur d’Israël, ce qui équivaut à un transfert illégal en violation de la Quatrième Convention de Genève.

Les enfants palestiniens emprisonnés par les autorités israéliennes vivent tout près les uns des autres, souvent dans des conditions sanitaires compromises, avec un accès limité aux ressources pour maintenir des routines d’hygiène minimales, selon les informations rassemblées par DCIP. L’impact du COVID-19 est exacerbé par ces conditions de vie ce qui fait que les enfants palestiniens dans les prisons et les centres détention sont de plus en plus vulnérables.

Le 19 mars, Defense for Children International-Palestine a appelé les autorités israéliennes à libérer immédiatement tous les enfants palestiniens détenus dans les prisons israéliennes en raison de la propagation mondiale rapide du COVID-19.

En mai, trois responsables des Nations-Unies ont appelé les autorités israéliennes à libérer tous les enfants détenus et à mettre fin aux arrestations durant la pandémie, déclarant dans un communiqué de presse conjoint, « (le) meilleur moyen de faire respecter les droits des enfants détenus au milieu d’une dangereuse pandémie, et dans n’importe quel pays, c’est de les libérer de leur détention et de mettre un moratoire sur les nouvelles admissions en centres de détention. Nous appelons les autorités israéliennes et palestiniennes à faire ainsi immédiatement »

Lors de l’épidémie initiale plus tôt cette année, les autorités israéliennes ont interdit aux avocats de visiter les prisons et les centres de détention pour des réunions de personnes avec les enfants, et les tribunaux militaires israéliens ont utilisé une liaison vidéo entre la salle d’audience et les prisons pour les audiences du tribunal. Alors que les avocats sont actuellement en mesure d’effectuer des visites dans les prisons et de rencontrer leurs clients, la résurgence de l’épidémie du coronavirus va probablement bientôt mettre fin à l’accès des avocats qui représentent les enfants palestiniens détenus.

Les enfants palestiniens dans les prisons et les centres de détention israéliens n’ont pas le droit de recevoir des appels téléphoniques réguliers. Cependant, à la suite d’une pétition récente adressée à la Haute Cour de justice israélienne, les autorités ont annoncé lors de l’audience du 2 avril que l’IPS avait publié une ordonnance temporaire qui autorisait les enfants palestiniens détenus à parler avec leur famille par téléphone pendant 10 minutes, une fois toutes les deux semaines, pendant la durée de la crise du COVID-19, selon HaMoked, une organisation israélienne de défense des droits de l’homme.

En dépit de cette ordonnance et depuis des semaines, les enfants dans la prison de Megiddo n’ont pu appeler leur famille qu’une seule fois, le 8 avril, et les enfants dans la prison d’Ofer n’ont jamais été autorisés à utiliser le téléphone, selon HaMoked. En mai, HaMoked a saisi la Haute Cour de justice pour lui demander que les enfants palestiniens détenus soient autorisés à contacter immédiatement leurs parents. La Cour doit émettre un avis le 26 juillet. À la fin juin, 89 enfants étaient détenus dans les prisons d’Ofer et de Megiddo en Israël, selon les données d’IPS.

À l’échelle mondiale, l’Organisation mondiale de la santé, le bureau du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, et des experts des droits de l’homme des Nations Unies ont tous publié des lignes directrices et des déclarations qui soulignent la nécessité d’empêcher la propagation du COVID-19 dans les lieux de détention.

Israël a ratifié la Convention relative aux droits de l’enfant en 1991, s’obligeant à mettre en application l’ensemble des droits et des protections inclus dans le traité, y compris le fait que l’intérêt supérieur de l’enfant doit être une considération primordiale dans toutes les décisions concernant les enfants, et que la détention ne doit être utilisée que comme une mesure de dernier recours pour la durée la plus courte possible.

Israël se distingue de façon douteuse en étant le seul pays au monde à détenir et à poursuivre automatiquement et systématiquement des enfants devant des tribunaux militaires qui manquent des droits fondamentaux et de la protection d’un procès équitable. Israël détient et poursuit chaque année entre 500 et 700 enfants palestiniens devant les tribunaux militaires. Près de trois enfants palestiniens sur quatre détenus par les forces israéliennes subissent une violence physique, sous une forme ou une autre, selon les documents rassemblés par le DCIP.

Traducton : BP pour l’Agence Média Palestine

Source : DCIP

Agenda : les rendez-vous festifs et militants de l’été

Agenda : les rendez-vous festifs, écolos et militants de l’été

Publié le 1er aout 2020 sur (Reporterre)

Faire la fête, danser, mais aussi débattre, s’informer, lutter… Voici l’agenda de l’été de Reporterre, une sélection d’événements festifs, militants et écolos, en France, à ne pas rater.

Se former aux mobilisations dans un des camps climat régionaux

  • Du 20 juillet au 27 septembre, partout en France

« Afin de préparer les futures mobilisations pour le climat et la justice sociale », tout en respectant les consignes sanitaires, les associations Alternatiba, Action non violente COP21 et Les Amis de la Terre ont opté non pas pour un mais pour une myriade de camps climat régionaux.

Étalés du 20 juillet au 27 septembre, une vingtaine de rassemblements sont prévus aux quatre coins de la France. « L’objectif est toujours le même : poursuivre la montée en puissance du mouvement climat partout en France, renforcer notre résilience, et nous doter des outils permettant de construire le monde d’après », selon les organisateurs. Ces événements permettront d’informer et de former néophytes comme militants plus chevronnés aux divers aspects de la lutte climatique : action non-violente, relation avec les médias, coordination d’une marche… Le tout entremêlé de moments festifs et de conférences-débats.

  • Du 24 au 30 août, sur la Zad

La Zad réitère pour la quatrième fois sa semaine intergalactique, suivie du rassemblement Zad’envies. Toute la semaine, des rencontres et des projections seront organisées pour faire connaître et discuter des luttes menées partout sur la planète. Chili, Chiapas, Rojaja, Indonésie, Algérie…

Un virus traverse le monde : le virus de la révolte. […] Partout sur la planète gronde un courant d’air vif. Il insuffle espoir, amitié et solidarité entre les sacrifié.e.s, qui n’acceptent plus qu’on les prive de leur existence. Une bouffée d’oxygène entre gaz lacrymos et gaz à effets de serre pour celles et ceux qui veulent tout changer […] Les poumons remplis du désir d’une autre vie, d’espaces d’autonomies, d’humanité partagée, soufflons sur les braises encore et encore ! »

Sur place : accueil, camping, expos et tables d’info, coin projections, concerts, cantine à prix libre, bar, autogestion, visites de la Zad…

La suite sur le site Reporterre

Béziers – chroniques de juillet d’une ville tenue par l’extrême droite

Communiqué de VISA-34 du 30 juillet 2020

Robert Ménard, le nouveau président de l’Agglo Béziers-Méditerranée, vient d’annoncer le lancement d’une mutuelle municipale à l’échelle des 17 communes « La mutuelle communale ». Pour l’instant 8 communes plus celle de Béziers sur les 17 ont adhéré à ce dispositif. Voici le communiqué de VISA 34 à ce propos.

Comment l’extrême droite avance masquée…

L’histoire de « la mutuelle communale » commence à Béziers, le 19 septembre 2014, le jour où Robert Ménard inaugure les locaux de Mon Béziers, ma santé, une mutuelle sociale réservée aux Biterrois, qui propose soi-disant des contrats avantageux. Mais le maire comme aujourd’hui, n’a pas trop communiqué sur la société qui pilote ce projet : Traditia.

En fait, cette entreprise spécialisée dans le courtage en assurances compte parmi ses principaux actionnaires, depuis le mois d’août 2014, un certain Robert Ottaviani. Ce dernier n’est pas un inconnu dans la faschosphère. C’est un ancien cadre du FN mais aussi un ancien chanteur de rock d’un groupe skinhead Ultime Assaut qui vantait les faits d’armes de la Légion des Volontaires Français, qui, durant la Seconde Guerre mondiale, se sont engagés sous l’uniforme allemand au sein de la division SS Charlemagne.

Mais pour Robert Ménard « Ce qui compte, ce ne sont pas les liens, c’est que l’on est la première ville à mettre en place ici une Mutuelle pour les plus pauvres. » En réalité, Robert Ménard a sollicité un ami personnel, Philippe le Gouz de Saint-Seine, connu pour être un proche de la droite nationale catholique et directeur d’une société commerciale Traditia (domiciliée à Bordeaux) et d’une filiale Traditia Medica et c’est cette dernière qui a créé cette mutuelle. Robert Ottaviani, lui est « seulement » actionnaire minoritaire de Traditia, mais également gérant de deux autres branches de la société : Traditia Immobilier et Traditia Entreprises et Professionnels.

En 2016, le journal Le monde publiait un article sur les mutuelles communales, et on apprenait encore que Robert Ottaviani était aussi un intime de Philippe Olivier, conseiller de Marine Le Pen, et de son épouse, Marie-Caroline Le Pen et que Philippe le Gouz de Saint-Seine est le gendre de l’actuel conseiller politique de Marine Le Pen pour le logement, Jean-Marc de LacosteLareymondie.

On apprenait également que c’est Christophe Pacotte, ancien dirigeant du Bloc identitaire, et premier chef de cabinet de Ménard qui a permis à Traditia de s’installer à Béziers. Et pour finir le journaliste confirmait aussi que depuis les élections municipales de 2014, ces mutuelles communales, se sont développées à une vitesse impressionnante dans les municipalités FN. Et on les retrouve au Luc-en-Provence, à Fréjus, au Pontet, à Camaret-sur-Aigues, ou encore à Hénin-Beaumont.

Aujourd’hui, Robert Ottaviani est directeur général associé de Traditia. Une belle promotion ! Mais l’aspect opaque de cette société se poursuit encore aujourd’hui car le nom de la mutuelle présentée par le maire de Béziers au Conseil de l’agglo, s’appelle « La mutuelle communale ». En fait, il s’agit bel et bien d’une branche du groupe Traditia car ils ont la même adresse et un des deux responsables, Raphaël Huré, est lui même le dirigeant du pole santé et associatif de… Traditia… Au final, il serait intéressant de savoir si les maires des 8 autres villes de l’agglomération, qui ont signé la mise en place de ce dispositif, pour une mutuelle communale privée « très particulière » et très « traditionaliste » sont au courant de l’origine de cette mutuelle.

Visa 34

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