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VENEZ REJOINDRE LE COMBAT POUR LA JUSTICE, L’EGALITE, LES LIBERTES, LA DEMOCRATIE, LA DÉFENSE DES DROITS HUMAINS

Que serais-je sans Toit ! Forum logement samedi 25 septembre – salle Canigou au Conseil général

Un logement inconditionnel pour toutes et tous!

L’association Bouge Toit et différentes entités organisent une rencontre sur le logement face à la paupérisation galopante de la société, aux discriminations, au racisme, aux problèmes sanitaires, à l’abandon d’une population la plus fragile par les pouvoirs publics.

Remettons au centre l’hospitalité !

Samedi 25 septembre 2021 de 9h à 17h salle Canigou 30 r. Bretonneau Perpignan.

Pour mener la réflexion, le matin nous avons invité différentes associations au niveau national qui partageront leurs expériences de terrain. L’après-midi une table ronde réunira les acteurs locaux.

9h- Accueil autour d’un café

9h30-12h30 interviendront :

Cécile Barre pour ANVITA, association des villes accueillantes : les pouvoirs des maires sur le droit au logement et le pouvoir de réquisition.

Fathi Bouaroua du C5N (collectif 5 novembre) : situation du logement à Marseille effondrement, périls, squats, copropriétés à l’abandon

Madani Marzuk du DAL (Droit au logement) de Nîmes et environs : habitants en lutte dans les quartiers ANRU (Agence nationale pour la rénovation urbaine)

Antoine Bazin pour Utopia 56 de Toulouse : création du collectif réquisitions, leurs actions, le premier accueil sur le territoire national

Delphine Neven, chercheuse à l’ODENORE de Grenoble : non recours et discriminations dans l’accès aux logements

12h30 Pause repas, tiré du sac, stand de la librairie Torcatis

14h – 17h

Table ronde avec les organisations locales concernées par le problème du logement :

ATD Quart Monde, ATTAC, l’Alternative Endavant, ASTI 66, ADIL, Bouge Toit, Bienvenue aux Migrants en Conflent, GERMA, Au cœur de l’Humanité, Habitat et Humanisme, la Cimade, LDH 66, la Locale, les Restos du cœur, Comité chomeurs CGT, le PC , le NPA et d’autres représentants d’associations et syndicats.

Cette table ronde a pour objet d’échanger, de partager nos expériences afin de faire un état des lieux, créer des liens pour répondre collectivement aux urgences à venir, imaginer ensemble de nouvelles pratiques.

Contact : bougetoit66@gmail.com

Expulsion du squat de Feyzin : un satisfecit pour la préfecture, pas pour les associations

Publié sur rue89lyon.fr le 16 septembre 2021

Les forces de l’ordre ont évacué les familles du squat de Feyzin, ce jeudi 16 septembre. Si la préfecture met en avant une opération s’étant déroulée « dans le calme », les associations s’inquiètent du devenir de plusieurs de ses ex-occupants.

L’information avait fuité sur les réseaux sociaux, mercredi dans l’après-midi. Ce jeudi 16 septembre, à 7 heures, les forces de l’ordre sont intervenues pour évacuer les habitants du squat de Feyzin, résidant dans l’ancienne école Georges-Brassens.

Depuis février 2020, cet ancien établissement scolaire était occupé par des personnes sans logement. Propriétaires des lieux depuis 2012, la société Total Raffinage avait demandé leur expulsion. Se sachant sous la menace d’une évacuation depuis juillet, 65 personnes étaient présentes à l’arrivée des forces de l’ordre.

Selon la préfecture, 48 personnes, dont 21 mineures, ont été mises à l’abri dans un centre d’hébergement d’urgence, géré par l’armée du Salut -soit à l’ancien hôpital Antoine-Charial, à Francheville. Trois personnes vont être hébergées dans le cadre du dispositif d’aide au retour volontaire et 14 personnes ont refusé la proposition de mise à l’abri, dans ce cadre du dispositif d’aide au retour volontaire. Selon les associations, ces familles proviennent en majorité d’Europe.

Dans un communiqué, les services de l’Etat se félicitent d’une opération s’étant « déroulée dans le calme (…) à la suite d’un travail partenarial. » Une vision loin d’être partagée par tous les associatifs présents sur place.

Squat de Feyzin : des familles toujours en attente de solution

Présente lors de l’intervention, Berthe, une membre de l’association CLASSES (Collectif lyonnais pour l’accès à la scolarisation et le soutien aux enfants des squats), s’étonne du dispositif policier jugé disproportionné, mis en place pour cette intervention. Selon les photos transmises, on pouvait compter près de 15 de camions de police présents ce jeudi matin. Annoncée au dernier moment, l’opération a dû être gérée avec les familles par les associations. « Alors que ce n’est pas notre rôle », nous dit-elle.

« Ils semblent profiter du plan de résorption des bidonvilles pour contrôler les habitants, et leur situation administrative, constate Berthe. Ce n’est pas le but de la démarche. »

Elle souligne également que deux familles, une roumaine et une bosniaque, étaient toujours sans solution au moment du départ.

Même constat pour la CALLE (Coordination d’Actions pour le Logement à Lyon et environs). Les militants s’alarmaient ce jeudi matin d’une expulsion « sans préavis et avec un dispositif massif ». Selon eux, « très peu de propositions de relogement » avaient été annoncées encore à 10 heures.

Une partie des habitants non présents

En juillet, l’avenir des habitants du squat de Feyzin avait déjà inquiété le « Collectif intersquats exilé.es Lyon et environs » et le « Collectif soutiens/migrants de la Croix-Rousse. » Dans une lettre ouverte, ces derniers avaient noté que plus d’une centaine d’habitants étaient toujours en attente d’une solution d’hébergement. Et cette intervention ne réglera pas le problème, selon eux.

Prenant les exemples de l’Amphi Z et du collège Maurice-Scève, ils analysaient que ces fermetures n’avaient mené qu’à de nouvelles ouvertures de squat.

Au moment de l’intervention ce matin, il ne restait plus que 65 personnes à Feyzin. Une partie des habitants avait disparu avant l’arrivée des services de l’Etat. 

Afghanistan : « Les Français veulent accueillir des réfugiés afghans, encouragez-les ! »

Publié sur lemonde.fr le 6/09/2021

Saluant l’élan de solidarité qui a accompagné l’arrivée en France de quelque 2 500 Afghans, une centaine d’artistes francophones dont Yael Naim, Maylis de Kerangal, Charlotte Gainsbourg ou Michel Hazanavicius, lancent un appel à accueillir notamment des artistes afghans en danger.

Tribune. Alors que les crispations identitaires empoisonnent le débat public, l’élan citoyen observé ces derniers jours pour accueillir les familles afghanes laisse songeur : des milliers de personnes se disent prêtes à ouvrir leur porte, des dizaines de milliers d’autres rassemblent vêtements, nourriture et fournitures de rentrée.

Cet élan doit être utilisé par la puissance publique pour montrer que la solidarité et l’ouverture sont préférables à la peur et au repli sur soi. Et si nous chantions les louanges des solidaires, au lieu de conforter les méfiants ? Car tout montre, aujourd’hui, que la solidarité et l’engagement sont un levier de mobilisation populaire. Dans chaque salle de théâtre, de concert, d’exposition, nous rencontrons ce public qui confirme cet élan et sa volonté de montrer une nation solidaire.

Nous, artistes français, lançons un appel au gouvernement français pour encourager cette mobilisation citoyenne, et pour venir en aide, par tous les moyens dont il dispose, diplomatiques et logistiques notamment, aux artistes afghans en danger. À l’instar des journalistes, des traducteurs, des citoyens afghans qui ont aidé la France et l’Europe, les travailleurs culturels en Afghanistan sont directement menacés.

Une protection internationale urgente et nécessaire

Même avant la prise du pouvoir par les talibans, les travailleurs culturels ont pris de graves risques en décrivant les expériences et en relayant les aspirations des Afghans, avec l’encouragement – et souvent le soutien direct – du gouvernement américain et de la coalition. Aujourd’hui, nombre de nos pairs ne voient pas d’autre choix que de quitter le pays. Qu’ils puissent ou non partir, nous appelons à la protection par la France de tous ceux qui se sont consacrés à la promotion de la liberté d’expression et de la société civile en Afghanistan.

Nous demandons au gouvernement, afin de sauver des vies et de tenir les promesses faites aux alliés, collègues et amis afghans, de prendre des mesures immédiates pour faciliter le traitement accéléré des visas et accorder l’asile à tous les Afghans vulnérables, à commencer par les femmes. La simple nature du régime taliban rend cette protection internationale urgente et nécessaire.

(la suite de l’article est malheureusement réservée aux abonnés)

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