Photo Pierre Fénard.
Enfants en rétention : la France à nouveau condamnée
La Cour européenne des droits de l’Homme vient de condamner une nouvelle fois la France, dans une affaire de placement d’enfants en rétention.
Télécharger l’arrêt « Popov » de la CEDH.
Voici le communiqué publié par la Ligue des droits de l’Homme.
Communiqué LDH
Paris, le 23 janvier 2012
Maintien d’enfants en centre de rétention : la France condamnée par la CEDH
La Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) vient, à partir d’un cas précis, de condamner la France pour le maintien d’enfants mineurs en rétention.
L’affaire remonte à août 2007, date à laquelle un couple de ressortissants kazakhs, demandeurs d’asile déboutés et parents de deux enfants âgés de 6 mois et 3 ans, faisait l’objet d’une procédure d’expulsion vers son pays d’origine. Toute la famille avait d’abord été conduite à l’aéroport de Roissy mais, le vol ayant été retardé, elle avait été emmenée au centre de rétention de Rouen-Oissel où le juge des libertés et de la détention avait ordonné son maintien en rétention pendant quinze jours.
Ce n’était ni la première ni la dernière fois qu’un certain nombre d’associations, dont la LDH, avait l’occasion de s’indigner d’un tel traitement infligé à des enfants. Elles en firent même « le procès » lors d’une initiative en mai 2011. De son côté, la Commission nationale de déontologie (CNDS) s’est à plusieurs reprises prononcée contre l’enfermement des enfants en centre de rétention, et la Défenseure des enfants a pris position dans le même sens dans ses rapports de 2008 et 2009.
Bien entendu, le gouvernement français, tout à sa politique de « limitation des flux migratoires », n’a jamais pris en compte ces appels, et avait justifié la mesure prise à l’encontre de la famille Popov.
Dans son arrêt, la Cour dénonce la violation de plusieurs articles de la Convention des droits de l’enfant, la non-prise en compte de l’intérêt supérieur de l’enfant, et elle considère que le maintien en rétention de la famille était disproportionné. Elle rappelle par ailleurs que la France est l’un des seuls pays européens à recourir de manière systématique au placement en rétention de mineurs accompagnés.
Pour toutes les associations, pour tous les citoyens, qui se battent pour que cessent ces pratiques d’enfermement qui sont nécessairement inhumaines et sources de traumatismes, cette décision est évidemment une bonne nouvelle. La France a ratifié la Convention internationale des droits de l’enfant. Cela signifie notamment que toute politique migratoire, d’ordre public ou encore pénale, doit s’incliner devant l’intérêt supérieur de l’enfant. La CEDH vient de se prononcer à partir d’un cas d’espèce mais son avis met en compte le fonctionnement même du système français. C’est sur cette base que la LDH continuera d’agir pour qu’il n’y ait plus aucun enfant présent en centre de rétention ou en zone d’attente.
Samedi 28, Ploufragan : parrainage républicain
Le comité de soutien à Maria
vous invite au
PARRAINAGE RÉPUBLICAIN
de Maria, Otar, Leila et Danial
enfants de notre commune.
SAMEDI 28 JANVIER 2012 À 15H00
À LA MAIRIE DE PLOUFRAGAN
- Maria, 8 ans, est scolarisée à l’école élémentaire des Villes-Moisan de Ploufragan,
- Otar, son frère, 14 ans, est au collège Anatole-Le-Braz à Saint-Brieuc,
- LeiIa, 4 ans, est à l’école maternelle Anne-Frank de Ploufragan, et
- Danial, son petit frère, a 10 mois.
Scolarisés dès leur arrivée de Géorgie et du Daghestan, bien intégrés, ils ont noué des relations et participent à des activités associatives. Mais leurs familles, demandeuses d’asile, sont menacées d’expulsion. I.es enfants vivent dans la crainte d’une interpellation car ils risquent d’être arrachés à leur classe, séparés de leurs amis, privés du droit à l’éducation et à une existence normale avec leurs familles.
Ils seront parrainés par des parents d’élèves et des enseignants.
Nous invitons toutes celles et ceux qui, attachés aux valeurs d’égalité et de fraternité, veulent manifester leur solidarité pour ces enfants.
Des élus, des enseignants et des parents d’élèves, des représentants de la FCPE et du Réseau Éducation Sans Frontières seront présents.
Venez nombreux nous rejoindre pour cette action de soutien !
Le parrainage sera suivi d’un goûter à la salle Le Tremplin.
Le « couac » du préfet du Maine-et-Loire
L’orchestre national des Pays de Loire a recruté il y a quelques semaines, une violoniste coréenne. Une virtuose, âgée de 26 ans, qui vient de remporter un concours, et recrutée en tant que soliste. Elle vivait auparavant en France avec un titre de séjour « étudiant ».
Un beau jour, le 19 décembre, écrit le journal « Presse Océan », le directeur de l’orchestre, Alain Gralepois, reçoit un appel de Richard Samuel, préfet du Maine-et-Loire.
Alain Gralepois raconte : « La teneur de la conversation était sans équivoque : le préfet m’a demandé pourquoi l’orchestre avait fait le choix d’une musicienne coréenne et non française».
C’est vrai, ça, pourquoi ? Et figurez-vous cet orchestre ne se contente pas de recruter des musiciens étrangers (il y a d’autres musiciens étrangers dans l’orchestre) : il programme aussi des pièces de musiciens étrangers ! Rien que pour le mois de février 2012, il va infliger Taïkovsky, Prokoviev et Beethoven ! Il était temps que ce scandale cesse !
Le préfet s’est mollement défendu par le désormais classique « on me fait dire ce que je n’ai pas dit », et dénonce une « interprétation polémique » et une « instrumentalisation politique ».
Alain Gralepois quant à lui est persuadé qu’il s’agit d’un « excès de zèle », dans l’application des directives de Guéant sur l’immigration.
La jeune musicienne devait, pour pouvoir jouer, avoir une carte professionnelle ; sa situation devait être régularisée rapidement par l’obtention de nouveaux papiers.
Une famille kosovare avec un enfant malade expulsée
Les parents et leurs deux enfants, des jumeaux, ont été arrêtés mercredi matin 18 janvier à leur domicile, et expulsés le lendemain vers Pristina. Les deux enfants, de dix ans, étaient scolarisés dans une école de Châlons-en-Champagne, et l’un d’eux devaient subir, au mois de mars, une intervention chirurgicale, à la suite d’un accident vasculaire cérébral qui l’a rendu paralysé. Cette opération, qui devait être pratiquée au CHU de Reims, était destinée à améliorer sa mobilité.
Dès que la nouvelle a été connue, le Réseau éducation sans frontière, les enseignants et les parents d’élèves de l’école Branly, où les deux jeunes garçons étaient scolarisés, se sont fortement mobilisés, et ont organisé une opération « école morte ». Une centaine de personnes se sont rassemblées dès jeudi devant l’école, tandis que «l’équipe d’enseignants (…), particulièrement choquée par cette expulsion soudaine a décidé de ne pas assurer les cours tout en accueillant les élèves», a indiqué le directeur, Luc Neuhauser.
Rien ne semble plus arrêter le zèle du ministre de l’intérieur, qui, entre tournées électorales et annonces de chiffres truqués, consacre le plus clair de son temps à harceler les étrangers, par tous les moyens.
Source : Libération, le Nouvel Observateur, l’Union.
Compte-rendu de l’assemblée générale de la délégation régionale
L’assemblée générale de la délégation régionale s’est déroulée au Centre Allende, à Lorient, samedi 14 janvier 2012.
Étaient présents:
Gérard Le Ny et Jean-Yves Varin (Brest), Didier Stenfort, Pierre Bretenet et Mme Geoffroy(Vannes), Matthieu Stervinou et Stéphane Lenoël (Quimper), Sheilla Laclusse-Le Nost et Lola Prat (Châteaulin), Michèle Daloz , Catherine Aubry et Gérard Ignace (Concarneau-Riec-Quimperlé), Xavier Palson, Daniel et Ginette Le Péru (Saint-Brieuc), Patrick Briend, et Jeanne Alquier (Dinan),Michelle Paul, Jacques Paul et Gaëlle Gouérou (Loudéac), Jeannine Pichavant (Saint-Malo), Maryse Butel et Alain Simon (Lorient), Marie-Madeleine Flambard (Rennes), ainsi que Nadia Doghramadjian, membre du bureau national, référente pour notre région.
Sections non représentées : Morlaix ( excusée) ; Trégor-Goëlho.
En préambule à ce compte-rendu, rappelons cet encourageant constat effectué dans le PV du 10 décembre: « Un bon marqueur de vivacité et de vitalité pour les sections de notre Région : Le renouvellement conséquent des president(e)s sur une seule année :
- Brest : J.Y VARIN prend la suite de Christophe LE BRAS
- Lorient : Alain SIMON prend la suite de Maryse BUTEL
- Quimper : Stéphane LENOEL prend la suite de Matthieu STERVINOU
- Rennes : Annie CLENET prend la suite de JP DURANDET
- St Brieuc : Xavier PALSON prend la suite de Annick AUDOUX.
A l’arrivée, un dossier préparé par Maryse Butel et comprenant :
- le rapport moral et d’orientation 2012 du délégué régional
- 1 fiche rappelant les 35 propositions du Pacte pour les droits et la citoyenneté,
- 4 fiches comportant un bulletin d’adhésion et détaillant les propositions de la LDH dans les domaines du logement (« et toi, où habites-tu ? »,), de l’accueil des étrangers, de la justice sociale (« et moi, je fais comment pour vivre ? »), la démocratie,
est remis à chaque participant.
Rapport moral et d’orientation du délégué régional
Adopté à l’unanimité, le rapport moral a suscité quelques échanges :
- sur le financement des sections : si nos cotisations garantissent notre indépendance, faisant essentiellement dépendre nos finances et celles de l’association en général de nos campagnes d’adhésion, nous pouvons tout à fait légitimement prétendre à l’attribution de subventions par nos municipalités. Gérard nous a une nouvelle fois, vivement encouragés à le faire en nous engageant à prévoir une ligne budgétaire : « frais de siège » à hauteur de 5% du budget de chaque projet (cf. rapport financier du congrès de Reims) pour tenir compte du fait que le siège participe à nos actions par son expertise.
Concernant les cotisations, les prélèvements automatiques s’avérant un peu plus avantageux pour les sections, il nous a été conseillé d’inciter nos membres à choisir ce mode de versement qui constitue, par ailleurs, une sécurité pour le national (comme pour nos sections).
Il est demandé aux présidents de mettre la question des finances et des adhésions à l’ordre du jour de chaque réunion et surtout pas en « questions diverses », et de tendre à ce que les cotisations soient encaissées dès le début de l’année.
- Sur la nécessité d’élargir notre recrutement : Daniel Le Péru a fait observer qu’un gros événement peut certes avoir une incidence positive sur le recrutement, mais que pour conserver nos adhérents, il faut veiller à ce que nos sections ne soient pas « des lieux d’intimidation sociale et culturelle »…
- sur la Biennale de l’Égalité organisée chaque année par le Conseil Régional : « il faut y être, mais il est difficile d’y trouver sa place »…
Rapport financier
Patrick Briend a remercié les sections d’avoir versé leurs cotisations en temps et heure et les a invitées à …continuer ainsi !
L’état des finances régionales ne justifiant pas une augmentation, il a été proposé de maintenir la cotisation des sections à 2€ par membre cotisant au-delà de 5€.
Le rapport financier ainsi que cette proposition ont été adoptés à l’unanimité.
Lorsque s’est engagée une réflexion sur l’incidence de l’absence de remboursement des frais de déplacement sur l’engagement des ligueurs, notamment pour la participation au Congrès , Nadia Doghramadjian a rappelé que le siège peut adresser aux ligueurs concernés, une attestation qui leur vaudra une réduction d’impôts, à condition qu’ils fournissent les factures.
Rapport d’activité
Présenté par la secrétaire, le rapport d’activité a également été adopté à l’unanimité.
A la suite du rapport, la parole a été donnée à Jacques Paul auquel les participants ont témoigné leur reconnaissance, au sujet du site de la Région, qu’il tente d’alimenter au quotidien. Jacques a invité les sections à bien lui faire remonter leurs informations, car faute de matière, le site n’est pas assez fréquenté par les internautes à l’heure actuelle. L’ouverture d’une page sur Facebook est envisagée.
Les échanges ont ensuite porté sur le lieu des réunions du comité régional et des assemblées générales (il y en a une autre à prévoir en mai, pour préparer la Convention Nationale).Plusieurs membres se sont fait l’écho d’une demande de diversification des sites de réunion.
Une proposition a été faite pour organiser un événement régional dans un lieu à soutenir ou à développer.
Gérard a rappelé que pour bénéficier d’une aide financière du Conseil Régional, les actions de formation demandent l’établissement d’un dossier très étoffé à déposer en temps et heure. Nous n’avons pas été en mesure de le faire pour le 28 novembre, faute de propositions, il faudra le déposer au 2d semestre. Les sections sont invitées à formuler leurs propositions, mais déjà sont actées :
- la reconduction de l’action autour de la gestion financière (action qui ne sera pas uniquement destinée aux trésoriers, mais à tous ceux que cela peut intéresser), Cette action aura lieu à Lorient.
- une formation régionale des nouveaux adhérents, ouverte à tous, (à coupler peut-être avec un événement festif?) qui aura lieu à Saint-Brieuc.
Élection du comité régional
Ont été élus à l’unanimité :
- Gérard Le Ny ( Brest) : délégué régional
- Matthieu Stervinou (Quimper) : délégué régional suppléant
- Patrick Briend (Dinan) : trésorier
- Xavier Palson (Saint-Brieuc) secrétaire
- Jeanne Alquier (Dinan)
- Michelle Paul (Loudéac) Catherine Aubry (Quimperlé-Riec-Concarneau)
- Alain Simon (Lorient)
- Ginette Le Péru (Saint-Brieuc)
- Stéphane Lenoël (Quimper)
- Didier Stenfort (Vannes)
N.B : les sections sont notées à titre indicatif ; en effet, les élus du C.R. siègent au titre de la LDH Bretagne (qu’ils représentent). Ils ne représentent pas leur section.
Questions diverses
- Nadia Doghramadjian a ouvert les travaux de l’après-midi en demandant notre avis sur le rapport annuel des activités des sections qu’elle a réalisé avec une petite équipe et conçu comme un outil d’information, d’inspiration et d’échange. Cet important travail a -t-il été apprécié ? S’avère-t-il utile ? Faudra-t-il le reconduire ?
Gérard le Ny a trouvé ce travail très intéressant pour « situer la Bretagne dans son ensemble », mais à côté des action s menées par les sections, il aimerait y trouver des actions menées par les Régions, en particulier , les démarches financières menées par ces dernières .
Les participants n’ayant pas connaissance de cet outil, ont été invités à se le procurer au siège. - La section de Loudéac informe que Nicolas Ferrand, réalisateur du film « Amoureux au ban public » (sur les mariages mixtes et les obstacles qu’ils rencontrent…), lui a proposé d’organiser une projection publique suivie d’un débat. Le budget se limiterait au remboursement des frais de déplacement, au gîte et au couvert.
- Les plus grandes difficultés rencontrées par les sections concernant souvent l’aide à apporter aux sans papiers, Jeannine Pichavant aimerait pouvoir échanger avec d’autres ligueurs et voir établie une banque de données (adresses. utiles..) Xavier Palson suggère que soit mis en place un réseau intranet. Matthieu Stervinou rappelle que cela a déjà été tenté, sans résultats probants…
- Sheilla le Nost pense que chaque section a en son sein un ou des « experts » dans différents domaines et suggère que soient établis un inventaire puis une liste qui serait communiquée à tous, des ligueurs qui accepteraient d’être sollicités et d’intervenir en cas de besoin…
Stéphane Lenoël soutient cette idée qui lui semble pouvoir permettre, par ailleurs, de fidéliser des ligueurs ne parvenant pas à trouver leur place dans nos sections. - Revenant sur la proposition d’action de formation régionale des nouveaux (et anciens ligueurs), Maryse Butel informe qu’elle a réalisé un document d’une douzaine de pages à l’usage de sa propre section. Et propose de le mettre à la disposition de toutes les sections intéressées.
Avant de se séparer, les membres du nouveau Comité Régional ont décidé de se retrouver à Lorient (Centre Allende) le samedi 10 mars à 10H.
Fait à Concarneau, le 17 janvier 2012
La secrétaire de séance, Michèle DALOZ
RESF interpelle les candidats
Le Réseau Éducation sans frontière, qui apporte aide et soutien aux demandeurs d’asile et lutte contre leurs placements arbitraires en rétentions administrative et leurs expulsions, vient de rendre publique une « adresse aux citoyens, aux candidats à la présidentielle et aux législatives de 2012 ». Nous la reproduisons ci-dessous, et vous pouvez la télécharger.
Adresse du Réseau Éducation sans frontières aux citoyens, aux candidats à la présidentielle et aux législatives de 2012
Pour qu’ils et elles puissent grandir et vivre ici…
Le Réseau Éducation Sans frontières (RESF) a été créé en 2004 par des citoyens d ’opinions et de convictions très diverses (enseignants, parents d’élèves, soutiens) et par des organisations syndicales et associatives, en réaction d des situations insupportables :
- lycéens scolarisés depuis plusieurs années menaces d ’expulsion dès leurs 18 ans ;
- familles dont les enfants sont scolarisés, enfermées en centre de rétention pour être expulsées.
De très nombreux collectifs se sont alors constitués pour aider ci la régularisation de ces personnes qui sont des voisins, des amis, les parents des copains de nos enfants.
En 2012, un président de la République sera élu, puis des députés.
Nous, membres de RESF, continuerons à :
- défendre et soutenir les jeunes majeurs scolarisés et les parents d’enfants scolarisés ;
- dénoncer le démantèlement des familles, la destruction de l’avenir des jeunes scolarisés, et l’enfermement d’enfants, de jeunes et de familles ;
- nous battre contre toute politique du chiffre et les souffrances infligées à tant de personnes ;
- faire savoir que derrière chaque numéro de dossier, il y a une histoire de femmes et d’hommes qui souhaitent seulement un avenir meilleur ;
- refuser une politique qui remet en cause les droits fondamentaux, accentue des logiques de repli et de défiance, aggrave les discriminations et renie les principes républicains au profit d’une véritable xénophobie d’État.
Nous attendons des candidats à ces élections des engagements clairs, pour en finir avec la politique actuelle sur l‘immigration.
Nous demandons des mesures d’urgence :
Sans attendre la mise en chantier d’une nouvelle législation, il est indispensable que :
- tout enfant puisse suivre une scolarité, ce qui implique la régularisation de sa famille ;
- tout jeune scolarisé en France puisse poursuivre ses études et sa formation avec le droit de travailler,
- s’installer et vivre ici ;
- les interpellations arbitraires et l’enfermement des personnes cessent, les OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français) en cours et les objectifs chiffrés en matière d’immigration soient annulés ;
- l’accès aux droits fondamentaux (vivre en famille, se soigner, travailler, se loger. ..) soit assuré ;
- toute référence à un lien suppose entre « immigration» et « identité nationale» disparaisse de l‘intitulé de tout ministère.
Nous exigeons surtout que la loi change :
- Le droit d’asile doit redevenir un droit fondamental dans les faits :
- la liste des pays dits « sûrs » doit être supprimée.
- Les demandes d’asile doivent être étudiées avec humanité et objectivité plutôt qu’avec une suspicion systématique et une demande de preuves souvent impossibles à fournir.
- Les demandeurs doivent pouvoir travailler.
Nous exigeons la refonte complète du Code de l’Entrée et du Séjour des Étrangers en France (Ceseda) et I ’abrogation des législations d’exception dans les départements d’Outre-Mer avec pour objectif de mettre en œuvre une loi claire :
- qui mette fin à l’arbitraire préfectoral et remplace l’empilement des lois, textes et circulaires et conduise à la délivrance d’un titre unique de séjour;
- qui tienne compte du facteur humain et de l’histoire des migrations et accepte la mobilité des hommes comme naturelle ;
- qui se fonde sur les meilleurs aspects de la jurisprudence de la Cour Européenne des Droits de l’Homme, la Convention internationale des Droits de l’Enfant, la Convention Internationale de protection des droits des migrants et de leur famille.
Il ne doit plus y avoir en France de citoyens, français ou étranger, sans accès aux droits !
Bienvenue à Zara, née dimanche 15 janvier à Saint-Brieuc !
Zara est née dimanche 15 janvier à Saint-Brieuc. Son papa s’appel Djony, sa maman Ala, et ils ont tous les deux fui la Géorgie et les persécutions dont ils étaient victimes. Leur demande d’asile est actuellement à l’instruction.
Quel statut a la petite Zara ?
Pour le moment, elle a la nationalité de ses parents, géorgienne.
A sa majorité, elle aura automatiquement la nationalité française, si si, à cette date, elle « a en France sa résidence et s’il a eu sa résidence habituelle en France pendant une période continue ou discontinue d’au moins cinq ans, depuis l’âge de onze ans. »(source : ministère des affaires étrangères).
Elle pourra devenir Française dès l’âge de 13 ans, mais dans ce cas-là, ses parents devront en faire la demande, avec son accord, et elle devra justifier qu’elle réside habituellement en France depuis l’âge de 8 ans. A 16, elle pourra faire cette demande seule, en remplissant également la condition de séjour de 5 ans en France depuis ses 11 ans, sans avoir besoin de l’accord parental.
En attendant qu’elle ait la nationalité française, ses parents, s’ils sont titulaires d’un titre de séjour, pourront demander pour elle un « titre d’identité républicain », qui aura valeur de pièce d’identité, et lui permettra de rentrer en France sans avoir besoin de visa, si elle se déplace à l’étranger.
Par ailleurs, Zara ne pourra pas être expulsée de France : « il n’existe aucun texte juridique qui définisse la notion de régularité ou d’irrégularité du séjour d’un enfant mineur, on ne peut donc opposer aux mineurs l’irrégularité de leur séjour. Pour cette raison, un mineur ne peut pas faire l’objet d’une mesure d’éloignement. Ce n’est d’ailleurs qu’à partir de 18 ans que les jeunes ont l’obligation d’être titulaires d’un titre de séjour. » (source : site « Vos droits en questions »). Mais cela ne met pas ses parents à l’abri d’une expulsion, si leur demande d’asile était refusée. Dans ce cas, ils ont le choix entre deux solutions : emmener la petite avec eux, ou confier l’autorité parentale à quelqu’un…
Quand on voit comment la loi est traitée par ce régime (bébé de 3 mois en rétention avec sa mère, par exemple), on ne peut jurer de rien…
Délégation régionale Bretagne : le rapport d’activité
Rapport d’activité du Comité Régional de Bretagne pour l’Assemblé générale du 14 janvier 2012
Statuts : « Le comité régional a pour fonction de représenter la LDH au niveau régional, de mettre en œuvre l’animation, de favoriser le développement de la LDH et d’appliquer la politique définie par le congrès et par le comité central ».
Depuis les assemblées générales des 20 janvier à Saint-Brieuc et 19 février 2011 à Vannes qui sont à l’origine du présent comité régional, nous nous sommes réunis 3 fois au centre Allende de Lorient :
- le 19/03 (7 présents)
- le 25/06 (7 présents)
- le 10/12 (5 présents)
La première mission fixée par les statuts au comité régional étant :
« Représenter la LDH au niveau régional »
Où en sommes-nous ?
Représentation institutionnelle :
- Gérard siège à la Conférence Permanente des Coordinations Associatives (CPCA) qui instruit, entre autres, les demandes de subventions des associations pour le compte du Conseil Régional
- Une présence a été assurée à la journée de l’Économie Sociale et Solidaire organisée par le Conseil Régional
- Des pistes sont tracées pour un travail en commun avec le Comité régional des associations de jeunesse et d’éducation populaire
Communication interne et externe :
Nous disposons d’un site alimenté et entretenu par Jacques Paul de Loudéac qui prendra la parole après le rapport d’activité.
- Les comptes-rendus des réunions sont transmis à tous les présidents de sections pour l’information de la totalité des ligueurs
- 4 délégués adjoints ont été désignés lors de la réunion du 19 mars :
- Didier Stenfort pour le Morbihan
- Matthieu Stervinou pour le Finistère
- Yves Tréguer pour l’Ille et Vilaine
- Patrick Briend pour les Côtes d’Armor
avec pour mission de :
- représenter le DR sur le territoire défini
- prendre des initiatives pour le développement et la création de nouvelles sections
- faire l’interface entre le CR et les sections (en lien avec la fédération lorsqu’elle existe)
Et, bien sûr, nous savons combien il demeure essentiel de réagir sur le terrain sur toutes les atteintes aux droits, tant en ce qui concerne les sections que le comité régional qui s’est exprimé une fois, le 19 février, sur les écrits discriminatoires du groupuscule Breiz Atao, sur la scélérate LOPPSI 2 et sur le désengagement de l’États dans la prise en charge des demandeurs d’asile.
2ème mission : « Mettre en œuvres l’animation »
Et ce, dans le cadre et le souci de la mission d’éducation populaire de la LDH.
L’AG du 19 février a pointé une priorité:
La formation des ligueurs afin qu’ils acquièrent une meilleure connaissance de la LDH pour eux-mêmes mais aussi pour présenter la LDH à l’extérieur et particulièrement dans les établissements scolaires, sachant que les outils manquent pour les interventions dans les écoles primaires, et aussi pour qu’ils se sentent plus à l’aise dans la gestion, notamment financière, de leurs sections.
2 journées de formation ont été organisées au centre Allende de Lorient :
- le 17 septembre : Danièle Lochak, professeur émérite, est intervenue sur la généalogie des droits de l’Homme, sujet sur lequel elle fait autorité et qu’elle a développé dans de nombreux ouvrages, devant une salle bien remplie ( 52 présents, mais seulement 9 sections représentées sur 13).
- Le 12 novembre : formation à la « comptabilité associative » (stratégie et techniques comptables à l’intention des trésoriers et des présidents des sections. En l’absence de Pierre Adrien Hingray qui a dû annuler sa venue en raison d’un deuil, Philippe le Goff, trésorier de la section de Lorient et Gérard le Ny ont d’abord présenté et commenté le rapport financier national adopté au congrès de Reims ; l’encadrement de la formation elle-même, a été assuré par Édith Jean, formatrice pour la Ligue de L »Enseignement à la comptabilité associative , assistée par 2 autres membres de la Ligue de l’Enseignement : Stéphane Le Guennec, vice-président pour la Bretagne et Valérie Bruce, déléguée générale du Morbihan, ( 12 ligueurs présents et seulement 6 sections représentées)
L’évaluation effectuée après chaque formation a montré qu’elles ont toutes deux été très appréciées des participants. Le siège national s’est également montré fort intéressé par ces actions et leurs modalités de mise en oeuvre.
Pour permettre la réalisation de ces actions, une demande de subvention a été déposée au Conseil Régional qui a voté l’attribution de 1300€ pour l’action du 17 septembre et de 375€ pour celle du 12 novembre.
- Un groupe de travail est en train de se mettre en place pour la construction d’outils pédagogiques à l’intention des jeunes élèves. Michelle Paul a accepté de le coordonner et il pourrait travailler en relation avec le groupe national coordonné par Françoise Dumont.
L’objectif de constituer un centre de ressources régional est en marche ( 2 expos à Brest, un petit film à Quimper autour du droit d’ asile…)… Il faut poursuivre.
- Enfin, le soutien financier de 200€ voté par le comité régional pour la conférence d’Henri Leclerc prévue le 17 février à Quimper (Justice et pouvoirs) , ne peut-il être interprété comme un premier pas, parmi les actions possibles, vers l’organisation d’un événement régional annuel, conférence-débat, ou autre ? Rappelons que parmi les suggestions des sections, il y avait, entre autres, la mise en oeuvre d’une action le 10 décembre ( date anniversaire de la promulgation de la DUDH et lendemain de celle de la loi de séparation des églises et de l’État,), avec une galette des droits, la suggestion aussi, d’un salon du livre des droits de l’ Homme…
La section de BREST s’est portée candidate à l’organisation du CONGRES 2013 -après accord de la ville. Le CR soutient cette démarche et Gérard va intervenir auprès du CONSEIL REGIONAL pour obtenir un « financement croisé ».
Si cela se fait, ce sera la première fois dans l’histoire de la LDH qu’un congrès se tiendra en BRETAGNE- La mise en place supposera le soutien des 13 sections de la région….et tout particulièrement des 5 sections du Finistère.
3ème mission : Favoriser le développement de la LDH
Le travail sur le terrain de chaque section explique l’augmentation continue du nombre d’adhérents en Bretagne . Mais si nous voulons atteindre l’objectif national des 10000 adhérents, il faut accentuer les efforts.
L’idée émise par Gérard de proposer aux sections d’effectuer un travail diagnostique sur leur fonctionnement afin de voir où porter les efforts pour améliorer notre image, (notamment sortir de l’image « d’asso intello »), reste à mettre en œuvre.
L’objectif que s’est fixé le Comité régional de la création d’une section par département n’est évidemment pas atteint au terme de cette première année, car cela doit se faire en dehors de toute précipitation. Cela suppose une importante réflexion et une analyse fine pour déterminer les lieux d’implantation.
Appliquer la politique définie par le congrès et par le Comité Central
L’élection de Maryse Butel au Comité Central en cette année 2011 est, de toute évidence, et à tous égards, un atout réel pour notre région.
Deux priorités se dégagent nettement en cette période électorale où la LDH doit s’engager en éclairant les citoyens et en les appelant à jouer pleinement leur rôle :
- le droit de vote des étrangers non communautaires aux élections locales
- le nouveau pacte pour les droits et la citoyenneté.
Les sections ont été invitées à faire remonter au Comité régional leurs actions dans ces deux domaines. Une action du Comité régional doit-elle être envisagée ? Et si oui, quelle forme pourrait-elle prendre?
Par ailleurs, le comité régional est aussi le lieu où l’on peut réfléchir aux moyens d’améliorer le fonctionnement démocratique de l’association en général. Vous avez pu lire sur les compte-rendu que ce point a été plusieurs fois évoqué lors de nos réunions ainsi que par Gérard lors de sa participation aux réunions du comité central.
Conclusion
La LDH est certainement plus connue à Paris que dans les régions, où les médias ne se font que trop rarement l’écho des actions et prises de position nationales. C’est pourquoi les trois échelons de fonctionnement prévus par nos statuts, section, fédération, comité régional ont une égale et forte importance dans l’information, la formation, la stimulation voire le réveil des citoyens sur l’ensemble du territoire. Poursuivant le même objectif, ces trois instances sont à la fois complémentaires et indissociables et doivent pouvoir vraiment s’appuyer les unes sur les autres.
Pour l’instance qui nous concerne aujourd’hui, au terme d’une année de participation assidue, je peux témoigner que la volonté existe de faire vivre un comité régional qui remplisse toutes les missions assignées par les statuts, tout en étant d’une réelle proximité, d’une réelle utilité aux sections. Il faut donc que nous marchions tous ensemble, encore plus ensemble, en totale solidarité avec nos élus, en nous efforçant d’être aussi réactifs que possible lorsqu’ils nous sollicitent pour un avis ou une participation quelconque (je sais, nous sommes déjà tous très investis au service et au sein de nos sections)…C’est une règle que je vais évidemment tenter de bien appliquer moi-même puisque je ne serai plus membre du CR en 2012…
Lorient, le 14 janvier 2012
La secrétaire, Michèle DALOZ
pour l’AG du 14 janvier 2012Statuts : « Le comité régional a pour fonction de représenter la LDH au niveau régional, de mettre en œuvre l’animation, de favoriser le développement de la LDH et d’appliquer la politique définie par le congrès et par le comité central ».
Depuis les assemblées générales des 20 janvier à Saint-Brieuc et 19 février 2011 à Vannes qui sont à l’origine du présent comité régional, nous nous sommes réunis 3 fois au centre Allende de Lorient :
• le 19/03 (7 présents)
• le 25/06 (7 présents)
• le 10/12 (5 présents)
La première mission fixée par les statuts au comité régional étant :
« Représenter la LDH au niveau régional »
Où en sommes-nous ?
Représentation institutionnelle :
Gérard siège à la Conférence Permanente des Coordinations Associatives (CPCA) qui instruit, entre autres, les demandes de subventions des associations pour le compte du Conseil Régional
Une présence a été assurée à la journée de l’Économie Sociale et Solidaire organisée par le Conseil Régional
Des pistes sont tracées pour un travail en commun avec le Comité régional des associations de jeunesse et d’éducation populaire
Communication interne et externe :
Nous disposons d’un site alimenté et entretenu par Jacques Paul de Loudéac qui prendra la parole après le rapport d’activité.
• Les comptes-rendus des réunions sont transmis à tous les présidents de sections pour l’information de la totalité des ligueurs
• 4 délégués adjoints ont été désignés lors de la réunion du 19 mars :
• Didier Stenfort pour le Morbihan
• Matthieu Stervinou pour le Finistère
• Yves Tréguer pour l’Ille et Vilaine
• Patrick Briend pour les Côtes d’Armor
avec pour mission de :
• représenter le DR sur le territoire défini
• prendre des initiatives pour le développement et la création de nouvelles sections
• faire l’interface entre le CR et les sections (en lien avec la fédération lorsqu’elle existe)
Et, bien sûr, nous savons combien il demeure essentiel de réagir sur le terrain sur toutes les atteintes aux droits, tant en ce qui concerne les sections que le comité régional qui s’est exprimé une fois, le 19 février, sur les écrits discriminatoires du groupuscule Breiz Atao, sur la scélérate LOPPSI 2 et sur le désengagement de l’Etat dans la prise en charge des demandeurs d’asile. .
2ème mission :
« Mettre en oeuvre l’animation »
Et ce, dans le cadre et le souci de la mission d’éducation populaire de la LDH.
L’AG du 19 février a pointé une priorité:
La formation des ligueurs afin qu’ils acquièrent une meilleure connaissance de la LDH pour eux-mêmes mais aussi pour présenter la LDH à l’extérieur et particulièrement dans les établissements scolaires, sachant que les outils manquent pour les interventions dans les écoles primaires, et aussi pour qu’ils se sentent plus à l’aise dans la gestion, notamment financière, de leurs sections,
2 journées de formation ont été organisées au centre Allende de Lorient :
le 17 septembre : Danièle Lochak, professeur émérite, est intervenue sur la généalogie des droits de l’Homme, sujet sur lequel elle fait autorité et qu’elle a développé dans de nombreux ouvrages, devant une salle bien remplie ( 52 présents, mais seulement 9 sections représentées sur 13).
Le 12 novembre : formation à la « comptabilité associative » (stratégie et techniques comptables à l’intention des trésoriers et des présidents des sections. En l’absence de Pierre Adrien Hingray qui a dû annuler sa venue en raison d’un deuil, Philippe le Goff, trésorier de la section de Lorient et Gérard le Ny ont d’abord présenté et commenté le rapport financier national adopté au congrès de Reims ; l’encadrement de la formation elle-même, a été assuré par Édith Jean, formatrice pour la Ligue de L »Enseignement à la comptabilité associative , assistée par 2 autres membres de la Ligue de l’Enseignement : Stéphane Le Guennec, vice-président pour la Bretagne et Valérie Bruce, déléguée générale du Morbihan, ( 12 ligueurs présents et seulement 6 sections représentées)
L’évaluation effectuée après chaque formation a montré qu’elles ont toutes deux été très appréciées des participants. Le siège national s’est également montré fort intéressé par ces actions et leurs modalités de mise en oeuvre.
Pour permettre la réalisation de ces actions, une demande de subvention a été déposée au Conseil Régional qui a voté l’attribution de 1300€ pour l’action du 17 septembre et de 375€ pour celle du 12 novembre.
Un groupe de travail est en train de se mettre en place pour la construction d’outils pédagogiques à l’intention des jeunes élèves. Michelle Paul a accepté de le coordonner et il pourrait travailler en relation avec le groupe national coordonné par Françoise Dumont.
L’objectif de constituer un centre de ressources régional est en marche ( 2 expos à Brest, un petit film à Quimper autour du droit d’ asile…)… Il faut poursuivre.
Enfin, le soutien financier de 200€ voté par le comité régional pour la conférence d’Henri Leclerc prévue le 17 février à Quimper (Justice et pouvoirs) , ne peut-il être interprété comme un premier pas, parmi les actions possibles, vers l’organisation d’un événement régional annuel, conférence-débat, ou autre ? Rappelons que parmi les suggestions des sections, il y avait, entre autres, la mise en oeuvre d’une action le 10 décembre ( date anniversaire de la promulgation de la DUDH et lendemain de celle de la loi de séparation des églises et de l’État,), avec une galette des droits, la suggestion aussi, d’un salon du livre des droits de l’ Homme…
La section de BREST s’est portée candidate à l’organisation du CONGRES 2013 -après accord de la ville. Le CR soutient cette démarche et Gérard va intervenir auprès du CONSEIL REGIONAL pour obtenir un « financement croisé ».
Si cela se fait, ce sera la première fois dans l’histoire de la LDH qu’un congrès se tiendra en BRETAGNE- La mise en place supposera le soutien des 13 sections de la région….et tout particulièrement des 5 sections du Finistère.
3ème mission :
Favoriser le développement de la LDH
Le travail sur le terrain de chaque section explique l’augmentation continue du nombre d’adhérents en Bretagne . Mais si nous voulons atteindre l’objectif national des 10000 adhérents, il faut accentuer les efforts. L’idée émise par Gérard de proposer aux sections d’effectuer un travail diagnostique sur leur fonctionnement afin de voir où porter les efforts pour améliorer notre image, (notamment sortir de l’image « d’asso intello »), reste à mettre en œuvre.
L’objectif que s’est fixé le Comité régional de la création d’une section par département n’est évidemment pas atteint au terme de cette première année, car cela doit se faire en dehors de toute précipitation. Cela suppose une importante réflexion et une analyse fine pour déterminer les lieux d’implantation.
Appliquer la politique définie par le congrès et par le Comité Central
L’élection de Maryse Butel au Comité Central en cette année 2011 est, de toute évidence, et à tous égards, un atout réel pour notre région.
Deux priorités se dégagent nettement en cette période électorale où la LDH doit s’engager en éclairant les citoyens et en les appelant à jouer pleinement leur rôle :
le droit de vote des étrangers non communautaires aux élections locales
le nouveau pacte pour les droits et la citoyenneté.
Les sections ont été invitées à faire remonter au Comité régional leurs actions dans ces deux domaines. Une action du Comité régional doit-elle être envisagée ? Et si oui, quelle forme pourrait-elle prendre?
Par ailleurs, le comité régional est aussi le lieu où l’on peut réfléchir aux moyens d’améliorer le fonctionnement démocratique de l’association en général. Vous avez pu lire sur les compte-rendu que ce point a été plusieurs fois évoqué lors de nos réunions ainsi que par Gérard lors de sa participation aux réunions du comité central.
Conclusion
La LDH est certainement plus connue à Paris que dans les régions, où les médias ne se font que trop rarement l’écho des actions et prises de position nationales. C’est pourquoi les trois échelons de fonctionnement prévus par nos statuts, section, fédération, comité régional ont une égale et forte importance dans l’information, la formation, la stimulation voire le réveil des citoyens sur l’ensemble du territoire. Poursuivant le même objectif, ces trois instances sont à la fois complémentaires et indissociables et doivent pouvoir vraiment s’appuyer les unes sur les autres.
Pour l’instance qui nous concerne aujourd’hui, au terme d’une année de participation assidue, je peux témoigner que la volonté existe de faire vivre un comité régional qui remplisse toutes les missions assignées par les statuts, tout en étant d’une réelle proximité, d’une réelle utilité aux sections. Il faut donc que nous marchions tous ensemble, encore plus ensemble, en totale solidarité avec nos élus, en nous efforçant d’être aussi réactifs que possible lorsqu’ils nous sollicitent pour un avis ou une participation quelconque (je sais, nous sommes déjà tous très investis au service et au sein de nos sections)…C’est une règle que je vais évidemment tenter de bien appliquer moi-même puisque je ne serai plus membre du CR en 2012…
La secrétaire,
Michèle DALOZ
Rapport d’activité du Comité Régional de Bretagne
pour l’AG du 14 janvier 2012
Statuts : « Le comité régional a pour fonction de représenter la LDH au niveau régional, de mettre en œuvre l’animation, de favoriser le développement de la LDH et d’appliquer la politique définie par le congrès et par le comité central ».
Depuis les assemblées générales des 20 janvier à Saint-Brieuc et 19 février 2011 à Vannes qui sont à l’origine du présent comité régional, nous nous sommes réunis 3 fois au centre Allende de Lorient :
• le 19/03 (7 présents)
• le 25/06 (7 présents)
• le 10/12 (5 présents)
La première mission fixée par les statuts au comité régional étant :
« Représenter la LDH au niveau régional »
Où en sommes-nous ?
Représentation institutionnelle :
Gérard siège à la Conférence Permanente des Coordinations Associatives (CPCA) qui instruit, entre autres, les demandes de subventions des associations pour le compte du Conseil Régional
Une présence a été assurée à la journée de l’Économie Sociale et Solidaire organisée par le Conseil Régional
Des pistes sont tracées pour un travail en commun avec le Comité régional des associations de jeunesse et d’éducation populaire
Communication interne et externe :
Nous disposons d’un site alimenté et entretenu par Jacques Paul de Loudéac qui prendra la parole après le rapport d’activité.
• Les comptes-rendus des réunions sont transmis à tous les présidents de sections pour l’information de la totalité des ligueurs
• 4 délégués adjoints ont été désignés lors de la réunion du 19 mars :
• Didier Stenfort pour le Morbihan
• Matthieu Stervinou pour le Finistère
• Yves Tréguer pour l’Ille et Vilaine
• Patrick Briend pour les Côtes d’Armor
avec pour mission de :
• représenter le DR sur le territoire défini
• prendre des initiatives pour le développement et la création de nouvelles sections
• faire l’interface entre le CR et les sections (en lien avec la fédération lorsqu’elle existe)
Et, bien sûr, nous savons combien il demeure essentiel de réagir sur le terrain sur toutes les atteintes aux droits, tant en ce qui concerne les sections que le comité régional qui s’est exprimé une fois, le 19 février, sur les écrits discriminatoires du groupuscule Breiz Atao, sur la scélérate LOPPSI 2 et sur le désengagement de l’Etat dans la prise en charge des demandeurs d’asile. .
2ème mission :
« Mettre en oeuvre l’animation »
Et ce, dans le cadre et le souci de la mission d’éducation populaire de la LDH.
L’AG du 19 février a pointé une priorité:
La formation des ligueurs afin qu’ils acquièrent une meilleure connaissance de la LDH pour eux-mêmes mais aussi pour présenter la LDH à l’extérieur et particulièrement dans les établissements scolaires, sachant que les outils manquent pour les interventions dans les écoles primaires, et aussi pour qu’ils se sentent plus à l’aise dans la gestion, notamment financière, de leurs sections,
2 journées de formation ont été organisées au centre Allende de Lorient :
le 17 septembre : Danièle Lochak, professeur émérite, est intervenue sur la généalogie des droits de l’Homme, sujet sur lequel elle fait autorité et qu’elle a développé dans de nombreux ouvrages, devant une salle bien remplie ( 52 présents, mais seulement 9 sections représentées sur 13).
Le 12 novembre : formation à la « comptabilité associative » (stratégie et techniques comptables à l’intention des trésoriers et des présidents des sections. En l’absence de Pierre Adrien Hingray qui a dû annuler sa venue en raison d’un deuil, Philippe le Goff, trésorier de la section de Lorient et Gérard le Ny ont d’abord présenté et commenté le rapport financier national adopté au congrès de Reims ; l’encadrement de la formation elle-même, a été assuré par Édith Jean, formatrice pour la Ligue de L »Enseignement à la comptabilité associative , assistée par 2 autres membres de la Ligue de l’Enseignement : Stéphane Le Guennec, vice-président pour la Bretagne et Valérie Bruce, déléguée générale du Morbihan, ( 12 ligueurs présents et seulement 6 sections représentées)
L’évaluation effectuée après chaque formation a montré qu’elles ont toutes deux été très appréciées des participants. Le siège national s’est également montré fort intéressé par ces actions et leurs modalités de mise en oeuvre.
Pour permettre la réalisation de ces actions, une demande de subvention a été déposée au Conseil Régional qui a voté l’attribution de 1300€ pour l’action du 17 septembre et de 375€ pour celle du 12 novembre.
Un groupe de travail est en train de se mettre en place pour la construction d’outils pédagogiques à l’intention des jeunes élèves. Michelle Paul a accepté de le coordonner et il pourrait travailler en relation avec le groupe national coordonné par Françoise Dumont.
L’objectif de constituer un centre de ressources régional est en marche ( 2 expos à Brest, un petit film à Quimper autour du droit d’ asile…)… Il faut poursuivre.
Enfin, le soutien financier de 200€ voté par le comité régional pour la conférence d’Henri Leclerc prévue le 17 février à Quimper (Justice et pouvoirs) , ne peut-il être interprété comme un premier pas, parmi les actions possibles, vers l’organisation d’un événement régional annuel, conférence-débat, ou autre ? Rappelons que parmi les suggestions des sections, il y avait, entre autres, la mise en oeuvre d’une action le 10 décembre ( date anniversaire de la promulgation de la DUDH et lendemain de celle de la loi de séparation des églises et de l’État,), avec une galette des droits, la suggestion aussi, d’un salon du livre des droits de l’ Homme…
La section de BREST s’est portée candidate à l’organisation du CONGRES 2013 -après accord de la ville. Le CR soutient cette démarche et Gérard va intervenir auprès du CONSEIL REGIONAL pour obtenir un « financement croisé ».
Si cela se fait, ce sera la première fois dans l’histoire de la LDH qu’un congrès se tiendra en BRETAGNE- La mise en place supposera le soutien des 13 sections de la région….et tout particulièrement des 5 sections du Finistère.
3ème mission :
Favoriser le développement de la LDH
Le travail sur le terrain de chaque section explique l’augmentation continue du nombre d’adhérents en Bretagne . Mais si nous voulons atteindre l’objectif national des 10000 adhérents, il faut accentuer les efforts. L’idée émise par Gérard de proposer aux sections d’effectuer un travail diagnostique sur leur fonctionnement afin de voir où porter les efforts pour améliorer notre image, (notamment sortir de l’image « d’asso intello »), reste à mettre en œuvre.
L’objectif que s’est fixé le Comité régional de la création d’une section par département n’est évidemment pas atteint au terme de cette première année, car cela doit se faire en dehors de toute précipitation. Cela suppose une importante réflexion et une analyse fine pour déterminer les lieux d’implantation.
Appliquer la politique définie par le congrès et par le Comité Central
L’élection de Maryse Butel au Comité Central en cette année 2011 est, de toute évidence, et à tous égards, un atout réel pour notre région.
Deux priorités se dégagent nettement en cette période électorale où la LDH doit s’engager en éclairant les citoyens et en les appelant à jouer pleinement leur rôle :
le droit de vote des étrangers non communautaires aux élections locales
le nouveau pacte pour les droits et la citoyenneté.
Les sections ont été invitées à faire remonter au Comité régional leurs actions dans ces deux domaines. Une action du Comité régional doit-elle être envisagée ? Et si oui, quelle forme pourrait-elle prendre?
Par ailleurs, le comité régional est aussi le lieu où l’on peut réfléchir aux moyens d’améliorer le fonctionnement démocratique de l’association en général. Vous avez pu lire sur les compte-rendu que ce point a été plusieurs fois évoqué lors de nos réunions ainsi que par Gérard lors de sa participation aux réunions du comité central.
Conclusion
La LDH est certainement plus connue à Paris que dans les régions, où les médias ne se font que trop rarement l’écho des actions et prises de position nationales. C’est pourquoi les trois échelons de fonctionnement prévus par nos statuts, section, fédération, comité régional ont une égale et forte importance dans l’information, la formation, la stimulation voire le réveil des citoyens sur l’ensemble du territoire. Poursuivant le même objectif, ces trois instances sont à la fois complémentaires et indissociables et doivent pouvoir vraiment s’appuyer les unes sur les autres.
Pour l’instance qui nous concerne aujourd’hui, au terme d’une année de participation assidue, je peux témoigner que la volonté existe de faire vivre un comité régional qui remplisse toutes les missions assignées par les statuts, tout en étant d’une réelle proximité, d’une réelle utilité aux sections. Il faut donc que nous marchions tous ensemble, encore plus ensemble, en totale solidarité avec nos élus, en nous efforçant d’être aussi réactifs que possible lorsqu’ils nous sollicitent pour un avis ou une participation quelconque (je sais, nous sommes déjà tous très investis au service et au sein de nos sections)…C’est une règle que je vais évidemment tenter de bien appliquer moi-même puisque je ne serai plus membre du CR en 2012…
La secrétaire,
Michèle DALOZ
Le nouveau comité régional Bretagne
L’assemblée générale de la délégation Bretagne de la Ligue des droits de l’Homme a élu, samedi 14 janvier à Lorient, son nouveau comité régional, composé de 11 membres issus de l’ensemble des sections bretonnes. L’assemblée générale a reconduit Gérard Le Ny au poste de délégué régional. Il retrouve Patrick Briend, de la section de Dinan, au poste de trésorier, tandis que Xavier Palson (Saint-Brieuc) remplace Michèle Dalloz au poste de secrétaire. Matthieu Stervinou (Quimper) sera délégué régional suppléant, un poste nouveau créé par le congrès de Reims.
Composition du comité régional :
L’assemblée générale du comité régional de la Ligue des Droits de l’Homme a reconduit, à l’unanimité, samedi 14 janvuer 2012, Gérard Le Ny, de la section de Brest métropole Océane au poste de délégué régional.
Il est entouré de Patrick Briend, de Dinan, trésorier, Xavier Palson, section de Saint-Brieuc, secrétaire, et Mathieu Stervinou, de la section de Quimper, délégué suppléant.
Le comité régional est composé statutairement de onze personnes :
- Jeanine Alquier, section de Dinan (22)
- Catherine Aubry, section de Concarneau (29)
- Patrick Briend, section de Dinan (22)
- Gérard Le Ny, section de Brest (29)
- Ginette Le Péru, section de Saint-Brieuc (22)
- Stéphane Le Noël, section de Quimper (29)
- Xavier Palson, section de Saint-Brieuc (22)
- Michelle Paul, section de Loudéac centre Bretagne (22)
- Alain Simon, section de Lorient (56)
- Didier Stenfort, section de Vannes (56)
- Matthieu Stervinou, section de Quimper (29)
Un livret d’accueil pour les nouveaux Ligueurs
Une nouveauté sur ce site : le livret d’accueil des nouveaux ligueurs.
Réalisé par Maryse Butel, ancienne présidente de la section de Lorient, et membre du comité central de la Ligue des droits l’Homme, il présente la LDH, ses buts, ses combats, les moyens dont elle dispose, et propose plein d’autres informations. Il se trouve sur la page « Livret d’accueil du nouveau Ligueur », et sera accessible en permanence dans le menu de la colonne de gauche.
Il s’adresse prioritairement, comme son titre l’indique, aux nouveaux adhérents, mais peut aussi intéresser ceux qui ont l’intention d’adhérer, ou qui hésitent à le faire.
N’hésitez pas à le faire connaître ! Il sera prochainement disponible en téléchargement.
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