C’est le thème des frontières que nous vous invitons à interroger pour cette nouvelle édition du concours des « Ecrits pour la fraternité », sur la base d’une réflexion de Kofi Annan, ancien secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (Onu) de 1997 à 2006 et prix Nobel de la paix : « Les frontières ne devraient pas nous séparer, mais nous rappeler que nous sommes tous membres de la même famille humaine. »
On sait qu’il existe des frontières visibles, matérialisées, repérables sur une carte de géographie. Créées par les hommes, souvent à la suite de conflits, elles peuvent évoluer au cours de l’histoire, mais leur but est de délimiter des territoires et donc de séparer les peuples, au moyen de postes de contrôle, de barrières, voire de murs, plus ou moins difficiles et dangereux à franchir pour toutes celles et tous ceux qui veulent quitter leur pays en quête d’une vie meilleure.
Ces frontières peuvent donner l’impression de nous protéger en nous enracinant dans nos traditions, notre langue, mais elles peuvent aussi nous empêcher de découvrir la diversité du monde et de nous ouvrir à la différence.
Il existe aussi des frontières invisibles, à l’intérieur même de nos pays. Ce sont celles qui sont liées aux inégalités sociales et économiques qui se creusent toujours de plus en plus entre les riches et les pauvres, celles liées aux différences culturelles entre diverses communautés, entre les citadins et les ruraux, les jeunes et les personnes âgées…
Alors que les droits de l’Homme devraient être des valeurs fondamentales partagées par toutes et tous, quels que soient le statut, l’origine, la religion, le sexe, l’orientation sexuelle, l’ethnie ou toute autre condition, nous pouvons observer que des discriminations, des séparations, de fait, existent entre les êtres
humains. La frontière, c’est alors de rester enfermé dans ses convictions, ses croyances, par peur de ne pas être dans la norme du milieu auquel on appartient.
Il est donc essentiel, surtout pour les plus jeunes, de s’émanciper des contraintes imposées. L’école joue un rôle important car, en permettant de développer l’esprit critique, elle favorise l’émancipation et la liberté.
Les êtres humains, depuis toujours, n’ont cessé de franchir les limites territoriales, d’un pays voisin à l’autre, d’un continent à l’autre. Rien ne peut empêcher l’être humain de vouloir aller plus loin, plus
haut, pour conquérir de nouveaux espaces de vie, pour se nourrir, pour accéder aux ressources, pour grandir et avoir de meilleures conditions d’existence, un avenir plus sûr…
En choisissant ce thème des frontières, la LDH (Ligue des droits de l’Homme) souhaite engager avec les jeunes une réflexion sur ce sujet d’actualité, dont les enjeux sont la défense des droits et libertés
pour toutes et tous.
Transmettez vos réflexions, vos propositions sous les formes qui vous conviendront le mieux : textes, chansons, dessins, vidéos… comme chaque année nous attendons avec impatience vos productions.
Françoise Dumont, présidente d’honneur de la LDH, présidente du jury.
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Pour tout renseignement ou informations dont vous auriez besoin n’hésitez pas à prendre contact avec nous.
La Ligue des Droits de l’Homme (LDH) propose aux jeunes de 5 à 18 ans de participer au concours des Ecrits pour la fraternité. En proposant aux enfants et jeunes de s’exprimer librement sur un thème lié aux droits de l’Homme, la LDH souhaite apporter sa contribution à la formation de celles et ceux qui seront les citoyennes et citoyens de demain.
La forme de l’œuvre est libre (textes en prose ou en vers, dessins, graphismes, vidéos, musiques etc.) mais les créations doivent répondre à une thématique commune. Cette année c’est le thème de la liberté qui a été retenu.
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