LA PROTECTION DES FEMMES VICTIMES DE VIOLENCES CONJUGALES

Une conférence de Grâce FAVREL,

avocate au barreau de Paris,

proposée par la Ligue des droits de l’Homme de METZ

le 25 novembre 2020 à 18h30

Si l’on a assisté ces dernières années à une prise de conscience sur les violences intrafamiliales, la réalité reste intolérable. 131 femmes meurent chaque année des coups de leur conjoint ou ex conjoint.

Depuis 2016, plusieurs lois sont intervenues pour faciliter l’identification et la prise en charge des victimes de violences conjugales.

En particulier, la loi du 28 décembre 2019 offre un certain nombre d’outils pour mieux protéger les victimes de violences conjugales.

L’objectif de la formation est de présenter ce nouvel arsenal juridique afin d’aider les participants à mieux repérer, soutenir, informer, accompagner et orienter les victimes.

Cette formation s’adresse à des  bénévoles ou des professionnel.le.s  confronté.e.s à la problématique de la prise en charge de situations de violence conjugale

Attention, la conférence se déroulera en visio le 25 novembre.

Pour vous inscrire

Journée Mondiale de lutte contre les violences faites aux femmes

Comme chaque année, à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre les violences faites aux femmes, nous organisons une mobilisation unitaire à Metz.
A l’appel de : OLF 57, ANT 57, Couleurs Gaies, Contact Moselle, LDH Metz, CGT 57, CNT 57, Solidaires Moselle, FSU 57, UCL 57, EELV-Metz, PCF 57, Génération.s Metz, NPA57, F.A. . …
Naturellement, le rassemblement se déroulera dans les respect des normes sanitaires en vigueur à ce moment-là : port de masque, distanciation …
Cette année a été particulièrement violente pour les femmes : augmentation des violences conjugales pendant le confinement, entraves à l’IVG, violences gynécologiques, conditions de travail déplorables … Plus que jamais, la crise sanitaire a révélé à quel point nos droits sont fragiles. Mobilisons nous pour les défendre.

 

Droit des femmes : « Ouaga Girls » ciné débat en présence de la réalisatrice

Adissa, Bintou, Catherine, Chantal et les autres… ce sont les “Ouaga Girls”. Elles vivent à Ouagadougou et apprennent des métiers réputés masculins.

« Féministe sans emprunter au registre de la militance, le film tranche aussi avec les représentations communes de cette Afrique dont est originaire la cinéaste, « fatiguée de voir des films toujours liés à la pauvreté, la guerre ou la maladie ». Et d’expliquer : « Je voulais plus de chaleur et d’humour, de vie quotidienne de jeunes femmes dont on n’entend jamais parler. » Télérama

Documenraire – Burkinabé, Français, Suédois – 1h22 – sortie 7 mars 2018 –
Réalisatrice: Theresa Traore Dahlberg –

A l’initiative de l’association « MulFest et Lorafrica », en partenariat avec « Osez le Féminisme »

 

Soutane, burkini, short…

Soutane ou burkinis : les arrêtés municipaux suspendus.

Le conseil d’état éclaire la loi de 1905 (dite de séparation des églises et de l’état) en remontant le temps.(pour voir l’avis du conseil d’état).

Le conseil d’état se réfère à une jurisprudence de 1909 . Un arrêté municipal du Kremlin Bicêtre souhaitait interdire aux prêtres de se promener en soutane dans l’espace public. Cet arrêté avait déjà été suspendu, d’où la référence à une jurisprudence séculaire.

L’intervention de Maître Spinosi , avocat de la LDH, sur France Inter samedi 27 août.

A Toulon trois hommes se font agresser parce que leur compagnes sont en short.

La LDH rappelle que nulle autre limite que celle fixée par les principes fondateurs de notre République et par la loi ne saurait être opposée à la liberté des personnes d’aller et venir et de porter les vêtements qu’elles souhaitent.

Le communiqué de la LDH  et le site la LDH de Toulon

Le communiqué du comité régional PACA de la LDH

Toulon : leurs compagnes portent un short, trois hommes violemment agressés, dont un blessé grave.

Dimanche 4 septembre, à Toulon, une promenade familiale sur une piste cyclable se termine près d’une cité, par des insultes sexistes, de la part d’un groupe de jeunes, envers les deux femmes qui portent le short, suivies d’une violente agression contre les deux hommes et un ami roués de coups. Cela constitue un délit de coups et blessures, en bande que la justice devra punir sévèrement.

Le fait que ce délit ait été vraisemblablement commis au nom d’une orthodoxie vestimentaire, que celle-ci soit d’inspiration religieuse ou non, et qui aurait la prétention de contester aux femmes le droit de s’habiller librement, constitue pour la L.D.H. une circonstance aggravante et une atteinte grave à une liberté fondamentale.

Fait à Cannes le 7 septembre 2016