communiqué de presse
Enregistrement des demandes d’asile, une victoire au Tribunal administratif
Urgence sanitaire pour les personnes dans la rue : lettre à la Maire de Paris
En soutien aux équipes de volontaires sur le terrain qui constatent les insuffisances du dispositif sanitaire de la Ville de Paris envers les sans-abris,
la Fédération de Paris de la LDH a adressé, ce jour, une lettre à la maire de Paris et à son adjointe, chargée de l’environnement – eau et assainissement,
pour demander une mise en conformité des moyens à mettre en œuvre avec le contexte d’urgence sanitaire que nous connaissons, et d’apporter des solutions
dans le respect des droits fondamentaux des personnes à la rue.
Lire le texte de cette lettre ici
« COVID19 – Lettre ouverte au Premier Ministre sur la situation des MIE, 6 avril
LETTRE OUVERTE SUR LA SITUATION DES ENFANTS EN PÉRIODE DE CONFINEMENT
Paris, le 6 avril 2020
Madame la ministre, garde des Sceaux,
Monsieur le secrétaire d’État en charge de la protection de l’enfance,
Nos organisations tiennent à vous alerter sur la situation des enfants en cette période de confinement. Alors qu’ils sont particulièrement vulnérables et qu’une attention particulière devrait leur être accordée, ils sont en réalité les grands oubliés. Au risque de leur faire encourir de graves dangers. En cette période de crise, nous constatons que les rôles et places de chacun des acteurs, tant en protection de l’enfance qu’en matière pénale sont brouillés, tant et si bien que ces missions pourtant essentielles ne sont plus assurées au mieux des intérêts des enfants et des adolescents. Les ordonnances prises dans le domaine de la justice, en matière civile comme pénale, ne nous semblent pas de nature à résoudre les difficultés, mais au contraire à les aggraver.
lire la lettre en texte intégral ici .
Point droit – confinement 25 mars 2020
Dans le contexte de crise sanitaire actuelle, les autorités françaises ont adopté des mesures de confinement destinées à freiner la pandémie de Covid-19. Des restrictions de circulation ont été édictées pour faire face à cette situation exceptionnelle.
Cependant, dans la mise en oeuvre de ces mesures, l’Observatoire parisien des libertés publiques regrette l’installation d’un climat de défiance et d’une logique de répression, en lieu et place d’une réelle volonté d’apaisement et de pédagogie. A ce titre, l’absence de précision du cadre légal entourant les missions de contrôle des forces de l’ordre comporte des risques évidents de décisions arbitraires et de recours disproportionnés à la force, qui ont déjà commencé à se concrétiser.
Après cinq jours de confinement, l’Observatoire a pu recenser, par des témoignages vidéos, oraux ou écrits, plusieurs réactions disproportionnées des forces de l’ordre dans le cadre de leurs missions de contrôle des déplacements quotidiens.
Si vous êtes témoin de violences, contactez-nous !
Lire et télécharger le texte complet ici
contact@obs-paris.org
Pas de confinement pour les libertés publiques ! communiqué de presse 19 mars
Pas de confinement pour les libertés publiques !
Dans le cadre de la pandémie de Covid-19 qui sévit actuellement dans de très nombreux pays, les autorités françaises ont décidé de mettre en oeuvre, à compter du 17 mars 2020, des mesures de confinement strictes afin de limiter les déplacements jugés non-essentiels. Face à la propagation rapide du virus, nul ne saurait contester la nécessité d’adopter des mesures à la hauteur de l’enjeu sanitaire.
L’exceptionnelle gravité de la situation sanitaire ne saurait cependant justifier des restrictions arbitraires et disproportionnées aux libertés publiques. L’Observatoire parisien des libertés publiques s’inquiète à ce titre de l’imprécision entourant les missions confiées aux forces de l’ordre dans le cadre du contrôle des déplacements quotidiens. Afin de lutter contre la pandémie de manière juste et sereine, il appartient aux autorités publiques de définir clairement le cadre légal entourant les interventions des forces de l’ordre. La mise en oeuvre de sanctions à l’encontre des personnes qui ne respecteraient pas les règles en vigueur ne saurait en effet contrevenir à l’exigence de justice, de discernement, de proportionnalité. Il en va tant de la légitimité de mesures adoptées dans l’urgence que de leur compréhension et de leur respect par tout citoyen.
L’Observatoire fera preuve de vigilance, durant toute la période de confinement, vis-à-vis des méthodes employées par les forces de l’ordre lors du contrôle des interdictions de circuler. La gravité de la situation ne saurait justifier des interventions illégitimes, discriminatoires ou disproportionnées de la police ou de la gendarmerie, dans le cadre des missions spécifiques qui leur sont actuellement dévolues.
voir le communiqué complet et télécharger ici
Marche en solidarité au peuple de Syrie, Paris, Bastille, 14 mars
Appel à rassemblement Place de la Bastille
Suite à un soulèvement pacifique pour la dignité, la liberté et la démocratie, le peuple syrien subit depuis mars 2011 une répression sanglante exercée par le régime Assad avec la complicité et le soutien armé de la Russie, de l’Iran, et de leurs milices.
En solidarité avec le peuple syrien, le million de martyrs et de victimes innocentes, les milliers de prisonniers morts sous la torture, les dix millions de déplacés, les sept millions de réfugiés, et en condamnation des destructions massives dans les villes et les villages, des transferts de populations qui constituent un crime contre l’humanité selon le statut de Rome de la Cour pénale internationale.
Marche en solidarité au peuple de Syrie
le samedi 14 mars 2020 à 14h à Paris de la place de la Bastille à la place de la Nation.
POUR UN vrai PLAN D’URGENCE POUR L’HOPITAL PUBLIC, manifestation, Paris,14 février
Tribune Hôpital Etablissements _de Santé et Action Sociale VF _sans contact 22012020
POUR UN vrai PLAN D’URGENCE
POUR L’HOPITAL PUBLIC
La Ligue des droits de l’Homme
soutient la mobilisation des soignants
> pour des soins de qualité partout et pour tous
lire le communiqué complet ici
« Privatisations : quels enjeux pour notre démocratie ? », débat, Paris 14, 27 février
Dominique Plihon
professeur émérite d’économie, membre des Économistes Atterrés
et du conseil scientifique d’ATTAC Mikhail Xifaras
philosophe et professeur de droit public à Sciences Po
nous invitent à débattre et échanger autour de :
« Privatisations : quels enjeux pour notre démocratie ? »
Jeudi 27 février 2020 de 20h à 22h
aux Grands Voisins (salle la Pouponnière)
74 avenue Denfert-Rochereau 75014 Paris
Métro : Denfert-Rochereau – Bus : 38, 68, 88
La loi « Pacte » du 22 mai 2019 engage un programme de privatisations d’une très grande envergure. Elle prévoit que l’État se sépare d’environ 15 milliards d’euros d’actifs en vendant sa participation dans trois entreprises emblématiques : Engie, La FDJ (privatisée depuis) et ADP. Les recettes des privatisations iront pour 10 milliards à un fonds d’investissement dont les profits seront affectés au financement des « innovations de rupture » et pour le reste au désendettement public.
La privatisation d’ADP a suscité une très forte contestation qui s’est traduite par l’organisation du premier référendum d’initiative partagée. Si le référendum reçoit le soutien de 10% des électeurs français, un projet de loi faisant des aérodromes parisiens un service public national non privatisable sera examiné par les deux chambres parlementaires ou fera l’objet d’un référendum.
Ce débat aura pour objet, à partir de « l’actualité ADP », d’élargir notre réflexion et nos échanges sur les enjeux que cette privatisation révèle de notre démocratie.
N’hésitez pas à diffuser l’invitation, nous comptons sur votre présence.
Entrée libre dans la limite des places disponibles.
A noter :
Rencontre-débat : le mercredi 4 mars à 19h présentation et dédicace de l’ouvrage de Catherine Wihtol de Wenden « Géopolitique des migrations » à la bibliothèque Benoîte Groult 25 rue du Commandant Mouchotte 75014 Paris
paris.14.6.7@ldh-france.org – www.ldh-paris-14-6.org
https://www.facebook.com/LDHPARIS146
Gardés à vue au Commissariat d’Aubervilliers, rassemblement, 11 février
Appel à rassemblement
La collègue du CNRS et le délégué syndical CGT FTDNEEA mis en garde à vue vendredi sont convoqués ce mardi 11 février au commissariat d’Aubervilliers
La collègue du CNRS et le délégué syndical CGT mis en garde à vue ce vendredi 7 février à la suite du barrage filtrant des locaux de la propreté de la ville de Paris à Aubervilliers ont été convoqués pour ce mardi 11 février. Tous deux seront confrontés et auditionnés, devant répondre aux chefs d’accusation d’outrage à agent (pour la collègue du CNRS) et outrage et rébellion (pour le délégué CGT).
Ces interpellations s’inscrivent dans le contexte plus large de répression du mouvement social en cours contre les retraites. Au même titre qu’elle frappe les travailleurs du rail, les lycéen·nes, les enseignant·es, les Gilets jaunes et toutes les catégories de personnes mobilisées, cette vague de convocations a pour but d’éteindre toute contestation des réformes en cours.
lire et télécharger le communiqué ici
La Ligue des droits de l'Homme et la section EHESS de la LDH, le SNCS-FSU, le SNTRS-CGT, la FERC-CGT-EHESS, SUD EHESS, Solidaires étudiant.es EHESS, l’Association Française de Sociologie (AFS), l’Association des Sociologues Enseignant.es du Supérieur (ASES), la CGT FTDNEEA et le Comité des Syndicats CGT de la ville de Paris appellent à un rassemblement de soutien à compter de :
13H30 ce mardi 11 février
devant le commissariat d’Aubervilliers (22 rue Léopold Rechossière)