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La pollution de l’air serait responsable de la mort de 8,8 millions de personnes par an sur terre.

Publié sur futura-sciences.com et AFP  – Publié le 17/03/2019

La pollution de l’air tue 2 fois plus qu’on ne le pensait

La pollution serait responsable de près de 800.000 morts par an en Europe et 8,8 millions dans le monde, selon une nouvelle étude. En France, un décès sur 1.000 serait ainsi attribuable à la mauvaise qualité de l’air.

Chaque année, près de 800.000 personnes en Europe meurent prématurément en raison de la pollution atmosphérique. Entre 40 et 80 % de ces décès prématurés sont dus à des maladies cardiovasculaires, estiment des chercheurs allemands, qui publient une nouvelle étude dans la revue European Heart Journal.

La pollution tue plus que le tabac

« Cela veut dire que la pollution de l’air fait plus de morts chaque année que le tabac, responsable de 7,2 millions de décès en 2015 selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), affirme l’un des auteurs, le professeur Thomas Münzel de l’université de Mayence (Allemagne). Or, si on peut éviter de fumer, on ne peut pas éviter d’être soumis à un air pollué », ajoute-t-il. Les chercheurs estiment à 790.000 le nombre de morts dus à la pollution de l’air en 2015 dans l’ensemble de l’Europe, dont 659.000 dans les 28 états de l’Union européenne. Une estimation nettement supérieure à celle de l’Agence européenne de l’environnement (AEE). Dans son rapport annuel publié en octobre, elle jugeait que la pollution de l’air aux particules très fines (PM2,5), au dioxyde d’azote (NO2, émis par les moteurs diesel) et à l’ozone (O3) était responsable en 2015 de 518.000 décès prématurés dans 41 pays d’Europe, et 480.000 dans l’UE.

Cette nouvelle étude est essentiellement consacrée à l’Europe, mais ses auteurs ont également appliqué leur méthode de calcul à l’ensemble du monde. Ils arrivent au chiffre astronomique de 8,8 millions de morts causés par la pollution de l’air en 2015 sur l’ensemble de la planète, dont 2,8 millions pour la Chine. De précédents travaux chiffraient plutôt le total mondial à 4,5 millions. Pour réviser ces chiffres, les chercheurs allemands ont utilisé un nouvel outil statistique, en se basant sur un modèle simulant la façon dont les gaz atmosphériques interagissent avec les composés chimiques issus de l’activité humaine (production d’énergie, industrie, transports, agriculture…). Ils ont ensuite combiné ces données aux taux de mortalité et à l’exposition. « Nous avons utilisé de nouvelles analyses des risques, basées sur des données épidémiologiques beaucoup plus larges qu’auparavant et provenant de 16 pays », indique à l’AFP l’un des scientifiques, Jos Lelieveld.

Pollution : 105 décès pour 100.000 habitants en France

En moyenne, la surmortalité mondiale attribuée à la pollution de l’air par cette étude est de 120 décès par an pour 100.000 habitants. Ce taux est supérieur en Europe (133), bien que les contrôles y soient plus stricts que dans d’autres régions. « Cela s’explique par la combinaison d’une piètre qualité de l’air et d’une forte densité de population, qui aboutit à une exposition parmi les plus élevées du monde », selon le professeur Lelieveld.

L’Europe de l’Est est particulièrement touchée, avec 36.000 morts par an pour la Roumanie ou 76.000 pour l’Ukraine, soit des taux supérieurs à 200 décès pour 100.000 habitants. Pour la France, le taux est de 105 décès pour 100.000 habitants, contre 98 au Royaume-Uni ou 154 en Allemagne.

Les auteurs de l’étude jugent « urgent » de baisser les seuils d’exposition aux particules fines. La limite annuelle moyenne pour les PM2,5 fixée par l’Union européenne est de 25 microgrammes par mètre cube, soit 2,5 fois plus que les recommandations de l’OMS. « Dans la mesure où la plupart des particules fines et des autres polluants de l’air en Europe proviennent de la combustion des énergies fossiles, il est urgent de passer à d’autres sources d’énergie », plaide le Pr Lelieveld.

Le risque cardiovasculaire sous-estimé

Ces travaux « semblent montrer que le risque cardiovasculaire lié à la pollution de l’air a été sous-estimé, et ce constat me paraît pertinent », commente une scientifique qui n’a pas participé à l’étude, le docteur Holly Shiels, de l’université de Manchester. « Auparavant, on se concentrait sur les risques de cancer liés à la pollution de l’air ou les effets immédiats sur l’appareil respiratoire. Désormais, on comprend mieux le lien avec les problèmes cardiaques, les effets sur le cerveau ou les questions de reproduction », déclare de son côté Hans Bruyninckx, le patron de l’Agence européenne pour l’environnement (AEE).

Après l’échec de la COP-25 : revue de presse

Publié sur courrierinternational  Publié le 16/12/2019 – 06:02

Changement climatique

Échec “préoccupant” pour la COP25

Malgré deux jours de prolongations, les près de 200 pays réunis à Madrid pour le sommet de l’ONU sur le climat n’ont fait aucune avancée notable, accouchant d’un texte final d’une “grande faiblesse”. Un échec “préoccupant”, s’alarment les associations de défense de l’environnement.

“Il est temps d’agir”, claironnait le slogan de la COP25, qui s’est achevée dimanche à Madrid. Las ! Le sommet a été un “bide”, déplore Le Soir“un échec pour le multilatéralisme et pour le climat” qui s’avère “très préoccupant pour l’avenir”.

Pour El País“les négociateurs n’ont pu se mettre d’accord que sur un appel timoré aux pays à faire des efforts plus ambitieux en matière de changement climatique”.

“Bien qu’il ait été prévisible, compte tenu d’un contexte international très compliqué, le piètre résultat, obtenu après des heures de négociations stériles, aggrave le décalage entre les gouvernements du monde et la science, quant à la crise du climat et la nécessité d’agir de façon urgente”, estime le quotidien espagnol.

Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, s’est d’ailleurs déclaré “déçu” par le résultat du sommet, rapporte The Hill. “La communauté internationale a raté une occasion importante de faire preuve d’une plus grande ambition en matière d’atténuation, d’adaptation et de financement de la crise du climat”, a-t-il ajouté.

La ministre chilienne de l’Environnement et présidente du sommet, Carolina Schmidt, a elle aussi estimé que les résultats obtenus à Madrid – où avait été délocalisé le sommet en raison de la crise au Chili – étaient “clairement insuffisants”, relève La Tercera.

“Le monde nous regarde et les accords conclus ne sont pas suffisants pour aborder la crise du changement climatique avec l’urgence nécessaire, a-t-elle estimé. C’est triste de ne pas être arrivés à un accord final, car nous en étions très proches.”

Même les règles du marché du carbone, toujours pas formellement établies depuis les accords de Paris, n’ont pu faire l’objet d’un accord et devront être remises sur la table des négociations lors de la COP26, en novembre prochain à Glasgow.

“Certains observateurs ont rejeté la responsabilité du mauvais résultat sur les États-Unis, le Brésil, l’Argentine, l’Arabie Saoudite et les principales compagnies de pétrole, de gaz et de charbon, qui ont sapé l’ambition climatiqueobserve El Mundo. Ils ont également montré du doigt le Canada, le Japon et l’Inde, pour ne pas avoir soutenu les pays les plus vulnérables face au changement climatique.”

Le quotidien espagnol de centre droit relaie la déception d’associations comme Greenpeace, qui considère “inadmissible que les entreprises pollueuses aient imposé leurs intérêts au sommet”, ou le WWF, qui déplore que “les pays les plus pollueurs aient séquestré la COP25.

The Guardian cite pour sa part Jamie Henn, directeur de la stratégie du site 350.org, qui qualifie de “sidérant” le “décalage entre ce que la COP promettait et ce dont elle a finalement accouché”. Le signe, selon lui, que “l’esprit même des accords de Paris vacille”.

Sur son compte Twitter, la jeune militante suédoise Greta Thunberg a promis samedi que la mobilisation de la rue ne faiblirait pas d’ici à la COP26“La science est claire, mais la science est ignorée, écrit-elle. Quoi qu’il arrive, nous n’abandonnerons pas. Cela ne fait que commencer.”

Publié sur reporterre.net   16 décembre 2019 / Hervé Kempf (Reporterre)

Climat : c’est notre mode de vie qu’il faut négocier

L’échec de la COP25 à Madrid témoigne d’un système diplomatique en crise. Aujourd’hui, face au péril climatique, l’humanité n’est pas unie. Plusieurs grands pays refusent le défi de la coopération. L’enjeu est, plus profondément, notre mode de vie dans les pays riches;

La sinistre conclusion de la COP25 à Madrid, dimanche 15 décembre en début d’après-midi, n’est pas un échec de plus de la diplomatie environnementale. Elle signe un échec plus grave encore, celui de l’idéal des Nations unies, l’idéal d’une société humaine capable d’être solidaire et de trouver ensemble la voie pour faire face à ses problèmes communs.

Les faits ? Ils sont simples, comme Reporterre vous l’a raconté depuis quelques jours et toute la matinée de dimanche. Les quelque 200 États représentés à Madrid à la 25e conférence de la Convention des Nations unies sur le changement climatique (COP25COP signifiant Conference of parties) ont échoué sur tous les dossiers discutés : élever le niveau des objectifs de réduction d’émissions de gaz à effet de serre, renforcer le financement de l’aide aux pays les plus pauvres pour leur permettre de faire face au changement climatique, et avancer dans la mise au point d’un système d’échanges d’émissions (dit « marché du carbone », au demeurant très critiquable dans son principe). Cet échec intervient alors que depuis l’Accord de Paris signé en 2015 lors de la COP21, les recherches scientifiques montrant la gravité de la crise climatique se sont encore accumulées, soulignant l’accélération du phénomène, et que dans de nombreux pays, les effets du changement climatique sont maintenant sensibles (l’Australie, par exemple, subit en ce moment même une nouvelle vague de chaleur extrême).

L’idéal des Nations unies est en danger

L’échec de Madrid n’est pas un accident. Il signe l’échec de la construction diplomatique engagée depuis 1992 par les Nations unies. Année après année, le même scénario se répète, parsemé de succès (protocole de Kyoto en 1997, Accord de Paris en 2015) rapidement annulés par les blocages (dénonciation du protocole de Kyoto par les États-Unis en 2001, conférence de Copenhague de 2009, échec de Madrid en 2019). Et pendant ce temps, malgré les conférences — et malgré les multiples rapports du Giec (Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat) — les émissions mondiales de gaz à effet de serre ont continué à croître à une allure rapide, conduisant à un réchauffement déjà effectif de 1 °C par rapport à l’ère pré-industrielle, et rendant quasiment utopique l’espoir que ce réchauffement pourrait être limité à 1,5 °C.

Ce n’est pas seulement le système des COP Climat qui apparaît fondamentalement vicié, ou « voilé », comme on dit d’une roue de vélo. La construction même des Nations unies, ce bel idéal concrétisé au sortir du terrible drame qu’avait été la Seconde Guerre mondiale, est en danger. Car la négociation sur la question climatique est devenue la seule négociation véritablement planétaire. Et c’est bien normal : la question climatique et écologique est au fond la seule question qui concerne toute la société humaine, ses huit milliards de frères et de sœurs souvent en dispute. Trouver un langage commun, trouver des modalités d’action commune, trouver un système juste de répartition des efforts pour contrer la menace commune est devenue, en fait, la principale tâche des Nations unies, et les secrétaires généraux successifs de cette organisation l’ont bien compris.

Mais la tâche est impossible quand la principale puissance mondiale, les États-Unis, refusent purement et simplement de jouer le jeu de la communauté mondiale. Quand elle s’abstrait des Nations unies, annonce qu’elle refuse l’Accord de Paris, et vient même à Madrid pour contribuer à saboter le travail. La tâche est impossible quand un des plus grands États du Sud, le Brésil, vient avec le même objectif et quand son gouvernement, déniant la réalité du changement climatique, relance la déforestation de l’Amazonie. On pourrait aussi citer d’autres États, comme l’Australie, dont le gouvernement conservateur — alors même que le pays étouffe sous des incendies de brousse qui se poursuivent depuis des semaines et une chaleur record — défend bec et ongles la production maximale de charbon.

C’est notre mode de vie qui est à négocier

Aujourd’hui, face au péril climatique, l’humanité n’est pas unie. Plusieurs grands pays refusent le défi de la coopération. Il n’est pas indifférent qu’ils soient souvent — États-Unis, Brésil, Australie, Russie — des pays immenses et disposant de vastes ressources naturelles, si bien qu’ils sont imprégnés d’une perception physique du monde différente de celle de pays plus densément peuplés, et où l’espace est compté. Mais il est clair que, même si leurs opinions sont divisées et qu’une large partie des populations y comprennent la gravité de l’enjeu, la direction générale est au déni. La signification de cet état de fait est que les sociétés de ces pays riches ne veulent pas aller vers une transformation pourtant inévitable : « Notre mode de vie n’est pas négociable » reste leur slogan, pour reprendre la phrase attribuée à George Bush en 1992.

Cette réalité doit conduire le mouvement écologiste international à plusieurs constats :

  • les COP ne sont plus un enjeu central de la bataille à court terme ;
  • il faut accepter que la bataille climatique est vraiment un conflit, et pas seulement de mots et d’idées : parvenir à réduire fortement les émissions de gaz à effet de serre suppose de poser nettement les oppositions et de désigner les ennemis. Ce qui signifie aussi, même si c’est désolant, que le chemin climatique ne sera pas consensuel, doux, serein ;
  • une leçon plus difficile est aussi à tirer des événements. Ce n’est pas seulement le vilain M. Trump, le vilain M. Bolsonaro, et les autres vilains qui bloquent la situation. Ils s’appuient sur des parts sans doute encore majoritaires de leurs populations. Et il est même probable que, dans des pays riches plus conscients du péril climatique, en Europe, pour faire simple, la très grande partie de la population n’a pas encore intégré que la réponse à la crise écologique passera par la sobriété, et par une réduction du niveau de vie moyen (même si la réduction des inégalités est un préalable à tout). Le mouvement climatique ne fera pas bouger vraiment les opinions si cette amère perspective n’entre pas dans la conscience commune. Il faut savoir dire et expliquer que c’est notre mode de vie qui est à négocier. Sans quoi les désastreux effets d’un changement climatique incontrôlé régleront nos hésitations.

Appel d’intellectuels en soutien au mouvement de décembre 2019 contre la réforme des retraites

GRÈVE DU 5 DÉCEMBRE : PLUS DE 180 INTELLECTUELS ET ARTISTES SOUTIENNENT « CELLES ET CEUX QUI LUTTENT « 

Le 4 Décembre 2019

Défendant « la justice sociale plutôt que la loi du plus fort », un collectif de personnalités, dont Annie Ernaux, Etienne Balibar, Robert Guédiguian et Thomas Piketty, lancent, dans une tribune au « Monde », un appel à s’associer aux mouvements « jaune, vert, rouge, noir ou arc-en-ciel ».

Tribune. Face aux offensives d’un gouvernement néolibéral et autoritaire, nous estimons qu’il est de notre responsabilité d’affirmer que notre présent et notre avenir émergeront des luttes sociales et politiques.

Nombreux sont les mouvements populaires qui traversent notre société et notre monde : ils s’érigent face aux dogmes d’une économie financiarisée qui incite et invite à la consommation déraisonnée ; ils inventent des alternatives aux inégalités sociales, raciales et genrées trop souvent considérées comme des paramètres indépassables ; ils affrontent les semeurs de haine et de peur qui veulent fracturer notre société.

Dans la rue, sur les ronds-points, au sein des associations, des syndicats, des partis, dans les quartiers populaires, dans les villes et dans les campagnes, en famille ou entre amis, les possibles s’échafaudent et se multiplient, les expériences réellement démocratiques se dessinent, les solidarités se font rapports de force.

L’écologie populaire se dote d’une colonne vertébrale idéologique et pragmatique ; les mouvements sociaux embrassent l’ensemble de la société. Aussi, nous devons le réaffirmer aujourd’hui : malgré l’intimidation constante et l’extrême répression devenue système, la démocratie ne doit plus avoir peur du peuple.

La France que nous voulons

La liberté et l’égalité, l’écologie et la justice, tous les fondements essentiels de notre République ne peuvent plus être de vains concepts. Ils doivent alimenter une pensée et une action sans cesse renouvelées, sans cesse débordées, de la France que nous voulons : le partage des richesses, des pouvoirs, des savoirs et des temps que nos services publics réinventés doivent assurer ; la protection professionnelle et sociale pour toutes et tous, tout au long de la vie ; l’égalité politique et sociale des minorités ; l’écologie populaire, seul futur envisageable pour la survie de nos écosystèmes.

« Les mouvements sociaux actuels ne sont une crise que pour la politique gouvernementale », disait déjà l’appel des intellectuels publié dans les colonnes du Monde en décembre 1995.

Les luttes plurielles qui structurent une large partie de la société française sont une possibilité de départ vers la construction et la mise en œuvre de nouveaux paradigmes : le pouvoir vivre plutôt que le pouvoir d’achat ; la mondialité plutôt que la mondialisation ; la justice sociale plutôt que la loi du plus fort ; l’émancipation individuelle et collective plutôt que la réussite individuelle.

C’est pourquoi nous appelons toutes et tous à s’associer à ces mouvements jaune, rouge, vert, noir ou arc-en-ciel, et à la réflexion sur l’avenir de notre société qu’ils engagent. Et, que le jeudi 5 décembre et les jours qui suivront, la colère légitime mais surtout l’espoir retrouvé chantent dans les rues de France, car notre avenir est à la portée de nos intelligences collectives.

Liste complète des signataires :
Christophe Aguiton, sociologue ; Jean-Loup Amselle, anthropologue ; Alexis Anne-Braun, écrivain ; Ariane Ascaride, comédienne ; Patrick Autréaux, écrivain ; Geneviève Azam, économiste ; Marie-Hélène Bacqué, sociologue ; Etienne Balibar, philosophe ; Ludivine Bantigny, historienne ; Christian Baudelot, sociologue ; François Bégaudeau, écrivain ; Nicolas Benies, économiste ; Laure Bereni, sociologue ; Pierre Bergounioux, écrivain ; Florian Besson, historien ; Gisèle Berkman, essayiste ; Laurent Binet, écrivain ; Jacques Bidet, sociologue ; Yves Bonnay, enseignant ; Véronique Bontemps, anthropologue ; Thomas Branthôme, historien du droit ; Rony Brauman, médecin ; Dany Bruet, économiste ; Dominique Cabrera, réalisatrice ; Julia Cagé, économiste ; Robin Campillo, réalisateur ; Laurent Cantet, réalisateur ; Manuel Cervera-Marzal, sociologue ; Bernard Chambaz, écrivain ; Patrick Chamoiseau, écrivain ; Yves Charnet, écrivain ; Sébastien Chauvin, sociologue ; Natacha Chetcuti-Osorovitz, sociologue ; Stéphanie Chevrier, éditrice ; Samuel Churin, comédien ; Hélène Cixous, écrivaine ; Patrice Cohen-Seat, avocat ; Maxime Combes, économiste ; Pierre Cours-Salies, sociologue ; Thomas Coutrot, économiste ; Alexis Cukier, philosophe ; Jocelyne Dakhlia, historienne ; Alain Damasio, écrivain ; Judith Davis, réalisatrice ; Françoise Davisse, réalisatrice ; Jérôme Deauvieau, sociologue ; Laurence De Cock, historienne ; Christine Depigny-Huet, anthropologue ; Rokhaya Diallo, essayiste ; Cyril Dion, réalisateur ; Emmanuel Dockès, juriste ; Nicole Edelman, historienne ; Didier Eribon, philosophe ; Annie Ernaux, écrivaine ; Patrick Farbiaz, auteur ; Eric Fassin, sociologue ; Jacques Fath, essayiste ; Pascale Fautrier, auteure ; Fabrice Flipo, philosophe ; Brigitte Fontaine, poète ; Bernard Foutrier, historien ; Geneviève Fraisse, philosophe ; Bernard Friot, économiste ; Camille Froidevaux-Metterie, philosophe ; Jean Gadrey, économiste ; Isabelle Garo, philosophe ; Didier Gelot, économiste ; Susan George, essayiste ; Jérôme Gleizes, économiste ; Maria Grazia Meriggi, historienne ; Roland Gori, psychanalyste ; Robert Guédiguian, réalisateur ; Janette Habel, universitaire ; Jean-Marie Harribey, économiste ; Ingrid Hayes, historienne ; Clotilde Hesme, comédienne ; Sylvestre Huet, journaliste ; Michel Husson, économiste ; Sabina Issehnanei, économiste ; Pierre Jacquemain, journaliste ; Chantal Jaquet, philosophe ; Samy Johsua, professeur de sciences de l’éducation ; Anne Jollet, historienne ; Juliette, auteure, musicienne ; Leslie Kaplan, écrivaine ; Razmig Keucheyan, sociologue ; Pierre Khalfa, économiste ; Jean-Daniel Magnin, écrivain ; Aïssa Lacheb, écrivain ; Jean-Marie Laclevetine, écrivain ; Geoffroy de Lagasnerie, philosophe ; Bernard Lahire, sociologue ; Nicolas Lambert, cartographe ; Mathilde Larrère, historienne ; Sandra Laugier, philosophe ; Christian Laval, sociologue ; Jean-Louis Laville, sociologue ; Elisabeth Lebovici, critique d’art ; Olivier Le Cour Grandmaison, historien ; Pascal Lederer, philosophe ; Rémi Lefebvre, politologue ; Jérôme Leroy, écrivain ; Edouard Louis, écrivain ; Germain Louvet, danseur étoile ; Corinne Luxembourg, géographe ; Alain Mabanckou, écrivain ; Philippe Mangeot, enseignant ; Philippe Marlière, politologue ; Roger Martelli, historien ; Malte Martin, designer graphique ; Gilles Martinet, géographe ; Christiane Marty, féministe ; Bernard Marx, économiste ; Gustave Massiah, économiste ; Florent Massot, éditeur ; Nicolas Mathieu, écrivain ; Marion Mazauric, éditrice ; Caroline Mecary, avocate ; Dominique Méda, sociologue ; Philippe Meirieu, chercheur ; Meyer, photographe ; Ariane Mnouchkine, metteure en scène ; Claudia Moatti, historienne ; Christian de Monlibert, sociologue ; Chantal Montellier, bédéaste ; Gérard Mordillat, réalisateur ; Toni Negri, philosophe ; Emmanuel Noblet, metteur en scène ; Gérard Noiriel, historien ; Océan, comédien réalisateur ; Nicolas Offenstadt, historien ; Ugo Palheta, sociologue ; Willy Pelletier, sociologue ; Pierre Pelot, écrivain ; Hélène Pereira, philosophe ; Bruno Perreau, politologue ; Thomas Piketty, économiste ; Loucas Pillaud-Vivien, mathématicien ; Pablo Pillaud-Vivien, journaliste ; Michel Pinçon, sociologue ; Monique Pinçon-Charlot, sociologue ; Thomas Porcher, économiste ; Luc Quinton, plasticien ; Makan Rafatdjou, architecte-urbaniste ; Gilles Raveaud, économiste ; Patrick Raynal, écrivain ; Eric Reinhardt, écrivain ; Emmanuel Renault, philosophe ; Robin Renucci, comédien ; Judith Revel, philosophe ; Jacques Rigaudiat, économiste ; Blandine Rinkel, écrivaine ; Michèle Riot-Sarcey, historienne ; Daniel Rome, enseignant ; Pierre Rousset, spécialiste de l’Asie ; Alain Ruscio, historien ; Thomté Ryam, auteur ; Zoé Sagan, écrivaine ; Danièle Sallenave, de l’Académie française ; Anne Salmon, sociologue ; Jean-Marc Salmon, chercheur en sciences sociales ; Gisèle Sapiro, sociologue ; Alexandre Sargos, journaliste ; Réjane Sénac, politologue ; Lucien Sève, philosophe ; Minna Sif, auteure ; Patrick Silberstein, éditeur ; Yves Sintomer, politologue ; Danielle Stéphane, artiste visuelle ; Amanda Spiegel, librairie Folies d’encre ; Philippe Sultan, spécialiste des politiques publiques ; Jean-Pierre Térail, sociologue ; Julien Théry, historien ; José Tovar, essayiste ; Catherine Tricot, architecte-urbaniste ; Aurélie Trouvé, agroéconomiste ; Paco Vallat, éditeur ; Dominique Vidal, essayiste ; Jean Vigreux, historien ; Arnaud Viviant, critique littéraire ; Sophie Wahnich, historienne ; Serge Wolikow, historien ; Alice Zeniter, écrivaine

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