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Bilan de la marche des solidarités le mercredi 18 décembre à Perpignan : Egaux-Egales, pas de trêve!

Publié sur blogs.mediapart.fr

18 décembre – Pas de trêve: on est là!

PerpignanPerpignan

 

Un 18 décembre festif et combatif à Perpignan

A l’appel de 27 organisations, associations, syndicats, la manifestation a rassemblé plus de 300 personnes (plus que l’an dernier, à la frontière franco-catalane du Perthus).

Au début du rassemblement, des « castellers » (tradition catalane de pyramide humaine) qui ont intégré dans leur groupe trois mineurs étrangers isolés africains ont fait une démonstration au son de la musique catalane. Après la lecture de l’appel à la manifestation, un réfugié afghan a récité un poème sur l’exil, nos amis guinéens ont interprété un chant improvisé et enfin les manifestantEs se sont recueilliEs pour une minute de silence en mémoire des mortEs en Méditerranée et des emprisonnéEs en centres de rétention.

La manifestation s’est ensuite élancée dans les rues de la ville. Flambeaux et couvertures de survie dorée illuminaient un cortège très combatif auquel de nombreux/ses réfugiéEs ont participé. Accompagnés de musique catalane et d’une batucada, les mots d’ordre scandés

« Régularisation de tous les sans-papiers », « De l’air, ouvrez les frontières » ont bien résonné sous les fenêtres de la Préfecture. Après une tour dans le centre ville toujours rythmés par de nombreux slogans, un arrêt devant la mairie (bien de droite  – et que convoite le RN Aliot!) a permis aux manifestantEs d’apprécier une chorale militante puis une merveilleuse chanteuse arménienne. Et, enfin ,la manifestation s’est terminée sur une autre place de la ville où attendait une xicolatada (chocolat chaud – autre spécialité catalane !) Une mobilisation festive et combative réussie qui a donné chaud au cœur !

PerpignanPerpignan

La manifestation interprofessionnelle du 17 décembre à Perpignan dans les médias

La manifestation du 17 décembre était d’ampleur comparable à celle du 5. La LDH était présente à l’avant du cortège (tenu par les Gilets jaunes) avec cinq observateurs sur les côtés.  Aucun incident relevé ni en cours, ni en fin de manifestation.

Perpignan : « plus de 15.000 personnes » dans la rue contre la réforme des retraites

Les syndicats assurent que « plus de 15 000 personnes » ont défilé contre la réforme des retraites ce mardi 17 décembre à Perpignan. La préfecture n’a pour sa part décompté que 6 500 manifestants. 

Ce mardi 17 décembre,  selon les syndicats, « plus de 15 000 personnes » ont défilé dans les rues de Perpignan contre la réforme des retraites. « Nous avons inondé les rues. Il s’agit d’une journée historique », affirme le secrétaire départemental de FO, Jérôme Capdevielle, au nom de l’intersyndicale.

Ce mardi 17 décembre,  selon les syndicats, « plus de 15 000 personnes » ont défilé dans les rues de Perpignan contre la réforme des retraites. « Nous avons inondé les rues. Il s’agit d’une journée historique », affirme le secrétaire départemental de FO, Jérôme Capdevielle, au nom de l’intersyndicale.

6 500 selon la préfecture. Cependant, comme après chaque manifestation, la guerre des chiffres fait rage. Et pour cause : de son côté, la préfecture a décompté seulement 6 500 manifestants…

Des revendications hétéroclites

L’intersyndicale « originelle » toujours pour le retrait de la réforme. Pour ce qui est des revendications, le cortège n’était pas homogène. La CGT, FO, Solidaires, la FSU et la CGC, dont les militants défilaient en tête, réclament le retrait pur et simple de la réforme.

Les syndicats réformistes se démarquent.  La CFDT, la CFTC et l’Unsa, qui avaient choisi de positionner leurs bannières à la fin de la manifestation, plaident pour leur part en faveur d’une réforme plus sociale. Ces organisations s’opposent notamment à la mise en place d’un âge pivot à 64 ans pour partir avec une retraite à taux plein.

Publié sur francetvinfo.fr   (vidéo)

Grève du 17 décembre : plusieurs manifestations en régions contre la réforme des retraites

La journée de mobilisation du mardi 17 décembre sera-t-elle massive ? Plusieurs manifestations ont déjà eu lieu, dès le matin, à Orléans (Loiret), Nice (Alpes-Maritimes), Tours (Indre-et-Loire), Bourges (Cher) ou encore Bordeaux (Gironde).

Intermittents, pompiers, avocats : à Perpignan (Pyrénées-Orientales), tous se sont rassemblés pour dire non à la réforme. Ici, beaucoup redoutent une baisse de leur pension. « On sera amputés, quand même. On a fait des calculs : on aura facilement 150 à 200 euros de moins par mois, ce qui pour des retraités est une catastrophe », affirme un militant CGT.

Vidéo au début sur Perpignan

« INTERDISEZ LA RECONNAISSANCE FACIALE SÉCURITAIRE » : Lettre commune de 80 organisations dont la LDH

Lettre commune de 80 organisations, dont l’Observatoire des libertés et du numérique dont la LDH est membre

Nous, organisations, collectifs, entreprises, associations et syndicats, demandons au Parlement et au gouvernement français d’interdire tout usage sécuritaire de dispositifs de reconnaissance faciale actuels ou futurs.

Nous constatons que de telles technologies sont aujourd’hui déjà largement déployées en France. Outre les portiques « Parafe » présents dans plusieurs aéroports et gares, le fichier de traitement des antécédents judiciaires permet depuis 2012 à la police et à la gendarmerie de recourir à la reconnaissance faciale à partir d’images prises dans la rue par des caméras, ou encore obtenues sur les médias sociaux. D’autres expérimentations ont déjà été menées ou sont programmées.

La multiplicité des dispositifs déjà existants, installés sans aucun véritable encadrement juridique, transparence ou réel débat public, ne satisfait pourtant pas nombre d’acteurs publics et industriels. En se fondant sur le fantasme d’un développement inéluctable de la technologie et sur des arguments purement sécuritaires et économiques, ils souhaitent accélérer et faciliter le déploiement de ces dispositifs, au détriment des conséquences pour nos libertés et notre modèle de société.

La reconnaissance faciale est une technique exceptionnellement invasive et déshumanisante qui permet, à plus ou moins court terme, la surveillance permanente de l’espace public. Elle fait de nous une société de suspect-es. Elle attribue au visage non plus une valeur de personnalité mais une fonction de traceur constant, le réduisant à un objet technique. Elle permet un contrôle invisible. Elle impose une identification permanente et généralisée. Elle abolit l’anonymat.

Aucun argument ne peut justifier le déploiement d’une telle technologie : au-delà de quelques agréments anecdotiques (utiliser son visage plutôt que des mots de passe pour s’authentifier en ligne ou activer son téléphone…), ses seules promesses effectives sont de conférer à l’État un pouvoir de contrôle total sur la population, dont il ne pourra qu’être tenté d’abuser contre ses opposant-es politiques et certaines populations. Puisque l’utilisation de la reconnaissance faciale à des fins sécuritaires est par essence disproportionnée, il est vain d’en confier l’évaluation au cas par cas à une autorité de contrôle qui échouerait en pratique à suivre chacune de ses nombreuses nouvelles applications.

C’est pourquoi nous vous demandons d’interdire tout usage sécuritaire qui pourrait en être fait. De telles interdictions ont déjà été décidées dans plusieurs villes des États-Unis. La France et l’Union européenne doivent aller encore plus loin et, dans la lignée du règlement général sur la protection des données personnelles (RGPD), construire un modèle européen respectueux des libertés.

Il conviendra par ailleurs de renforcer les exigences de protection des données à caractère personnel et de limiter les autres usages de la reconnaissance faciale : qu’il s’agisse d’authentification ou d’identification privée, l’ensemble de ces dispositifs ne sont pas assez protecteurs des atteintes à la vie privée ; ils préparent, et banalisent une société de surveillance de masse.

Nous appelons à l’interdiction de tout usage sécuritaire de la reconnaissance faciale.

Paris, le 19 décembre 2019

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Liste des premiers signataires :

Organisations membres de l’OLN signataire de cette lettre ouverte : Le CECIL, Creis-Terminal, Globenet, La Ligue des droits de l’Homme (LDH), La Quadrature du Net (LQDN), Le Syndicat des Avocats de France (SAF), Le Syndicat de la Magistrature (SM).

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