LDH-66 – Pyrénées Orientales

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VENEZ REJOINDRE LE COMBAT POUR LA JUSTICE, L’EGALITE, LES LIBERTES, LA DEMOCRATIE, LA DÉFENSE DES DROITS HUMAINS

Manifestation intersyndicale à 10H 30 – Place de Catalogne – à Perpignan – mardi 17 décembre 2019 – pour le retrait du projet de réforme des retraites

La LDH est concernée par le grand mouvement social qui traverse le pays pour le retrait d’un projet de réforme des retraites destructeur du système par répartition basée sur la solidarité entre générations, système né à la Libération. Le gouvernement veut faire travailler les salariés plus longtemps, et ouvrir un espace à la retraite par capitalisation. Cette réforme résulte des décisions libérales de l’Union européenne de réduire les dépenses publiques et la part du PIB consacrée aux pensions, mais aussi des exigences patronales de baisser les cotisations. Défendre tous les droits sociaux, comme le droit à la retraite par répartition, conquête de la Libération, fait partie du combat de la LDH pour les droits humains collectifs, droits sociaux gravement menacés aujourd’hui.

Lire l’appel intersyndical 66  des syndicats CGT-FO-FSU-Solidaires-CGC  – au format PDF

RÉFORME DES RETRAITES – ACTE 4
C’EST TOUJOURS NON UN POINT C’EST TOUT !

L’audience de Camille Halut au tribunal correctionnel de Montpellier ce jeudi 12 décembre 2019

Le procureur a requis une peine d’amende de 2000 euros  l’encontre de Camille Halut. Le jugement  sera rendu le 16 janvier 2020 à 14h. Autant dire que si l’amende est décidée, ce jugement risque fort de devenir la règle et  il permettra de dissuader tous les observateurs d’agir comme Camille.
Pour Michel Tubiana, l’avocat de la LDH et de Camille Halut : “que les bénévoles de la LDH s’interrogent et observent les pratiques des policiers pendant les manifestations, c’est un service qu’ils rendent à la démocratie et nous continuerons à être des empêcheurs de tourner en rond”
Compte rendu de l’audience publié sur lagazettedemontpellier.fr/

Justice : Camille Halut, observatrice de la LDH, devant le tribunal correctionnel

Publié le jeudi 12 décembre 2019 21:40 – Daphné ARTHOMAS

Il aura fallu près de 5 heures… 5 heures ce jeudi 12, pour éclairer le tribunal correctionnel de Montpellier chargé de répondre à une question : l’observatrice de la ligue des Droits de l’Homme (LDH), la montpelliéraine Camille Halut, 26 ans, a t-elle commis une infraction lors de la manifestation des Gilets Jaunes le 21 septembre dernier ?

La jeune femme, étudiante en droit, était soupçonnée de s’être rebellée alors qu’un policier lui demandait de lui remettre le masque qu’elle portait autour du cou pour se protéger des éventuelles diffusions de gaz lacrymogènes.

À l’audience, le policier affirme : “elle refusait de me donner son masque et ne cessait de crier sa qualité d’observatrice de la LDH pour attirer l’attention. Alors que je tentais de la calmer, j’ai reçu un coup de pied à la cheville”. Il admet cependant : “elle a porté un seul coup pour se soustraire à l’interpellation, pas pour me blesser. D’ailleurs, je reconnais avoir davantage été outré et vexé que blessé”. Un CRS, témoin de la scène, confirme devant les juges avoir vu le coup de pied porté au policier mais il admet également “je pense que c’était intentionnel mais je n’en suis pas tout-à-fait certain”.

Invention

Camille Halut quant à elle, reconnaît le refus de donner son masque mais elle nie le coup porté. Elle avance : “je pense que ce policier a inventé ce coup de pied pour avoir une raison de m’interpeler. En tant qu’observatrice de la LDH, je filme les actions des forces de l’ordre lors des manifestations des gilets jaunes depuis plusieurs mois. Je sais que ça ne leur plaît pas”.

Un magistrat l’interroge : “le fait d’être observatrice de la LDH vous exempte t-il de respecter les lois et les règlements ?”. Camille Halut répond par la négative. “Alors pourquoi refusez-vous de remettre votre masque aux policiers ?”. Elle s’explique : “le policier sait que sans mon masque, je ne peux pas remplir ma mission d’observatrice et je dois quitter la manifestation. Il voulait que je m’en aille”.

Empreintes

La seconde infraction dont est soupçonnée Camille Halut, c’est d’avoir, lors de sa garde à vue qui aura duré pas moins de 23 heures, refusé de donner ses empreintes digitales. “Pourquoi ce refus ?” l’interroge le président du tribunal Fabrice Parisi. “Je n’ai pas refusé, j’ai dit que je ne savais pas” affirme sans sourciller Camille Halut.

“Comment ça vous ne saviez pas… vous avez donné vos empreintes oui ou non ?” insiste le juge. Elle admet : “non, je ne l’ai pas fait. Mais je n’ai pas refusé, j’ai juste dit que je ne savais pas”. Le juge qui, visiblement, ne comprend pas, fronce les sourcils et demande à être davantage éclairé : “vous ne saviez pas quoi ?” s’agace t-il. L’étudiante en droit précise : “je ne savais pas si la loi Française s’était mise en conformité avec la Convention européenne des droits de l’homme sur la prise des empreintes digitales”.

Film

Le procureur Jacques-Philippe Redon requiert qu’une peine d’amende de 2000 euros soit prononcée à l’encontre de Camille Halut. Il relève : “puisque habituellement vous filmez les pratiques policières, pourquoi, alors que vous dites avoir été victime d’un complot, mettez-vous votre main pour cacher votre caméra ? Sur le film que vous produisez, nous avons le son et nous entendons vos cris, mais la seule chose que nous pouvons voir, c’est votre main. Cette vidéo vous aurait pourtant permis de prouver que la police avait menti, c’est dommage”.

Démocratie

Pour Michel Tubiani, l’avocat de la LDH et de Camille Halut : “que les bénévoles de la LDH s’interrogent et observent les pratiques des policiers pendant les manifestations, c’est un service qu’ils rendent à la démocratie et nous continuerons à être des empêcheurs de tourner en rond”.

Décision rendue le 16 janvier 2020 à 14h.

Mobilisation contre la réforme des retraites à Perpignan le 12 décembre 2019

Une mobilisation honorable ce jeudi 12-12-2012, avant le grand RDV du mardi 17 à Perpignan et dans le pays. La LDH était représentée. En fin de manifestation, comme souvent maintenant, quelques membres de la BAC dont certains n’avaient pas de brassard, se rapprochaient des manifestants.

  • Le cortège ce jeudi dans les rues de Perpignan.
    Le cortège ce jeudi dans les rues de Perpignan. A. A.
  • Le cortège ce jeudi dans les rues de Perpignan.
    Le cortège ce jeudi dans les rues de Perpignan. A. A.
  • Le cortège ce jeudi dans les rues de Perpignan.
    Le cortège ce jeudi dans les rues de Perpignan. A. A.
  • Le cortège ce jeudi dans les rues de Perpignan.
    Le cortège ce jeudi dans les rues de Perpignan. A. A.
Publié le 12/12/2019 à 11:55 / Modifié le 12/12/2019 

Perpignan : entre 1 500 et 3 000 personnes dans la rue contre la réforme des retraites

Au lendemain des annonces d’Édouard Philippe, la mobilisation contre la réforme des retraites se poursuit à Perpignan ce jeudi.

Plus de 1 500 personnes sont descendues dans la rue contre la réforme des retraites ce jeudi matin, à Perpignan. Les syndicats revendiquent 3 000 manifestants.

Pompiers, enseignants, agents de santé, salariés d’Enedis et d’EDF, cheminots, territoriaux… De nombreux corps de métier étaient une nouvelle fois représentés.

Aucun drapeau de la CFDT n’était visible dans le cortège. Cependant, les cheminots de l’Unsa ont participé à la manifestation (ils se sont mis en grève dès jeudi comme leurs collègues de la CGT et de FO) et ils assurent que les autres fédérations de l’organisation devraient être au rendez-vous lors de la manifestation prévue ce mardi 17 décembre, qui s’annonce très suivie.

Le cortège est arrivé sur le boulevard Anatole-France peu avant midi. Il était censé se diriger vers le cours Escarguel, le boulevard des Pyrénées et la place Catalogne, via le boulevard Briand.

Cependant, la majeure partie du cortège a tourné rue Vielledent pour rallier le siège de la Caisse primaire d’assurance maladie (Cpam), devant lequel la CGT appelait à manifester contre la répression syndicale. Pour soutenir un délégué de l’organisation convoqué par la direction ce jeudi à 14 heures en vue de sanctions disciplinaires. L’autre partie du cortège (entre 100 et 200 personnes) a poursuivi le parcours par les boulevards comme prévu.

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