18 décembre Journée Droits des migrant-e-s

Nous constatons :

Une véritable fabrique de sans-papiers entretenue par les délais absurdes dans l’instruction et la délivrance des titres de séjour, faisant basculer dans l’irrégularité des personnes pourtant en règle ; et provoquant, du fait des retards de la préfecture, des pertes d’emploi, voire des pertes d’hébergement ;
un abaissement arbitraire du seuil de vulnérabilité, ouvrant droit à une mise à l’abri inconditionnelle,
désormais fixé à 18 mois au lieu de 3 ans, laissant ainsi des enfants de 2 ans dormir dehors ;
des mises à la rue de mères isolées avec enfants, parfois très jeunes, malades ou en bas âge, qui se multiplient dans l’agglomération clermontoise ; certaines très jeunes filles arrivent même enceintes, victimes de viols durant leur parcours d’exil ;

Ces pratiques traduisent un choix politique clair : celui de la maltraitance institutionnelle