Manifestation à 18h Place de Jaude

Nous constatons :
les défaillances graves du Conseil départemental, qui refuse de prendre en charge de nombreux mineurs non accompagnés (plus de 30 cet été ont dû être hébergés par des associations dans un camping), ne respecte pas toutes ses obligations envers les mères isolées avec enfants de moins de 3 ans, et réduit son soutien financier aux associations.
Nous constatons :
Une véritable fabrique de sans-papiers entretenue par les délais absurdes dans l’instruction et la délivrance des titres de séjour, faisant basculer dans l’irrégularité des personnes pourtant en règle ; et provoquant, du fait des retards de la préfecture, des pertes d’emploi, voire des pertes d’hébergement ;
un abaissement arbitraire du seuil de vulnérabilité, ouvrant droit à une mise à l’abri inconditionnelle,
désormais fixé à 18 mois au lieu de 3 ans, laissant ainsi des enfants de 2 ans dormir dehors ;
des mises à la rue de mères isolées avec enfants, parfois très jeunes, malades ou en bas âge, qui se multiplient dans l’agglomération clermontoise ; certaines très jeunes filles arrivent même enceintes, victimes de viols durant leur parcours d’exil ;
Ces pratiques traduisent un choix politique clair : celui de la maltraitance institutionnelle

Partager la publication "18 décembre Journée Droits des migrant-e-s"