Non à la dissolution d’associations par l’exécutif !

Lien vers le Communiqué LDH :
Non à la dissolution d’associations par l’exécutif !

La LDH (Ligue des droits de l’Homme) réaffirme son opposition au pouvoir de dissolution des associations ou groupements de fait par décret en Conseil des ministres. La mort d’une association est une atteinte extrêmement grave à la liberté d’association, qui a été proclamée principe fondamental reconnu par les lois de la République par le Conseil constitutionnel en 1971.

Il pourrait être admis qu’en cas de groupe armé violent, l’exécutif dispose d’un pouvoir de suspension de ses activités. Mais la loi du 10 janvier 1936 a prévu la dissolution des groupes de combat ou des milices armées en ne réservant pas ce pouvoir au juge judiciaire mais au président de la République.

La LDH a combattu la loi « séparatisme » notamment parce qu’elle étend les possibilités de dissolution des associations existantes, par exemple en cas d’appel à des « agissements violents à l’égard de personnes ou de biens » (sic !), ou même de tels actes réalisés par de simples membres. Le pouvoir exorbitant de dissolution est ainsi devenu un des moyens de maintien de « l’ordre public », ce qui banalise le recours à cette mesure extrême. La LDH a dénoncé l’atteinte à la liberté d’association et les risques pour la démocratie que fait encourir ce texte.

Il est certes possible de saisir le juge des référés d’un recours en suspension du décret de dissolution mais ce juge n’a pas le même pouvoir d’appréciation que lorsqu’il est saisi d’un recours pour excès de pouvoir. Or, l’annulation intervient longtemps après la mesure et l’association risque fort de ne plus pouvoir se reconstituer, ayant perdu ses adhérents, ses salariés, son local…

Depuis l’entrée en vigueur de la loi « séparatisme » de 2021, les dissolutions se multiplient (un quart de toutes celles prononcées depuis 1936), ce qui démontre la justesse de notre analyse.

Paris, le 5 mai 2025

Commémoration antifasciste de la Résistance Samedi 26 avril

Organisée pas le Collectif de Lutte contre les Extrêmes-Droites

1er temps / Sur le plateau de Gergovie
Cérémonie et déambulation
A 14h30 à la Maison des Gergoviotes

Parking dit « principal » du plateau de Gergovie
( 1 km après le mini-circuit ARMCA / Patrick Depailler )


2ème temps / à Clermont-Ferrand
Discussion / Débat
à 18h à l’ Hôtel des Vil·es
63 Avenue de l’Union Soviétique


3ème temps / à Clermont-Ferrand
Soirée anti-répression
à 20h à l’ Hôtel des Vil·es

Johann Chapoutot – Les Irresponsables

Le KAP – Learning Centre – 5 rue Kessler Clermont-Ferrand

Jeudi 03 avril, de 18h à 20h, Johann Chapoutot sera au KAP Learning Centre (à 2 minutes à pied de la librairie) pour une rencontre suivie d’une dédicace autour de son livre Les Irresponsables, paru aux éditions Gallimard.

Dans ce livre, Johann Chapoutot plonge au cœur de l’Allemagne de la fin des années 1920 et du début des années 1930, une époque où un consortium libéral-autoritaire perd son soutien populaire et cherche désespérément à maintenir le pouvoir sans majorité, sans parlement, et sans démocratie. À travers cette période, il révèle une stratégie politique fascinante : comment l’extrême centre, loin de la progression irrésistible de l’extrême droite, choisit de capter son énergie pour instaurer un libéralisme autoritaire, imprégné de dilettantisme et d’irresponsabilité.

Historien reconnu et spécialiste du nazisme et de l’Allemagne, Johann Chapoutot nous livre ici une lecture inédite des événements, nourrie de recherches dans les archives politiques, les correspondances et les mémoires des acteurs de cette époque. À travers son analyse, il dévoile les ressorts de l’histoire en montrant comment un système apparemment irrésistible peut se construire sur une base d’illusion et de manipulation.

Venez rencontrer cet auteur engagé et échanger avec lui sur cet ouvrage percutant.

Un policier frappe un handicapé à Croix de Neyrat

L’information a été publiée par La Montagne :

https://www.lamontagne.fr/clermont-ferrand-63000/faits-divers/un-policier-filme-en-train-de-frapper-un-homme-handicape-a-clermont-ferrand_14653401/?at_medium=email&at_emailtype=engagement&at_campaign=Newsletter_Alerte_actu

Une courte vidéo avait été diffusée sur les réseaux par Yassin Chelly
https://x.com/MrChelly0/status/1899487640019243341
 » Aujourd’hui, sous mes yeux, dans le quartier de Croix-de-Neyrat, un policier a frappé un homme handicapé d’un coup de poing. Peu importe le contexte, il doit bien exister d’autres façons de maîtriser une personne. C’est choquant. « 

Tant le maire de Clermont-Ferrand que la députée M. Maximi ont réagi :
https://x.com/olivierbianchi1/status/1899541458845151271
https://bsky.app/profile/mariannemaximi.bsky.social/post/3lk4lzhs4qc2q

la suite sur La Montagne :
https://www.lamontagne.fr/clermont-ferrand-63000/faits-divers/violence-d-un-policier-sur-un-homme-handicape-a-clermont-ferrand-choque-l-auteur-de-la-video-temoigne_14653830/?at_medium=email&at_emailtype=engagement&at_campaign=Newsletter_Alerte_actu

https://www.lamontagne.fr/clermont-ferrand-63000/faits-divers/une-figure-du-quartier-qui-est-raphael-l-homme-en-fauteuil-roulant-frappe-par-un-policier-a-clermont-ferrand_14654121/?at_medium=email&at_emailtype=engagement&at_campaign=Newsletter_Alerte_actu

Soutien aux avocats et à l’État de droit

Le média identitaire Frontières a diffusé un liste d’avocats défendant des étranger. La #LDH apporte son soutien indéfectible à toutes celles et ceux qui participent, dans des conditions ardues, à la défense des droits des plus fragiles.

Le bulletin identitaire Frontières a commis un nouveau brûlot raciste relatif à la défense, devant les juridictions administratives des étrangers exerçant des recours concernant leur situation administrative.

Ce sont pêle-mêle la Cour européenne des droits de l’Homme, les juges et le droit au recours qui sont instrumentalisés afin de mettre en œuvre le narratif, tout aussi raciste, de l’invasion migratoire.

Une nouvelle étape a été franchie dans l’ignominie puisque cette fois ce sont des listes d’avocats intervenant dans la défense de ces personnes qui sont publiées par le bulletin : leurs noms, le nombre de recours qu’ils pratiquent dans le ressort territorial de chaque tribunal. La pratique n’est pas nouvelle. Lister, nommer, afficher, calomnier revient à accuser ces auxiliaires de justice, dans l’exercice de leur profession, pour susciter la haine, la violence et finalement porter atteinte à l’Etat de droit.

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Lien vers le communiqué complet sur le site de la LDH :

Contre l’extrême droite raciste, la LDH soutient indéfectiblement les avocats et l’Etat de droit