Solidaires 63 dénonce la répression diproportionnée du mouvement social en cours

  • gazage au visage à bout portant de militantes et militants pacifiques lors de distributions de tracts filtrantes,
  • jet d’une barrière par un policier sur un passant,
  • gazage au visage à bout portant de cyclistes circulant sur la voie publique,
  • gazage d’une assemblée pacifique en plein goûter !
  • interpellations et détentions brutales : étranglements, insultes : « terroristes », « antisémites », intimidations et menaces : « on vous choppera tous, vous allez jamais gagner »

Nous ne pouvons que constater que ce sont les forces de l’ordre qui génèrent désordre et violences.

Avec l’interpellation tôt le matin mercredi d’un de nos co-secrétaires nationaux par la police en pleine interview, en direct sur France Info, il semblait déjà clair que les agents publics des forces de l’ordre se sentaient dotés des pleins pouvoirs… les exactions qui ont cours depuis dans tout le pays ne font malheureusement que le confirmer.

Les automobilistes et les habitant.es découvrent pour beaucoup et avec stupeur – effroi pour un certain nombre – la réalité des brutalités policières.

Ces brutalités sont loin d’être une nouveauté, néanmoins sous quel régime des agents publics ont pour mission de maltraiter, terroriser, blesser, mutiler voire tuer… les habitant.es de leur pays ? ont pour mission de réprimer l’exercice des libertés fondamentales ? ont pour mission de réprimer l’implication du plus grand nombre dans la chose publique ?

Rien ne saurait légitimer ces brutalités policières et tout légitime cette mobilisation populaire et démocratique !

Les habitantes et habitants de notre pays expriment leurs aspirations et leurs colères depuis bien longtemps, dans le vide …/…

Les voies institutionnelles épuisées, méprisées… cette mobilisation sociale est la seule qui vaille pour instaurer la justice sociale, fiscale et environnementale.

Qu’espère l’État en déployant une force répressive à tout va ?

En tout cas, n’espérez pas nous rendre responsables, ni des exactions policières ni des éventuelles réponses populaires, car « c’est toujours l’oppresseur, non l’opprimé qui détermine la forme de lutte. Si l’oppresseur utilise la violence, l’opprimé n’aura pas d’autre choix que de répondre par la violence. » Nelson Mandela, Un long chemin vers la liberté, 1996

Lien vers le communiqué complet :
https://solidaires.org/sinformer-et-agir/actualites-et-mobilisations/locales/declaration-liminaire-prononcee-en-prefecture-du-puy-de-dome-le-12-septembre/