Non à la guerre aux migrant.e.s

ABROGATION DE LA CIRCULAIRE RETAILLEAU DE
JANVIER 2025 – ABROGATION DE LA LOI DARMANIN

Depuis des mois, le ministre de l’intérieur, Retailleau, multiplie les déclarations visant à supprimer les possibilités d’accueil et de régularisation des personnes migrantes.

Sur fond de racisme décomplexé inspiré par l’extrême droite, le ministre donne aux préfets des consignes
fermes de non-régularisation des personnes étrangères vivant en France sans titre de séjour.
A Clermont-Ferrand, le zèle préfectoral ne se fait pas attendre : une mère et sa fille de 7 jours sont sorties de l’hébergement d’urgence et se retrouvent à la rue. …/…

Familles sans abri à Clermont-Ferrand

A lire dans La Montagne de ce 11 décembre 2024

« Ma mère est stressée pour nous » : dans les rues de Clermont-Ferrand, les nuits froides d’enfants sans toit

Malgré l’approche de l’hiver, des familles avec parfois des enfants en bas âge et vulnérables errent sans abri, la nuit, dans les rues de Clermont-Ferrand ou dans le hall de la gare. Travailleurs sociaux, militants et élus tentent d’alerter sur la détresse de ces invisibles. »

Contre l’application locale d’une politique migratoire dictée par l’extrême-droite Rassemblement le 16 octobre à Clermont-Fd

Sous la direction du Préfet du Puy-de-Dôme, nous assistons à une multiplication des OQTF (Obligations de Quitter le Territoire Français) et des assignations à résidence, qui frappent aveuglément des hommes et des femmes qui vivent, travaillent et contribuent à notre société.

Parmi les familles visées, certaines viennent de passer 4 mois sous tente à la Maison du Peuple, sans solution d’hébergement. Leur calvaire continue avec une volonté préfectorale de les expulser vers un pays qu’elles ont fui. Ces familles n’ont pas vocation à être sacrifiées sur l’autel d’une dérive xénophobe.

La plupart de ces familles vivent sur notre territoire depuis des années, leurs enfants sont scolarisés dans nos écoles et certains sont mêmes nés ici. D’autres travaillent dans des associations locales et d’autres encore ont même déjà vu leur situation régularisée par le passé.

Les travailleuses et travailleurs étrangèr.es, en situation régulière depuis plusieurs années, perdent quant à eux leurs emplois et leurs droits sociaux parce que la préfecture ne leur délivre pas leur titre de séjour en temps et en heure. N’ayant plus de salaire, ces travailleuses et travailleurs peuvent à tout moment perdre leurs logements.

Cette politique pousse des familles entières dans une précarité insoutenable tandis que l’administration reste sourde à leurs droits les plus fondamentaux.

Ensemble, demandons justice et dignité pour toutes et tous !
La fin des expulsions et des assignations à résidence arbitraires,
– Le traitement rapide et équitable des renouvellements de titres de séjour et de régularisation,
– Le respect des droits des travailleurs étrangers,
– Un titre de séjour et un logement pour toutes et tous,
– Une politique d’accueil basée sur la solidarité et l’humanité.