Pour une scolarisation correspondant aux besoins des jeunes MNA
Rassemblement à 18h30
Devant la Direction des Services Départementaux de l’Éducation Nationale (DSDEN) 7 rue Léo Lagrange à Clermont-ferrand ( arrêt tram Maison de la Culture )
ABROGATION DE LA CIRCULAIRE RETAILLEAU DE JANVIER 2025 – ABROGATION DE LA LOI DARMANIN
Depuis des mois, le ministre de l’intérieur, Retailleau, multiplie les déclarations visant à supprimer les possibilités d’accueil et de régularisation des personnes migrantes.
Sur fond de racisme décomplexé inspiré par l’extrême droite, le ministre donne aux préfets des consignes fermes de non-régularisation des personnes étrangères vivant en France sans titre de séjour. A Clermont-Ferrand, le zèle préfectoral ne se fait pas attendre : une mère et sa fille de 7 jours sont sorties de l’hébergement d’urgence et se retrouvent à la rue. …/…
Les mises à la rue se multiplient comme passage obligé pour celles et ceux qui veulent reconstruire une vie parmi nous, y compris pour des mineurs venus seuls en France. Ces mineurs non accompagnés (MNA) dont on ne veut pas reconnaître la minorité peuvent aussi se retrouver à la rue et n’y échappent que grâce à la solidarité citoyenne. Nous revendiquons pour eux, la présomption de minorité et le droit à l’éducation.
Dans la continuité de la loi Darmanin de janvier 2024, la circulaire Retailleau met à bas les possibilités de régularisation exceptionnelle des étranger.ères au titre de la situation familiale ou du travail. Elle augmente la durée de séjour requise sur le territoire à 7 ans au lieu de 5 ans précédemment, voire 3 ans au titre du travail, pour pouvoir solliciter une régularisation à titre exceptionnel. Elle rend quasi-impossible la régularisation d’une personne ayant subi une OQTF, exécutée ou pas, même datant de plusieurs années.
Rendre les régularisations pratiquement impossibles comme le souhaitent Retailleau, Darmanin, Bayrou et toute l’extrême-droite, c’est fabriquer des sans-papiers, élargir la cohorte des sans droit, refuser de voir que le plus souvent ces gens là travaillent dans des secteurs où leur présence est indispensable (bâtiment, travaux publics, hôtellerie, restauration, agriculture, santé, aide aux personnes…).
Et pour en rajouter dans la xénophobie, des centaines de travailleurs étrangers en situation régulière, à Clermont-Ferrand et ailleurs, perdent leur emploi justement parce que les préfectures accumulent les mois de retard dans le renouvellement des titres de séjour.
Maintenir cette politique de stigmatisation des étrangers, c’est laisser croire à la population qu’une immigration zéro est possible. C’est par là même désigner encore et toujours des boucs émissaires pour saper toute contestation des politiques libérales alors que ce ne sont pas les sans-papiers qui provoquent la fermeture de Auchan, des usines Michelin, des classes dans les écoles ou la casse des services publics…
Une permanence d’accueil se tiendra tous les mardi de 16h à 18h à l’UL CGT de Clermont Ferrand au 2ème étage de la Maison du Peuple, Place de la Liberté
« Ma mère est stressée pour nous » : dans les rues de Clermont-Ferrand, les nuits froides d’enfants sans toit
Malgré l’approche de l’hiver, des familles avec parfois des enfants en bas âge et vulnérables errent sans abri, la nuit, dans les rues de Clermont-Ferrand ou dans le hall de la gare. Travailleurs sociaux, militants et élus tentent d’alerter sur la détresse de ces invisibles. »
Contre la mise à la rue des familles et pour le droit à l’hébergement de toutes et tous !
Pour l’activation d’un plan grand froid.
Pour la fin des politiques xénophobes et discriminatoires !
Manifestons le samedi 14 décembre à 11h au départ de la place de Jaude (devant l’église des minimes).
Sous la direction du Préfet du Puy-de-Dôme, nous assistons à une multiplication des OQTF (Obligations de Quitter le Territoire Français) et des assignations à résidence, qui frappent aveuglément des hommes et des femmes qui vivent, travaillent et contribuent à notre société.
Parmi les familles visées, certaines viennent de passer 4 mois sous tente à la Maison du Peuple, sans solution d’hébergement. Leur calvaire continue avec une volonté préfectorale de les expulser vers un pays qu’elles ont fui. Ces familles n’ont pas vocation à être sacrifiées sur l’autel d’une dérive xénophobe.
La plupart de ces familles vivent sur notre territoire depuis des années, leurs enfants sont scolarisés dans nos écoles et certains sont mêmes nés ici. D’autres travaillent dans des associations locales et d’autres encore ont même déjà vu leur situation régularisée par le passé.
Les travailleuses et travailleurs étrangèr.es, en situation régulière depuis plusieurs années, perdent quant à eux leurs emplois et leurs droits sociaux parce que la préfecture ne leur délivre pas leur titre de séjour en temps et en heure. N’ayant plus de salaire, ces travailleuses et travailleurs peuvent à tout moment perdre leurs logements.
Cette politique pousse des familles entières dans une précarité insoutenable tandis que l’administration reste sourde à leurs droits les plus fondamentaux.
Ensemble, demandons justice et dignité pour toutes et tous ! – La fin des expulsions et des assignations à résidence arbitraires, – Le traitement rapide et équitable des renouvellements de titres de séjour et de régularisation, – Le respect des droits des travailleurs étrangers, – Un titre de séjour et un logement pour toutes et tous, – Une politique d’accueil basée sur la solidarité et l’humanité.
Après 4 mois de mobilisation, l’occupation de la Maison du Peuple prend fin Il s’agit d’une victoire relative au regard des solutions proposées, mais d’une défaite absolue pour les politiques xénophobes. A très vite pour les prochaines batailles !