A Clermont devant les marches de la préfecture :
Logement
Non au silence et à l’indifférence devant l’urgence ! Un toit pour tous et toutes !
Rassemblement LUNDI 13 mai à 18h
devant les marches de la Préfecture de Clermont-Ferrand
Extraits du communiqué RESF63 du 7 mai 2024 :
Alors que le RESF 63 alerte depuis plusieurs mois sur la mise à la rue des familles d’exilé.e.s à Clermont-Ferrand suite au durcissement de la politique d’hébergement d’urgence du Puy-de-Dôme, nous avons été reçus pour la première fois en Mairie de Clermont-Ferrand et en Préfecture le mardi 7 mai 2024.
» A chacune de ces rencontres, nous avons tenu a rappeler un contexte d’urgence sociale et humanitaire. Depuis un mois, une 30e d’enfants, des petits clermontois et clermontoises dorment sous tente à la Maison du Peuple avec leurs familles. Ailleurs, ce sont près de 80 Mineurs Non Accompagnés qui sont abandonnés par le Département.
Préfecture / Département / Mairie ne peuvent plus se renvoyer la balle !
Une solution d’urgence doit être trouvée.
Nous l’affirmons avec force, si ces enfants étaient français, une solution, même temporaire aurait été actée ! A la sortie de ces deux rendez-vous nous ne pouvons faire qu’un constat : celui d’avoir été écoutés mais jamais entendus. » …/…
» Nous l’avons dit avec gravité, c’est parce que la situation dans notre département est justement “gérable”, qu’elle doit être gérée. Tant qu’un enfant, qu’une personne vulnérable dormira à la rue et verra ses droits les plus élémentaires bafoués nous ne nous résignerons pas. A l’instar de ce qui est fait par d’autres municipalités en France, nous demandons au Maire de Clermont-Ferrand d’entrer en résistance face à la politique xénophobe du gouvernement et des préfectures en prenant position publiquement pour un asile municipal.
Comme il a été en capacité de le faire sur d’autres sujets, nous lui demandons de faire un choix politique fort, en ouvrant un lieu qui pourrait accueillir les enfants et leur famille. «
» Alors que nous apprenons la mise à la rue de nouvelles familles, nous demandons au Préfet du Puy-de-Dôme de cesser cette politique de la honte et de prendre en charge, conformément à la loi, les familles, les personnes vulnérables immédiatement et sans conditionner cette prise en charge à un risque de retour forcé vers un pays qu’elles ont fui.«
» Nous n’oublions pas le président du Conseil Départemental du Puy-de-Dôme, responsable de l’abandon de près de 80mineurs isolés. «
Nous demandons enfin l’organisation dans les meilleurs délais d’une table ronde, réunissant l’ensemble des acteurs,institutions, élu.e.s locaux, associations afin de trouver une solution rapide, digne et pérenne à cette situation. Le campement de la Maison du Peuple n’a pas vocation à perdurer. Nous n’avons pas vocation à suppléer plus longtemps aux carences des pouvoirs publics.
Nous appelons donc l’ensemble des citoyens et des citoyennes à maintenir leur solidarité et à se mobiliser encore plus en interpellant directement les responsables publics. Nous appelons à un nouveau rassemblement LUNDI 13 mai à 18h devant les marches de la Préfecture de Clermont-Ferrand pour exiger le relogement immédiat de l’ensemble des exilé.e.s.
Un toit pour toutes et tous : Manif de soutien lundi 6 mai à 18 h
Contrairement à ce qu’affirme le Préfet dans les médias, les exclusions de l’hébergement d’urgence concernent bien des familles et des personnes dans les situations les plus diverses.
Contre le droit, contre les principes mêmes d’humanité et d’accueil élémentaire, cette population déjà la plus vulnérable est sacrifiée sur l’autel d’une logique comptable xénophobe et indigne.
Dans un pays où les riches sont toujours plus riches, les préfectures veulent faire des économies sur le dos des plus pauvres. Non seulement les préfectures fabriquent des sans-papiers, mais elles rivalisent aujourd’hui pour fabriquer des sans-logis.
…/… Alors que Clermont-Ferrand possède plus de 7000 logements salubres vacants, nous ne devons pas accepter de voir ces familles sans toit. La loi de réquisition des logements vides existe, elle doit être appliquée !
Certaines de ces familles sont clermontoises depuis des années et ne sont pas expulsables. Il est impératif de les régulariser pour les sortir de cette extrême précarité. Seule la régularisation de l’ensemble des familles permettra de trouver une issue digne à cette situation.
Pour faire vivre la lutte et la solidarité, soutenez -nous, rejoignez-nous !
Ces personnes ne sont pas dangereuses ! Elles sont en danger !
Un toit c’est un droit ! Une école, des papiers, un toit pour toutes et tous !
Soutenez les familles à la rue
Contre la mise à la rue des familles
JEUDI 11 AVRIL RASSEMBLEMENT 17H30 PLACE DE JAUDE CLERMONT-FD
Depuis un peu plus d’un mois, le préfet du Puy de Dôme a décidé de durcir sa politique d’hébergement d’urgence. Ainsi plusieurs dizaines de familles avec des enfants se retrouvent à la rue.
La préfecture installe un odieux chantage : accepter l’aide au retour vers un pays que toutes et tous ont fui, que la plupart des enfants ne connaissent pas, ou se retrouver immédiatement face aux dangers de la rue.
Lundi 8 avril, avec l’aide du Secours Populaire, de militants de RESF et de citoyens indignés par cette situation une trentaine de tentes ont été installées Pace du 1er mai à Clermont-Ferrand pour des familles parfois avec de très jeunes enfants.
Ces personnes ne sont pas dangereuses !
Elles sont en danger !
Un toit c’est un droit !
Consulter l’article de Mediacoop : https://mediacoop.fr/08/04/2024/cest-mieux-de-dormir-dans-des-tentes-que-dehors-comme-des-chiens/
et l’article de La Montagne : https://www.lamontagne.fr/clermont-ferrand-63000/actualites/familles-a-la-rue-a-clermont-ferrand-un-campement-monte-place-du-1er-mai-pour-heberger-parents-et-enfants_14482580/
Signez et diffusez la pétition : https://chng.it/czPZmWZ4NZ
Familles à la rue Rassemblement du 3 avril
à l’appel du Réseau Éducation Sans Frontières
URGENCE : Familles à la rue
Appel du Réseau Education Sans Frontière (RESF63)
Rassemblement MERCREDI 3 avril à 17h30 devant les marches de la Préfecture
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Une catastrophe sociale sans précédents dans le Puy-de-Dôme ?
Depuis plusieurs jours, le Préfet du Puy-de-Dôme a décidé de soumettre les familles étrangères en situation irrégulière ou sous le coup d’une Obligation à Quitter le Territoire Français (OQTF) à un chantage odieux, conséquence directe de la loi Asile Immigration que nous avons contestée ensemble, à plusieurs reprises, en 2023 et en ce début d’année.
Soit les personnes concernées acceptent l’aide au retour proposée par l’OFII, soit elles sont exclues dans la foulée de l’hébergement d’urgence.
En refusant délibérément d’apporter des solutions à ces familles, l’Etat espère-t-il dissuader d’autres candidats à l’exil ?
Ces familles doivent ainsi choisir entre une expulsion vers un pays qu’elles ont fui et se retrouver face aux dangers de la rue. Déjà, une dizaine de familles avec enfants, dont certains très jeunes, se retrouvent désormais sans solution d’hébergement à Clermont-Ferrand et ailleurs dans le département.
A très court terme, ce sont près de 400 personnes dont une grande partie d’enfants qui pourraient se retrouver dans cette situation catastrophique. Vivre dans la rue, c’est être confronté à la peur, au froid, à la violence, à la faim. C’est une violence quotidienne pour ces adultes et ces enfants. Nous devons rendre visibles ces invisibles et faire entendre leurs voix.
Les organisations du mouvement social, associations, partis, syndicats, et tous les citoyens ne peuvent rester silencieux face à cette négation inédite du droit inconditionnel à l’hébergement d’urgence. Notre mobilisation à toutes et tous est indispensable pour faire respecter les droits de ces populations extrêmement fragilisées. Ne laissons pas s’installer cette situation inacceptable, c’est un nouveau droit qui s’effondrerait.
Il y a dans ce pays aujourd’hui, une véritable crise de l’accueil et donc de l’hébergement d’urgence. Régulariser davantage pour libérer des places en hébergement d’urgence doit être une exigence.
Rassemblement MERCREDI 3 avril à 17h30 devant les marches de la Préfecture
pour dire NON à la mise à la rue de ces familles.
10, 20, 30, 40 mineurs à la rue
Mineurs Non Accompagnés à la rue : 8 interpellations
Un Article d’ Antoine Legrand à lire sur Mediacoop par le lien ci-dessous :
Des mineurs étrangers toujours à la rue ce mois de novembre
Communiqué du Collectif yapasMIEux :
Mineurs toujours à la rue ! 7 personnes interpellées !
Jeudi soir, un repas partagé dans le nouveau lieu d’hébergement des mineurs à la rue était prévu. Il a été empêché à coups de lacrymos et 7 personnes ont été interpellées et placé.e.s en garde à vue. Les mineur.es présent.es ont pu être évacué.es, mais ils et elles sont sans hébergement.
Légalement, en France, tout⋅e mineur⋅e sans parents est pris⋅e en charge par le département.
Dans le cas des mineur⋅es isolé⋅es étrangers⋅ères, le département du Puy-de-Dôme délègue la mission de reconnaissance de leur minorité à l’association ANRAS/DDAOEMI. À peine arrivé⋅es, ces jeunes subissent des interrogatoires répétés sur leurs parcours. Ces entretiens ne font que les traumatiser, et aboutissent très souvent à la non-reconnaissance de leur minorité sans argument sérieux. C’est un
expédient facile pour éviter de prendre en charge des jeunes en grande vulnérabilité, qui relèvent légitimement de la protection de l’enfance. Elles et ils sont alors mis⋅es à la rue, restant dans un vide juridique tant qu’ils ne déposent pas un recours administratif.
C’est alors que le Réseau Éducation Sans Frontières (RESF) et la Ligue des Droits de l’Homme (LDH) les accompagnent pour ces très longs recours. Le juge pour enfants statue ensuite, et il reconnaît après coup la minorité des jeunes dans la plupart des cas (84% d’entre elles et eux de janvier à octobre 2023, qui avaient attendu au moins 7 mois et jusqu’à 2 ans). Pendant ce temps, ces mineur⋅es sont ainsi maintenu⋅es en situation précaire : leur scolarisation est retardée, ils et elles sont dans la rue, donc en
danger.
Les pouvoirs publics n’assurent pas leur prise en charge. Le projet d’un nouveau lieu négocié avec eux n’a pas abouti. Le « 5 étoiles » a été évacué l’été dernier. Les températures chutent. Il est urgent de mettre à l’abri les jeunes nouvellement arrivé.es.
Au-delà d’un toit, un lieu de vie représente la promesse d’un espace d’accompagnement -pour les démarches administratives, la scolarité– et d’émancipation, co-construit avec les mineur⋅es.
Cette démarche s’est heurtée jeudi 23 novembre à la répression : intervention de la police, gaz lacrymogène, interpellation de 7 militants soutenant les jeunes.
Afin qu’un accueil digne de ces mineur.es soit possible, dans un contexte de répression exacerbée contre les personnes étrangères et les organisations qui les aident, nous exigeons :
- l’ouverture immédiate par les pouvoirs publics d’un lieu d’hébergement et d’accompagnement pour ces mineur.es isolé.es et vulnérables ET/OU la mise à disposition par les pouvoirs publics d’un lieu conventionné pour l’hébergement et l’accompagnement de ces mineur.es isolé.es et vulnérables
- la libération immédiate des militant.es interpellé.es, sans poursuites à leur encontre
Nous appelons aux soutiens les plus larges face à l’immobilisme des pouvoirs publics, à la régression des droits des étrangers et à la répression des initiatives citoyennes. La mobilisation ne faiblit pas !
Rendez-vous ce vendredi 24 novembre, à 18h pour une Conférence de Presse sur les marches de la préfecture