Enfants à la rue, Écoles solidaires : Manifestation 8 juin 11h

Depuis plus d’un mois, un campement est installé dans les locaux de la Maison du Peuple pour accueillir des familles en demande d’asile sans abri. Ces familles, expulsées de leur hébergement sur ordre du Préfet, se retrouveraient à la rue sans cette solution. Ce sont 29 enfants qui dorment sous des tentes dans des conditions évidemment très précaires…/…

Ces enfants ne peuvent pas vivre ni apprendre dans de bonnes conditions.../…

Ce sont des élèves, ce sont les camarades de nos enfants !

Cette situation est intolérable et les associations, syndicats, politiques multiplient les interpellations et protestations auprès du Préfet. A chaque rencontre, est rappelé le contexte d’urgence sociale et humanitaire. Alors que nous apprenons la mise à la rue de nouvelles familles, nous demandons au Préfet du Puy-de-Dôme de cesser cette politique de la honte et de prendre en charge, conformément à la loi, les familles, les personnes vulnérables et tout particulièrement les enfants.

Des écoles se mobilisent

RESF 63 :  » L’équipe éducative de l’école Nestor Perret à Clermont-Ferrand alerte sur la situation de ses 7 élèves et de leurs familles mis à la rue par la politique du Préfet 63.

Ailleurs dans la ville, d’autres écoles se mobilisent.
Bravo.
Ensemble exigeons le relogement de tous ! « 

Non au silence et à l’indifférence devant l’urgence ! Un toit pour tous et toutes !

Rassemblement LUNDI 13 mai à 18h
devant les marches de la Préfecture de Clermont-Ferrand

Extraits du communiqué RESF63 du 7 mai 2024 :

Alors que le RESF 63 alerte depuis plusieurs mois sur la mise à la rue des familles d’exilé.e.s à Clermont-Ferrand suite au durcissement de la politique d’hébergement d’urgence du Puy-de-Dôme, nous avons été reçus pour la première fois en Mairie de Clermont-Ferrand et en Préfecture le mardi 7 mai 2024.

 » A chacune de ces rencontres, nous avons tenu a rappeler un contexte d’urgence sociale et humanitaire. Depuis un mois, une 30e d’enfants, des petits clermontois et clermontoises dorment sous tente à la Maison du Peuple avec leurs familles. Ailleurs, ce sont près de 80 Mineurs Non Accompagnés qui sont abandonnés par le Département.

Préfecture / Département / Mairie ne peuvent plus se renvoyer la balle !
Une solution d’urgence doit être trouvée.

Nous l’affirmons avec force, si ces enfants étaient français, une solution, même temporaire aurait été actée ! A la sortie de ces deux rendez-vous nous ne pouvons faire qu’un constat : celui d’avoir été écoutés mais jamais entendus. » …/…

 » Nous l’avons dit avec gravité, c’est parce que la situation dans notre département est justement “gérable”, qu’elle doit être gérée. Tant qu’un enfant, qu’une personne vulnérable dormira à la rue et verra ses droits les plus élémentaires bafoués nous ne nous résignerons pas. A l’instar de ce qui est fait par d’autres municipalités en France, nous demandons au Maire de Clermont-Ferrand d’entrer en résistance face à la politique xénophobe du gouvernement et des préfectures en prenant position publiquement pour un asile municipal.
Comme il a été en capacité de le faire sur d’autres sujets, nous lui demandons de faire un choix politique fort, en ouvrant un lieu qui pourrait accueillir les enfants et leur famille. « 

 » Alors que nous apprenons la mise à la rue de nouvelles familles, nous demandons au Préfet du Puy-de-Dôme de cesser cette politique de la honte et de prendre en charge, conformément à la loi, les familles, les personnes vulnérables immédiatement et sans conditionner cette prise en charge à un risque de retour forcé vers un pays qu’elles ont fui.« 

 » Nous n’oublions pas le président du Conseil Départemental du Puy-de-Dôme, responsable de l’abandon de près de 80mineurs isolés. « 

Nous demandons enfin l’organisation dans les meilleurs délais d’une table ronde, réunissant l’ensemble des acteurs,institutions, élu.e.s locaux, associations afin de trouver une solution rapide, digne et pérenne à cette situation. Le campement de la Maison du Peuple n’a pas vocation à perdurer. Nous n’avons pas vocation à suppléer plus longtemps aux carences des pouvoirs publics.

Nous appelons donc l’ensemble des citoyens et des citoyennes à maintenir leur solidarité et à se mobiliser encore plus en interpellant directement les responsables publics. Nous appelons à un nouveau rassemblement LUNDI 13 mai à 18h devant les marches de la Préfecture de Clermont-Ferrand pour exiger le relogement immédiat de l’ensemble des exilé.e.s.

Un toit pour toutes et tous : Manif de soutien lundi 6 mai à 18 h

Contrairement à ce qu’affirme le Préfet dans les médias, les exclusions de l’hébergement d’urgence concernent bien des familles et des personnes dans les situations les plus diverses.
Contre le droit, contre les principes mêmes d’humanité et d’accueil élémentaire, cette population déjà la plus vulnérable est sacrifiée sur l’autel d’une logique comptable xénophobe et indigne.
Dans un pays où les riches sont toujours plus riches, les préfectures veulent faire des économies sur le dos des plus pauvres. Non seulement les préfectures fabriquent des sans-papiers, mais elles rivalisent aujourd’hui pour fabriquer des sans-logis.

…/… Alors que Clermont-Ferrand possède plus de 7000 logements salubres vacants, nous ne devons pas accepter de voir ces familles sans toit. La loi de réquisition des logements vides existe, elle doit être appliquée !
Certaines de ces familles sont clermontoises depuis des années et ne sont pas expulsables. Il est impératif de les régulariser pour les sortir de cette extrême précarité. Seule la régularisation de l’ensemble des familles permettra de trouver une issue digne à cette situation.

Pour faire vivre la lutte et la solidarité, soutenez -nous, rejoignez-nous !
Ces personnes ne sont pas dangereuses ! Elles sont en danger !
Un toit c’est un droit ! Une école, des papiers, un toit pour toutes et tous !

Contre la mise à la rue des familles

JEUDI 11 AVRIL RASSEMBLEMENT 17H30 PLACE DE JAUDE CLERMONT-FD

Depuis un peu plus d’un mois, le préfet du Puy de Dôme a décidé de durcir sa politique d’hébergement d’urgence. Ainsi plusieurs dizaines de familles avec des enfants se retrouvent à la rue.

La préfecture installe un odieux chantage : accepter l’aide au retour vers un pays que toutes et tous ont fui, que la plupart des enfants ne connaissent pas, ou se retrouver immédiatement face aux dangers de la rue.

Lundi 8 avril, avec l’aide du Secours Populaire, de militants de RESF et de citoyens indignés par cette situation une trentaine de tentes ont été installées Pace du 1er mai à Clermont-Ferrand pour des familles parfois avec de très jeunes enfants.

Ces personnes ne sont pas dangereuses !
Elles sont en danger !
Un toit c’est un droit !

Consulter l’article de Mediacoop : https://mediacoop.fr/08/04/2024/cest-mieux-de-dormir-dans-des-tentes-que-dehors-comme-des-chiens/

et l’article de La Montagne : https://www.lamontagne.fr/clermont-ferrand-63000/actualites/familles-a-la-rue-a-clermont-ferrand-un-campement-monte-place-du-1er-mai-pour-heberger-parents-et-enfants_14482580/

Signez et diffusez la pétition : https://chng.it/czPZmWZ4NZ

URGENCE : Familles à la rue

Appel du Réseau Education Sans Frontière (RESF63)

Rassemblement MERCREDI 3 avril à 17h30 devant les marches de la Préfecture

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Une catastrophe sociale sans précédents dans le Puy-de-Dôme ?

 Depuis plusieurs jours, le Préfet du Puy-de-Dôme a décidé de soumettre les familles étrangères en situation irrégulière ou sous le coup d’une Obligation à Quitter le Territoire Français (OQTF) à un chantage odieux, conséquence directe de la loi Asile Immigration que nous avons contestée ensemble, à plusieurs reprises, en 2023 et en ce début d’année.

Soit les personnes concernées acceptent l’aide au retour proposée par l’OFII, soit elles sont exclues dans la foulée de l’hébergement d’urgence.
En refusant délibérément d’apporter des solutions à ces familles, l’Etat espère-t-il dissuader d’autres candidats à l’exil ?

 Ces familles doivent ainsi choisir entre une expulsion vers un pays qu’elles ont fui et se retrouver face aux dangers de la rue. Déjà, une dizaine de familles avec enfants, dont certains très jeunes, se retrouvent désormais sans solution d’hébergement à Clermont-Ferrand et ailleurs dans le département.

A très court terme, ce sont près de 400 personnes dont une grande partie d’enfants qui pourraient se retrouver dans cette situation catastrophique. Vivre dans la rue, c’est être confronté à la peur, au froid, à la violence, à la faim. C’est une violence quotidienne pour ces adultes et ces enfants. Nous devons rendre visibles ces invisibles et faire entendre leurs voix.

Les organisations du mouvement social, associations, partis, syndicats, et tous les citoyens ne peuvent rester silencieux face à cette négation inédite du droit inconditionnel à l’hébergement d’urgence. Notre mobilisation à toutes et tous est indispensable pour faire respecter les droits de ces populations extrêmement fragilisées. Ne laissons pas s’installer cette situation inacceptable, c’est un nouveau droit qui s’effondrerait.

Il y a dans ce pays aujourd’hui, une véritable crise de l’accueil et donc de l’hébergement d’urgence. Régulariser davantage pour libérer des places en hébergement d’urgence doit être une exigence.

Rassemblement MERCREDI 3 avril à 17h30 devant les marches de la Préfecture

pour dire NON à la mise à la rue de ces familles.