Samedi 5 avril 15h


Samedi 5 avril 15h
Les massacres à grande échelle ont repris à Gaza, l’élimination ethnique se poursuit en Cisjordanie
L’AFPS 63 appelle à un rassemblement jeudi à 18h Place de Jaude à Clermont-Ferrand
Les forces israéliennes, pleinement soutenues et armées par les États-Unis et d’autres puissances occidentales, massacrent des centaines de Palestiniens, y compris pendant leur sommeil.
Dans une grave escalade de leur génocide contre 2,3 millions de Gazaouis, le 17 mars, elles ont brisé le récent cessez-le-feu, déjà fragile, en bombardant la bande de Gaza, illégalement occupée et assiégée.
Des familles entières ont été décimées. Les hôpitaux sont débordés. Gaza brûle à nouveau. La situation humanitaire est désastreuse.
Partout en Cisjordanie, ainsi qu’au Liban, en Syrie et au Yémen, l’axe génocidaire israélo-étatsunien intensifie ses crimes et sa destruction simultanée du droit international.
Les personnes de conscience du monde entier doivent agir et exiger de leurs gouvernements des sanctions contre l’État d’Israël !
Lien vers le site LDH France :
Pétition à l’initiative de la LDH, la FIDH et l’Association France Palestine Solidarité
Le 18 septembre 2024, l’Assemblée générale des Nations unies adoptait par 124 voix, dont celle de la France, une résolution de la plus haute importance concernant l’occupation et la colonisation israélienne de la Palestine.
Conformément à l’avis de la Cour internationale de Justice, la résolution affirme que l’occupation du territoire palestinien par Israël est illégale et rappelle que la colonisation est un crime de guerre et qu’Israël doit y mettre fin dans un délai d’un an, soit le 18 septembre 2025 au plus tard.
Elle réaffirme le droit à l’autodétermination du peuple palestinien, y compris son droit à un État indépendant et souverain sur l’intégralité du territoire palestinien occupé (Cisjordanie dont Jérusalem-Est, et bande de Gaza).
Au-delà des obligations à caractère général qui incombent aux États, ils doivent également respecter des prescriptions précises, à savoir :
– d’enjoindre aux acteurs économiques, financiers, d’empêcher toute activité et investissement, toute relation économique ou commerciale avec Israël qui seraient de nature à renforcer sa présence illicite dans le territoire palestinien occupé ;
– d’interdire l’importation de tout produit issu des colonies israéliennes en Cisjordanie occupée ;
– d’interdire toute exportation d’armes ou de matériels connexes en direction d’Israël ;
– d’enjoindre aux colons franco-israéliens de quitter leurs résidences dans les colonies ;
– de prendre des mesures contre les militaires franco-israéliens qui interviennent dans le territoire palestinien occupé.
Plus de cinq mois après le vote de cette résolution, la France n’a toujours pas pris la moindre mesure pour se conformer à cette résolution.
Nous demandons au gouvernement français de prendre des mesures visant les acteurs français responsables de ces agissements illicites, pour empêcher tout ce qui permet à l’occupation et la colonisation de perdurer. Ces acteurs peuvent être des citoyens, des entreprises, des institutions publiques dont des collectivités locales ou des organisations privées.
Samedi 8 février 15h
Place de Jaude Clermont-Ferrand
Liberté, Dignité, Égalité
pour le PEUPLE PALESTINIEN
SAMEDI 11 JANVIER 15 H
PLACE DE JAUDE à Clermont-Fd
L’année 2024 a été marquée par 52 semaines de génocide et de barbarie, avec le soutien et la complicité des puissances amies et alliées d’Israël,
dont la France, supposée « patrie des droits de l’Homme ».
Une année où le droit s’est pourtant affirmé, dénonçant les crimes de guerre et contre l’humanité, demandant la prévention du génocide en cours et l’arrestation de Netanyahou et de Gallant, mais aussi exigeant la fin de l’occupation du territoire palestinien et le démantèlement des colonies israéliennes au plus tard d’ici le mois de septembre 2025.
Le droit international doit être appliqué. Laisser faire relève de la complicité. Celles et ceux qui ne font rien devront rendre des comptes devant les juridictions internationales.
Collectif 63 pour une paix juste et durable (32 organisations )
Donnons nous les moyens d’imposer la fin des massacres, du génocide, du déni d’humanité.
EXIGEONS
– Un cessez le feu-immédiat et pérenne en Palestine, au Liban et en Syrie, le retrait de l’armée israélienne, le libre passage de l’aide humanitaire à Gaza.*– La fin de l’occupation, de la colonisation et de la politique d’Apartheid
– Un soutien matériel et politique à l’UNWRA, l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, honteusement attaquée par Israël
– La libération des 100 otages israéliens et des 10.000 otages palestiniens, et de Georges Abdallah emprisonné par la France
– Un embargo sur les armes, munitions et composants militaires.
– Des sanctions diplomatiques, et le boycott d’Israël.
– La suspension de l’accord d’association Union européenne-Israël.
– Un soutien sans ambiguïté à la Cour Pénale Internationale avec l’engagement d’appliquer strictement ses mandats d’arrêt.
– L’application du droit à l’autodétermination pour les Palestiniens.
– Le droit au retour des réfugiés.
Il n’y aura pas de paix sans justice,
il n’y aura de solution que politique !
Israël et territoire palestinien occupé.
Une enquête d’Amnesty International conclut qu’Israël commet un génocide contre les Palestiniens et Palestiniennes à Gaza
Voir la video :
Consulter le site d’ Amnesty International :
https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2024/12
Faire une recherche avec ces critères :
Lien vers le texte complet de l’appel sur le site de DEI ( Défense des Enfants International )
https://defenceforchildren.org/fr/appel-europeen-suspendez-laccord-dassociation-ue-israel/
Extraits de l’appel :
De nombreuses organisations dont la LDH » appellent conjointement à la suspension de l’accord d’association UE-Israël à la lumière des violations des droits de l’homme commises par l’État d’Israël dans le Territoire palestinien occupé (TPO).
Ces violations des droits de l’homme constituent une violation manifeste de l’article 2, qui subordonne l’accord par les parties au « respect des droits de l’homme et des principes démocratiques », qui constituent « un élément essentiel » de l’accord. Nous condamnons sans équivoque toutes les violations du droit international, y compris le meurtre de civils, et appelons les autorités compétentes à enquêter sans délai.
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La guerre qu’Israël mène actuellement contre Gaza a entraîné des pertes civiles massives, une destruction massive des infrastructures civiles et des déplacements forcés répétés de la population. La plupart des hôpitaux ont été bombardés et détruits par Israël, et le personnel médical a été tué. La population de Gaza est confrontée à d’immenses souffrances, à la famine et à des maladies contagieuses, en raison des attaques incessantes et du blocus imposé par Israël sur la nourriture, l’eau, le carburant, les médicaments et l’aide humanitaire. Les enfants, parmi d’autres groupes vulnérables de la population, ont été particulièrement et terriblement touchés.
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Les violations des droits de l’homme par le gouvernement israélien n’ont toutefois pas commencé en 2023 et ne se limitent pas à la bande de Gaza. Les violations systématiques et généralisées des droits de l’homme, telles que la confiscation des terres et des ressources et la discrimination raciale, ont été bien documentées au cours des 57 années d’occupation du territoire palestinien par Israël et des 17 années de blocus de la bande de Gaza.
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Les preuves de torture et de traitement inhumain des détenus palestiniens, y compris les abus sexuels, sont bien documentées. La situation des prisonniers n’a fait qu’empirer depuis octobre 2023, en particulier celle des personnes détenues à Gaza par l’armée israélienne.
Le 19 juillet 2024, la CIJ a émis un avis consultatif sur les « Conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques d’Israël dans le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est ». L’une de ses principales conclusions est que « les violations par Israël de l’interdiction de l’acquisition de territoire par la force et du droit du peuple palestinien à l’autodétermination […] et l’abus soutenu par Israël de sa position de puissance occupante, par l’annexion et l’affirmation d’un contrôle permanent sur le territoire palestinien occupé et la frustration continue du droit du peuple palestinien à l’autodétermination, violent les principes fondamentaux du droit international et rendent illégale la présence d’Israël dans le territoire palestinien occupé ». Cette illégalité concerne la totalité du territoire palestinien occupé par Israël en 1967 ».
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Des violations aussi graves du droit international et du droit humanitaire n’auraient jamais été possibles si la communauté internationale, y compris l’Union européenne, avait tenu Israël pour responsable de ses actions et pris des mesures appropriées en réponse. Il est temps de changer cette approche qui a échoué.
Le respect des droits de l’homme constitue un « élément essentiel » des accords d’association de l’UE avec les pays partenaires. …/… L’article 2 stipule que « les relations entre les parties, ainsi que toutes les dispositions de l’accord lui-même, sont fondées sur le respect des droits de l’homme et des principes démocratiques, qui guide leur politique intérieure et internationale et constitue un élément essentiel du présent accord ».
La violation des clauses dites « d’éléments essentiels » permet à l’UE de dénoncer ou de suspendre totalement ou partiellement un accord d’association
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A travers notre campagne, avec les citoyens de l’Union européenne, nous demandons à toutes les parties prenantes de prendre des mesures urgentes pour suspendre l’accord d’association UE-Israël, et tous les accords connexes, jusqu’à ce qu’Israël se conforme au droit international et au droit humanitaire international, et mette en œuvre les arrêts et l’avis consultatif de la CIJ.
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La suspension de l’accord d’association en raison de la violation par Israël des clauses de l’accord relatives aux droits de l’homme n’est plus un sujet de débat, mais une obligation pour l’UE d’être cohérente avec ses propres principes et valeurs. Ne pas le faire reviendrait à accepter l’état actuel de profonde anarchie rendue possible par des décennies d’impunité, et créerait un dangereux précédent au niveau mondial. «