8 mars pour les Droits des Femmes 16h-20h Place de Jaude à Clermont-Fd

Extraits du COMMUNIQUE DE PRESSE DU COLLECTIF 8 MARS TOUTE L’ANNÉE DE CLERMONT-FERRAND :

VENDREDI 8 MARS 2024, AVEC LES FEMMES DU MONDE ENTIER, TOUTES ET TOUS EN GRÈVE ET DANS LA RUE POUR MANIFESTER ET REVENDIQUER

…/… Le 6ème état des lieux du sexisme en France réalisé par le Haut Conseil à l’Egalité en France est sans appel : le sexisme ne recule pas, il s’aggrave ! Famille, école et numérique sont pointés comme les trois facteurs qui transmettent le sexisme aux enfants dès le plus jeune âge. L’éducation à l’égalité prévue par la loi n’est toujours pas prodiguée tandis que 70% des femmes estiment ne pas avoir reçu le même traitement que leurs frères dans la vie de famille. Plus grave encore, les vidéos pornographiques diffusent des contenus misogynes d’une rare violence que 64% des hommes de 25-34 ans disent imiter dans leurs relations sexuelles. Au travail, l’état des lieux ne s’améliore pas non plus, preuve que les récentes dispositions sont inefficaces. Une femme sur trois est victime de harcèlement sexuel au travail et 80 % d’entre elles y ont subi du sexisme. Chez les jeunes adultes masculins, on observe un retour aux valeurs traditionnelles et des réflexes masculinistes persistants …/…

Ce n’est pas Emmanuel Macron qui fera mentir ces chiffres, lui qui a adopté un discours résolument réactionnaire : son appel à un « réarmement démographique » a des accents pétainistes et natalistes. …/… Macron qui prétendait faire de la lutte contre les violences faites aux femmes la grande cause de son premier quinquennat a disqualifié la parole des victimes en relayant les pires poncifs masculinistes. Même l’entrée du droit à l’IVG dans la Constitution a été contrariée : …/…une formule vague est venue remplacer la notion fondamentale de « droit », n’offrant aucune garantie d’accès égal pour toutes les femmes, partout sur le territoire, à une IVG.

Cette hypocrisie en dit long sur le mépris de l’exécutif pour les droits des femmes, et n’est pas sans rappeler que partout où l’extrême-droite est au pouvoir, les droits des femmes régressent. …/…

Dans le monde entier, les femmes subissent l’oppression patriarcale. …/…

Le système patriarcal, main dans la main avec l’extrême droite et les projets néolibéraux,  est responsable des oppressions subies par les femmes. Les changements doivent être systémiques pour parvenir à une organisation sociale égalitaire. Le gouvernement et les pouvoirs publics doivent agir sur les trois incubateurs que sont la famille, l’école et le numérique et qui inoculent le sexisme aux enfants dès le plus jeune âge ! …/…

ASSEZ DE BLA BLA BLA ! NOUS VOULONS QUE ÇA CHANGE ET ENSEMBLE, NOUS POUVONS GAGNER !
Lien : https://www.instagram.com/osezlefeminisme63/

Rassemblement pour la protection de l’enfance ce jeudi 15 février

Sur La Montagne :

 » Trois semaines après le suicide d’une adolescente dans un hôtel d’Aubière, où elle avait été placée par l’Aide sociale à l’enfance, environ 200 acteurs de la protection de l’enfance se sont réunis devant le conseil départemental du Puy-de-Dôme ce jeudi 15 février. « 

Lien vers l’article de la Montagne :
https://www.lamontagne.fr/clermont-ferrand-63000/actualites/160-acteurs-de-la-protection-de-l-enfance-rassembles-a-clermont-ferrand-pour-rendre-hommage-a-lily_14453663/

Conférence « L’État hors-la-loi » par Arié Alimi Jeudi 15 février 20h

à 20h, Espace Multimédia – salle Georges Conchon, rue Léo Lagrange à Clermont.
Organisée par Les Amis du Temps des Cerises

Arié Alimi est avocat, membre du bureau national de la Ligue des droits de l’Homme et défend des victimes de violences policières depuis vingt ans.

Il interviendra sur le thème de son livre L’État hors-la-loi.

La multiplication récente des violences policières, des morts et des blessés qu’elles ont entraînés, a rappelé à quel point l’usage de la force est corrélé au pouvoir d’État.

Les armes, les techniques, les pratiques et les objectifs, ainsi que les réactions politico-médiatiques et les traitements judiciaires diffèrent selon que les violences ciblent une expression politique, l’exercice d’une liberté de circulation ou la simple appartenance ethno-raciale.
Cette distinction permet de mieux saisir les rapports de pouvoir qui s’expriment entre l’État et la population et entre la police et des groupes sociaux déterminés. Elle offre aussi des prises pour tenter de répondre à une question plus fondamentale : la violence est-elle constitutive du pouvoir, un moyen de son exercice ou une condition de sa possibilité ?


« Justice et vérité pour Wissam » appelle à un rassemblement lors de la reconstitution partielle, ce Vendredi 9 février à 9h30 à Cournon.

devant les locaux du Secrétariat Général pour l’Administration du Ministère de l’Intérieur (SGAMI) 12 avenue d’Aubière à Cournon d’Auvergne

Voir notre article du 1er février ci-après :
https://site.ldh-france.org/clermont-ferrand/wissam-el-yamni-une-reconstitution-tronquee-est-prevue/

et aussi l’article de La Montagne :

https://www.lamontagne.fr/clermont-ferrand-63000/actualites/affaire-wissam-el-yamni-la-reconstitution-aura-lieu-ce-vendredi-a-cournon-d-auvergne_14448944/

Pour une autre politique d’accueil des étrangers, Rassemblement samedi 10 février 17H à Clermont-Fd

Loi immigration :
un pouvoir de nuisance intact

…/… Qui pour évaluer et dénoncer les conséquences à venir, pour les personnes étrangères, des 27 articles du projet de loi initial, quasiment tous épargnés par le Conseil Constitutionnel, auxquels s’ajoute un nombre équivalent de dispositions issues des surenchères xénophobes de la droite sénatoriale et qui restent dans la loi ?

La loi Darmanin, c’est

Un droit au séjour désintégré par des dispositions qui en limitent l’accès, le mettent en sursis permanent ou en dégradent les conditions d’exercice.

Des familles qui voleront en éclats sous les coups de boutoir d’une omniprésente « menace pour l’ordre public » valant blanc-seing pour les préfets ou du simple fait de la perte du droit au séjour de l’un de leurs membres.

Des obligations de quitter le territoire ouvrant la voie à la traque policière pendant trois ans et un arsenal répressif toujours plus fourni avec une « double peine » d’interdiction du territoire banalisée. Des nuits d’hiver à la rue pour des familles menacées d’expulsion ou pour des mineurs étrangers non reconnus dans leur minorité.

Un parcours toujours plus restrictif et expéditif pour les demandeurs d’asile, privés de leurs droits au moindre accident et, pour nombre d’entre eux, assignés à résidence ou placés en rétention avant même d’avoir pu déposer leur dossier. …/…

Ces gens là ne sont pas dangereux, ils et elles sont en danger

Abrogation de la loi Darmanin
Fermeture des Centres de Rétention
Présomption de minorité pour les mineurs non accompagnés
Régularisation de tous les Sans-papiers

Rassemblement samedi 10 février 17H
Maison de la culture,
Bd François Mitterrand Clermont-Fd

Le suicide d’une adolescente placée en hôtel par l’ASE 63 alerte à nouveau sur la protection de l’enfance dans le département.

Voir les articles de la Montagne :

2 février 2024
Lily, 15 ans, morte dans un hôtel du Puy-de-Dôme : la protection de l’enfance en détresse

https://www.lamontagne.fr/clermont-ferrand-63000/actualites/lily-15-ans-morte-dans-un-hotel-du-puy-de-dome-la-protection-de-l-enfance-en-detresse_14446373/?at_medium=email&at_emailtype=engagement&at_campaign=Newsletter_Matinale&_ope=eyJndWlkIjoiNTc4NDEifQ%3D%3D

23 mai 2023
Quelles sont les conclusions de l’audit réalisé au Centre départemental de l’enfance et de la famille du Puy-de-Dôme ?

https://www.lamontagne.fr/clermont-ferrand-63000/actualites/quelles-sont-les-conclusions-de-l-audit-realise-au-centre-departemental-de-lenfance-et-de-la-famille-du-puy-de-dome_14311805/

Et sur Mediacoop 30 janvier 2024 :
https://mediacoop.fr/30/01/2024/jeune-fille-14-ans-retrouvee-pendue/

Les placements en hôtel se font à cause d’un nombre de places insuffisant dans les structures d’accueil installées par le Département.

Rappelons les principes qui s’imposent aux politiques publiques, stipulées par la

Convention Internationale des Droits de l’ Enfant
ratifiée par la France le 7 août 1990

 » Article 1 : Au sens de la présente Convention, un enfant s’entend de tout être
humain âgé de moins de dix-huit ans,
… « 

 » Article 2 : 1 l Les États parties s’engagent à respecter les droits qui sont énoncés dans la présente Convention et à les garantir à tout enfant relevant de
leur juridiction, sans distinction aucune
, indépendamment de toute consi-
dération de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion
politique ou autre de l’enfant ou de ses parents ou représentants légaux,
de leur origine nationale, ethnique ou sociale, de leur situation de fortu-
ne, de leur incapacité, de leur naissance ou de toute autre situation. « 

 » Article 3 : 1 l Dans toutes les décisions qui concernent les enfants, qu’elles soient le fait des institutions publiques ou privées de protection sociale, des tri-
bunaux, des autorités administratives ou des organes législatifs, l’intérêt
supérieur de l’enfant doit être une considération primordiale.

2 l Les États parties s’engagent à assurer à l’enfant la protection et les
soins nécessaires à son bien-être,
compte tenu des droits et des devoirs
de ses parents, de ses tuteurs ou des autres personnes légalement res-
ponsables de lui, et ils prennent à cette fin toutes les mesures législa-
tives et administratives appropriées.
«