Tou.te.s à la Marche des Libertés : samedi 30 janvier à 14h, face au Castillet, à Perpignan

Plus déterminé.e.s que jamais jusqu’au retrait de la Loi « Sécurité Globale » !

Les manifestations du samedi 16 janvier contre la loi « Sécurité globale » et les dérives antidémocratiques et répressives du pouvoir ont rassemblé 200 000 personnes dans 88 villes. Presque partout les cortèges ont défilé dans le calme et la détermination, cependant cinq grandes villes ont connu des entraves graves à la liberté de manifester.

Ainsi, le gouvernement poursuit sa politique liberticide en multipliant les atteintes au droit de manifester.

On ne nous empêchera pas de nous exprimer, de défendre nos droits et libertés.

Plus déterminés que jamais notre mouvement voit de nouvelles associations nous rejoindre partout dans le pays, de nouveaux acteurs du monde social, culturel, syndical. Nous ne nous laisserons pas intimider par ces nouvelles attaques aux droits et libertés en France.

Comme partout dans le pays, nous appelons la population à manifester à Perpignan le samedi 30 janvier à 14h au pied du Castillet
pour le retrait de la loi « Sécurité globale » et du nouveau schéma national du maintien de l’ordre
 et de toutes les lois liberticides.

#StopLoiSécuritéGlobale66 – contact : observatoirelibertes66@laposte.net

La Coordination est composée de l’ASTI, la CGT 66, le Collectif Bas les Masques, la CNT, Femmes Solidaires, Génération.s, la FSU, les Groupes d’Action France Insoumise, la Legal Team Gilets Jaunes, la Ligue des droits de l’Homme, le NPA, le PG 66, le RCP 66, Solidaires.

Marche des Libertés – tous ensemble samedi 16 janvier à 14 h au pied du Castillet pour le retrait total de la loi Sécurité globale

Communiqué de presse de la coordination 66 Stop loi sécurité globale du samedi 16 janvier

Mobilisons-nous contre la loi «Sécurité globale»

La coordination 66 « Stop Loi Sécurité globale », composée de nombreux syndicats, partis, collectifs et associations des Pyrénées-Orientales, appelle à poursuivre et amplifier les mobilisations qui ont déjà rassemblé plusieurs centaines de personnes à Perpignan et des centaines de milliers au niveau national.

L’interdiction de la manifestation du samedi 9 janvier à Prades à l’appel du collectif « Bas les Masques » nous renforce dans la nécessité d’exiger le respect de la liberté d’expression, du droit à s’exprimer et du droit de manifester.

Nous donnons rendez-vous le samedi 16 janvier à 14h au pied du Castillet à Perpignan pour une MARCHE DES LIBERTES, pour exiger le retrait total de la loi Sécurité globale, des décrets de fichage et de toutes les lois liberticides présentés par le gouvernement et porter un coup d’arrêt à la dérive autoritaire qui frappe l’ensemble de la population.

Page facebook coordination 66

DÉCLARATION DU 27 NOVEMBRE 2020 OBSERVATOIRE POUR LE RESPECT DES DROITS ET LIBERTÉS 66

Les difficultés rencontrées pendant cette période de pandémie ne doivent pas permettre que soient sacrifiés les principes fondamentaux d’un état de droit.

Cette loi sur la Sécurité Globale, bien loin de protéger, mettra toute la population sous surveillance. Des journalistes ou tout simplement des citoyens qui veulent témoigner sur des violences policières sont menacés de fortes amendes ou de peines de prison. Ce qui entrainera des risques d’autocensure. Une réforme profonde des missions des polices municipales et des entreprises de sécurité privées et le recours aux drones et aux caméras couronnent le tout. C’est une menace pour la libre circulation de l’information, qui constitue pourtant l’une des piliers de la démocratie.

Plus récemment c’est une ordonnance pénale du 18 novembre 2020 qui ne permettra pas à la justice d’être rendue sereinement et équitablement par le non-respect du contradictoire, par le recours au juge unique, par la visioconférence imposée.

Enfin, la loi de programmation de la Recherche, votée aussi la semaine dernière, contient un amendement qui a été conservé et voté : il introduit dans le code pénal une disposition propre aux établissements d’enseignement supérieur, sanctionnant d’un an de prison et de 7500€ d’amende « le fait de pénétrer ou de se maintenir dans l’enceinte d’une faculté dans le but de troubler la tranquilité ou le bon ordre de l’établissement ».

L’inquiétude est grande de voir un jour tomber toutes ces mesures liberticides dans le droit commun, et nous n’avons aucune certitude sur leur utilisation future.

Ce gouvernement ne sait plus gouverner autrement qu’en remettant toujours plus haut la barre de la répression policière et judiciaire.

Si nous sommes tous demandeurs de sécurité, cela ne peut être au détriment de notre sûreté et de nos droits sociaux et politiques.

ORDL – contact : observatoireslibertes66@laposte.net Composition de l’Ordl : AFPS – ASTI66 – ATTAC66 – UD CGT66 – CNT 66 – Collectif anti-ogm – EELV – « En commun » 66 – Femmes Solidaires – FSU – Génération.s – Groupes d’action de la Fr.Insoumise – Legal Team 66 – Liaison P. Ruff F.A – Ligue des Droits de l’Homme – MJCF – MRAP – NPA66 – PCF – PG66 – Syndicat national des Journalistes 66 – Syndicats SOLIDAIRES 66