Contre les violences faites aux femmes et les féminicides des centaines de manifestant.e.s à Perpignan le 25 novembre 2020

Le rassemblement organisé mercredi soir place de la Victoire, devant le Castillet, à Perpignan,par le Collectif Droits des Femmes 66 dont la LDH-66 est membre. 300 personnes se sont rassemblées devant le Castillet.  Plusieurs interventions sur les violences faites aux femmes, particulièrement nombreuses dans les Pyrénées orientales où elles sont en 1ère place dans la région Occitanie, tragique palmarès. Après avoir rebaptiser la place de la Victoire, « Place des 145 victimes des féminicides 2019 », la manifestation poursuit jusqu’à la place Arago. Des femmes syndicalistes de la FSU et de la CGT, membres du Collectif, sont intervenues. Chants et chorale ont rythmé la manifestation.

Perpignan : « face aux violences faites aux femmes, nous ne baisserons jamais les bras »

Publié sur lindépendant.fr le 25/11/2020

Le temps d’une soirée, la place de la Victoire a été rebaptisée place des 145 victimes de féminicides en 2019.

Près de 300 personnes se sont rassemblées, ce mercredi 25 novembre, place de la Victoire à Perpignan, à l’occasion de la journée contre les violences faites aux femmes, pour afficher leur colère et leur détermination face à une situation, encore aujourd’hui, particulièrement préoccupante. 

Malgré les restrictions liées à la crise sanitaire, la mobilisation a été forte, à Perpignan, ce mercredi. Collectifs, associations, syndicats, partis politiques, s’étaient donné rendez-vous sur la place de la Victoire en cette journée dédiée à la lutte contre les violences faites aux femmes. 

En tête de cortège, Katia Mingo, du collectif des droits des femmes, a rappelé le sinistre contexte dans lequel la France se trouve en cette fin d’année 2020. « Nous sommes en colère, car le bilan est difficile et récurrent. Il y a encore 150 féminicides, chaque année, 93 000 tentatives ou viols, et un agresseur sur trois fait partie de l’environnement immédiat. Alors que le président Emmanuel Macron avait inscrit la lutte contre ces violences comme une grande cause nationale, rien n’arrive vraiment à inverser cette tendance »

Pour ces militantes féministes, certaines mesures tardent à être mises en application, comme celle du bracelet électronique permettant de localiser le conjoint violent. « Alors que l’Espagne a obtenu de très bons résultats sur ce point, on a l’impression, ici, qu’il faudra attendre 2030 pour que cela soit véritablement efficient. On regrette aussi que les financements des associations ne sont toujours pas à la hauteur du travail qu’elles fournissent. Car, pour l’heure, c’est encore elles qui remédient aux carences des institutions, notamment concernant les hébergements d’urgence« . 

Marie-Pierre Delattre de LGBT 66 vise, quant à elle, « une société toujours patriarcale qui ne permet pas de faire évoluer les stéréotypes de genre rendant le mal très profond. Des dispositifs existent, mais les chiffres montrent bien qu’ils sont insuffisants »

Pour Monique, responsable syndicale à la FSU, le travail à l’école doit être encore davantage développé. « Pourquoi, aujourd’hui encore, on laisse plus de place aux garçons dans les cours d’école que pour les filles. Si on ne travaille pas contre tous ces stéréotypes genrés, on ne pourra pas lutter efficacement contre ce fléau. Certes, ce n’est pas des choses simples, notamment car elles peuvent entrer en contradiction avec le cercle familial, mais on ne pourra pas faire l’économie de travailler cela »

Symbole de ces engagements et de la volonté de mettre ces problématiques au cœur des discussions, les manifestants ont profité de cette mobilisation pour rebaptiser, le temps d’une soirée, la place de la Victoire « place des 145 victimes de féminicides en 2019 ». 

Julien Marion

Evacuation d’un camp de migrants à Paris: coups de matraque, gazage et chasse à l’homme… (vidéos)

Le point sur l’évacuation du camp de migrants à Paris : coups de matraque et « chasse à l’homme », indignation politique et enquêtes de l’IGPN

Publié sur lemonde.fr le 24 novembre 2020 avec AFP

Près de 500 migrants, majoritairement afghans, ont été expulsés en pleine nuit de la place de République. L’opposition a dénoncé, à l’image de Jean-Luc Mélenchon, des « moyens d’une sauvagerie exceptionnelle ».

Plusieurs centaines de migrants, en errance depuis l’évacuation d’un important camp d’exilés la semaine dernière, ont monté, lundi 23 novembre, un nouveau campement dans le centre de Paris, que les forces de l’ordre ont aussitôt démantelé sans ménagement, provoquant un tollé dans une partie de la classe politique.

Lundi soir, environ 500 tentes bleues s’étaient déployées place de la République, vite investie par des centaines d’exilés, en grande majorité originaires d’Afghanistan. A peine une heure après l’installation, les forces de l’ordre ont commencé à enlever une partie des tentes, parfois avec des personnes encore à l’intérieur, sous les cris et huées de militants et de migrants.

Et c’est finalement sous les tirs de gaz lacrymogène et de grenades de désencerclement que quelques centaines d’exilés et leurs soutiens ont été dispersés par les forces de l’ordre dans les rues adjacentes. Très vite, des images de violences ont été relayées sur les réseaux sociaux. On y a vu des migrants sortis de leur tente par la force, des coups de matraque infligés.

Deux enquêtes ouvertes pour « violences par personne dépositaire de l’autorité publique »

Gérald Darmanin a annoncé mardi avoir « demandé à l’IGPN [inspection générale de la police nationale] de remettre ses conclusions sous quarante-huit heures » sur les violences intervenues lors de l’évacuation du campement par les forces de l’ordre. La veille au soir, le ministre de l’intérieur s’était ému sur Twitter d’images « choquantes » et avait dit avoir demandé un « rapport circonstancié » au préfet de police de Paris.

Le rapport du Préfet de police sur l’évacuation du campement illicite place de la République m’a été remis ce matin… https://t.co/9rihJf9IDw— GDarmanin (@Gérald DARMANIN)

La défenseure des droits, Claire Hédon, a annoncé à l’Agence France-Presse (AFP) qu’elle se saisissait des faits. Plusieurs associations, parmi lesquelles Médecins du monde et le Secours catholique, ont fait part en outre de leur intention de saisir cette instance.

Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour « violences par personne dépositaire de l’autorité publique » à la suite d’un croche-pied fait sur un migrant par un policier. L’IGPN est chargée d’enquêter sur ces faits visibles dans des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux.

Dans ces vidéos, tournées dans les rues du quartier Beaubourg à Paris par plusieurs journalistes, un homme vêtu de blanc est encerclé par un groupe de policiers, puis parvient à s’enfuir. Un policier en uniforme tend sa jambe sur son passage, ce qui provoque la chute de cet homme, qui se relève rapidement pour repartir en courant.

allo @Interieur_Gouv – c’est pour un signalement – 971 Croche pied d’un manifestant. 23/11/20, Paris, Manifestat… https://t.co/a7zBO7GPuW— davduf (@David Dufresne)

David Dufresne est journaliste.

Le Parquet de Paris a également ouvert mardi une autre enquête pour des « violences par personne dépositaire de l’autorité publique » qui auraient été commises lundi soir par un policier sur le journaliste Rémy Buisine, du média en ligne Brut, lors de l’évacuation du camp de migrants.Lire aussi  Le journaliste Rémy Buisine de Brut « molesté » par un policier, le parquet ouvre une enquête

Toujours selon le parquet de Paris, deux gardes à vue étaient par ailleurs en cours mardi en début d’après-midi pour des faits de violences sur personne dépositaire de l’autorité publique et outrage à personne dépositaire de l’autorité publique, lors de cette évacuation.

Des sources policières ont regretté auprès de l’AFP que cette intervention ait été menée par des policiers non spécialistes du maintien de l’ordre. C’est la DSPAP, direction de la sécurité publique de l’agglomération parisienne, qui a dirigé l’opération. Un escadron de gendarmes mobiles a été engagé pour l’intervention, ainsi que des effectifs des brigades anti-criminalité (BAC) nuit et des compagnies de sécurisation et d’intervention (CSI). « Alors qu’ils sont vraiment très bons sur l’anti-crim’, notamment en cités, ils ne sont pas les meilleurs techniquement pour le maintien de l’ordre », a souligné un responsable policier.

Vague de consternation à gauche

Les images de l’évacuation ont déclenché un tollé dans une partie de la classe politique, à gauche et parmi les écologistes. La maire de Paris, Anne Hidalgo, a écrit mardi au ministre de l’intérieur « pour lui demander des explications », dénonçant notamment dans cette lettre « un usage de la force disproportionné et brutal »« L’Etat donne de lui-même un spectacle lamentable » en apportant « une réponse policière à une situation sociale », a réagi son adjoint chargé de l’accueil des réfugiés, Ian Brossat (Parti communiste).

Le premier secrétaire du Parti socialiste (PS), Olivier Faure, a dénoncé sur Twitter « une chasse à la misère à coups de matraque », tandis que le porte-parole du PS, Boris Vallaud, a fait part, sur Twitter également, de sa « consternation » et de sa « tristesse » « Ce gouvernement manque à tous ses devoirs, à commencer par celui d’humanité. » L’eurodéputé Europe Ecologie-Les Verts (EELV) Yannick Jadot s’est, lui, inquiété sur Europe 1 d’une « dérive liberticide ».

Invité de la matinale de RMC, le député Eric Coquerel (La France insoumise), qui était sur place au moment de l’évacuation, a dénoncé une répression « choquante », face à une « foule [qui] était pacifique ».

Comme d’autres personnalités politiques, l’élu se félicite que des images aient révélé ces agissements, alors que la proposition de loi de sécurité globale, qui doit être votée mardi après-midi à l’Assemblée nationale, prévoit de pénaliser la diffusion malveillante de l’image des policiers. « Elles servent ces images, vous qui avez voulu leur interdiction », a ironisé la députée LFI Clémentine Autain à l’adresse du ministre de l’intérieur.

Le président des députés « insoumis », Jean-Luc Mélenchon, a demandé, lors d’un point presse au Palais-Bourbon, de « suspendre » le vote à l’Assemblée de la proposition de loi desécurité globale, estimant que les images des « moyens d’une sauvagerie exceptionnelle » déployés selon lui par les forces de l’ordre lundi soir montraient qu’elle est mauvaise. Le député des Bouches-du-Rhône a demandé la démission du préfet de Paris, Didier Lallement.

Soutien de la droite et de l’extrême droite aux forces de l’ordre

Droite et extrême droite ont apporté, au contraire, leur soutien aux forces de l’ordre et au préfet. Le député Les Républicains (LR) Eric Ciotti a estimé sur Twitter que la réaction de M. Darmanin était « lâche ». Son collègue Julien Aubert a jugé « choquant » que le ministre « n’assume pas que la police n’a fait qu’appliquer ses ordres et rétablir l’ordre ». La maire LR du 7e arrondissement, Rachida Dati, a jugé « choquantes » les images, tout en estimant que le préfet de police « a fait son travail avec les moyens qu’on lui donne ».

Evoquant la proposition de loi de sécurité globale, la présidente du Rassemblement national (RN), Marine Le Pen, s’est demandé : « A quoi sert de faire voter une loi pour protéger les policiers, si c’est pour les désavouer collectivement au moindre incident ou à la moindre provocation d’extrême gauche ? » Dans un deuxième Tweet, elle a jugé que « l’argent des Français doit en priorité être réservé à la solidarité avec les Français », s’offusquant des places d’hébergement pour les migrants quand « nos compatriotes plongent dans la pauvreté ».

1 000 places d’hébergement à trouver, selon les associations

De leur côté, la Préfecture de police de Paris et celle de la région Ile-de-France (PRIF), qui gère les opérations de mise à l’abri, ont affirmé, dans un communiqué conjoint, que « la constitution de tels campements, organisée par certaines associations, n’[était] pas acceptable »« Toutes les personnes en besoin d’hébergement sont invitées à se présenter dans les accueils de jour où des orientations vers des solutions d’hébergement adaptées à leur situation sont proposées très régulièrement aux migrants », ont-elles ajouté.

Un important camp d’exilés près du Stade de France avait été évacué, mardi dernier, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Plus de 3 000 personnes, principalement des hommes afghans, avaient alors bénéficié d’une mise à l’abri dans des centres d’accueil ou des gymnases en Ile-de-France mardi dernier.Mais selon les associations, entre 500 et un millier d’exilés ont été « laissés sur le carreau » après cette évacuation et se trouvaient depuis en errance en lisière de Paris et de la Seine-Saint-Denis.

Mardi, Marlène Schiappa et Emmanuelle Wargon ont assuré que 240 places avaient été identifiées par le préfet de la région Ile-de-France, en centre d’accueil et d’examen des situations administratives et dans les structures de l’hébergement d’urgence. Les deux ministres ont également assuré que « 10 000 places [avaient] été créées depuis le 17 octobre » et que « 4 500 places supplémentaires pour les demandeurs d’asile ser[aie]nt financées par le gouvernement en 2021 ». Mais pour l’association Utopia56, qui a aidé les exilés à monter leur campement lundi, il faudrait « la création de 1 000 places d’hébergement immédiat et inconditionnel afin de pouvoir mettre » ces personnes « à l’abri ».

L’errance de ces centaines de migrants se poursuivait mardi. Dans plusieurs vidéos postées sur les réseaux sociaux par des militants associatifs et des journalistes, on voit les forces de l’ordre escorter des groupes d’exilés jusqu’aux portes nord de Paris, où des distributions alimentaires ont été organisées en pleine nuit.

« Cette nuit, après la violente expulsion de [la place de la] République, les personnes exilées ont erré dans les rues, repoussées par la police jusqu’à Aubervilliers et Saint-Denis. Nous leur avons donné nos dernières tentes et couvertures », écrit Utopia56. Sur la vidéo postée avec ce texte, on voit des grappes de jeunes hommes marcher dans la nuit en tirant un chariot à roulettes, portant des affaires dans des baluchons ou des sacs à dos.

Le Monde avec AFP

TRIBUNE «Police partout, images nulle part»

Cette tribune initiée par la Société des réalisateurs de films (SRF), soutenue par 40 organisations (dont la LDH) et collectifs et signée par plus de 800 cinéastes et professionnel·le·s du cinéma et de l’image.

Publié dans liberation.fr le 11 novembre 2020

Par la Société des réalisateurs de films (SRF), des cinéastes, organisations et collectifs


Lors d’une manifestation des gilets jaunes, dans le quartier de La Défense, le 8 avril 2019. Photo Emilie Royer

Face à la proposition de loi, de nombreux cinéastes revendiquent le droit des citoyens d’opposer leurs images à celles de l’Etat.

Le 14 septembre, les cinéastes de la Société des réalisateurs de films, à travers un texte intitulé «l’Œil et la main de Darmanin», dénonçaient la volonté du ministre de l’Intérieur d’exiger que les médias et les réseaux sociaux floutent les visages des policiers en opération. Cette volonté s’est transformée en une proposition de loi au titre glaçant : «Sécurité globale.» Passée en commission des lois la semaine dernière, elle sera débattue à l’Assemblée le 17 novembre. En trois articles (21, 22, 24), le gouvernement se propose de déréguler l’utilisation des caméras mobiles portées par les forces de l’ordre, de permettre la reconnaissance faciale en temps réel, d’étendre la surveillance par drone, d’interdire au public de diffuser l’image de policiers. Cette loi, dont le rédacteur principal est l’ancien chef du Raid, préfigure une société gouvernée par la peur où les citoyen·ne·s, privé·e·s du droit de porter un regard sur les agissements de la police, verraient en retour leurs corps exposés sans limite à la surveillance des forces de l’ordre. Elle dessine un paysage asymétrique, sorte de panoptique géant, où nos libertés fondamentales sont gravement menacées, en premier lieu le droit à la vie privée et la liberté d’information.

Après avoir progressivement entravé les manifestations de rue et grièvement blessé ou mutilé des dizaines de personnes, il s’agit désormais de systématiser l’identification, la surveillance, le fichage des individus souhaitant exercer ce droit fondamental. Après avoir nié et invariablement refusé de sanctionner les violences policières, il s’agit d’en effacer toute preuve, dans la mesure où seules les images tournées par des filmeurs anonymes permettent aujourd’hui d’en témoigner. Pour nombre de cinéastes, cette loi constituerait une censure pure et simple. Un film tel que le récent  Un pays qui se tient sage  de David Dufresne ne pourrait voir le jour, la majorité des sources d’images qu’il utilise tombant sous le coup de la loi. A l’hégémonie grandissante des images du pouvoir, les cinéastes, les photographes, les journalistes, ainsi que tou·te·s les habitant·e·s de ce pays doivent être en mesure d’opposer leurs propres images. Rappelons que l’Etat de droit tire avant tout sa légitimité du droit de porter un regard sur ce que fait l’Etat.

Mesdames et messieurs les député·e·s, nous ne voulons pas d’un monde de surveillance généralisée, régi par un œil tout puissant sur lequel aucun regard ne pourrait se porter. Ne votez pas pour une loi qui rendrait les contre-pouvoirs aveugles, ils sont les garants de notre démocratie.

Les signataires

Antoine Abdo-Hanna, Sandra Ach, Julie Aguttes, Lise Akoka, Hala Alabdalla, Fleur Albert, Marie Alberto Jeanjacques, Anne Alix, Patricia Allio, Christine Almeida, Siegrid Alnoy, Carlos Alvarez, Jérôme Amimer, Shirel Amitay, Viviana Andriani, Michel Andrieu, Claire Angelini, Lionel Vania Arazi, Sarah Arnold, Nicolas Aubry, Jacques Audiard Sophie Audier, Emma Augier, Joris Avodo, Myriam Aziza, Olivier Babinet, Sandrine Bagarry, Lionel Baier, Christine Balas, Pierre Balas, Jeanne Balibar, Sylvie Ballyot, Jean Marie Barbe, Aurelia Barbet, Matthieu Bareyre, Alain Barlatier, Antoine Barraud, Natalie Barsacq, Marc-Antoine Bartoli, Moise Batola, Luc Battiston, Viviane Baubry-gautier, Christophe Baumard, Carine Baxerres, Philippe Bazin, Antoine Beauchamp, Simon Beaufils, Marie Beaune, Frank Beauvais, Yann Beauvais, Mehdi Belhaj Kacem, Marie Belin, Lucas Belvaux, Safia Benhaim, Sarah Benillouche, Martin Benoist, Carole Benoliel, Ghislain Benrais, Malek Bensmail, Amal Bentounsi, Jacob Berger, Frederic Bernard, Donatienne Berthereau, Fanny Bertrand, Julie Bertucelli, Thomas Bidegain, Jean-Jacques Birgé, Arnaud Bitschy, Simone BItton, Catherine Bizern, Bernard Blancan, Lise Blanchet, Manon Blanfumet, Claire-Emmanuelle Blot, Baptiste Bogaert, Bertrand Bonello, Damien Bonduel ; Isabelle Boni-Claverie, Jérôme Bonnell, Isabelle Bony, Corinne Bopp, Aurélie Bordier, Claudine Bories, Lucie Borleteau, Julie Borvon, Olivier Bosson, Sigrid Bouaziz, Mosco Boucault, Riad Bouchoucha, Géraldine Boudot, Taha Bouhafs, Laurent Bouhnik, Gilles Bour, William Bourdon, Aude Boursin, Thomas Bousquet, Antoine Boutet, Xanaé Bove, Serge Bozon, Guillaume Brac, Rémi Brachet, Samia Brahimi, Fiona Braillon, Guillaume Bréaud, Sophie Bredier, Julien Brel, Nicole Brenez, Vincent Brengarth, Elsa Brès, Jean Breschand, Catherine Briault, Stéphane Brizé, Jean-Stéphane Bron, Rosalie Brun, Hugo Brune, Anne Bruneau, Raphaëlle Bruyas, Mikael Buch, Erik Bullot, Mael Cabaret, Dominique Cabrera, François Caillat, Nicolas Cailleret, Barbara Canale, David Caner, Adrien Cannepin, Laurent Cantet, Angelo Caperna, Barbara Carlotti, Émilie Carpentier, Pierre Carrasco, Anne Carrasco, Matthieu Carrasco, Françoise Carrasse, Valentin Carré, Edmond Carrère, Yannick Casanova, Jean-Philippe Cazier, Olivier Cazin, Pascal Cervo, Jean Luc Cesco, Daniel Chabannes, Patrice Chagnard, François Chaignaud, Étienne Chaillou, Alain Chaix, Philippe Chapuis, Benjamin Charbit, Matthieu Chatellier, Sarah Chaumette, Jean-Sébastien Chauvin, Vanessa Chauvin-Degenne, Laurent Chevallier, Brigitte Chevet, Malik Chibane, Carine Chichkowsky, Benoît Chieux, Patric Chiha, Dominique Choisy, Pierre Chosson, Davy Chou, Jihane Chouaib, Laurent Cibien, Helier Cisterne, Jean-Paul Civeyrac, Nara Cladera, Vanessa Codaccioni, Romain Cogitore, Christophe Cognet, Grégory Cohen, Denis Cointe, Pascal Collin, Étienne Comar, Jean-Louis Comolli, Anne Consigny, Nicolas Contant, Richard Copans, Anthony Cordier, Catherine Corsini, Philippe Costantini, Sebastien Coupy, Victor Courgeon, Françoise Cousin, Cloé Coutel, Lola Creton, Gabrielle Culand, Sandra da Fonseca, Fred Dabo, Michaël Dacheux, Aubépine Dahan, Antoine Danis, Sylvain Daulin, Judith Davis, Geneviève de Kermabon, Félix de Givry, Yves De Peretti, Agnès de Sacy, Marina Déak, Luc Decaster, Cyril Dechampd, Lucie Dèche, Etienne Decle, Yann Dedt, Ladane Dehdar, Francis Del Rio, Jeanne Delafosse, Benjamin Delattre, Emilie Deleuze, Christophe Deloire, Sophie Delvallée, Emmanuelle Demoris, Stéphane Demoustier, Valérie Denesle, Raymond Depardon, David Depesseville, Raphaël Depret, Agathe Dercourt, Caroline Deruas, Arnaud des Pallières, Fabianny Deschamps, Aurélien Deschamps, Sylvain Desclous, Arnaud Deshayes, Jonathan Desoindre, Hélène Desplanques, Marion Desseigne Ravel, Lucie Detrain, Martine Deyres, Rokhaya Diallo, Fatou Dieng, Alice Diop, Mati Diop, Elsa Diringer, Marie Dolez, Valérie Donzelli, Clément Dorival, Christine Dory, Fanny Douarche, Ariane Doublet, Maïmouna Doucouré, Claire Doyon, Martin Drouot, Émérance Dubas, Antoine Dubois, Isaac Dubourg, Hélène Duchateau, Natalia Ducrey, Alain Dufau, Eric Dufour, Pierre Dufour, Martine Dufour-Forest, David Dufresne, Pierre Dugowson, Claire Dujardin, Karine Durance, Pierre-Nicolas Durand, Jean-Pierre Duret, Marion Durin, Laure Duthilleul, Chloé Duval, Aminatou Echard, Eric Egé, Laëtitia Eïdo, Bernard Eisenschitz, Nadia El Fani, Malaury Éloi, Licia Eminenti, Liam Engle, Amalia Escriva, Corinne Espagno Elisa Estebanez, Wilfrid Esteve, Audrey Estrougo, Abbas Fahdel, François Farellacci, Frédéric Farrucci, Philippe Faucon, Cyrielle Faure, Leslie Fauvel, Lea Fehner, Anna Feillou, Pascale Ferran, Anaïs Feuillette, Agnès Feuvre, Louise Filippi, Sophie Fillières, Emmanuel Finkiel, Fabien Fischer, Aline Fischer, Giulia Fittante, Marie Flageul, Gahité Fofana, Marina Foïs, Fanny Fontan, Laïs Foulc, Isabelle Fremeaux, Manuela Fresil, Daniel Friedmann, Brahim Fritah, Damien Froidevaux, Laurent Froidevaux, Jean-Luc Gaget, Valéry Gaillard, Anne Galland, Aurélie Garand, Edgard Garcia, Jean-Raymond Garcia, Laure Gardner, Philippe Garrel, Marielle Gautier, Patrice Gautier, Alexandre Gavras, Laurence Gavron, Dyana Gaye, Julie Gayet, Michael Gence, Camille Geoffray, Sylvain George, Vincent Gérard, Denis Gheerbrant, Raphaël Gianelli-Meriano, Jean-Marie Gigon, Pauline Ginot, Elise Girard, Raphaël Girardot, Catherine Giraud, Nicolas Giuliani, Gaspard Glanz, Delphine Gleize, Boris Gobin, Fabienne Godet, Pierre Goetschel, Mathias Gokalp, Jacky Goldberg, Frédéric Goldbronn, Jacques Goldstein, Yann Gonzalez, Bertrand Gore, Stéphane Goudet, Cathie Gouttefange, Olivia Grandville, Arnaud Gransac, Emmanuel Gras, Alexandra Grau de Sola, Juliane Gregori, Guillaume Grélardon, Benoît Grimalt, Chloé Guerber Cahuzac, Romane Gueret, Patrick Gufflet, Alain Guiraudie, Hervé Guyader, Charles Habib-Drouot, Joana Hadjithomas, Erika Haglund, Nicola Hahn, Thomas Hakenholz, Pascal Hamant, Olivier Hamant, Claire Hamant, Philippe 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Ménoret, Stéphane Mercurio, Agnes Merlet, Nicolas Mesdom, Nathalie Mesuret, Perrine Michel, Mathilde Michel, Radu Mihaileanu, Laetitia Mikles, Jonathan Millet, Valérie Minetto, Joseph Minster, Stefano Miraglia, Marié José Mondzain, Phane Montet, Magali Montoya, Céline Morales, Gérard Mordillat, Laëtitia Moreau, Frédérique Moreau, Olivier Morel, Manuela Morgaine, Lucas Morlot, Nicolas Mourgère, Ricardo Munoz, Julien Naveau, François Nemeta, Catherine Nguyen, Nathan Nicholovitch, Didier Nion, Claudine Nougaret, Valentina Novati, Anna Novion, Romain O., Agnès O’Martins, Jean Odoutan, Valérie Osouf, Marianna Otero, Manon Ott, Catherine Paillé, Karel Pairemaure, Bojina Panayotova, Enrika Panero, Rithy Panh, Bonita Papastathi, Daniel Paris, Agnès Patron, Rachel Paul, Karine Pedurand, Marguerite Pellerin, Héloïse Pelloquet, Maïté Peltier, Charlotte Penchenier, Pauline Penichout, Vivianne Perelmuter, Antonin Peretjatko, Elisabeth Perez, François Perlier, Jean-Francois Perrier, Fanny Perrier Rochas, Sophie Perrin Kamurasi, Laurence Petit-Jouvet, Pascal Petitmengin, Boris Perrin, Florence Pezon, Nicolas Philibert, Jules Philippe, Alexandra Pianelli, Raphaël Pillosio, Victor Pinault, Lila Pinell, Sylvain Pioutaz, Camille Plagnet, Loïc Ploteau, Lucie Plumet, Bruno Podalydès, Martin Poncet, Christophe Postic, Jean-Baptiste Pouilloux, Florian Pourchi, Alicia Pratx, Séverine Préhembaud, Françoise Prenant, Frédérique Pressmann, Jérôme Prieur, Primitivi, Lucile Prin, Pascal Privet, Mathilde Profit, Martin Provost, Emmanuelle Pujol, Linda Qibaa, Matthieu Quillet, Katell Quillevere, Lola Quivoron, Stéphane Ragot, Charlotte Ramette, Clotilde Ramondou, Alain Raoust, Aude Léa Rapin, Alban Ravassard, Anne Raveau, Touatia Razali, Laurence Rebouillon, Jean-Jacques Reboux, Lorenzo Recio, Eric Recordier, Maria Reggiani, Alexandre Regol, Franck Renaud, Lionel Retornaz, Noé Reutenauer, Aurélie Ricard, Chantal Richard, Pauline Rigal, Giovanna Rincon, Marie-Noël Rio, Cécile Riou-Batista, Raphaël Rivière, Denis Robert, Mona Robert, Vincent Robert, Mathieu Robin, Emilie Rodiere, Stéphane Roland, Francoise Romand, Axelle Ropert, Benoît Rossel, Marie Rosselet-Ruiz, Camille Rosset, Gabriele Rossi, Brigitte Roüan, Christian Rouaud, Denoal Rouaud, Céline Rouzet, Emmanuel Roy, Sophie Roze, Gaelle Ruffier, Olivier Sagette, Hamich Saïd, Malik Salemkour, Emmanuel Salinger, Julien Sallé, Matthieu Salmon, Martial Salomon, Thomas Salvador, Pierre Salvadori, Anna Salzberg, Srinath Christopher Samarasinghe, Rima Samman, Natacha Samuel, Lucia Sanchez, Régis Sauder, Geoffrey Sautreau, Giuseppe Schillaci, Noémie Schmidt, Delphine Schmit, Clément Schneider, Niels Schneider, Pierre Schoeller, Dorothée Sebbagh, Julien Selleron, Pierre Selvini, Idir Serghine, Reza Serkanian, Olivier Séror, Louis Albert Serrut, Magalie Shiva, Iro Siafliaki, Vivien Sica, Marion Siéfert, Claire Simon, Morgan Simon, Xavier Sirven, Eyal Sivan, Omar Slaouti, Patrick Sobelman, Frédéric Sojcher, Carlos Solano, Michèle Soulignac, Joffrey Speno, Wanda Sportes, Antoine Stehlé, Léo Stritt, Marc Syrigas, Katia T, Mehran Tamadon, Carine Tardieu, Coco Tassel, Bertrand Tavernier, Marie Tavernier, Sophie Tavert Macian, Drass Tecles, Nathalie Tehio, Lidia Terki, Sylvie Texier, Anne Théron, Mathias Thery, Jenna Thiam, Pacôme Thiellement, Antoine Thirion, Jean-Pierre Thorn, Catherine Tissier,Frédéric Touchard, Anne Toussaint, Marie-Claude Treilhou, Annie Tresgot, Vincent Tricon, Gilles Trinques, Stéphane Trouille, Damien Truchot, Jacky Tujague, Laetitia Tura, Gabriel Turkieh, Corto Vaclav, Lawrence Valin, Charles Van De Vyver, Naïs Van Laer, Camille Varenne, Cécile Vargaftig, Cécile Vaudey, Sylvain Verdet, Florent Verdet, Laure Vermeersch, Marie Vermillard, Aurélien Vernhes-Lermusiaux, Marion Vernoux, Cyprien Vial, Christian Vialaret, Jean-Christophe Victor, Frédéric Videau, Vanina Vignal, Leslie Villiaume, Pierre Vinour, Elisabeth Vogler, Maxence Voiseux, Christiane Vollaire, Gilles Volta, Nicolas Vrignaud, Samuel Wahl, Elodie Wahl, Elie Wajeman, Denis Walgenwitz, Benjamin Walter, Eléonore Weber, Stanley Weber, Patricia Welinski, Fabienne Winne, Zoé Wittock, Derek Woolfenden, Luc Wouters, Louise Ylla Somers, Myriam Yven, Annarita Zambrano, Yolande Zauberman, Caroline Zéau, Valérie Zenatti, Anne Zinn-Justin, Catherine Zins, Rebecca Zlotowski, Ruth Zylberman.

Associations

3 Films 14, 45 RDLC, Act Up – Paris, Altomedia, Association des auteurs réalisateurs du sud-est, Association des cinéastes documentaristes (Addoc), Association du cinéma indépendant pour sa diffusion (Acid), Automedia de la ZAD NDDL, Brigade d’actions cinématographiques, Canal marches, Cerveaux non disponibles (CND), Coalition internationale des sans-papiers et migrants (CISPM), Collectif de défense des jeunes du Mantois, Collectif justice pour Angelo, Collectif pour une dépénalisation du délit d’outrage (Codedo), Collectif pour une nation refuge (CNR), Collectif régional pour la coopération Nord-Sud Hauts de France (Corens), Collectif régional pour la coopération Nord-Sud Ile-de-France (Cibele), Collectif urgence notre police assassine, Collectif vies volées, Comité justice et vérité pour Wissam, Comité vérité et justice pour Lamine Dieng, Droits ici et là-bas (Diel), Forensic Architecture, Front uni des immigrations et des quartiers populaires (FUIQP), Histoire de voir, Justicepouribo, la Clef revival (Association home cinema), Là-bas si j’y suis (Média), le Laboratoire d’imagination insurrectionnelle, les Cinéastes de l’Etna, les Films de Nemo, les Monteurs associés, les Mutilés pour l’exemple, les Scénaristes de cinéma associés (SCA), les Sons fédérés – Assemblée des artisan·es radiophoniques et sonores, Ligue des droits de l’Homme (LDH), Minimum moderne, Nantes révoltée, Paris d’exil, SaNoSi productions, Surveillons-les, Union juive française pour la paix (UJFP), Voies libres Drôme.