Stop loi « sécurité globale » : le samedi 12 décembre POURSUIVONS LA MOBILISATION JUSQU’AU RETRAIT !

Manifestations partout dans le pays le samedi 12 décembre 2020

A Perpignan: à 11h Allées Maillol (platanes), face au cinéma Castillet – Manifestation unitaire de la coordination départementale StopLoiSécuritéGlobale dont l’ORDL et la LDH sont membres

Communiqué de la coordination StopLoiSécuritéGlobale dont la LDH est membre

Samedi 5 décembre, les manifestantes et manifestants ont exercé leurs droits les plus fondamentaux, en se joignant aux Marches des libertés et des justices dans 90 villes, contre la proposition de loi « Sécurité globale » et contre les injustices.

La coordination #StopLoiSécuritéGlobale, qui dénonce depuis le 8 novembre les atteintes aux libertés fondamentales, se félicite de cette nouvelle mobilisation massive qui fait suite aux Marches des Libertés du 28 novembre et leurs 500 000 manifestant-es partout en France. Cette semaine, la diversité et l’ampleur des cortèges témoignent de l’enracinement de la contestation contre la proposition de loi « Sécurité globale », tandis que d’autres villes ont rejoint le mouvement.

Dans la quasi-totalité des villes, les cortèges mêlant souvent slogans contre la loi sécurité globale, pour la liberté d’expression et des revendications contre le chômage et la politique anti-sociale du gouvernement se sont déroulés dans le calme et la détermination des manifestant-es.

A Paris, la manifestation autorisée entre la Porte des Lilas et la Place de la République a été très vite dénaturée par la stratégie délibérée de la terre brûlée mise en place par la préfecture de police de Paris. Alors que des dizaines de milliers de personnes étaient venues manifester pacifiquement à Paris, cette stratégie a abouti à de nouvelles violences, à des mutilations et à des blessures graves. Cette stratégie entrave le droit de manifester. Nous le dénonçons. La coordination tient à remercier les services d’ordre des organisations syndicales qui ont protégé les manifestant-es.

Depuis un mois, la coordination #StopLoiSécuritéGlobale exige le retrait des articles 21, 22 et 24 de la proposition de loi « Sécurité globale » et du Schéma national de maintien de l’ordre. Le président Emmanuel Macron doit recevoir ses représentant-es et apaiser le pays en entendant nos revendications. Elles protègent les libertés publiques fondamentales et écartent toute tentative de surveillance de masse.

Emmanuel Macron n’a apporté aucune réponse lors de son interview accordée le 4 décembre à Brut. C’est pourquoi la coordination #StopLoiSecuriteGlobale appelle à poursuivre la mobilisation jusqu’au retrait. A ce jour, l’Élysée n’a pas répondu à notre demande d’entrevue avec Emmanuel Macron.

Paris, le 6 décembre 2020

Organisations

SNJ, SNJ-CGT, CFDT-Journalistes, SGJ-FO, LDH, Collectif REC (Reporters en Colère), Acrimed, Act Up-Paris, Action Non-Violente COP21, AequitaZ, Alternatiba, Amnesty International France, Ardhis, Art en grève Paris-Banlieues, Association de la presse judiciaire, Association des auteurs-réalisateurs du Sud Est, Association des cinéastes documentaristes, Association des cinéastes documentaristes (ADDOC), Association des directeurs de casting ARDA, Association des journalistes écrivains pour la nature et l’écologie (JNE), Association des journalistes LGBTI, Association des journalistes scientifiques de la presse d’information (AJSPI), Association des professionnels du cinéma et de l’audiovisuel de Bourgogne-Franche-Comté, Association du cinéma indépendant pour sa diffusion (ACID), Association Encrages, Association française des juristes démocrates, Association Naais, Attac, Autres Brésils, Black Robe Brigade, CGT, Cinémas UTOPIA (Montpellier), CNNR, Collectif des Non-Titulaires de Paris 3, Collectif Extra Muros, Collectif gilet jaune Rungis, Collectif Kelaouiñ, Collectif La Meute, Collectif Les Plumé.e.s, Collectif mutilés pour l’exemple, Collectif OEIL, Collectif pour une dépénalisation du délit d’outrage, Collectif vies volées, Combactive association, Construire et Alerter par la Non-Violence Active, Convergence nationale des collectifs de défense et de développement des services publics, CRID, Csp75, DAL, Diivines lgbtqi+, Divergence Image, Environmental Investigative Forum (EIF), Fédération Léo Lagrange, FEMEN, Femmes Gilets Jaunes, Fondation Copernic, France Amérique Latine (FAL), France Nature Environnement, Front uni des immigrations et des quartiers populaires, Greenpeace France, Groupement pour le cinéma de recherche GREC, Informer n’est pas un délit, IPAM Iniatiatives pour un Autre monde, La Casa, La Guilde des auteurs réalisateurs de reportages et de documentaires (Garrd), La Plateforme, La Quadrature Du Net, La Société des réalisateurs de films (SRF), Le Groupe 25 Images, Les Amis de la Terre, Macadam Press, Oxfam France, Paris d’exil, Profession : Pigiste, Ras la plume, RegardOcc, Rencontre des Justices, RSVP Communication, SAF (Syndicat des Avocats de France), SAFE, Scénaristes de Cinéma Associés, SFR-CGT, Solidaires, SPIAC-CGT, UCP2F, UJFP, Union des Clubs de la presse de France et francophones, Union syndicale Solidaires, WATIZAT

Médias

ABC’éditions, AEF Info, AOC, Basta!, Editions La Contre Allée, Editions La Découverte, La Rédaction de Reporterre, Le Zéphyr, Les Allumés du Jazz, Mediapart, Mr Mondialisation, Rédaction de là-bas si j’y suis, Rédaction de L’Humanité, Reflets.info, Société du personnel de l’Humanité, Tënk, StreetPress.com

500 personnes dans la rue à Perpignan le jeudi 3 décembre contre la loi liberticide « sécurité globale »

500 personnes dans la rue à Perpignan le jeudi 3 décembre à l’appel de l’ORDL, l’Observatoire pour le Respect des Droits et Libertés 66, avec la présence entre autres de Gilets jaunes. L’ORDL appelle à manifester à 11 heures samedi 5 décembre, place de la Victoire, au pied du Castillet, jour où partout dans le pays des manifestations se tiendront pour le retrait de la loi liberticide « sécurité globale ». La LDH, membre fondatrice de l’ORDL, appelle à descendre dans la rue nombreux ce samedi 5 décembre.

Perpignan : à plus de 300 pour réclamer le retrait de la loi Sécurité globale

Publié dans lindépendant.fr le 3 décembre 2020

Manif contre la -Sécuritéglobale- le jeudi 3/12/2020 à Perpignan

Ce jeudi 3 décembre 2020, plus de 300 personnes (200 selon la préfecture, 500 selon les organisateurs) ont défilé dans le centre historique de Perpignan pour réclamer le retrait de la loi Sécurité globale. À l’appel de l’Observatoire Départemental pour le Respect des Droits et Libertés (ORDL), qui regroupe une vingtaine d’associations, syndicats et partis politiques.

Des citoyens de tous horizons ont une nouvelle fois défilé contre la loi Sécurité globale, ce jeudi, en fin d’après-midi, à Perpignan. Militants syndicaux, politiques et associatifs étaient notamment légion dans la foule qui s’est réunie sur les coups de 18 heures au pied du Castillet. Didier, un retraité pézillanais de 69 ans, adhérent à la CGT, était par exemple au rendez-vous. « Je pense qu’il est primordial de défendre la liberté d’expression de la presse, des syndicats et des associations, explique-t-il. Dans le projet de loi Sécurité globale, il y a bien sûr cette histoire de flouter la police sur les vidéos, mais je pense que le projet de loi dans son intégralité est liberticide. Il y a déjà des lois antérieures qui permettent de sanctionner les excès. Pour moi, il ne faut jamais accepter la violence, d’où qu’elle vienne. »

On ne veut pas de surveillance généralisée

Cependant, au-delà des militants, de nombreux citoyens n’adhérant à aucun syndicat, parti ou association avaient aussi effectué le déplacement. « J’ai tenu à être là pour soutenir ce mouvement contre une loi qui me semble aberrante », indique ainsi Jérémy, un intermittent du spectacle perpignanais de 29 ans. Nina, 37 ans, et Valentine, 28 ans, venues spécialement de Céret pour l’occasion, ne diront pas le contraire : « Cette loi est complètement liberticide. On ne veut pas de surveillance généralisée avec les drones et la reconnaissance faciale, mais une police mieux formée. »

Une nouvelle mobilisation contre la loi Sécurité globale se tiendra à Perpignan ce samedi 5 décembre, à partir de 11 heures, au pied du Castillet. À l’appel, cette fois, d’un collectif regroupant La France insoumise, le Parti ouvrier indépendant, la Libre-pensée et des Gilets jaunes.

Arnaud Andreu

L’Indépendant a omis de mentionner l’appel de l’ORDL à manifester samedi 5 décembre à 11 heures au pied du Castillet, appel lancé pourtant ce jeudi.

Publié dans madeinperpignan.com le 3 décembre 2020

Manifestation anti-loi Sécurité Globale à Perpignan

Dans les rues de Perpignan le jeudi 3 décembre 2020

Une menace pour le droit d’informer et d’être informé

Pour l’Observatoire des libertés 66 : “Cette loi sécurité globale, bien loin de protéger, mettra toute la population sous surveillance. Des journalistes ou tout simplement des citoyens qui veulent témoigner sur des violences policières sont menacés de fortes amendes ou de peines de prison”.

Parmi les collectifs présents, la Ligue des droits de l’Homme s’inquiétait de voir ’”un jour tomber toutes ces mesures liberticides dans le droit commun ; et nous n’avons aucune certitude sur leur utilisation future”.

Voté en première lecture par l’Assemblée Nationale, le projet de loi sécurité globale a créé la polémique et exacerbé les clivages sur fond de dévoilement de plusieurs images montrant des violences policières.

Dans le viseur de ceux qui battent le pavé malgré la Covid, les articles 22 et 24 de la loi “sécurité globale”. À citer respectivement : une utilisation élargie de “caméras aéroportées” par les forces de l’ordre, notamment lors des manifestations ; un risque d’un an de prison et 45.000 euros d’amende pour “le fait de diffuser, par quelque moyen que ce soit et quel qu’en soit le support, dans le but qu’il soit porté atteinte à son intégrité physique ou psychique, l’image du visage ou tout autre élément d’identification d’un fonctionnaire de la police nationale ou d’un militaire de la gendarmerie nationale, lorsqu’il agit dans le cadre d’une opération de police”.

Les membres de l’Observatoire des libertés :

AFPS. ASTI66. ATTAC66. UD CGT66. CNT 66. Collectif anti-ogm. EELV. « En commun » 66. Femmes Solidaires. FSU. Génération.s. Groupes d’action de la Fr.Insoumise. Legal Team 66. Liaison P. Ruff F.A. Ligue des droits de l’Homme. MJCF. MRAP. NPA66. PCF. PG66. Syndicat national des Journalistes. Syndicats SOLIDAIRES 66

Alors que la crise fait des ravages, le CAC 40 a bondit de 20,1% en novembre 2020

1 million de pauvres en plus en France en 2020, 10 millions de personnes sont maintenant sous le seuil de pauvreté, de nombreuse entreprises ont déjà licencié, d’autres ont annoncé leurs plans de « restructuration »…pour doper leurs actions à la bourse. La course aux vaccins entre trusts pharmaceutiques amplifie aussi la spéculation boursière. Ainsi fonctionne le néo-libéralisme avec un gouvernement de plus en plus autoritaire qui remet en cause les droits libertés conquis de haute lutte, pour limiter et contraindre l’expression de la contestation sociale. La LDH prendra toute sa place pour défendre tous les droits et libertés menacés ainsi que les droits sociaux comme le droit à l’emploi ou le droit à un revenu minimum digne pour les sans-emplois.

Publié sur investir.lesechos.fr le 30/11/2020

En pleine crise sanitaire, le Cac 40 signe le deuxième meilleur mois de son histoire

Le Cac 40 a bondi de 20,1% en novembre, la deuxième meilleure performance mensuelle depuis sa création. Aux Etats-Unis, la progression est moins spectaculaire, mais les indices sont sur des plus-hauts historiques.

Alors que les experts redoutent une résurgence des infections à la Covid-19 aux Etats-Unis à la suite de Thanksgiving, que l’Europe se déconfine tout doucement et que les ravages sur l’économie seront énormes, pour la Bourse de Paris, l’essentiel semble ailleurs. Dopé par l’espoir d’une vaccination massive prochaine, le Cac 40 vient de vivre le deuxième meilleur mois de son histoire, grâce à un bond de 20,1%. Il faut remonter à février 1988 pour observer une performance supérieure (+24,47%).

Les grandes places européennes ont connu une évolution similaire : le Dax allemand bondit de 15,4% sur le mois, le FTSE Mib milanais de 24,6% et le Footsie londonien de 14,2%. En comparaison, Wall Street fait figure de « petit joueur », avec une hausse de seulement 13% du Dow Jones en novembre, mais ce serait oublier que l’indice a récemment franchi le cap symbolique et historique des 30.000 points. Quant au S&P 500, avec une progression mensuelle de 10,8%, il connaît le meilleur mois de novembre de son histoire. 

Pour la dernière séance du mois, le Cac 40 a marqué une pause, mais les investisseurs n’ont pas manqué de saluer les annonces de Moderna. La biotech américaine, dirigée par le français Stéphane Bancel, envisage de déposer une demande d’autorisation d’urgence pour son candidat vaccin auprès des autorités sanitaires américaine et européenne ce lundi. Son vaccin est efficace à 94,1%, selon ses déclarations

La suite sur le site investir.lesechos.fr