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Vendredi 30 août : Soirée hommage à Dominique Lasnier

La Ligue des Droits de l’Homme et le syndicat Solidaires 66 
ont le grand plaisir de vous inviter

pour une soirée hommage à notre camarade et ami Dominique Lasnier

qui nous a quitté/es il y a un an.

Ce sera le vendredi 30 Août à partir de 19 heures
salle du Travailleur Catalan, avenue de Prades à Perpignan
Soirée musicale et vernissage de l’exposition de Mylène Montana, pour laquelle Dominique avait posé comme modèle.
Buffet et boissons (participation libre)

                 bla

Extrême droite : une manifestation antifasciste contre les « Brigandes » à la Salvetat

Publié sur francebleu.fr

Une vingtaine d’habitants manifestaient dimanche contre la présence sur le marché de membres des « Brigandes », un groupe de musique identitaire, installé à la Salvetat-sur-Agout depuis 2015. Quatre ans après leur arrivée, elles continuent de scinder les habitants.

Des habitants de la Salvetat manifestaient contre le groupe des "Brigandes", devenu la "communauté de la rose et de l'épée"

Des habitants de la Salvetat manifestaient contre le groupe des « Brigandes », devenu la « communauté de la rose et de l’épée » © Radio France – Elena Louazon

Les « Brigandes » refont parler d’elles. Six mois après la fermeture de sa chaîne Youtube, le groupe de musique identitaire installé à la Salvetat-sur-Agout a changé de nom. Il se fait désormais appeler la « Communauté de la rose et de l’épée » et développe des activités autour de conférences et de réflexion, sans totalement laisser de côté la musique.

Depuis deux semaines, les membres de la communauté distribuent des tracts de promotion de leur dernier album sur le marché de la commune, le dimanche, et ont même tenté de diffuser des extraits. Des habitants s’y opposent et ont monté un collectif.

Manifestation tendue

Devant le manège de la place du marché, ils ont disposé des affiches et des banderoles : « _Salvetois, on a honte pour to_i », « Salvetat-sur-Haine« , et les images d’un salut nazi tiré d’un clips des Brigandes.

« Ils diffusent une propagande qui est intolérable : raciste, xénophobe, antisémite, justifie Valérie, l’une des membres du collectif, qui espère faire réagir les habitantsComment on peut vivre sereinement à la Salvetat avec un tel groupuscule qui fait sa propagande sans que la mairie ne dise rien ? ». Ils sont une vingtaine à manifester contre la présence sur le marchéde représentants de la communauté de la Rose et de l’épée.

Très vite, ils sont rejoints par une quinzaine de membres de la communauté. Des hommes, habillés tout en noir, accompagnés de quelques chanteuses des « Brigandes ». Sur le dos, ils ont scotché un tract « fascisme de gauche« . Ils refusent de parler mais jouent de la flûte et du tambour parmi les manifestants.

Les échanges verbaux sont rares, la tension jamais loin. Des gendarmes surveillent les deux rassemblements, qui se termineront finalement dans le calme au bout de deux heures.

Une ville coupée en deux

Dans le village aussi on préfère garder le silence, ou on s’agace de ce nouvel épisode. L’installation des Brigandes en 2015 a déchiré les 1.100 habitants de la Salvetat-sur-Agout. « Ce qui est particulier, c’est qu’ils ne se comportent pas comme des bêtes, qu’ils sont polis et qu’ils paraissent agréables« , explique Pierre, un habitant.

Petit-fils de républicains espagnols, ils s’inquiète de la montée en puissance des idées nationalistes et xénophobes dans le village. « Il y a une partie qui les approuve complétement, et il y a quand même une bonne partie qui dénonce, pour dire que c’est une anomalie au village, que c’est pas bon, et qu’on en parle au plan départemental et national… »

Comme les autres membres du collectif, Valérie, dénonce plus globalement l’impunité dont bénéficierait cette « communauté de la rose et de l’épée » à la Salvetat. « Il y a quelques temps, ils ont fait venir un groupuscule néo-nazi affiché avec des tatouages de croix gammées dans le coup, et ils l’ont fait déambuler dans les rues pour intimider….c’est absolument invivable. Il n’y a pas de tolérance possible pour ces idées-là« , regrette-t-elle.

Pour lui aussi, les scission dans le village résulte d’un manque de réaction de la part de la mairie rapidement après l’installation du groupe. « C‘est toute la problématique d’unedynamique qui nous a été imposée à la Salvetat », souffle-t-il, comme pour illustrer un ras-le-bol répandu dans le village

Des habitants accusent la mairie de la Salvetat-sur-Agout de complaisance vis-à-vis des "Brigandes". - Radio France
Des habitants accusent la mairie de la Salvetat-sur-Agout de complaisance vis-à-vis des « Brigandes ». © Radio France – Elena Louazo

Manifestations anti-G7 : nombreuses arrestations dont des militants de la LDH

Publié sur france3-regions.francetvinfo.fr

Manifestations anti-G7 : 19 personnes ont été interpellées et des associations qui dénoncent “ l’hypersécurisation”

 

Les forces de l’ordre ont procédé à 19 interpellations sur l’ensemble de la journée de ce dimanche, et sur l’ensemble du dispositif sécurité G7 sur la côte basque. Les associations du contre-sommet dénoncent un climat de tension orchestré par les autorités.

Par Christine Le Hesran – Publié le 26/08/2019 à 07:33

17 personnes ont été placées en garde à vue dimanche 25 août en marge des manifestations anti-G7 qui se sont déroulées à Biarritz, Bayonne et Hendaye, a communiqué la préfecture des Pyrénées-Atlantiques dimanche soir.
Les forces de l’ordre ont procédé à 19 interpellations sur l’ensemble de la journée de dimanche, sur l’ensemble du dispositif sécurité G7 de la côte basque. Les gardes à vue ont été prononcées notamment pour « outrage », « transport et port d’arme par destination », « violence envers une personne dépositaire de l’autorité publique ». Les opposants au sommet du G7 ont poursuivi dimanche leurs manifestations et autres actions symboliques mais pas ce qui était initialement prévu.
A la mi-journée, les actions annoncées par la plateforme anti-G7 n’ont pas eu lieu. Annulées.

Au cours d’un point presse pour expliquer ce changement radical, la porte-parole d’Attac et d’Alternative G7, Aurélie Trouvé, explique :

La sécurité et l’intégrité de nos militants n’étant plus garanties nous préférons suspendre les actions prévues aujourd’hui.

Le mouvement est marqué par un coup qui lui est porté. Dans la nuit de samedi à dimanche, Joseba Alvarez, une figure de l’indépendantisme basque, membre de la coordination G7 EZ et de la gauche abertzale, a été arrêté.
Il faisait l’objet d’une interdiction de territoire jusqu’au 29 août. « Avec son arrestation et la vingtaine de blessés légers que nous avons eue, nous avons décidé de faire preuve de responsabilité et d’assurer avant toute chose l’intégrité des manifestants », argument Aurélie Trouvé.

La veille déjà, soixante-huit personnes avaient été interpellées dans le cadre du dispositif de sécurité, et 38 placées en garde à vue.

Les organisateurs du contre sommet ont révélé ce dimanche midi qu’un de leurs militants Joseba Alvarez a été arrêté la nuit dernière, vers 1 heure, à l’occasion d’un banal contrôle d’identité et selon eux trois autres personnes, des observateurs de la Ligue des droits de l’homme, ont également été interpellées.

La sécurité et l’intégrité de nos militants n’étant plus garanties nous préférons suspendre les actions prévues aujourd’hui.
Aurélie Trouvé, porte-parole de la plateforme.

« Ce sont les forces de l’ordre qui entretiennent le climat de tension », précise-t-elle en déplorant les blessés qui ont découlés de ces incidents.

Les différentes associations dénoncent de plus en plus fortement  » l’hypersécurisation » de ce sommet.

Des militantes de la Ligue des droits de l’homme arrêtées

La Ligue des droits de l’homme a elle aussi réagi dimanche après l’arrestation de trois militantes. Samedi 24 août, plusieurs membres de la Ligue des droits de l’Homme (LDH) ont été arrêtés lors d’un contrôle d’identité alors qu’elles y assistaient comme  » observatrices des pratiques policières dûment identifiées avec leurs chasubles de la LDH. » précise l’association.

Eléonore, membre de la direction nationale de la LDH, Camille et Natti ont été placées en garde à vue pour « participation à un groupement en vue de commettre des violences ou des dégradations » en raison de la possession de matériel de protection dans leurs sacs, en l’occurence un casque et des lunettes, matériel utilisé aussi par la presse en prévision de manifestations et de violences. La ligue des droits de l’homme est monté au créneau :

La LDH dénonce fermement ces tentatives d’intimidations et ces procédures autorisées par le procureur de la République de Bayonne qui visent à dissuader des missions d’observations citoyennes qui sont organisées par la LDH et ses partenaires depuis plusieurs mois lors des mouvements sociaux afin d’éclairer les stratégies de maintien de l’ordre et les violences connues sur la base de faits dûment constatés.

Les trois militantes des Droits de l’homme sont passées en comparution immédiate avec pour résultat un rappel à la loi.

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