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VENEZ REJOINDRE LE COMBAT POUR LA JUSTICE, L’EGALITE, LES LIBERTES, LA DEMOCRATIE, LA DÉFENSE DES DROITS HUMAINS

Incendies en Amazonie : le chef indien Raoni demande le départ de Bolsonaro « le plus vite possible »

Le président d’extrême-droite Bolsonaro encourage la déforestation en Amazonie, poumon du monde, pour favoriser la culture intensive et les exploitations minières. C’est un génocide des populations indigènes de l’Amazonie et un écocide terrible. Pour la LDH-66 seule une grande mobilisation internationale peut arrêter ces crimes contre l’humanité.

Publié sur francetvinfo.fr avec AFP

Le cacique de 89 ans, figure internationale de la défense de l’Amazonie, juge le président brésilien Jair Bolsonaro responsable des incendies qui ravagent la forêt.

« Il faut qu’on le fasse partir le plus vite possible. » Le chef indien Raoni ne mâche pas ses mots contre le président brésilien, alors que l’Amazonie, la plus grande forêt tropicale de la planète, est en proie à de graves incendies, provoqués essentiellement par la déforestation qui s’accélère. « Je pense que le président français et d’autres forces internationales peuvent faire pression pour que le peuple brésilien fasse partir [Jair] Bolsonaro et que le Congrès vote sa destitution », avance, dans une interview à l’AFP, vendredi 23 août, le chef du peuple kayapo, qui se bat inlassablement pour le respect des droits des communautés indigènes.

« Je demande une aide extérieure. Je veux qu’il y ait une mobilisation générale pour qu’on éteigne ces feux. On ne peut pas laisser brûler ça comme ça. »

Raoni, chef indien à l’AFP

« C’est une catastrophe, ce qu’il est en train de faire avec nous », poursuit Raoni Metuktire au sujet du président d’extrême droite brésilien, qui encourage le développement de l’agriculture et de l’exploitation minière sur les terres indigènes. « Il veut en finir avec la forêt, avec nous, c’est vraiment terrible ce qu’il fait », renchérit le cacique de 89 ans, figure internationale de la défense de l’Amazonie. « Dans le temps, les présidents du Brésil ne menaient pas des actions mauvaises, n’incitaient pas à la destruction comme ça. Et maintenant ce nouveau président fait tout de travers. »

« C’est [lui] qui excite ces gens, comme les fermiers. Ils l’écoutent. Il pensent qu’ils ont tous les droits et se mettent à brûler les forêts » pour les cultures, ajoute le chef indien. « Il en va ainsi pour les coupeurs de bois, les chercheurs d’or. Ils se lâchent tous car sa parole les pousse à détruire la forêt beaucoup plus vite », accuse Raoni.

« Si on ne sauve pas le peu qui reste [de l’Amazonie] je vous garantis qu’on va avoir des feux encore plus importants et ce sera la planète qui sera en feu. Ce n’est que le début. »

Raoni, chef indien à l’AFP

« Bolsonaro va tomber mais l’Amazonie reste » : des milliers de Brésiliens ont manifesté à Sao Paulo contre leur président

Des milliers de personnes ont manifesté vendredi en Europe et en Amérique latine contre la gestion des incendies en Amazonie par le président brésilien, répondant à un appel à la mobilisation à travers le monde pour le poumon « en feu » de la planète.

« Bolsonaro va tomber mais l’Amazonie reste » ont crié en cœur des milliers de Brésiliens réunis à Sao Paulo, vendredi 24 août. Ils ont répondu à un appel à la mobilisation à travers le monde pour le poumon « en feu » de la planète contre la gestion des incendies par Jair Bolsonaro. Le président brésilien a décidé de recourir aux forces armées pour combattre les feux en Amazonie.

Appel à mobilisation pour défendre nos alternatives face au G7 – Alternatives G7

Appel à mobilisation pour défendre nos alternatives face au G7 – La France est le pays hôte du prochain G7 qui se tiendra à Biarritz du 24 au 26 août 2019

Appel unitaire dont la LDH est signataire

Pendant des décennies, le G7 a joué un rôle de directoire économique et financier aux côtés du FMI, de l’OMC et de la Banque Mondiale. Aujourd’hui, il est l’espace où sept des plus grandes puissances économiques mondiales[1] et la Commission Européenne se réunissent pour perpétuer un système qui a conduit à une croissance des inégalités et une mise à sac de notre planète, tout en laissant faire la toute-puissance et l’influence néfaste des grandes multinationales.

Ainsi, une grande partie des peuples sont privés de leurs droits et chaque jour ce sont les promesses de la Déclaration Universelle Droits de l’Homme qui sont bafouées. L’ONU voit sa légitimité mise en cause de toute part. Partout, il y a oppression et violence alors que les politiques d’austérité entraînent un recul des droits humains.

Alors qu’il est secoué par le mouvement des gilets jaunes qui dénonce – entre autres – la croissance des inégalités, le gouvernement français prétend mettre la lutte contre les inégalités au cœur de l’agenda du G7. Mais à qui cette augmentation des inégalités est-elle due, si ce n’est aux politiques néo-libérales mises en œuvre par les pays les plus riches ! Pompiers pyromanes? Que les pays du G7 nous démontrent le contraire en s’attaquant réellement aux politiques structurelles, mises en œuvre depuis des décennies, qui sont à la racine des inégalités actuelles.

Ces sommets du G7 organisés à grands frais (500 millions de dollars en 2018) se traduisent par des opérations de communication. Mais les problèmes sont-ils vraiment traités ?

Aussi, nous, citoyens et citoyennes regroupé.e.s au sein de collectifs, de mouvements ou d’organisations, allons prendre la parole pour rappeler l’urgence de mettre en œuvre des mutations profondes et radicales à notre système économique et social, pour les droits de chacun.e, et la dignité de notre Terre retrouvée. La lutte contre les inégalités, l’urgence climatique et sociale, ne peuvent en effet se contenter de beaux discours. Il n’y a plus le temps. Il y a urgence à ce que face à ces enjeux, les pays riches prennent leur responsabilité.

Ce G7 se tiendra au Pays Basque, terre de résistances où sont profondément enracinés des combats guidés par la solidarité et la volonté de construire un monde plus juste et plus désirable. Nous pensons que nous pouvons, en terre Basque et ailleurs, construire des futurs souhaitables et mettre fin à la croissance intolérable de la pauvreté et des inégalités.

Alors même que le gouvernement français prévoit de limiter substantiellement les droits de circulation et de manifestation, nous nous rassemblerons pour exprimer la diversité de nos aspirations, analyses et alternatives pour un autre monde.Pour nous, le monde de demain nécessite la défense et la promotion des droits humains, socle premier de toute politique.

Nos propositions concernent :
– La fin d’un système économique et financier fondé sur l’exploitation et l’accaparement.
– L’action déterminée contre le dérèglement climatique et en faveur de modes de vie respectant écosystèmes et biodiversité.
– La lutte contre le patriarcat et tout système de domination générateur d’inégalités et de négation des droits.
– La construction d’une démocratie véritable pour toute organisation de la vie en commun où chacun.e peut exprimer ses souhaits et influer sur les choix.
– La justice fiscale : par une fiscalité progressive, par une véritable lutte contre l’évasion fiscale associant tous les États du monde.
– Des États au service du bien commun, régulant les multinationales pour assurer les droits des citoyennes et citoyens.
– La fin des discriminations, l’accueil digne des personnes migrantes et la garantie de la liberté de circulation.
– La solidarité et la paix entre les peuples.
– Le droit à l’autodétermination.
– La reconnaissance réelle des différences culturelles et linguistiques dans le respect des droits humains.
– La défense des droits des paysans et paysannes, premier.e.s acteur.trice.s de la souveraineté alimentaire ; l’accès effectif à une alimentation saine, durable et équilibrée, qui soit pensée par et pour les citoyen.ne.s.
– L’existence de services publics de qualité au plus près des personnes, y compris dans les pays les plus pauvres.
– L’interdiction des accords de libre-échange qui mettent en cause les droits sociaux et la qualité de l’environnement.

Retrouvons-nous, associations, syndicats, citoyennes et citoyens à Biarritz, en août 2019, afin de faire entendre nos voix et nos exigences.

[1] États-Unis, Japon, Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie, Can
Cliquez ici pour afficher la liste des signataires!

https://alternativesg7.org/index.php/appel-a-mobilisation-pour-defendre-nos-alternatives-face-au-g7/
FR – Appel à mobilisation pour défendre nos alternatives face au G7 (PDF)

Brésil : 100 000 femmes du monde rural manifestent contre la politique Bolsonaro

Bolsonaro est un nostalgique de la dictature militaire qui a duré plus de 20 ans au brésil entre 1964 et 1985. Son gouvernement d’extrême droite se singularise par une politique raciste, génocidaire, homophobe et destructrice de l’environnement. La LDH soutient évidemment les mouvements sociaux qui résistent à ces nombreuses agressions. Solidarité internationale avec toutes les résistances à Bolsonaro au Brésil !

 

Publié sur franceinfo.fr

  • avec AFP – Publié le 15/08/2019

Une centaine de milliers de femmes du monde rural ont participé mercredi à Brasilia, selon les organisateurs, à la traditionnelle « Marche des marguerites », qui a pris cette année la forme d’une protestation contre le président Jair Bolsonaro.

Cette « Marche des marguerites » a lieu tous les quatre ans en défense du monde paysan et des droits des femmes, dans un pays très affecté par les violences domestiques. Elle a aussi été l’occasion d’appels à la libération de l’ex-président Lula, emprisonné pour corruption.

Terres indigènes

Ces femmes ont protesté en matinée contre la politique gouvernementale d’extension de l’usage des pesticides et l’intention affirmée par Jair Bolsonaro d’autoriser l’exploration minière sur des terres indigènes ou dans des zones protégées. Des femmes membres de tribus autochtones de tout le Brésil qui avaient manifesté la veille dans la capitale pour dénoncer les « politiques génocidaires » du président d’extrême droite se sont jointes à la marche mercredi.

Haute lutte

Portant des pancartes « souveraineté du peuple », « Lula libre », ou réclamant un Brésil « débarrassé de la violence », les manifestantes ont défilé sur l’Esplanade des Ministères vers les abords du palais présidentiel du Planalto. L’ex-président de gauche Luiz Inácio Lula da Silva (2003-2010), purge depuis avril 2018 une peine de prison de huit ans et 10 mois pour corruption et blanchiment d’argent.

La majorité des manifestantes portaient des fleurs, des chapeaux de paille et des vêtements violets, couleur symbolique de cette marche de protestation. Dans des harangues, certaines ont dénoncé un Jair Bolsonaro « misogyne, raciste et homophobe ». « Nous vivons des temps difficiles avec un gouvernement qui nous attaque en permanence (…). Nous perdons des droits conquis de haute lutte », a témoigné auprès de l’AFP Juliana Joucoski, une enseignante de 43 ans de Curitiba (sud).

Les femmes au cœur des violences

« Les femmes sont au cœur de toute la violence au Brésil », a affirmé pour sa part Fabiana Nascimento, 42 ans, également enseignante, venue de l’Etat de Mananhao (nord-est), des marguerites en papier dans les mains. « Il faut dire ‘non’ à toute politique qui détruit les droits » de la population, ajoute-t-elle, « la situation dans les campagnes a empiré (…) Non n’avons jamais eu un président aussi peu respectueux de l’éducation ».

Il s’agit de la troisième manifestation à Brasilia en deux jours, un mouvement de protestation ayant également eu lieu mardi dans la capitale contre les coupes budgétaires dans l’éducation et la réforme des retraites, parallèlement à la manifestation des femmes indigènes.

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