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Brevets sur les vaccins : stop ! Tous les vaccins autorisés doivent devenir « biens communs « de l’humanité !

https://www.wesign.it/fr/sante/brevets-sur-les-vaccins-anti-covid-stop-requisition-

Quarante sept organisations et plus de cent personnalités lancent un appel-pétition :

• Brevets sur les vaccins : stop ! 

• Tous les vaccins autorisés doivent devenir « biens communs « de l’humanité ! 

• Réquisition des entreprises pour la production des vaccins et des traitements anti-covid ! 

• Contrôle citoyen sur les accords, brevets, essais cliniques, pharmacovigilance, pour des vaccins et traitements sûrs et bien testés !

Contexte de la pétition

Face à la Covid 19,  l’urgence immédiate est à la prévention, construite avec la population, au renforcement du système de santé (lits, personnels…), et pas à la peur du gendarme, inefficace.  La vaccination est un moyen central pour enrayer la pandémie. Pourtant cette campagne piétine, le gouvernement et les pouvoirs publics ne sont pas en capacité de faire face aux besoins, par manque d’anticipation, mais surtout parce que les laboratoires pharmaceutiques se réservent la possibilité de faire de gigantesques profits grâce aux brevets sur les vaccins autorisés. Cette logique prive  les plus démunis et les pays les plus pauvres  de vaccins, au risque de l’émergence de variants encore plus agressifs. 

Agissons ensemble pour imposer :

▪ La suspension de l’application des brevets sur les vaccins et les traitements médicaux anti-covid, au profit d’une mutualisation des connaissances, des technologies et la multiplication de leurs transferts, des savoir-faire, de l’augmentation du nombre des producteurs, à l’échelle européenne, et mondiale, sous l’égide de l’OMS.

▪ Que tous les vaccins autorisés deviennent des biens communs de l’humanité et soient accessibles à l’ensemble des populations mondiales. 

▪ La réquisition des entreprises pharmaceutiques pour la production de ces vaccins et traitements médicaux selon les normes de sécurité et de qualité requises, pour fournir en quantité suffisante et gratuitement les peuples du monde entier et éviter les pénuries.

▪ Un contrôle citoyen et une transparence totale sur les accords, les  essais cliniques, la  pharmacovigilance, pour des vaccins sûrs et bien testés, ainsi que la protection des données de santé. L’argent public des citoyens ne peut servir à payer deux fois, lors du développement puis lors de la production et commercialisation, les entreprises pharmaceutiques et ainsi alimenter leurs profits.

▪ Un Plan d’urgence de vaccination mondiale coopératif, dans le cadre de la politique mondiale commune publique de la santé sous l’égide de l’OMS.

Nous soutenons l’initiative citoyenne européenne de pétition en direction de la Commission Européenne : Pas de profit sur la pandémie.

Nous vous appelons à signer massivement en France la pétition : Brevets sur les vaccins anti-covid, Stop. Réquisition ! ci-dessus (en gras).

Premier⋅e⋅s signataires

[signatures collectives]

ACT-UP Paris ; Agora des habitants de la Terre ; AITEC Association Internationale de Techniciens, Experts et Chercheurs ; APEIS Association pour l’emploi l’information et la solidarité ; Appel des appels ; Association Ban Asbestos France ; Association Henri Pézerat ; Association pour l’Autogestion ; Association Sciences Citoyennes ; ATTAC France ; CADAC coordination des associations pour le droit à l’avortement et la contraception ; CEDETIM Centre d’études et d’Initiatives de Solidarité internationale ; Cerises la coopérative ; CGT Sanofi ; CNT-SO ; Collectif antisanofric ; Collectif inter-blocs ; Collectif inter-urgences ; Collectif intersyndical cmpp86 ; Collectif la Santé n’est pas une marchandise ; Collectif Médicament Bien Commun ; Collectif Médicament-Santé d’Initiatives Capitalexit ; Collectif National des Psychologues UFMICT-CGT. ; Collectif Notre Santé en Danger ; Comite de vigilance pour le maintien des services publics de proximité en Haute-saone ; Comite défense santé publique du Doubs ; Comite ivryen pour la santé et l’hopital public ; Convergence Nationale des Collectifs de Défense et de Développement des Services Publics ; Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité ; Europe Solidaire Sans Frontières ; Féderation CGT de la santé et de l’action sociale ; Fédération SUD Santé Sociaux ; Fondation Copernic ; Le Printemps de la Psychiatrie ; Médicament Bien Commun ; Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples ( MRAP) ; Mutuelles de travailleurs du Vaucluse ; Observatoire de la transparence dans les politiques du médicament ; Réseau mondial du Comité pour l’Abolition des Dettes Illégitimes (CADTM) ; Résistance sociale ; SUD Chimie Solidaires ; SUD Recherche EPST ; Syndicat de la Médecine Générale ; Syndicat des Psychiatres des Hôpitaux ; Syndicat Sud Chimie Janssen VDR ; Union fédérale SUD Industrie ; Union Syndicale de la Psychiatrie ; Union Syndicale Solidaire

Israël: le gouvernement protège une manifestation anti-palestinienne de l’extrême-droite

Une provocation de plus de la part du gouvernement israélien. Résultat: plus de 100 blessés. Netanyahu se permet ensuite d’appeler au calme…

Publié par lemonde.fr le 23/04/2021

Plus de 120 personnes ont été blessées, dans la nuit du jeudi 22 au vendredi 23 avril, lors de heurts impliquant des Juifs d’extrême droite, des Palestiniens et des forces policières à Jérusalem.

Le Croissant-Rouge palestinien a fait état d’au moins 105 blessés, dont une vingtaine ont été transférés à l’hôpital, tandis que la police israélienne a ajouté en avoir recensé vingt dans ses rangs lors de ces affrontements, les plus violents de ces dernières années dans la Ville sainte.

Les violences ont commencé, jeudi soir, en marge d’une manifestation du mouvement d’extrême droite Lahava, ouvertement hostile aux Palestiniens, à l’entrée de la vieille ville. Des centaines de policiers ainsi que la cavalerie avaient été déployés afin de protéger « la liberté d’expression » et le « droit de manifester » de ce groupe, et éviter tout débordement.

Gaz lacrymogènes et grenades assourdissantes

Des Palestiniens qui considéraient ce rassemblement comme une provocation ont tenu leur propre manifestation. Celle-ci s’est télescopée avec la sortie des fidèles de l’esplanade des Mosquées après la prière nocturne du ramadan, mois de jeûne musulman.

Des manifestants d’extrême droite ont crié : « Mort aux Arabes ! » et lancé des pierres sur les forces de l’ordre israéliennes, aussi la cible de projectiles de manifestants palestiniens. Les policiers ont tenté de disperser les manifestants en utilisant des gaz lacrymogènes, des grenades assourdissantes ainsi qu’un canon à eau.

Après 22 heures, la police et le Croissant-Rouge palestinien avaient fait état de quelques arrestations et blessés, mais les heurts se sont poursuivis dans la nuit entre policiers et Palestiniens.

Un journaliste de l’Agence France-Presse a vu des rues s’embraser aux abords de la vieille ville, tandis que des témoins ont partagé des images d’affrontements musclés sur les réseaux sociaux, notamment celle d’un Juif battu par des Palestiniens qui l’entouraient.

Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, qui siège en Cisjordanie occupée, a dénoncé les « incitations à la haine » de groupes d’extrême droite israéliens et exhorté la communauté internationale à « protéger » les Palestiniens de Jérusalem-Est.

Roquettes vers Israël, puis représailles sur la bande de Gaza

La Jordanie, qui a contrôlé pendant près de vingt ans Jérusalem-Est avant sa prise et son annexion par Israël en 1967, a condamné les « provocations menées par les groupes juifs extrémistes », appelant Israël à faire « cesser (…) le harcèlement » des habitants de la vieille ville et à lever les restrictions d’accès à la mosquée d’Al-Aqsa.

« Profondément préoccupés », les Etats-Unis ont demandé de « rejeter fermement » les « discours de manifestants extrémistes scandant des slogans de haine violents »« Nous appelons au calme et à l’unité, et exhortons les autorités à assurer la sécurité et les droits de tous à Jérusalem », a tweeté le porte-parole de la diplomatie américaine Ned Price.

Plus tard dans la nuit, au moins sept roquettes ont été lancées depuis la bande de Gaza, enclave palestinienne séparée géographiquement de la Cisjordanie occupée et de Jérusalem, vers Israël, selon l’armée israélienne. Certaines roquettes ont été interceptées par le bouclier antimissile Dôme de Fer et d’autres sont tombées dans des terrains vagues.

En représailles, des chars de l’armée israélienne ont frappé la bande de Gaza, selon des sources sur place, les militaires israéliens affirmant avoir ciblé des positions du Hamas, mouvement islamiste armé qui contrôle la bande de Gaza depuis 2007, et avait acquiescé ces dernières années à une trêve avec l’Etat hébreu après trois guerres entre les deux camps (2008, 2012, 2014).

Elections législatives palestiniennes

Dans un discours, jeudi, au Conseil de sécurité des Nations unies, l’envoyé spécial pour le Proche-Orient, Tor Wennesland, avait dénoncé des affrontements depuis quelques jours impliquant la police, des civils israéliens et des Palestiniens, et appelé à une « désescalade ».

Des incidents avaient déjà éclaté mercredi à Jérusalem. Des vidéos relayées sur les réseaux sociaux et par les médias locaux montraient des employés arabes travaillant dans des commerces du centre-ville de Jérusalem et des journalistes être agressés par des jeunes Juifs qui criaient : « Mort aux Arabes ! »

Dans un entretien à la chaîne israélienne Kan, le maire de Jérusalem, Moshe Lion, a dit, lui, être en discussions avec des leaders palestiniens de Jérusalem-Est dans l’espoir de mettre un terme « à ces violences inutiles » qui interviennent à un mois des législatives palestiniennes.

Les Palestiniens organisent le 22 mai leurs premières élections en quinze ans. Mahmoud Abbas et des pays européens ont demandé à Israël de permettre la tenue du scrutin et des activités de campagne des candidats à Jérusalem-Est, où vivent plus de 300 000 Palestiniens.

Le Monde avec AFP

APPEL DES ORGANISATIONS DES PYRENEES ORIENTALES, ENSEMBLE DISONS NON À L’EXTRÊME DROITE !

APPEL UNITAIRE A MANIFESTER LORS DU CONGRES DU RN A PERPIGNAN LES 3 ET 4 JUILLET 2021

Les samedi 3 et dimanche 4 juillet 2021, à Perpignan, le congrès du Rassemblement national (RN) désignera son ou sa candidate officielle à l’élection présidentielle de 2022. Cet événement est d’une importance considérable, puisqu’il exprimera la volonté de l’extrême droit d’accéder au pouvoir ne France, éventualité qu’il n’est désormais plus possible d’écarter.

A Perpignan et dans toutes les Pyrénées-Orientales, nos organisations luttent depuis des décennies contre la montée du racisme et du fascisme. Nos engagements militants, au-delà de leur diversité, ont notamment en commun le rejet de toute forme de discrimination, qu’elle soit raciste, sexiste, religieuse, homophobe, etc. Or, le RN, même s’il tente de puis quelques années de lisser son image affin d’étendre son électorat, reste le parti de la haine de toutes celles et tous ceux qui n’incarnent pas une identité nationale fantasmée et paranoïaque. Son obsession sécuritaire est incompatible avec la liberté de manifester et de s’exprimer, déjà gravement mise à mal depuis plusieurs années. L’extrême droite est le pire ennemi des droits sociaux et culturels et des libertés démocratiques, pour toutes et tous !

En tenant son congrès national à Perpignan, le RN montre qu’il veut faire de cette ville, dont il a pu s’emparer lors des dernières municipales, un laboratoire et un tremplin pour le pouvoir central. Nous devons en faire un haut lieu de la résistance à la montée de l’extrême droite dans ce pays.

Les associations, collectifs, syndicats,mouvements et partis politiques des Pyrénées-Orientales soussignés demandent solennellement à toutes les personnes, toutes les organisations, tous les collectifs et toutes les coordinations, en France comme ailleurs, convaincus que l’extrême droite représente un danger mortel et que sa progression n’a rien d’inéluctable, de signer et diffuser cet appel à manifestation. 

Fédérons dès maintenant nos énergies pour dire non à l’extrême droite !

Rejoignez-nous à Perpignan les samedi 3 et dimanche 4 juillet 2021 !
Signataires à ce jour : AFPS, Agaureps-Prométhée, APEX, Association des Pieds-Noirs progressistes, ASTI, CGT, CNT, EELV, Collectif droits des femmes, Femmes solidaires, FSU, GDS, Génération.s, JC, LDH, LDH Languedoc-Roussillon, Legal team G.J., LFI, MRAP, Planing familial, NPA, PCF, PG, PS, Solidaires, USR-CGT, VISA 66

Ci-dessous appel au format PDF

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