Partenaire des Droits en fête : le Lycée – CFA du Mené de Merdrignac (22)

Parmi les établissements scolaires et de formation partenaires des Droits en fête : le lycée -CFA du Mené. Les étudiants apprentis du BTS technico commercial du centre de formation des apprentis doivent, pendant leur cursus, réaliser un « projet d’initiative et de communication » (PIC). Certains d’entre eux ont choisi Les Droits en fête pour leur PIC. C’est ainsi qu’Alexandre, Christèle, Dylan et Florent (photo) prennent en charge des actions de communication autour des« Droits En Fête », et ils en parlent sur le blog de la section. Merci à eux !

 

Situation préoccupante pour trois familles de migrants à Saint-Brieuc (22)

La situation est préoccupante pour les migrants à Saint-Brieuc. Une mère et ses quatre enfants de 8 à 14 ans sont ballotés d’un hébergement à l’autre depuis une semaine. Lundi matin, trois familles étaient à la rue, avec six enfants de 4 à 14 ans. Même situation hier, lundi 25 : la femme et ses quatre enfants, un couple avec un enfant de 3 ans et demi, et un autre couple avec un bébé de moins d’un an et un enfant de 4 ans. Le collectif briochin contre le racisme et pour la solidarité s’efforce de venir en aide à ces familles, mais c’est de plus en plus difficile, et une collecte a été lancée pour tâcher de trouver des solutions, qui de toute façon, ne seront que provisoires, et qu’il faudra renouveler chaque jour. Les personnes qui veulent apporter leur soutien peuvent contacter le 06-63-11-94-86.

Table ronde du dimanche 31 mars : la scolarisation des enfants Rroms et des enfants du voyage

Le groupe de jazz manouche clôturera la table ronde du dimanche 31 mars (photo Sanaâ El Idrissi).

Les gens du voyage, et plus particulièrement les Rroms, sont stigmatisés de façon très violente depuis trois ans. Les hommes politiques de droite en ont fait un argument électoral en les accusant de tous les maux. Ce qu’on attendait moins, c’est qu’un ministre de l’intérieur de gauche leur emboîte le pas, et utilise des arguments « hygiénistes » pour démanteler des camps, sans proposer la moindre alternative, contrairement à ce qu’exige la circulaire d’août 2012 qui metcomme condition préalable aux démantèlements de ces camps dont personne ne conteste le caractère insalubre, la recherche et la mise en œuvre de solutions alternatives de logement. Le même ministre n’a pas hésité les jours derniers à affirmer avec un aplomb incroyable que les Rroms n’avaient aucun désir de s’intégrer…

La table ronde du dimanche 31 mars traitera des problèmes que vivent ces populations, sous un angle précis, celui de la scolarisation de leurs enfants. Problème essentiel, comme pour tous les enfants, mais qui, dans le  cas des enfants du voyage et des enfants Rroms est encore plus criant. Des maires, celui de Ris-Orangis par exemple, ont récemment refusé de scolariser des enfants du voyage ; finalement, contraint et forcé, après l’intervention de Dominique Baudis, défenseur des droits, il a accepté de le faire, mais dans l’annexe d’un gymnase. On pourrait sans doute multiplier les exemples.

Il ne s’agit évidemment pas de faire de l’angélisme. Mais simplement de pointer tout ce qui contribue à rendre la scolarisation de ces enfants difficile, voire impossible, et à faire en sorte que, de guerre lasse, les familles se découragent et finalement renoncent.

Cette table ronde sera introduite par deux films. Le premier, « la roulotte perdue », décrit la vie de familles du voyage qui utilisent encore des « verdines », roulottes traditionnelles tirées par des chevaux. Il est signé Jean-Yves Varin, président de la section LDH de Brest, et qui participera à la table ronde. Le second, plus court, s’intitule « Les Tsiganes à l’école et vice versa ». il est l’œuvre de l’association Montpelliéraine les Ziconofages, et traite du problème de la scolarisation des enfants de familles tsiganes en voie de sédentarisation. Son grand intérêt est qu’il donne la parole aux professionnels, aux parents, et aux enfants.

La table ronde qui suivra la projection réunira trois experts.

Jean-Yves Varin, réalisateur de la roulotte perdue, a une longue expérience de la fréquentation des gens du voyage, avec qui il a tissé des liens très forts. Il connaît bien leurs problèmes, leurs soucis, leurs habitudes.

Jean-Pierre Dacheux est un universitaire, spécialiste des Rroms, et auteur d’une thèse de doctorat en philisophie intitulée « les interpellations tsiganes de la philosophie de Lumières ». Il s’intéressera plus particulièrement aux conséquences des problèmes liés à la scolarisation des enfants.

Enfin, Marie-Claude Garcia – Le Quéau, directrice d’Itinérance 22, intervient régulièrement sur les aires d’accueil du département avec les salariés de l’association. Elle sera là avec le camion – roulotte de l’association, qui sert tour à tour de salle de classe, et de local d’animation, ce qui sera le cas pendant les Droits en fête !

La table ronde s’achèvera dans une ambiance tout à fait appropriée, puisque le groupe de jazz Manouche Amari Famili donnera un concert gratuit à partir de 17h30 (environ 90mn de musique !).

Adalea : un lip dub pour modifier le regard sur l’exclusion »

L’association Adalea, dont la directrice participera à la table ronde sur l’égalité face au droit à l’éducation, a quatre pôles d’activités : accueil, écoute et veille sociale, logement et hébergement (avec notamment la gestion du 115), emploi et formation, et ateliers d’insertion.

Au mois de janvier, les salariés de l’association et ses usagers ont réalisé un lip dub dont le titre expose clairement le but : « Un lip dub pour modifier le regard sur l’exclusion ». Il a été réalisé à partir du célèbre morceau de Zebda, « Motivés », qui reprend le « chant des partisans ».

Adalea présente ainsi cette réalisation : « Un projet initié et piloté par l’association ADALEA en partenariat avec la Fédération Nationale des Associations d’Accueil et de Réinsertion Sociale Bretagne (FNARS Bretagne), la Fondation MASSE-TREVIDY, l’association pour la Promotion de l’Enfance de l’Adolescence et de l’Adulte (APE2A). Avec l’appui technique de l’association du Cercle et du studio d’enregistrement RODES à Saint-Brieuc ».

Adalea sera présente également sur le site des Droits en fête sous la forme d’un atelier d’écriture, qu’elle animera le samedi après-midi.

Cliquer sur la touche lecture pour voir le lip dub.

 httpv://youtu.be/asrJCdXz0Kc

Table ronde du samedi 30 mars : l’égalité devant le droit à l’éducation

La table ronde du samedi 30 mars sera consacrée aux difficultés de la mise en œuvre de l’égalité devant le droit à l’éducation.

Des progrès ont certes été accomplis, notamment dans le domaine de la prise en charge des personnes handicapées : leur accès à l’école est aujourd’hui plus facile, mais il reste des domaines où il reste difficile.

Cette table ronde sera introduite par un reportage signé Cécile Tartakovsky, joliment intitulé « Tourner la page ». Il s’agit du témoignage de personnes victimes d’illettrisme, et qui se sont  engagés dans une démarche à la fois difficile et courageuse d’apprentissage de la lecture. Un reportage sensible, qui évite la sensiblerie. Et il se trouve que le Premier ministre vient de désigner, le 1er mars 2013, l’illettrisme comme « Grande cause nationale » en 2013 : nous sommes donc en plein dans l’actualité !

Nous avons, pour le débat, fait appel à des experts.

Claude Laurent, membre du conseil économique, social et environnemental régional, est aussi président de l’URAPEI (Union régionale des amis et parents d’enfants inadaptés), une des principales associations de parents d’enfants handicapés, qui gère un nombre très important d’établissements spécialisés, dont un à Loudéac.

Manuela Charlès est directrice départementale d’ADALEA, une association dont le champ d’action est très vaste, puisqu’elle se charge de l’accueil, de l’écoute des personnes en difficultés, exerce une veille sociale, propose logements et hébergements notamment par le téléphone d’urgence, le 115. Elle joue également un rôle majeur dans le domaine de l’emploi, avec des formations et des ateliers d’insertion.

Hélène Marie-Garnier interviendra au nom des « Ateliers des savoirs fondamentaux », une association qui collabore étroitement notamment dans le domaine de la lutte contre l’illettrisme, et qui intervient aussi sur le bassin Loudéac – Pontivy.

Françoise Le Goaziou est une bretonne exilée dans la région parisienne. Professeure de lettres, elle enseigne dans une classe préparatoire en Seine-Saint-Denis. On est donc loin de l’illettrisme. Sauf que ce qui préoccupe Françoise Le Goaziou, c’est que dans le département où elle enseigne, les jeunes adolescents ont une image de soi très dévalorisée, et bien souvent ne peuvent pas imaginer qu’ils pourraient s’engager dans des études longues. Le point de vue de Françoise Le Goaziou sera donc très intéressant dans cette table ronde.

Les débats seront conduits par Daniel Bessonnat, professeur de lettres à la retraite, qui connaît donc parfaitement lui aussi le domaine de l’éducation.

Et pour ponctuer le table ronde, nous avons demandé à la Fabrique, un groupe de lecture à voix haute de Cac Sud 22 – Marc Le Bris, de lire des extraits des contes de Nasreddin Hodja. Ils nous permettront de rester dans l’ambiance marocaine que créeront l’exposition de l’Institut du monde arabe, « Maroc, une créativité millénaire », et les odeurs qui commenceront à s’échapper des cuisines où l’association Amal et Attadamoune aura commencé à préparer le couscous du soir !

Les Droits en fête : grand concert gratuit d’Amari Famili (swing manouche) dimanche 31 mars !

Photo Sanaâ El Idrissi.

Les droits en fête se termineront dans une ambiance endiablée, avec les musiciens, chanteurs et danseurs du groupe de jazz manouche Amari Famili. Ils s’étaient déjà produits lors d’une soirée organisée conjointement par la section Loudéac centre Bretagne de la Ligue des droits de l’Homme et Armor TV, avec Jean Kergrist et Jean Le Brun, dans le cadre d’un numéro des « Frères Jean » consacré aux peurs, en octobre 2010. Ils s’appelaient alors « le Hot club du Kreiz Breiz ».

La sortie de leur  premier album, « airs d’accueil » en juillet 2011 fut pour eux  l’occasion de prendre le nom d’ Amari Famili et de confirmer leur style.

Ils sont sept : deux guitaristes, un violoniste, un contrebassiste, un mandoliniste, et deux chanteuses – danseuses. Leur répertoire s’inspire du swing manouche et des chants tziganes d’Europe de l’Est, qu’ils sont allés collecter « aux portes de l’Orient ».
Leurs participations à des scènes en compagnie de « Titi » Robin, Angelo Debarre et Trio Rosenberg (Jazz à Vannes), et, plus récemment, avec trois de leurs roulottes pour décor, au festival Nomade in Metz  en compagnie de  groupes prestigieux comme Bratsch, Urs Karpatz, Yvan le Bolloc’h. Amari Famili fait aujourd’hui partie    des jeunes références montantes de la scène tsigane – manouche en France.

Ils joueront deux ou trois morceaux en introduction de la table ronde sur la scolarisation des enfants du voyage et des enfants Rroms, dimanche 31 mars, à 14h30, et remonteront sur scène vers 17h, pour un grand concert gratuit : une occasion à ne pas manquer !

Pour écouter des extraits d’Airs d’accueil, allez sur la page Myspace d’Amari Famili, c’est ici !  Et leur page Facebook ici.

Photo Sanaâ El Idrissi.

Ploërmel : égalité professionnelle, bilan et perspectives

La section de la Ligue des Droits de l’Homme du pays de Ploërmel  consacre son prochain « café Droits de l’Homme », dans le cadre de la Journée Internationale des droits des Femmes, au thème suivant :

Egalité professionnelle – bilan et perspectives

Pour que cette journée fasse plus de 24 heures, nous avons invité Céline Benoît, directrice du « Centre d’information sur les droits des femmes et des familles »,  association dont la mission est de promouvoir l’égalité entre les hommes et les femmes, et de favoriser l’autonomie des femmes. Cette association départementale, faisant partie d’un réseau national, tient des permanences régulières sur Ploërmel.

 http://www.cidff-morbihan.fr/

Venez échanger avec nous, élu(e)s, associations et particuliers,  venez nous dire comment vous voyez les choses. Au plan local bien sûr mais aussi plus largement. Comment, au-delà des principes nécessaires, faire vivre dans notre société l’égalité Homme/Femme.

Vendredi 22 Mars, 19h30.

Restaurant « Le Santa Maria », (ex Thalassa),

76, rue de la gare 56800 Ploërmel

Possibilité de diner après le débat

 

 

Sitation dramatique des migrants à Rennes : communiqué de la Ligue des droits de l’Homme

L'école de l'Ille à Rennes

Devant la situation dramatique des migrants à Rennes, la section rennaise de la Ligue des droits de l’Homme a publié le communiqué suivant (lire ici l’article d’Ouest-France)

La section de Rennes de la Ligue des Droits de l’Homme s’indigne devant la situation inhumaine que subissent actuellement les migrants et leurs familles réfugiés cette nuit à l’école de l’Ille.

Il est intolérable de savoir que des familles avec enfants se trouvent actuellement à la rue, devant appeler quotidiennement le 115 qui est en permanence saturé,  et sans aucune solution d’hébergement durable.

Elle rappelle que l’accueil des demandeurs d’asile dans des conditions dignes est un devoir dont l’État doit s’acquitter.

Elle déplore qu’aucune solution ne puisse être trouvée afin de mettre à l’abri ces personnes qui ont migré et affronté avec courage tous les risques inhérents à ce voyage, croyant trouver refuge en France

Elle s’étonne que face à ces situations de détresse, les autorités selon leur ressort de responsabilité ne procèdent pas à des réquisitions de logements administratifs vacants.

Elle réfute le prétexte de « l’appel d’air » et rappelle le droit fondamental à la mobilité et à la liberté de circulation ainsi que les apports non négligeables des migrants sur les plans démographiques, économiques et culturels.

La section de Rennes de la Ligue des Droits de l’Homme demande solennellement et instamment que des solutions soient trouvées pour héberger ces personnes à chacun des niveaux de responsabilité : municipal, régional, national. 

Jeune Bretagne à Chartres-de Bretagne samedi 23 : la LDH n’appelle pas à manifester

Le groupuscule d’extrême droite identitaire « jeune Bretagne » a prévu d’organiser des tables rondes et des conférences sur le thème « que faire face à la crise sociale européenne », samedi 23 mars à Chartres–de-Bretagne. On peut déjà imaginer les conclusions de cette journée : à part bouter les étrangers hors d’Europe ça risque d’être assez pauvre… Tout le monde sait ce que les amis de ces gens-là font en Grèce.

Des militants antifascistes ont prévu d’organiser une contre-manifestation pour protester contre cette réunion. La section rennaise de la Ligue des droits de l’Homme fait connaître publiquement sa position : elle n’appelle pas à manifester.

Voici le communiqué qu’elle vient de diffuser :

La Ligue des Droits de L’homme condamne absolument et combat au quotidien les agissements et propos des groupuscules et groupes d’extrême droite. Elle dénonce l’instrumentalisation de la crise économique et sociale que nous subissons au service d’une propagande xénophobe et raciste fondée sur un usage rétrograde et caricatural de la notion d’identité.

Elle n’appelle pas à la manifestation car elle pense que ces groupes cherchent une tribune par la provocation.

Et on pourrait ajouter : c’est faire trop d’honneur et donner trop d’importance à ce misérable groupuscule.

La déclaration des droits de l’Homme sera affichée dans toutes les écoles

La déclaration des droits de l’Homme et du citoyen devra désormais être affichée dans toutes les écoles (publiques et privées sous contrat). L’amendement proposé par le député du Rhône (PRG) a été adopté vendredi 15 mars par l’assemblée nationale, qui avait adopté précédemment un autre amendement qui prévoit que la devise de la République, « Liberté, Égalité, Fraternité » soit apposée sur les façades des écoles, accompagnée du drapeau tricolore. Ces mesures ont été adoptées dans le cadre de la loi sur la « refondation de l’école » présentée par le ministre de l’Education nationale, Vincent Peillon.

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