Photo Pierre Fénard.
Vague blanche pour la Syrie : mobilisation à Saint-Brieuc
Partenaire des Droits en fête : Amal et Attadamoune
L’association loudéacienne Amal et Attadamoune est une association de solidarité avec le peuple mrocain, en particulier dans le domaine de l’éducation et de la santé. Elle s’est donné deux objectifs : aider une association marocaine de parents et amis d’enfants autistes et psychotiques, et aider des personnes diabétiques nécessiteuses, en distribuant médicaments et matériel de contrôle de glycémie.
L’aide aux enfants autistes et psychotiques vise leur insertion, par des activités scolaires et professionnelles adaptées à leurs difficultés. « Nous participons au financement d’un atelier d’agriculture biologique, qui permet, via une méthode nommée « hortithérapie », de favoriser l’épanouissement personnel des adolescents par la culture des plantes. Cette activité les aide à se repérer dans le temps et dans l’espace, à prendre des repères, à leur donner confiance, et à favoriser l’estime de soi par le travail », indiquent les responsable de l’association. Ces activités permettent aux adolescents d’acquérir un vocabulaire technique, et de développer leur ouverture sociale.
Amal et Attadamoune organise un repas annuel. Le couscous aura lieu cette année salle Athéna, à La Motte, samedi 30 mars à partir de 19h (11€ adultes, 6€ enfants, gratuit pour les enfants de maternelle, sur place ou à emporter). Elle participe par ailleurs au forum des associations de Loudéac, à des braderies, et au marché de Noël.
Partenaire des Droits en fête : Enfants de Bao-Thi
Parmi les association d’amitié internationale qui participent aux Droits en Fête, voici Enfants de Bao-Thi, qui aura un stand à l’espace Athéna.
La création de l’association Enfants de Bao-thi remonte à 2001 : le journal officiel l’a enregistrée le 14 mai de cette année-là. Dès sa création, son but était de venir en aide à une école vietnamienne, au nord-est de Ho-Chi-Min Ville, la capitale du Viêt-Nam. L’aide pouvait consister à parrainer des enfants, à participer à l’amélioration de l’habitat, à la réfection des salles de classes, à la construction d’une porcherie …
Début mars de cette année, des parrains et marraines de l’association sont allés visiter les écoles soutenues.
« À Bao Thi, les filleuls sont presque tous maintenant au collège et lycée, la porcherie fonctionne un peu au ralenti, le jardin aura besoin d’un petit coup de neuf, mais, l’école est autonome. Nous avons eu la grande chance de voir les membres de l’association des parents, (qui pour certains, avaient pris une matinée de congé), nous leur avons remis les cadeaux pour les familles et les enfants parrainés qui ne pouvaient êtres présents! Des boissons fraîches et des fleurs nous ont été offertes ; l’émotion et la joie étaient au rendez-vous ! », indique Brigitte Monjarret, présidente de l’association.
Elle poursuit : « Dans le quartier de Binh Loï, à Ho Chi Min ville, les travaux ont bien avancé et les priorités d’accueil et de pédagogie sont installées pour durer, ce sont des enseignants diplômés d’état qui dispensent les cours.
Le projet de filtrage d’eau potable a été mené à bien. Les nouveaux fonds récoltés par l’association serviront à la construction d’une dérivation des eaux usées pour empêcher les inondations de l’école.
Les enfants sont en bonne santé et plein de dynamisme. Les responsables ont beaucoup de mal à garder les enfants en scolarisation à la journée, Il faut s’adapter à la misère ambiante, à la géographie du quartier et à la politique d’urbanisation galopante, ainsi qu’au manque de suivi des familles (chômage, an alphabétisation, maladies virales, alcoolisme, drogue, violences…), pourtant rien ne semble vouloir ébranler l’optimisme de sœur Marie-Julie, instigatrice infatigable d’une école où il fait bon venir pour se nourrir, rencontrer des amis, jouer, danser, chanter et s’initier aux bases scolaires qui permettent d’évoluer dans cette mégapole de plus de 9 millions d’habitants, comme des hommes et des femmes debout !
Valls – Guéant, match (vraiment) nul : communiqué de la Ligue des droits de l’Homme
Suite aux déclarations du ministre de l’intérieur sur les Rroms, la Ligue des droits de l’Homme vient de publier un communiqué, à lire en fin d’article.
Manuel Valls continue de jouer les gros bras avec ses ennemis préférés : les Rroms. Dans une « interview » au Parisien (Laurent El Ghozi, membre fondateur de Romeurope estime pour sa part qu’il s’agit davantage « d’un article commandé ») réaffirme sa volonté de poursuivre les évacuations de camps. Allons, n’allez pas commencer à protester ! Tout cela sera fait « avec humanité » bien sûr… Valls – Guéant : un match vraiment nul !
La fin de la trêve hivernale, qui avait tout de même un peu ralenti les démantèlements, fait craindre le pire aux associations. Associations qui s’élèvent contre les affirmations du ministre. Il prétend par exemple que les Rroms ont vocation rester ou à retourner en Roumanie : « c’est complètement faux », s’insurge Laurent El Ghozi, qui ajoute, dans Libération : «Nous terminons actuellement un diagnostic sur un terrain francilien, où vivent environ 250 personnes. Il s’avère que la moitié des habitants vivent en France depuis plus de dix ans, et sont donc régularisables. Deux tiers des enfants sont scolarisés. Et la plupart des familles n’ont plus aucune attache en Roumanie. Qu’on le veuille ou non, elles feront leur vie en France.» Même son de cloche à Médecins du monde : Jean-François Corty, directeur des missions France de l’association rappelle que les Rroms « restent des citoyens européen. S’ils le souhaitent, ils ont tout autant le droit de venir travailler en France que des Allemands ou des Espagnols ».
Manuel Valls s’efforce évidemment de ne pas être en contradiction avec la circulaire du 26 août qui devait améliorer le sort des migrants, et particulièrement des Rroms, et harmoniser les pratiques sur l’ensemble du territoire. Les associations constatent la persistance d’une diversités de comportements inacceptable, et dénoncent le fait que l’immigration soit devenue une sorte de monopole du ministre de l’intérieur. Ministre qui semble très soucieux de se construire une image de fermeté inscrite dans un plan de carrière qui fait étrangement penser à celui d’un de ses prédécesseurs…
Lire ici l’intéressant article de Libération.
Communiqué de la Ligue des droits de l’Homme.
Sur quelles flammes souffle le ministre de l’Intérieur ?
Provocation verbale assumée, retour du refoulé, dérapage soigneusement contrôlé ? Quelle que soit l’explication qu’on choisisse d’adopter, les propos du ministre de l’Intérieur reprenant une série de clichés détestables à l’encontre des Roms sont proprement intolérables, comme ils le seraient vis-à-vis de toute autre population. Alors que les Roms, citoyens européens, devraient bénéficier de la législation en vigueur, ils se voient assignés à résidence à travers une expression dépréciative, inimaginable pour tout autre membre de l’Union européenne. La déclaration du ministre exprime par ailleurs, et sur un mode catégorique, une sorte de vérité révélée selon laquelle les Roms « ne souhaiteraient pas s’intégrer ». C’est ahurissant : jusqu’à plus ample informé, ce sont bien les enfants roms qui tentent de faire valoir leur droit à la scolarisation et certains maires qui les en empêchent, pas le contraire. Il y a, de la même manière, une certaine indécence à leur reprocher les actes d’incendies volontaires dont ils ont été les victimes…
La Ligue des droits de l’Homme tient à exprimer sa condamnation de propos tout à la fois inconséquents et lourds de conséquences, très éloignés de la circulaire interministérielle du 26 août 2012. Les populations roms, les défenseurs des droits et de la solidarité qui sont à leurs côtés, ont besoin de tout autre chose que de propos incendiaires. La LDH invite le gouvernement à inscrire son action dans le respect des droits fondamentaux et de la dignité des personnes.
Partenaire des Droits en fête : Tyef, auteur de BD
Tyffenn Guerveno, alias Tyef, habite à La Motte. Son activité ? il est auteur de bandes dessinées. Une vocation, qu’il décrit ainsi : « lecteur de bandes dessinées avant de savoir lire, auteur de bandes dessinées avant de savoir dessiner (dès 10 ans) ».
Tyef a suivi une scolarité classique, mais pas tout à fait quand même : il a suivi pendant une année les cours du Centre national d’enseignement à distance (le CNED) : « un très bon exercice pour apprendre à respecter des délais », estime-t-il. Plus tard, il a fréquenté le lycée en Espagne (Malaga, Andalousie). Il ajoute : « En marge, et parfois pendant les cours, désolé, de nombreuses histoires dessinées ».
Après le bac, puis l’université à Saint-Brieuc puis Rennes (jusqu’à la maîtrise), il saute le pas et prend des cours à l’école d’arts appliqués Pivaut, à Nantes.
« Une fois diplômé, le plus difficile reste à venir : vivre du dessin », raconte-t-il : il crée alors des illustrations pour jeux d’orthophonistes, pour des cartes postales physiques et virtuelles, pour des travaux du CNRS, pour des entreprises de communication, stickers muraux, etc…« Jusqu’à la signature des premiers contrats en bande dessinée, avec Foolstrip (« Rey, la Guerre des Mages », héroïc fantasy) puis Bac@BD (« La recherche d’emploi », « Elysez-moi », humour), plus récemment un collectif autour des légendes normandes (à paraître en Août 2013 chez l’éditeur « l’Eure du terroir ») et des publications dans la presse (Strip9, M-BD) ».
« Il est m’est aussi arrivé ponctuellement d’enseigner les arts appliqués ou la PAO auprès d’associations, ou dans des écoles en tant qu’intervenant extérieur » ajoute Tyef, qui résume : « Tout au long de ce parcours, mon style n’a cessé d’évoluer, d’abord pour progresser, mais aussi à la recherche
de différents styles, différentes émotions : l’humour, le semi-réalisme, le réalisme fantastique et contemporain, etc… ».
Tyef sera à l’Espace Athéna, pendant les Droits en fête, en compagnie d’Hervé Matine (Poster4tomorrow). Ils animeront tous les deux un atelier de graphisme destiné aux adolescents.
On peut voir des exemples du travail de Tyef sur son blog : http://tyeff.canalblog.com/. On y apprend notamment que le début d’une de ses créations, « la mémoire des siècles », vient d’être publié dans le premier numéro d’une nouvelle revue, « M-BD ». « Si les lecteurs votent suffisamment nombreux pour moi, la publication se poursuivra dans les numéros suivant ». Jusqu’au dernier, le huitième, espère-t-il ! ça se trouve ici.
Une vague blanche pour la Syrie, 6 rassemblements en Bretagne
En Bretagne, six rassemblements sont prévus dans le cadre du mouvement mondial de solidarité « une vague blanche pour la Syrie » :
- Saint-Brieuc (22), 18h30, mairie (Ligue des droits de l’Homme) ;
- Gouarec (22), ATTENTION, le 16mars, 12h30, place du calvaire (Amesty International) ;
- Brest, devant la mairie, 19h ;
- Quimper, devant la mairie, 19h (ACAT, Amnesty International) ;
- Rennes, place de la mairie, 19h (ACAT, Amnesty International, Ligue des droits de l’Homme) ;
- Saint-Malo, 18h30, porte Saint-Vincent (Ligue des droits de l’Homme).
Le 15 Mars prochain marquera les deux ans du début de la révolution syrienne. Le Comité de La Vague blanche, avec le soutien d’Amnesty International France, la FIDH et la LDH, organise ce jour-là un événement inédit, à savoir une manifestation internationale en solidarité avec le peuple syrien : « Une vague blanche pour la Syrie »
Pour briser le silence, pour dire Stop, et faire savoir au peuple syrien qu’il n’est pas seul.
Le principe en est simple : demander aux peuples du monde entier de s’unir au peuple syrien en manifestant à la même heure locale, de 19h à 19h30, un papier ou un tissu blanc à la main, le mot « Stop » écrit dessus.
Se déclenchera ainsi au fil des fuseaux horaires et à travers le monde, une « ola » mondiale de protestation, une immense vague blanche, reprise au fil de la journée par les médias.
Pour la visibilité de la manifestation, le rendez-vous sera donné devant les mairies ou au plus près des mairies. Tout rassemblement sera laissé à l’initiative de chacun sur les lieux de travail ou de loisirs.
Ce soir là, chacun pourra poster sa photo, le mot Stop à la main, sur le site : http://www.vagueblanchepourlasyrie.org, afin de créer une vaste manifestation sur le net et les réseaux sociaux avec notamment une page Facebook dédiée.
Ainsi, chacun pourra participer.
Plus de cinq cents personnalités ont déjà rejoint la « Vague blanche » le 17 Avril dernier (jour anniversaire de l’Indépendance de la Syrie), lors du lancement de ce mouvement au Trocadéro à Paris, et dans plusieurs villes de France. Des milliers de photos ont été postées sur le site.
Aujourd’hui, des relais sont nécessaires aux quatre coins de la planète afin de faire le lien entre toutes les ONG dédiées aux droits de l’homme, et toucher le plus grand nombre : mairies, villes jumelées, monde médical, monde des affaires, monde du spectacle et de l’audiovisuel, réseaux sociaux, personnalités de renom international…
Ainsi, nous faisons appel aux initiatives individuelles, à la société civile, à l’imagination de chacun, pour que de la petite à la plus grande manifestation, les tissus blancs se lèvent partout dans le monde, en une action solidaire libre de toute influence politique, étatique ou partisane.
Télécharger le communiqué de presse commun.
« Marche en corps » : de Quimperlé à Anger, 29 jours de marche contre l’excision
« Marche en corps », c’est une mobilisation exceptionnelle contre l’excision. Il s’agit d’une marche, qui va durer un mois, et reliera Quimperlé à Anger, en 29 étapes. L’arrivée à Anger est prévue le 6 avril.
125 marcheuses et marcheurs sont ainsi partis samedi 9 mars de Quimperlé. Ils ont fait étape, samedi soir, à Quéven, où la chorale « Tempérament » les a accueillis, dimanche soir à Lanester où l’accueil a été assuré par l’orchestre Phil Art. Depuis Lorient, ils étaient 140 marcheurs, qui ont dégusté un repas africain.
Les sections bretonnes de la Ligue des droits de l’Homme qui se trouvent sur le parcours de la marche sont naturellement mobilisées pour accueillir les marcheurs. C’est le cas de la section de Vannes, qui sera à Séné, vendredi 15 à 18h, en compagnie de l’association Dialaya-Séné, à la salle des fêtes, place Coffornic, dans le centre bourg de Séné.
Des animations, des films, des débats (le tout gratuits) sont prévus. Contact : 06-77-67-09-33, ldh.gwened@gmail.com.
Un stand « Les Droits en fête » à l’Espace culture du centre Leclerc de Loudéac
Emeline et Mélinda, les deux libraires de l’Espace culture du centre Leclerc de Loudéac ont fait une sélection de livres sur les droits de l’Homme et sur le Maghreb, et les exposent sur une table dédiée où on peut aussi se procurer le dépliant-programme des Droits en fête. Elles tiendront également un stand à l’espace Athéna pendant toute la durée des Droits en fête. L’espace culture Leclerc de Loudéac avait déjà été partenaire de la section lorsque nous avions organisé le ciné débat sur la justice des mineurs, avec le film la Guerre des boutons et Bertrand Rothé, venu présenter son livre « Lebrac, 3 mois de prison ».
Citoyens sans logement ou mal logés, vous avez des droits !
L’imposture de civitas
Les donateurs de l’institut civitas (la majuscule ne s’impose pas) sont des gens heureux : pour 100€ donnés, ils récupèrent 66€ sur les impôts ; et il ne semble pas y avoir beaucoup de de citoyens non-imposables dans cette association d’extrême droite…
Oui, mais…
Car il y a un mais.
Seules les association reconnues d’intérêt général et / ou d’utilité publique peuvent faire bénéficier leurs donateurs de cette largesse fiscale. Elles émettent alors des « reçus – dons », valant justificatif au moment de la déclaration d’impôt.
Or, l’enquête menée par le journaliste Julien Massillon, du site Yagg, révèle que civitas lui-même reconnaît n’avoir jamais demandé à l’administration fiscale l’autorisation d’émettre ces reçus – dons. Ce qui signifie que ces braves gens sont dans l’illégalité. A quand un contrôle fiscal pour l’association et pour ses donateurs ?
L’union des familles laïques (UFAL) s’emploie à dénoncer ce scandale. Elle a lancé une pétition qui a déjà rassemblé 10000 signatures, demandant l’arrêt du financement public de civitas. Peut-on en effet accepter qu’une association homophobe, qui trouble l’ordre public par ses manifestations, soit considérée « d’intérêt général » ? Peut-onconsidérer « d’utilité publique » une association dont le but est de « rechristianiser la France », qui est, rappelons le, une République laïque ?
L’UFAL, pas plus que la Ligue des droits de l’Homme, ne demandent l’interdiction de civitas : elle demande simplement que le droit soit respecté. C’est le sens de la démarche qu’elle a entrepris auprès du ministre du budget, Jérôme Cahuzac, qui a demandé à ses services un examen attentif des pratiques fiscales de civitas.
Lisez les enquêtes de l’UFAL et de Yagg, et surtout, signez la pétition !
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