Wagner, l’armée de l’ombre de Poutine



Une violence inouïe se déchaîne sur les discussions Telegram liées au groupe armé Wagner. Des journalistes de l’Associated Press ont eu accès à un rapport confidentiel transmis à la Cour pénale internationale qui détaille les exactions commises par les mercenaires. Il pointe l’utilisation des réseaux sociaux comme un outil de communication pour exposer leur brutalité. 

À Gaza, au moins 31 morts et plus de 176 blessés dans des nouveaux tirs israéliens



Les secouristes de Gaza ont déclaré que des tirs israéliens ont tué au moins 31 Palestiniens et en ont blessé plus de 176 tôt dimanche, alors que des milliers de personnes se dirigeaient vers un site de distribution d’aide alimentaire géré par les États-Unis.

Plus de 54 418 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne militaire israélienne de représailles, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l’ONU.



Enquête : les ordres d’évacuation de l’armée israélienne depuis mars couvrent 78 % de la bande de Gaza


Entre le 18 mars – jour de rupture du cessez-le-feu – et le 29 mai, l’armée israélienne a publié 32 ordres d’évacuation contraignant la population gazaouie à fuir. Selon l’analyse des Observateurs de France 24, 78 % du territoire est désormais concerné par au moins un de ces ordres. Plus de deux millions d’habitants de Gaza sont désormais censés se retrancher sur un territoire qui représente moins de 65 km².



Guerre dans la bande de Gaza : qui utilise ou non le mot « génocide » pour décrire les opérations israéliennes, et pour quelles raisons ?


De plus en plus d’ONG, de chercheurs et de responsables politiques emploient ce terme lourd de sens pour qualifier la politique d’Israël vis-à-vis des Gazaouis.

Le mot est clivant. Et le débat, extrêmement tendu. Après plus d’un an et demi de guerre dans la bande de Gaza contre le Hamas, organisation islamiste, en réaction aux attaques terroristes du 7 octobre 2023, l’Etat d’Israël est régulièrement accusé de commettre un génocide à l’encontre des habitants de l’enclave palestinienne. Des banderoles de manifestations jusqu’aux rapports de l’ONU en passant par certains discours de dirigeants politiques, ce terme, très chargé historiquement, est de plus en plus fréquemment utilisé pour décrire la politique menée à l’encontre des quelque deux millions de Gazaouis piégés dans cette zone dévastée.



Gaza. Influenceurs par temps de génocide


La guerre contre Gaza est le premier génocide retransmis en direct sur les petits écrans de nos téléphones. Malgré l’absence d’électricité, l’accès difficile à Internet et la famine, les Palestiniens de Gaza continuent à documenter sans relâche leur calvaire. Certains sont devenus des icônes suivies en ligne par des millions de personnes. Une présence en ligne, notamment en anglais, qui s’est construite depuis les mobilisations sur tout le territoire de la Palestine historique en 2021.



Gaza : Guillaume Erner face à « deux visions de la réalité »


Où il est question d’un léger « différend » à l’antenne de France Culture, le 26 mai 2025.



Israël/Cisjordanie : la milice coloniale du gouvernement Netanyahu s’organise pour détruire les vies palestiniennes


Encouragés par le gouvernement israélien, couverts par l’armée et rarement condamnés, les actes de violences de colons contre la population palestinienne explosent ces derniers mois. À la faveur de la levée des sanctions par les États-Unis, le sentiment d’impunité est total.



«Tirer à vue» : des pro-A69 appellent au meurtre sur les réseaux sociaux


Menaces de mort, création de leur « propre milice » contre les zadistes… Les pro-autoroute A69 s’organisent sur Facebook et TikTok. Derrière ces comptes, des hommes pour beaucoup, dont des élus et ouvriers, affiliés à l’extrême-droite.




Malgré ses propos racistes, Julie Gahinet est de retour à l’Assemblée


L’ancienne collab du député RN Julien Odoul est visée par trois plaintes pour injures racistes

 

En juillet dernier, StreetPress et Mediapart révélaient que l’ex-collaboratrice de Julien Odoul (RN) était visée par trois plaintes pour injures racistes. Après avoir été écartée, elle est réembauchée par le député Julien Rancoule, révèle Mediapart.

En Kanaky comme en Algérie : la milice, une culture coloniale



Lors de la révolte commencée le 13 mai 2024 en Kanaky/Nouvelle-Calédonie se sont immédiatement constituées, particulièrement à Nouméa, des milices armées agissant parallèlement aux forces de l’ordre au nom d’un droit à « l’auto-défense » des biens et des personnes. Bénéficiant d’une grande liberté d’agir et d’une bienveillance certaine, voire d’encouragements, de la part des autorités, elles ont pour l’heure tué par balles au moins trois Kanak et blessé des dizaines d’autres, alors qu’un quatrième a été abattu par un policier en civil et hors service au rôle mal défini. Ce phénomène d’autodéfense armée, légitimé et soutenu par certains élus, y compris en France, n’est évidemment pas toléré dans l’hexagone. S’il l’est dans ce territoire, c’est en raison de sa colonialité. La société calédonienne est, depuis le XIXe siècle et aujourd’hui encore, structurée par le racisme anti-Kanak et par une permanente hantise chez les dominants de « l’émeute » de ces derniers, qui s’exposent depuis toujours à la payer de leur vie. « La chasse aux Kanak est à nouveau ouverte », a-t-on commenté chez les indépendantistes. Comme nous le rappelle ici l’historien Alain Ruscio à propos de l’Algérie entre 1830 et 1962, la formation de milices armées meurtrières fut habituelle dans les colonies de peuplement en proie aux révoltes des colonisés, où elles furent parties intégrantes de la culture coloniale.