40 associations attaquent l’État en justice pour non-assistance à personnes mal logées



Depuis des années, les associations du Collectif des Associations pour le Logement alertent sur la dégradation des conditions de vie des personnes mal logées. Malgré nos propositions récurrentes, le nombre de personnes laissées à la rue augmente. Le nombre de ménages en attente d’un logement social aussi. Accompagnées par quatre cabinets d’avocats, nos associations ont donc décidé de saisir la justice pour rappeler que l’hébergement et le logement sont des droits fondamentaux et lancent l’affaire Non-assistance à personnes mal logées.

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« Non-assistance à personnes mal logées » : le Collectif des Associations pour le logement porte plainte contre l’État


Cette démarche inédite vise à faire avancer la lutte contre le mal logement et que la loi soit a minima respectée, ce qui n’est pas le cas, dénonce le collectif. Aujourd’hui, 96 000 ménages reconnus prioritaires Dalo sont toujours en attente de relogement, comme cette famille parisienne que franceinfo a rencontrée.



« La loi n’est pas facultative » : 40 associations attaquent l’Etat en justice pour « non-assistance à personnes mal-logées »


Ces 40 organisations, réunies sous la bannière du Collectif pour le Logement, déposent deux recours concernant l’hébergement d’urgence et le logement social. Elles veulent contraindre l’Etat à respecter la loi existante afin de protéger les personnes qui dorment à la rue ou vivent dans un habitat précaire.

Et si l’Etat était à nouveau condamné ? Après l’Affaire du Siècle où l’Etat a été jugé responsable d’inaction climatique, 40 associations réunies sous la bannière du Collectif pour le Logement attaquent l’Etat pour « non-assistance à personnes mal-logées » ce jeudi 13 février.

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