Burkina Faso : Un massacre met en évidence l’urgence de protéger les civils



Les autorités devraient diligenter une enquête approfondie sur le crime de guerre commis par un groupe armé islamiste à Barsalogho et s’assurer de la reddition de comptes.

Le massacre d’au moins 133 personnes par un groupe armé islamiste témoigne de l’insuffisance des efforts du gouvernement du Burkina Faso pour protéger les civils, a déclaré aujourd’hui Human Rights Watch. Les autorités devraient mener rapidement une enquête approfondie sur le massacre perpétré dans la ville de Barsalogho, située dans la province de Sanmatenga, et traduire les responsables en justice.

Exhorter le Burkina Faso à respecter les droits humains



L’examen du pays devrait se concentrer sur la protection des civils, l’espace civique et la reddition de comptes.

La Commission africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) devrait se concentrer sur les problèmes les plus urgents auxquels est confronté le Burkina Faso lors de l’examen du pays qui aura lieu le 23 octobre 2024, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. Le gouvernement burkinabè devrait de toute urgence protéger les civils affectés par le conflit armé, préserver l’espace civique pour les activistes, les journalistes et l’opposition politique, et veiller à ce que les auteurs de graves abus rendent des comptes.

Protéger les civils menacés par les armes explosives

Un pompier ukrainien photographié à Kharkiv le 9 juillet 2022, parmi les décombres d’un bâtiment détruit par un missile de croisière russe, qui a également blessé plusieurs civils. © 2022 Alex Chan Tsz Yuk/ SOPA Images


Tous les pays devraient approuver la nouvelle déclaration politique.

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