LIBERTÉS / DÉMOCRATIE RACISME ET ANTISÉMITISME DISCRIMINATIONS DROITS DES FEMMES DROITS DES ÉTRANGERS ETAT D’URGENCE COVID-19 DROIT PARTOUT DANS LE MONDE DROITS ÉCONOMIQUES, SOCIAUX ET CULTURELS OBS. DE LA LIBERTÉ DE CRÉATION ENVIRONNEMENT OBS. DES LIBERTÉS ET DES PRATIQUES POLICIÈRES DÉFENDRE VOS DROITS STOP LOI SÉCURITÉ GLOBALE…
La Cimade dénonce le non-respect de leurs droits, et les conditions d’enfermement de ces personnes que l’administration française veut expulser. Nous avons pu visiter, aux côtés d’une élue, le Centre de rétention administrative du Mesnil-Amelot, en Seine-et-Marne.
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« Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l’alimentation, l’habillement, le logement, les soins médicaux […] »
Or ce droit d’accès aux soins est de plus en plus difficile à garantir, dans un contexte de crise de l’hôpital et d’insuffisance de médecins en ville et en secteur rural.
On considère qu’il y a renoncement aux soins dès lors qu’une personne estime qu’elle aurait besoin de soins, mais qu’elle ne peut pas se les procurer en raison des circonstances.
Cette impossibilité de consulter un médecin n’est pas toujours due à un manque d’offre de soins. Ainsi, une personne en situation de précarité qui n’a pas les moyens de payer une complémentaire santé (et anticipe donc qu’une consultation ne lui sera remboursée que partiellement) peut estimer n’avoir pas les moyens de dépenser de l’argent chez un médecin et s’abstenir de consulter, alors même qu’elle se sent en mauvaise santé. Elle renonce donc aux soins.
Révocation du droit à l’avortement, obligation de port du hijab ou de la burqa, interdiction progressive d’accès à l’espace public…
Des États-Unis à l’Iran, en passant par l’Afghanistan, la France ou encore l’Inde, principaux événements ayant marqué le combat pour les droits des femmes dans le monde ces 12 derniers mois.
Février 2022 : la Colombie dépénalise l’avortement jusqu’à 24 semaines de grossesse
Février 2022 en France: le délai légal pour avorter passe de 12 à 14 semaines de grossesse
Mars 2022 : sous le régime taliban, les droits des Afghanes réduits comme peau de chagrin
Mai 2022 : en Espagne, un projet de loi pour instaurer un congé menstruel
Juin 2022 : aux États-Unis, la Cour suprême révoque le droit à l’avortement
Septembre 2022 : l’Iran se soulève après le décès de Mahsa Amini, morte en détention
Septembre 2022 en Inde: la Cour suprême indienne reconnaît le droit des femmes non mariées à avorter et la notion de viol conjugal
Novembre 2022 en France : l’Assemblée nationale vote en faveur de l’inscription du droit à l’IVG dans la Constitution française
Depuis le retour des talibans au pouvoir, en 2021, les conséquences économiques et sécuritaires sont rudes pour toute la population, en particulier pour les enfants. Des millions de petits Afghans sont désormais à un pas de la famine.
L’ONU estime que la moitié de la population est confrontée à la malnutrition. Parmi elle, quatre millions d’enfants sont touchés, confrontés à la malnutrition et à l’insécurité.
Le droit à l’eau potable est reconnu par les Nations unies.
Au niveau européen, la directive relative à la qualité des eaux destinées à la consommation humaine dispose, dans son article 16, que les Etats membres « en tenant compte des perspectives et des circonstances locales, régionales et culturelles en matière de distribution de l’eau, prennent les mesures nécessaires pour améliorer ou préserver l’accès de tous aux eaux destinées à la consommation humaine, en particulier des groupes vulnérables et marginalisés ».
Garantir l’adoption d’un droit à l’accès à l’eau pour tous, est « un progrès décisif et le moyen de répondre à un besoin vital, essentiel pour la population ».
Dans un avis adopté fin octobre, le Conseil économique, social et environnemental plaide pour inscrire dans la loi un droit opposable à l’accès à l’eau potable.
Alors qu’une proposition de loi émanant de la majorité souhaite pénaliser encore davantage les personnes mal-logées, des milliers de personnes en France sont contraintes de vivre dans des habitats de fortune : bidonvilles, squats, tentes…
Chaque année, de nombreuses expulsions viennent aggraver leurs conditions de vie déjà extrêmement précaires.
L’humanité n’échappera pas à un surcroît de 2 milliards d’habitants d’ici 2050.
Débat:
Est-il est possible d’agir sur les modes de vie, et ceci sans attendre, afin de les rendre plus respectueux de l’environnement et plus économes en ressources. La question, celle dont dépend la survie de l’espèce humaine à terme, est-elle finalement moins celle du nombre que celle des modes de vie ?
Le temps mis par la haut-commissaire aux droits humains, Michelle Bachelet, à publier le rapport de l’ONU sur la répression dans la région du Xinjiang montre l’emprise qu’exerce la Chine sur les institutions internationales censées défendre les droits fondamentaux.
Mercredi 20 juillet, une cuve d’eau est évacuée du campement de Loon-Plage dans la benne d’un tractopelle. Image tirée d’une vidéo tournée par l’ONG Human Rights Observers. (Capture d’écran/d’après vidéo HumanRightsObs)
Dans ce camp situé près de Dunkerque (Nord), une citerne d’eau alimentée par une association a été confisquée à l’issue d’une opération d’expulsion. La sous-préfecture s’était pourtant engagée à ne pas toucher à ces installations.
Fin du droit constitutionnel à l’avortement aux États-Unis : « C’est ridicule que neuf individus puissent déterminer nos droits humains fondamentaux »
Le 24 juin 2022, des manifestants pro-IVG à Washington entre colère et désespoir aprèsla décision de la cour suprême de révoquer ce droit constitutionnel. (ALEX KENT / AFP)
La Cour suprême des États-Unis a abrogé vendredi le droit constitutionnel à l’IVG. Les États américains décideront désormais individuellement d’autoriser ou pas l’avortement. Face à cette situation, des manifestants se sont rassemblés à Washington pour crier leur colère.
Un nouveau rapport de l’ONU fait également état de restriction des droits humains en Afghanistan depuis l’arrivée au pouvoir des talibans, notamment pour les femmes.
Les forces nationales et étrangères doivent respecter les droits des citoyens, et il faut enquêter sur les meurtres de manifestants.
(New York, le 7 janvier 2021) – Le gouvernement du Kazakhstan devrait immédiatement annuler l’ordre donné aux forces de sécurité de tirer pour tuer sans sommation, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. Tout ordre de ce type viole les obligations juridiques internationales du Kazakhstan de respecter et de protéger le droit à la vie.
De mémoire de juge, on n’avait jamais vu ça : le 15 décembre dernier, l’Union syndicale des magistrats (USM), principal syndicat de magistrats, a appelé, pour la première fois de son histoire, à la grève. Un baptême salué par le Syndicat de la magistrature (SM), classé plus à gauche, qui y voit un pas décisif vers l’acquisition du droit de grève des magistrats, qu’il était jusque-là seul à défendre.
Autre fait notoire, ce même 15 décembre : la jonction, sur le parvis de Bercy, des juges, greffiers et avocats. Ces corporations aux relations traditionnellement fraîches s’y étaient pour une fois retrouvées côte à côte pour dénoncer les misères de la Justice.
A l’origine de la mobilisation, une tribune du SM signée par 3 000 des 9 000 magistrats, rendant hommage à l’une de leur collègue suicidée cet été, du fait, notamment, de l’impossibilité de remplir sa mission. Les mots, aussi, du garde des Sceaux Eric Dupont-Moretti, affirmant dans un premier temps dans Nice Matin avoir« réparé la justice», puis se reprenant pour indiquer qu’il en avait en tout cas «réparé l’urgence». Un autosatisfecit qui n’est pas passé, notamment auprès de nombre de jeunes gens de robe.
«C’est l’histoire de la grenouille ébouillantée. Les anciens ont vu leurs conditions se dégrader progressivement. Les jeunes juges, plongés dans les eaux brûlantes de la Justice, n’ont pas signé pour ça, et ne veulent pas y laisser leur peau», estime Stéphanie Caprin, juge d’instruction et membre du bureau national de l’USM.
Une institution à l’os
Le cœur du problème est assez simple à comprendre : une juridiction, ce sont des dossiers qui entrent, des dossiers qui sortent une fois jugés, et, entre les deux, un stock de dossiers en attente. Or, étant donné le nombre – en perpétuelle augmentation – de dossiers qui rentrent et le nombre insuffisant de magistrats disponibles pour les juger, le stock de dossiers en attente ne cesse d’augmenter. Les juges ont l’impression de vider l’océan à la petite cuillère, et de devoir taper du marteau en cadence, quelle que soit l’attention demandée par l’affaire traitée.
«Chacun des huit juges d’instruction du tribunal de Cergy traite 130dossiers, ce qui représente 1,2jour par dossier et par an. Parmi eux, des tentatives de meurtre sur policiers, une soixantaine de viols, notamment au sein du couple, des féminicides…», témoigne Stéphanie Caprin. « Il y a des délais maximaux de détention, mais notre retard est tel qu’on est parfois obligés de libérer les gens avant qu’ils aient été jugés. Aujourd’hui, dans ma juridiction, on trouve qu’avoir un procès dans trois ou quatre ans, ce sont de bons chiffres. Ce n’est pas acceptable. On incite les femmes à porter plainte, et on les fait attendre des mois, on ne juge pas leur affaire avec la décence qu’on leur doit», déplore la magistrate.
Anne-Laure Maduraud, ancienne juge des enfants, a, elle, siégé après le Covid en seconde instance de juridiction du tribunal d’Angers. «Les délais étaient tels que nous devions examiner des recours sur des décisions de première instance qui avaient déjà pris fin. Concrètement, les gens n’avaient pas accès à un second degré de juridiction», s’indigne cette membre du Syndicat de la magistrature.
Les juges pointent un problème de moyens, et de personnel en premier lieu. «9000magistrats, c’est moins qu’en Roumanie», déplore Véronique Kretz, juge à Strasbourg (SM).
Entre 2017 et 2022, le budget de la Justice a effectivement bondi, mais cela a surtout bénéficié à l’administration pénitentiaire
Eric Dupont-Moretti se targue certes d’une augmentation « historique » du budget de la Justice: + 8 % en 2021 et en 2022. Entre 2017 et 2022, il a effectivement bondi – Eric Dupont-Moretti revendique 30% d’augmentation de son budget. Mais cela a surtout bénéficié à l’administration pénitentiaire (+ 81 %), l’activité judiciaire proprement dite bénéficiant d’une hausse de « seulement » 17 %. Aux yeux des juges, ce n’est pas assez pour contrer la « clochardisation » dont parlait déjà le garde des Sceaux Jean-Jacques Urvoas en 2016.
«Il y a dix ans, 20% des postes de magistrats étaient vacants. Pendant trois ans, entre 2008 et 2010, il y a eu des promos de 80 pour 400départs à la retraite annuels », pointe Stéphanie Caprin. Isabelle Besnier-Houben, secrétaire générale du Syndicat national des greffiers (SDGF FO), tient des comptes similaires : «L’augmentation du nombre de greffiers dont se targue le ministre n’est qu’un tour de passe-passe : en 2009, on comptait 8774greffiers, et 10096personnels de catégorieC. Aujourd’hui, on compte 10652greffiers et 7916personnels de catégorieC», estime-t-elle.
Cette pauvreté en moyens humains mais aussi matériels (fuite d’eau dans les palais de justice, pannes de chauffage, logiciels hors d’âge…) se répercute sur les avocats. «Souvent, les magistrats sont tellement sous l’eau qu’ils refusent ou raccourcissent nos plaidoiries, ou qu’ils refusent la parole au justiciable. On se retrouve parfois avec des jugements non motivés», liste David van der Vlist, du Syndicat des avocats de France (SAF). Une submersion qui affecte aussi la capacité du parquet à contrôler la police, qu’il s’agisse des gardes à vue ou des classements sans suite.
Management : une justice sans temps mort
Alors, quand leur ministre leur répond par voie de presse que les problèmes de la Justice ne se réduisent pas à une question de moyens, les juges font grise mine. Pourtant, le problème de la Justice est aussi un problème d’organisation. Mais pas forcément celui auquel pense Eric Dupont-Moretti.
«La situation actuelle résulte d’un ensemble de changements qui, cumulés, ont accentué l’emprise de principes gestionnaires sur la justice», analyse Cécile Vigour, sociologue spécialiste des réformes de la Justice. Depuis les années 1990-2000, les difficultés de la Justice sont attribuées aux trop faibles recours aux instruments managériaux. «Dans les années2010, l’Etat a donc fait appel à des consultants pour instaurer, dans de nombreuses juridictions, le lean management : il s’agissait de repérer, par des ateliers participatifs, les « irritants » qui empêchaient les magistrats de consacrer du temps aux dossiers.»
L’intervention des consultants, qui chronométraient parfois à la seconde près les tâches afin de chasser les temps morts, fut diversement appréciée par les tribunaux. «Mais l’objectif d’alors –réduire les délais de traitement des dossiers – est atteint», raconte la sociologue. C’est donc l’occasion d’organiser plus d’audiences, et de mettre plus d’affaires par audience. «Ce qui revient à consacrer moins de temps pour chaque justiciable», détaille la chercheuse. Exactement ce qui coince aujourd’hui.
A l’époque, rapporte Cécile Vigour, le débat oppose ceux qui pensent que ces gains de productivité permettent un meilleur accès à la Justice, et ceux qui estiment que la Justice n’est pas un secteur industriel comme un autre. D’autant que ces réformes managériales sont contemporaines de la mise en place, entre 2009 et 2012, de la révision générale des politiques publiques (RGPP), et de la loi organique relative aux lois de finances (Lolf), qui fixent à la Justice des objectifs de performance, et imposent aux magistrats de rendre compte de l’usage fait des moyens alloués – moyens eux-mêmes diminués.
«Ces réformes redéfinissent les identités et les légitimités des magistrats, et introduit dans la Justice des principes d’action étrangers à leur culture : une pression sur les stocks, la recherche de gains de productivité, et le chiffre comme mode de gouvernement », détaille Cécile Vigour.
Des droits rognés
Toutes ces réformes se font à personnel constant, quand le contentieux ne cesse d’enfler. Aujourd’hui, un justiciable bénéficie en moyenne de sept minutes d’échange avec un juge. Véronique Kretz, juge à Strasbourg, raconte dans un article de la revue Délibérée comment la réforme de la carte judiciaire a dénué de sens sa pratique professionnelle. Cette juge d’instance traitait des contentieux en dessous de 10 000 euros : inaptitude au travail, surendettement, tutelles etc.
«Avant, des magistrats non professionnels détachés, par exemple par la CPAM, traitaient les dossiers avec nous. Une équipe était là pour accueillir une population très défavorisée, les informer sur leurs droits, sur les procédures, les démarches, etc. Avec la fusion de ces tribunaux de proximité dans un « pôle social » et leur rattachement au tribunal judiciaire, ces équipes ont sauté, et nous nous sommes retrouvés tous seuls, nous les juges, à faire le travail. Nous nous retrouvons avec des armoires entières de dossiers que nous n’arrivons pas à écouler », se désole la magistrate. Elle conclut :
«Le but du jeu semble consister à faire baisser les bras au justiciable, plutôt que de le faire accéder à ses droits. Les procédures sont de plus en plus compliquées et cette absence d’information les mène à rater les délais de recours. Personne ne supporte de faire cela, et il y a un turn-over dément», se désole Véronique Kretz, qui a quitté le poste au bout de six mois.
« Il est quand même surprenant que, dans un Etat de droit, la Justice n’ait pas été considérée comme « essentielle » pendant le confinement » – La sociologue Cécile Vigour
La période ouverte avec le Covid a exacerbé ce désarroi. L’arrêt brutal des tribunaux semble avoir provoqué une crise existentielle chez les magistrats. «On a continué à juger en urgence des gens qui violaient le confinement, alors que les juges des enfants ont dû cesser de travailler pendant deux mois. C’est dur, quand vous considérez que vous êtes un rempart pour les enfants, pour les victimes d’expulsions locatives», explique Lucille Rouet, secrétaire générale du SM. «Il est quand même surprenant que, dans un Etat de droit, la Justice n’ait pas été considérée comme « essentielle » pendant le confinement», souligne Cécile Vigour.
L’ouverture d’Etats généraux de la justice, à la veille des présidentielles, écartant la question des moyens d’emblée, est aussi vue comme un affront par les magistrats. « Des bornes Wi-Fi dans les tribunaux : voilà ce dont parlent les Etats Généraux de la justice ! C’est comme faire écouter de la musique apaisante à quelqu’un qui a un cancer, plutôt que des médicaments : complètement gadgétique», rage Véronique Kretz.
David van der Vlist abonde :
«Les solutions avancées dans cette opération de communication vont systématiquement dans le sens d’une casse de la justice : la limitation des conclusions des avocats, l’automatisation et la simplification systématique, la tendance à contractualiser les peines, à proposer des conciliations entre les parties plutôt que des jugements… Etant donné les délais actuels, le justiciable aura le choix : soit se mettre d’accord avec celui contre qui il porte plainte, ou attendre trois à quatre ans qu’un jugement intervienne. Cela pousse les gens à accepter des choses bien en deçà de leurs droits.»
D’une seule voix toujours, et c’est notable, USM et SM revendiquent une loi de programmation sur dix ans, permettant d’augmenter les effectifs des magistrats de 40 %. «Et même avec cela, on n’arrivera pas à la médiane européenne», déplore Stéphanie Caprin.
Le régime militaire poursuit une sanglante répression contre ses opposants avec plus de 1.250 civils tués et plus de 7.000 en détention, selon l’Association d’assistance aux prisonniers politiques (AAPP), une ONG locale qui rapporte des cas de tortures, de viols et d’exécutions extra-judiciaires.
La presse est étranglée par la junte qui tente de renforcer son contrôle sur l’information, limitant l’accès à internet et annulant les licences des médias.
Plus de 100 journalistes ont été arrêtés depuis le putsch, selon Reporting ASEAN, une association de défense des droits, qui relève que 31 sont toujours en détention.
Depuis octobre, des étrangers maintenus dans des centres de rétention administrative (CRA) ont été envoyés en prison pour avoir refusé un test PCR. Une pratique jugée « illégale » par les avocats en droit des étrangers qui dénoncent une violation « des droits fondamentaux ».
« Cette mesure relève d’un détournement de la procédure pour permettre un enfermement sans fin ». « On fait comprendre aux étrangers que leur corps ne leur appartient plus. On espère les faire craquer en bafouant leurs droits fondamentaux ».
L’incapacité des gouvernements à protéger la planète, et le soutien continu à des industries qui détruisent l’environnement, constituent une attaque contre les droits humains à grande échelle.
La résolution reconnaissant comme droit humain le fait de bénéficier d’un environnement sûr, propre et sain, adoptée par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, est porteuse d’espoir.
Avec l’adoption de cette résolution, le Conseil des droits de l’homme a enfin reconnu que la jouissance des droits humains dépend de l’environnement dans lequel nous vivons.