La Place libre écologiste et féministe est un rassemblement d’associations/collectifs féministes et écologistes, ouverte au public toute la journée samedi 10 septembre. Chaque association/collectif présentera ses activités. Venez nous (re)découvrir ! On se retrouve Place de la Comédie, juste à côté du restaurant les Grandes Tables de la Comédie à Clermont-Ferrand ! Cette initiative est indépendante de tout parti politique et organisée par des associations locales qui souhaitent rendre leurs activités visibles. Avec Osez le féminisme 63, Alternatiba – Action Non Violente 63, Nous Toutes 63, Planning Familial 63, La Doume, Tous deux roues, Par ici la résilience, AMAP Bien Assis, My Girls’ Street, Ligue Cartonera, Touch pas ma bulle, Fresque du Climat et ATTAC 63
L’exercice des droits et des libertés suppose aujourd’hui la préservation des écosystèmes, car il est de plus en plus affecté, directement et indirectement, par les dégâts causés à ce que les êtres humains voient comme leur environnement. …/…
La vigueur des mobilisations sociales, notamment de jeunes générations militantes, a permis d’installer la prise de conscience de ces dangers à l’échelle internationale, faisant prévaloir les constats scientifiques face aux idées climatosceptiques. Mais cette prise de conscience se heurte à l’inaction persistante des pouvoirs publics et aux failles dans la recherche d’un intérêt général intégrant l’urgence climatique et la donne environnementale, notamment face aux intérêts privés ou publics des grandes organisations exploitant sans frein des « ressources naturelles » finies, causant des dommages irréversibles aux milieux et portant souvent par la même occasion des atteintes répétées aux droits, en particulier en matière de santé. …/…
Dans ce contexte, la LDH affirme :
que le droit à un environnement sain – individuel et collectif – est indissociable des autres droits et que seul un environnement durable, c’est-à-dire préservé ou restauré dans le temps, ouvre une perspective d’exercice de tous les droits à tous leurs bénéficiaires actuels et futurs ;
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qu’il est de la plus haute urgence de maintenir des potentialités de bien-être et de santé communes à l’ensemble du vivant, notamment contre des appropriations marchandes croissantes, dans un équilibre entre l’humanité et son environnement, l’imbrication entre l’être humain et la biosphère étant rendue d’autant plus visible par la prévalence croissante des zoonoses et leurs conséquences épidémiques, potentiellement pandémiques …/…
que la reconnaissance de la responsabilité du modèle de croissance fondé sur l’exploitation effrénée des ressources, au mépris des équilibres de la biosphère, implique d’agir pour transformer nos sociétés dans le sens d’une plus grande sobriété ;
que les forces productives et marchandes doivent être régulées sur des bases d’intérêt général intégrant l’enjeu écologique, de façon à ce que les décisions qui s’imposent en matière de préservation de l’environnement aillent de pair avec l’exercice des droits économiques, sociaux et culturels de tous les êtres humains, notamment des plus fragiles …/…
La LDH s’engage en conséquence :
à prendre sa part de responsabilité en combattant directement les atteintes à l’environnement, notamment au climat et à la biodiversité ;
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à peser pour la préservation de la biosphère par toutes les instances compétentes, notamment politiques et judiciaires, du niveau local à l’échelle internationale, y compris contre les extinctions d’espèces ;
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à participer aux débats sur les atteintes aux droits résultant des liens entre exploitation de l’environnement et notamment les dominations économiques, les régimes autoritaires, le patriarcat, le racisme et l’héritage colonial ;
à inscrire pleinement son action en la matière dans l’indivisibilité et l’universalité des droits qui fondent son engagement.
Alors que les mobilisations et initiatives pour le climat et la justice sociale n’ont jamais été aussi fortes ces dernières années, le débat est étouffé par la crise sanitaire et les polémiques alimentées par certain-e-s candidat-e-s.
Ne laissons pas nos droits et notre futur rester otages de celles et ceux qui nous mènent à la catastrophe.
Les seul-e-s à pouvoir faire face à la crise climatique et sociale, les seul-e-s à pouvoir enclencher le changement majeur dont nous avons besoin, c’est nous. Plus que jamais nous disons “Ouvrons les yeux !” et reprenons notre avenir en main.
Nous pouvons agir si nous en avons la volonté.
Nous pouvons changer nos vies maintenant.
Nous pouvons bâtir un avenir juste et soutenable pour toutes et tous.
Nous pouvons faire payer les responsables.
Et les 5 prochaines années seront décisives pour redresser la barre.