Climat Justice Liberté – Manifestation Dimanche 28 septembre Place de Jaude 14h

Partout en France, des mobilisations se préparent pour le 28 septembre avec le mot d’ordre CLIMAT JUSTICE LIBERTÉS ! Ces Marches des résistances s’inscrivent dans une séquence de journées mondiales de mobilisation organisées à travers le monde sous l’impulsion de peuples autochtones de toute l’Amérique latine, de Brasilia à Londres, en passant par Johannesburg, Belém et Suva, fin septembre.

Nous marcherons pour :

🌍Le climat – sortir de la dépendance aux énergies fossiles et protéger les populations face aux dérèglements en cours.

⚖️La justice – défendre les vies brisées par l’injustice, la colonisation, la guerre et la précarité organisée par nos dirigeants. et dirigeantes

Nos libertés – défendre nos droits, nos solidarités et nos démocraties face aux attaques autoritaires et réactionnaires.

LDH France: Dans un moment de crise politique, l’État de droit, les libertés et les droits fondamentaux doivent être respectés

Communiqué LDH

8, 10, 18 septembre… Alors qu’un mouvement social s’engage dans un moment de crise politique, l’Etat de droit, les libertés et les droits fondamentaux doivent être respectés

Cette perspective a naturellement conduit à des réactions de rejet par des segments entiers de la population, et l’annonce de mobilisations dès ce mois de septembre 2025. Des appels sur les réseaux sociaux comme par la plupart des syndicats vont se traduire par des mobilisations le 10 et le 18 septembre 2025. Ces appels mettent en avant le refus de politiques d’austérité qui vont aggraver les inégalités et les précarités qui marquent les temps présents.

Le Premier ministre a fait le choix de déposer une motion de confiance pour le 8 septembre 2025 qui devrait se traduire par un vote ouvrant une nouvelle étape de la crise politique, toujours en l’absence de majorité au Parlement.

Cette conjonction de crise sociale et de crise institutionnelle provoquée par les décisions du gouvernement est porteuse de risques majeurs pour les droits et libertés.

Elle le fait à la lumière de la brutalisation du maintien de l’ordre, des interdictions et entraves aux manifestations, de la répression judiciaire des manifestantes et manifestants, des dissolutions d’associations et de collectifs qui se sont développés depuis une quinzaine d’années contre les expressions légitimes et salvatrices de protestation, composantes nécessaires à une bonne santé de la démocratie. Elle en appelle à l’ensemble des responsables dans les institutions et les lieux de pouvoir politique pour un respect absolu et scrupuleux de l’Etat de droit, des libertés et des droits fondamentaux.

Paris, le 3 septembre 2025

Soutenir la Palestine n’est pas un crime



La répression contre les militant·es et organisations politiques, syndicales et associatives qui dénoncent la politique de l’État d’Israël et qui expriment leur soutien à la lutte du peuple palestinien se poursuit. 
Après le projet d’interdiction d’« Urgence Palestine », c’est maintenant Zoé, une militante clermontoise du « Collectif Intifada » qui est visée. Son « crime » ? : Soutenir la résistance palestinienne en vertu du droit international. 
Elle est convoquée en justice le 17 septembre 2025. L’audience initialement prévue en mai 2026 a été avancée de 8 mois. N’y aurait-il pas là un coup de pouce du ministre Darmanin ? En tout cas, cette précipitation ressemble à s’y méprendre à une démonstration supplémentaire de la politique répressive du gouvernement.
Les griefs de « provocation à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe, une nation, une race, ou une religion déterminée, en l’espèce la population juive » évoqués dans la convocation sont reprochés à Zoé. On lui fait grief également d’affirmer son soutien inconditionnel à la résistance palestinienne. En clair, le dossier est vide, et l’objectif est limpide : faire taire les soutiens au peuple palestinien en instrumentalisant la lutte légitime contre l’antisémitisme.

Le pouvoir veut une nouvelle fois utiliser la justice pour criminaliser le mouvement de solidarité internationale. Des personnalités, des institutions, des États se réveillent enfin et commencent à dénoncer cette guerre atroce et criminelle. Doivent-ils être également poursuivis par la justice ?
-Nous refusons cette criminalisation des consciences.
-Nous affirmons que l’on peut critiquer un État, fût-il Israël, sans sombrer dans la haine.
-Nous affirmons que soutenir la libération du peuple palestinien est une position légitime, morale, nécessaire.
-Nous dénonçons les intimidations judiciaires, les pressions politiques, les campagnes de diffamation dont sont victimes ceux et celles qui osent dire non à l’impunité.

Nous signataires de cette tribune apportons notre soutien à Zoé et nous appelons à la mobilisation le 17 septembre 2025 à 13h en prévision du procès attendu au tribunal de Clermont-Ferrand.

Cagnotte de soutien

Participez au financement participatif pour contribuer aux frais juridiques et gagner ce procès politique :
https://www.gofundme.com/f/solidarite-pour-zoe 

Non à la dissolution d’associations par l’exécutif !

Lien vers le Communiqué LDH :
Non à la dissolution d’associations par l’exécutif !

La LDH (Ligue des droits de l’Homme) réaffirme son opposition au pouvoir de dissolution des associations ou groupements de fait par décret en Conseil des ministres. La mort d’une association est une atteinte extrêmement grave à la liberté d’association, qui a été proclamée principe fondamental reconnu par les lois de la République par le Conseil constitutionnel en 1971.

Il pourrait être admis qu’en cas de groupe armé violent, l’exécutif dispose d’un pouvoir de suspension de ses activités. Mais la loi du 10 janvier 1936 a prévu la dissolution des groupes de combat ou des milices armées en ne réservant pas ce pouvoir au juge judiciaire mais au président de la République.

La LDH a combattu la loi « séparatisme » notamment parce qu’elle étend les possibilités de dissolution des associations existantes, par exemple en cas d’appel à des « agissements violents à l’égard de personnes ou de biens » (sic !), ou même de tels actes réalisés par de simples membres. Le pouvoir exorbitant de dissolution est ainsi devenu un des moyens de maintien de « l’ordre public », ce qui banalise le recours à cette mesure extrême. La LDH a dénoncé l’atteinte à la liberté d’association et les risques pour la démocratie que fait encourir ce texte.

Il est certes possible de saisir le juge des référés d’un recours en suspension du décret de dissolution mais ce juge n’a pas le même pouvoir d’appréciation que lorsqu’il est saisi d’un recours pour excès de pouvoir. Or, l’annulation intervient longtemps après la mesure et l’association risque fort de ne plus pouvoir se reconstituer, ayant perdu ses adhérents, ses salariés, son local…

Depuis l’entrée en vigueur de la loi « séparatisme » de 2021, les dissolutions se multiplient (un quart de toutes celles prononcées depuis 1936), ce qui démontre la justesse de notre analyse.

Paris, le 5 mai 2025

Commémoration antifasciste de la Résistance Samedi 26 avril

Organisée pas le Collectif de Lutte contre les Extrêmes-Droites

1er temps / Sur le plateau de Gergovie
Cérémonie et déambulation
A 14h30 à la Maison des Gergoviotes

Parking dit « principal » du plateau de Gergovie
( 1 km après le mini-circuit ARMCA / Patrick Depailler )


2ème temps / à Clermont-Ferrand
Discussion / Débat
à 18h à l’ Hôtel des Vil·es
63 Avenue de l’Union Soviétique


3ème temps / à Clermont-Ferrand
Soirée anti-répression
à 20h à l’ Hôtel des Vil·es

Johann Chapoutot – Les Irresponsables

Le KAP – Learning Centre – 5 rue Kessler Clermont-Ferrand

Jeudi 03 avril, de 18h à 20h, Johann Chapoutot sera au KAP Learning Centre (à 2 minutes à pied de la librairie) pour une rencontre suivie d’une dédicace autour de son livre Les Irresponsables, paru aux éditions Gallimard.

Dans ce livre, Johann Chapoutot plonge au cœur de l’Allemagne de la fin des années 1920 et du début des années 1930, une époque où un consortium libéral-autoritaire perd son soutien populaire et cherche désespérément à maintenir le pouvoir sans majorité, sans parlement, et sans démocratie. À travers cette période, il révèle une stratégie politique fascinante : comment l’extrême centre, loin de la progression irrésistible de l’extrême droite, choisit de capter son énergie pour instaurer un libéralisme autoritaire, imprégné de dilettantisme et d’irresponsabilité.

Historien reconnu et spécialiste du nazisme et de l’Allemagne, Johann Chapoutot nous livre ici une lecture inédite des événements, nourrie de recherches dans les archives politiques, les correspondances et les mémoires des acteurs de cette époque. À travers son analyse, il dévoile les ressorts de l’histoire en montrant comment un système apparemment irrésistible peut se construire sur une base d’illusion et de manipulation.

Venez rencontrer cet auteur engagé et échanger avec lui sur cet ouvrage percutant.

Un policier frappe un handicapé à Croix de Neyrat

L’information a été publiée par La Montagne :

https://www.lamontagne.fr/clermont-ferrand-63000/faits-divers/un-policier-filme-en-train-de-frapper-un-homme-handicape-a-clermont-ferrand_14653401/?at_medium=email&at_emailtype=engagement&at_campaign=Newsletter_Alerte_actu

Une courte vidéo avait été diffusée sur les réseaux par Yassin Chelly
https://x.com/MrChelly0/status/1899487640019243341
 » Aujourd’hui, sous mes yeux, dans le quartier de Croix-de-Neyrat, un policier a frappé un homme handicapé d’un coup de poing. Peu importe le contexte, il doit bien exister d’autres façons de maîtriser une personne. C’est choquant. « 

Tant le maire de Clermont-Ferrand que la députée M. Maximi ont réagi :
https://x.com/olivierbianchi1/status/1899541458845151271
https://bsky.app/profile/mariannemaximi.bsky.social/post/3lk4lzhs4qc2q

la suite sur La Montagne :
https://www.lamontagne.fr/clermont-ferrand-63000/faits-divers/violence-d-un-policier-sur-un-homme-handicape-a-clermont-ferrand-choque-l-auteur-de-la-video-temoigne_14653830/?at_medium=email&at_emailtype=engagement&at_campaign=Newsletter_Alerte_actu

https://www.lamontagne.fr/clermont-ferrand-63000/faits-divers/une-figure-du-quartier-qui-est-raphael-l-homme-en-fauteuil-roulant-frappe-par-un-policier-a-clermont-ferrand_14654121/?at_medium=email&at_emailtype=engagement&at_campaign=Newsletter_Alerte_actu