Attaquée, la LDH appelle au combat pour les libertés et la démocratie

« Je ne connais pas la subvention donnée par l’Etat, mais ça mérite d’être regardé dans le cadre des actions qui ont pu être menées. » G.Darmanin : https://twitter.com/i/status/1643568173147467776

Réponse de la LDH :
 » M Darmanin les actions qui ont pu être menées » par la LDH depuis + de 120 ans sont la défense des droits & libertés de toutes et tous, ne vous en déplaise, en particulier la défense de la liberté de manifester mise à mal par votre politique de maintien de l’ordre « 

Henri Leclerc, président d’honneur LDH a déclaré : « Quand un pouvoir commet des fautes contre les libertés individuelles des individus, c’est le rôle de la Ligue des droits de l’Homme de les défendre. »
Interview à lire sur Public sénat : https://www.publicsenat.fr/article/politique/propos-de-darmanin-sur-la-ldh-le-ministre-de-l-interieur-est-englouti-dans-ses

Une fois de plus, le ministre de l’intérieur fait preuve de défiance à l’égard du monde associatif, en insinuant qu’il faut réserver le bénéfice des subventions aux bons soldats, à ceux et celles qui feront acte d’allégeance à la politique du gouvernement, sans remettre en cause ses actions, sans dénoncer ses dérives, sans troubler l’ordre public.

La restriction des financements accordés aux contre-pouvoirs et aux associations de défense des droits humains est symptomatique du vacillement de l’État de droit. Les propos du ministre confirment non seulement la menace qui pèse sur le tissu associatif, en particulier depuis la mise en œuvre de la loi dite « séparatisme » du 24 août 2021, mais plus globalement sur les contre-pouvoirs et ceux qui prônent une certaine idée de la liberté, de la démocratie et de l’État de droit.

Voir
L’appel du monde associatif à soutenir la LDH : “Nous continuerons”

Vous aussi, vous pouvez nous soutenir en signant la pétition lancée par des universitaires :

https://www.change.org/p/lettre-ouverte-au-pr%C3%A9sident-de-la-r%C3%A9publique-soutien-%C3%A0-la-ldh?recruiter=88467714&recruited_by_id=5ccee566-c643-4e95-b50d-c572edcffdbf&utm_source=share_petition&utm_medium=copylink&utm_campaign=petition_dashboard

S’exprimer et se réunir sur la question palestinienne

Alors que le gouvernement israélien, massivement contesté en Israël même, s’est engagé dans un développement accéléré de la colonisation et une répression sans limite contre les Palestiniens, on assiste en France à des prises de position inquiétantes pour nos libertés :

Des pressions inadmissibles ont abouti à l’annulation d’une réunion à Lyon, le ministre de l’Intérieur s’est associé à ces pressions en reprenant le narratif israélien contre notre compatriote Salah Hamouri, et des député-es, notamment de la majorité présidentielle, s’attaquent à leurs collègues dès qu’elles font entendre une voix critique par rapport à la politique israélienne.

C’est dans ce climat inquiétant que 19 associations ( ont la LDH ) et organisations syndicales ont écrit à la Première ministre pour lui demander d’agir en tant que cheffe du gouvernement et cheffe de la majorité.

Ils lui demandent de protéger la liberté d’expression et de réunion, de clarifier la position du gouvernement sur Salah Hamouri, et de renoncer à tout amalgame entre la critique de l’État d’Israël et la lutte légitime contre l’antisémitisme et contre toute forme de racisme.

Lire la Lettre ouverte :

https://www.ldh-france.org/le-droit-de-sexprimer-et-de-se-reunir-sur-la-question-palestinienne-en-france-19-organisations-ecrivent-a-la-premiere-ministre/

Depuis l’expulsion de Salah Hamouri par Israël et son arrivée en France en décembre dernier, ce militant franco-Palestinien doit faire face au ministère de l’Intérieur qui prend régulièrement à son encontre, au nom d’un prétendu risque de trouble à l’ordre public, des arrêtés visant à empêcher la tenue de réunions dans lesquelles il doit s’exprimer. 

Le dernier était celui pris par le préfet de Meurthe-et-Moselle, en date du 15 mars 2023, par lequel il entendait interdire la conférence “fils de Jérusalem, expulsé de sa terre natale par Israël” prévue à la maison des jeunes et de la culture Pichon, à Nancy.

La LDH a contesté cette décision par la voie d’un référé liberté parallèlement à celui déposé par l’Association France Palestine Solidarité Lorraine Sud, Amnesty International France et M. Hamouri lui-même, en soulevant notamment l’atteinte manifeste porté aux libertés constitutionnelles que sont la liberté de réunion et d’expression. 

Par une ordonnance du 16 mars 2023, le tribunal administratif de Nancy a suspendu l’arrêté contesté reconnaissant l’atteinte grave et manifestement illégale à la liberté de réunion et en estimant que le risque de trouble à l’ordre public n’était pas suffisamment caractérisé.

Rassemblement contre les violences policières exercées à Sainte-Soline

Rassemblement devant la préfecture
ce Jeudi 30 mars à 19h

Les organisation syndicales et politiques, et les associations du Puy de Dôme soutiennent l’appel lancé nationalement par la Confédération paysanne, Bassines non merci et le Soulèvement de la terre pour des rassemblements devant les préfectures à 19H demain jeudi 30 mars. Elles appellent toutes et tous à se rassembler devant la préfecture de Clermont Fd.

Suite aux très graves événements à Sainte-Soline, LDH France a publié un communiqué à lire en suivant ce lien :
Sainte-Soline : empêcher l’accès à la mégabassine, quel qu’en soit le coût humain

 » Le dispositif a mis gravement en danger l’ensemble des personnes présentes sur place, occasionnant de très nombreuses blessures souvent graves allant même jusqu’à plusieurs urgences absolues.

Lorsque les élu-e-s ont fait une chaîne humaine autour des blessé-e-s pour les protéger et permettre leur évacuation, des tirs de grenades lacrymogènes ont été observés dans leur direction, les contraignant à reculer. …/…

Nous avons constaté plusieurs cas d’entraves par les forces de l’ordre à l’intervention des secours, tant Samu que pompiers. »

Voici le lien vers le Communiqué de l’interobservatoires, dont la LDH est membre :
https://www.ldh-france.org/wp-content/uploads/2023/03/Premiere-synthese-Sainte-Soline-VF-1.pdf

Stop violences policières Un autre maintien de l’ordre est possible

La LDH se mobilise face à la politique brutale du gouvernement qui plonge aujourd’hui le pays dans une situation particulièrement alarmante pour la démocratie.

Le territoire français est à nouveau le théâtre d’opérations de maintien de l’ordre de grande ampleur, violentes et totalement disproportionnées, au mépris de la liberté de manifester.

Lien vers le site LDH France :
Stop violences policières : mobilisez-vous !

Vous y trouverez aussi les Préconisations et demandes de la LDH, sur ce sujet : Un autre maintien de l’ordre est possible.

Sous les plus brefs délais, nous demandons :

  • une révision des méthodes d’intervention de maintien de l’ordre (notamment la suppression de la BRAV-M et de la nasse) ;

  • l’interdiction des techniques d’immobilisation mortelles et des armes de guerre ;

  • la suppression du délit de participation volontaire à un groupement formé en vue de commettre des violences ou des dégradations (article 222-14-2 du code pénal) et la fin des gardes à vue “préventives”, de la politique du chiffre sur les interpellations

  • un traitement judiciaire équitable des faits de violences policières et un meilleur encadrement des procédures d’outrage et rébellion

  • une réforme des conditions autorisant les contrôles d’identité, aujourd’hui détournés de leur objet à des fins de pression et de répression ;

  • le respect de la qualité des observatrices et observateurs indépendants et des journalistes, et plus généralement de la liberté d’informer et de rendre compte des pratiques des forces de l’ordre.

Nous vous proposons d’agir contre les violences policières
en signant la pétition lancée à l’initiative de la LDH
“stop à l’escalade répressive”
. Suivre ce lien :

https://change.org/stop-repression-retraites

Violences policières : Une situation alarmante pour la démocratie, pour le président de la LDH

interviewé par FRANCE INFO ce 22 mars

France Info :  » L’avocat dénonce des interventions des forces de l’ordre « disproportionnées ». Selon lui, « il faut revenir à une véritable déontologie des forces de l’ordre« . « 

Lien vers cette vidéo sur le site de France Info :

https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/police/violences-policieres/video-violences-policieres-on-est-dans-une-situation-alarmante-pour-la-democratie-denonce-le-president-de-la-ligue-des-droits-de-l-homme_5725505.html

Et ici le lien vers le communiqué de la LDH :

 » Menaces, tags racistes, violences : l’offensive de l’extrême droite atteint des niveaux inédits à l’université de Clermont « 

Une enquête de La Montagne

que vous pouvez lire en suivant ce lien :

https://www.lamontagne.fr/clermont-ferrand-63000/actualites/menaces-tags-racistes-violences-loffensive-de-lextreme-droite-atteint-des-niveaux-inedits-a-luniversite-de-clermont_14280653/

et sur le site de l »UNEF Auvergne

https://www.facebook.com/plugins/post.php?href=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2Funefclermontauvergne%2Fposts%2Fpfbid02z8E64UUPok4FDcvCrxgobpyGv5Cmwwk7jWbhM8Npav1Lpjfeo1q2cdZvCiwNzywal&show_text=true&width=500


Collectif Nous Aussi : Ensemble contre la haine et les discriminations.

A l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale.

Le collectif organise une manifestation le
mardi 21 mars à 18H30 place de Jaude,
à Clermont Ferrand

avec le soutien des syndicats, des associations et de toutes les structures qui militent contre les discriminations et les idées nocives de l’extrême Droite :

( Collectif RESF63, LCED 63, UNEF Auvergne, Jeunes Communistes 63, LDH, SE-UNSA, AFPS 63, FSU, LP 63, Génération.s )

Le collectif appelle le gouvernement, les collectivités territoriales, les responsables politiques, les associations, l’éducation Nationale, les médias… à la mise en place d’n vrai plan de lutte contre l’ensemble des discriminations et à une mobilisation collective et sincère pour lutter contre l’extrême Droite et le fléau que représente le racisme.

Manifestation contre les extrêmes droites, leurs idées, leurs violences

Samedi 25 février 15h Place de Jaude

Face aux extrêmes droites, leurs idées et leur violence :
ne nous laissons pas faire !

Depuis plusieurs années nous assistons à une importante montée des extrêmes droites partout en France et leurs groupuscules violents pullulent dangereusement dans les rues clermontoises.

Depuis maintenant plus d’un an, les attaques sur des militant·e·s, les intimidations, les vols, attaques sur les locaux se multiplient.
Pour ne citer qu’un exemple, dans la nuit du 27 au 28 janvier, le local de l’UNEF Auvergne, le syndicat étudiant, a été cambriolé et saccagé, à l’intérieur même de l’Université.

Ces groupes violents d’extrêmes droites ne ciblent pas seulement les militant·e·s mais aussi l’ensemble de la population, notamment dans les quartiers, les personnes racisées, les femmes, et les personnes LGBTI.

D’ailleurs, ils se revendiquent eux-mêmes comme étant fascistes, et ouvertement racistes, sexistes et homophobes !

Les extrêmes droites n’ont qu’un objectif : faire reculer les droits humains acquis par nos aîné·es, faire triompher l’obscurantisme et la haine, et ce par tous les moyens possibles.

Pour cela, ils ont la stigmatisation et la violence.
Nous avons la solidarité, le partage, la démocratie.

Ensemble, faisons front !


(LCED 63) constitué d’une vingtaine d’organisations syndicales, politiques, associatives et coopératives.
Contact : lced63@protonmail.com

SAFARI ou la chasse aux Français

Un pan de l’histoire du fichage informatique

Conférence de Claude Poulain
programmée par Les Amis du Temps des Cerises.

Jeudi 12 janvier 2023 20h Salle multimédia
rue Leo Lagrange – Clermont-Ferrand

En 1970, l’INSEE annonce un projet d’automatisation de son répertoire des personnes physiques. …/…
Le projet est à peine terminé qu’un article du journal Le Monde prétend que le projet est liberticide.
Dès le lendemain, le premier ministre de l’époque interdit les rapprochements de fichiers d’administrations différentes et nomme une Commission Informatique et Libertés…./…

Deux ans plus tard ce sera la loi informatique et libertés de 1978.