Halte aux massacres à Gaza et en Cisjordanie Manifestation samedi 20 à Jaude 15h

Cessez-le-feu, protection du peuple palestinien, sanctions contre L’État d’Israël !

Extraits de l’appel à la manifestation
par le Collectif 63 pour une Paix juste et durable :

On compte 23.000 morts, dont plus de 70% de femmes et d’enfants, 59.000 blessés, 8.000 disparus. Des centaines de familles anéanties, plus de 100 journalistes et de 300 travailleurs de la santé tués.
85% de la population a été déplacée, dans une insécurité totale, entassée dans des tentes ou des abris de fortune, soumise à des bombardements incessants, et privée d’eau, de nourriture, de médicaments, d’électricité et de carburants. 

De plus en plus d’organisations et d’experts internationaux font état d’un génocide en cours. La Cour Internationale de Justice, saisie par l’Afrique du Sud, examine en urgence les crimes de guerre, crimes contre l’humanité et crimes de génocide commis par l’État d’Israël, et les moyens d’y mettre fin. D’autres États s’y sont joints.

En Cisjordanie, sous état de siège, la population palestinienne subit les attaques de l’armée et des colons, avec plus de 330 morts depuis le 7 octobre, neuf nouvelles colonies sauvages sur les trois derniers mois et la destruction ciblée des cultures palestiniennes. 

Nous dénonçons ce processus de « nettoyage » ethnique.
Tous les prisonniers politiques palestiniens, tous les otages civils israéliens, doivent être libérés.

Nous exigeons un cessez-le-feu total et permanent, l’entrée immédiate et sans restriction de l’aide humanitaire d’urgence et la levée durable du blocus de la bande de Gaza.

Nous exigeons l’arrêt immédiat de toute coopération militaire et sécuritaire avec l’État d’Israël et des sanctions contre celui-ci, dont la suspension de l’accord d’association UE-Israël.

Nous demandons aux autorités françaises de s’associer à la démarche de l’Afrique du Sud auprès de la Cour Internationale de Justice.


Une paix juste et durable ne sera possible que dans le cadre de la reconnaissance des droits du peuple palestinien, et notamment de son droit à l’autodétermination et au retour des réfugiés.

HALTE AUX MASSACRES A GAZA – Place de Jaude Dimanche 10 décembre à 14h

Après 48 jours de bombardements qui ont visé l’ensemble de la
population de la Bande de Gaza, et qui ont détruit plus de la moitié de ses
bâtiments et de ses infrastructures, après 48 jours de siège inhumain qui
a privé la population d’eau, de nourriture et de médicaments, la trêve fragile
qui a commencé le 23 novembre est rompue depuis le 1er décembre.

Nous saluons la libération d’otages civils israéliens et étrangers, et la
libération des prisons israéliennes d’une centaine de femmes et de jeunes
palestiniens. Mais nous observons que depuis le 7 octobre, ce sont 3000
nouveaux Palestiniens qui ont été emprisonnés par Israël, et que ce sont
des milliers de prisonniers politiques palestiniens qui restent
emprisonnés par Israël dans des conditions inhumaines.

C’est une guerre atroce et criminelle qui a été entreprise par l’Etat
d’Israël contre la population palestinienne de Gaza, 15.000 morts, 35.000
blessés, des milliers de disparus, des familles anéanties : cette guerre
doit enfin s’arrêter pour de bon.


Nous exigeons que la France et l’Union européenne s’engagent
activement pour le cessez-le-feu, y compris par des sanctions contre
l’État d’Israël.


Une paix juste et durable ne sera possible que dans le cadre
de la reconnaissance des droits du peuple palestinien, et notamment de
son droit à l’autodétermination. Elle implique l’arrêt de la colonisation et la
fin de l’occupation israélienne.

En Cisjordanie, la population palestinienne subit les attaques conjuguées de l’armée et des colons, qui ont fait plus de 200 morts depuis le 7 octobre.
Nous dénonçons ce processus de nettoyage ethnique.

Collectif pour une paix juste et durable en Palestine

Stop à l’inhumain. Cessez-le-feu immédiat, libération des otages, protection des populations civiles

Communiqué de LDH France le 9 novembre 2023

Depuis le 7 octobre 2023, un nouveau cycle de violences s’est enclenché sur les territoires d’Israël et de Palestine.

D’abord l’horreur des commandos du Hamas qui ont tué, dans des actes de terrorisme d’une violence inouïe, plus de 1 400 personnes et en ont enlevé plus de 200 autres de différentes nationalités qu’ils détiennent encore en otage.

Puis la réaction du gouvernement israélien qui bombarde depuis des jours le territoire de Gaza, force les populations à fuir plus au sud, empêche l’aide humanitaire d’entrer autrement qu’au compte-goutte.

De massacres en bombardements aveugles, de vengeances en représailles, les innocents meurent par milliers. Le gouvernement israélien doit cesser de confondre le droit de se défendre avec la loi du talion, c’est-à-dire avec une réponse à l’inhumain par l’inhumain.

L’urgence est d’arrêter le cycle infernal des crimes de guerre, des tueries et des massacres.

Pour empêcher que des dizaines de milliers de civils ne meurent, sans soins, ne soient opérés sans anesthésie, privés d’eau et de nourriture, il n’y a aujourd’hui qu’une solution : cessez-le-feu immédiat, libération de tous les otages, fin du blocus et protection des populations civiles sous l’égide de l’ONU.

Plus globalement, pour arrêter la course à l’abîme, il faut en finir avec les doubles standards : une vie vaut une vie, les Israéliens et les Palestiniens ont les mêmes droits et notamment celui à un État viable et sûr. Comme l’a rappelé le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, « aucune partie à un conflit armé ne peut se considérer au-dessus du droit international », qui est le même pour toutes et tous à commencer par le droit international humanitaire. L’ensemble des résolutions de l’ONU doivent enfin être appliquées et il doit être mis fin à la colonisation.

C’est la seule route vers la paix et la sécurité pour toutes et tous.

Les Etats-Unis et l’Union européenne ont les moyens de faire pression pour en finir avec la surenchère meurtrière, de faire pression pour le cessez-le-feu, pour le retour au respect du droit.

Dès maintenant, la France, dans le prolongement de la résolution de l’Assemblée générale de l’ONU qui a exigé le 27 octobre dernier une trêve humanitaire, et l’Union européenne dans son ensemble, doivent donner l’exemple. Les citoyennes et citoyens, les sociétés civiles, doivent faire pression sur leurs gouvernants pour construire la paix, pour le droit, pour la justice.

Nous ne lâcherons pas.

Ensemble nous pouvons, nous devons construire un nouveau camp pour la paix.

C’est pourquoi la LDH (Ligue des droits de l’Homme) appelle l’ensemble de celles et de ceux qui se reconnaissent dans ces valeurs à se mobiliser lors des marches contre la guerre, ce samedi 11 novembre 2023, à 15h place de la République à Paris et partout en France.

Paris, le 9 novembre 2023

HALTE au massacre à Gaza ! Rassemblement Samedi 28 octobre à 15 h place de Jaude

L’arrêté d’interdiction a été suspendu
à l’issue d’un référé-libertés

A l’appel du Collectif 63 pour une Paix juste et durable :

AFPS 63, Amis Huma 63, Amis Temps Cerises, Attac 63, Cimade 63, CGT-UD 63, Collectif Nous aussi-63, EELV 63, FSU 63, Génération.s 63, Jeunes communistes 63, Jeunes écologistes 63, Jeunes Génération.s 63, LFI 63, Libre Pensée 63, LDH 63, NPA 63, Nouvelle Donne 63, PCF 63, PG 63, RESF 63, Syndicat Avocats France 63, Solidaires 63, Union Etudiante Auvergne, Urgence Gaza 63, 4ACG Auvergne

HALTE AU MASSACRE A GAZA !
LA FRANCE DOIT DEMANDER UN CESSEZ-LE FEU IMMEDIAT

Nous exigeons l’arrêt immédiat des opérations militaires de l’Etat d’Israël contre la Bande de Gaza, sa population, ses habitations, ses infrastructures, d’une violence sans précédent.

Nous condamnons les crimes de guerre commis par des commandos du Hamas contre des civils israéliens, qui ont coûté la vie à plus de 1400 personnes. Comme tout peuple opprimé, le peuple palestinien a le droit de résister, mais rien ne peut justifier de tels actes.

Ces crimes ne peuvent en aucun cas justifier qu’Israël commette d’autres crimes de guerre avec l’aval de ses alliés. Chaque victime civile israélienne comme palestinienne est à déplorer. Nous exigeons la libération immédiate de tous les civils pris en otage.

Des quartiers entiers de la Bande de Gaza ont été rasés, des écoles, des hôpitaux détruits. On compterait ce 23 octobre, 5 087 personnes tuées dont 2 055 enfants, 15 273 blessés, et des centaines de milliers de personnes déplacées et sans abri.
Du fait d’un siège inhumain, l’eau, l’électricité et la nourriture manquent cruellement. Ce sont des crimes de guerre qui visent 2,2 millions de personnes.

Nous demandons d’urgence au président de la République de cesser son soutien inconditionnel à la politique israélienne. La France doit demander la levée immédiate du siège inhumain imposé à la population de Gaza. Nous exigeons l’arrêt des opérations militaires, dont les populations civiles sont et seront les principales victimes, dans le cadre d’un cessez-le feu total et immédiat.

Depuis des dizaines d’années la communauté internationale est restée passive sans faire appliquer le droit international pour les droits du peuple palestinien : occupation et colonisation de la Cisjordanie et Jérusalem-Est, blocus de la Bande de Gaza depuis 16 ans… Une paix juste et durable ne sera possible que dans le cadre de la reconnaissance des droits du peuple palestinien.

A Clermont-Ferrand, nous appelons à un grand rassemblement le samedi 28 octobre à 15 heures, place de Jaude. Les libertés d’expression et de manifestation doivent être respectées.

(texte extrait du communiqué du Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens)

Israël Palestine : Pour la protection des populations civiles et un cessez le feu immédiat

Communiqué LDH

Des crimes de masse, visant essentiellement des populations civiles, ont été commis les 7 et 8 octobre par des milices lourdement armées du Hamas dans de très nombreuses localités israéliennes. Ces actes de terrorisme révulsent en nous l’Humanité. Injustifiables, ils portent en eux le pire et n’annoncent que le pire pour tous les autres.

Le droit d’Israël à se défendre à la mesure de l’attaque qu’il a subie est incontestable. Mais les gouvernants israéliens ont choisi de riposter en mobilisant une énorme capacité de destruction et de mort.

A Gaza, véritable prison à ciel ouvert, ce n’est pas le Hamas, mais plus de deux millions de personnes qui subissent des bombardements massifs, fuient sans issue viable leurs maisons détruites, et le blocus, en vigueur depuis 2007, va aujourd’hui jusqu’à la privation d’eau, de vivres, de médicaments, de carburant et d’électricité y compris dans les hôpitaux. La rapporteuse spéciale des Nations unies, Francesca Albanese, après l’ordre donné aux Palestiniens d’évacuer le nord de Gaza, a dénoncé un risque de nettoyage ethnique.

Le choix de la vengeance plutôt que de la justice a déjà été fait à de multiples reprises, sans jamais assurer à quiconque ni la sécurité, ni la paix, ni la justice.

Parce que toutes les vies comptent, parce qu’elle condamne les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité où qu’ils aient été commis, la LDH (Ligue des droits de l’Homme) demande à la communauté internationale, à l’ONU, au Conseil de l’Europe, à l’Union européenne et à la France de tout mettre en œuvre pour faire appliquer le droit humanitaire international.

Ce que ce droit exige, c’est :

  • la libération immédiate, sans condition, de tous les otages israéliens et d’autres nationalités actuellement détenus par le Hamas ;
  • un cessez-le-feu immédiat, avec la fin des bombardements et du déplacement forcé de la population ;
  • la protection de toutes les personnes civiles quelle que soit leur nationalité ;
  • la mise en place d’un corridor humanitaire permettant d’acheminer les produits de première nécessité ;
  • la levée complète du blocus.

Au-delà, la LDH rappelle que la paix se construit. Le cycle infernal de la terreur ne pourra être brisé que dans le droit enfin effectif, pour les deux peuples, de vivre dans un Etat reconnu et viable. C’est pourquoi elle appelle à ce que la communauté internationale fasse enfin respecter le droit international à commencer par la résolution n° 242 du Conseil de sécurité des Nations unies en date du 22 novembre 1967 sur l’instauration d’une paix juste et durable au Proche-Orient, exigeant le retrait des forces armées israéliennes des territoires occupés et la fin de tout acte de belligérance, avec droit pour chaque Etat de la région de vivre en paix à l’intérieur de frontières sûres et reconnues.

La LDH appelle à la plus large mobilisation, à laquelle elle entend prendre toute sa part, pour que les populations d’Israël et de Palestine puissent enfin construire une paix leur épargnant la haine, la violence et la terreur.

Paris, le 17 octobre 2023

Télécharger le communiqué LDH en pdf.

La tentative de déplacement forcé de plus d’un million de personnes dans la bande de Gaza est illégale et catastrophique

Communiqués de la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH)

Dans un précédent communiqué du 11 octobre, la FIDH écrivait ( extrait )  :

…/…  » Les récentes attaques indiscriminées du Hamas en Israël, pouvant être assimilées à des crimes de guerre, ont entraîné d’immenses violences et des représailles contre les Palestinien·nes. …/…
La Fédération internationale pour les droits humains :
–  appelle à un cessez-le-feu immédiat de la part de toutes les parties …/…
–  demande la protection et la libération inconditionnelle des otages civils israéliens capturés par des groupes armés palestiniens et exige que les autorités israéliennes s’abstiennent de toute forme de punition collective contre les Palestinien·nes à Gaza et la levée immédiate du blocus et le siège de Gaza ;
–  exhorte la communauté internationale à faire appliquer les résolutions de l’ONU et à exiger le retrait total, immédiat et inconditionnel des territoires palestiniens occupés depuis 1967, ainsi que la réalisation du droit au retour des réfugié·es palestinien·nes tel que consacré dans la résolution 194 de l’Assemblée générale des Nations unies …/…

Voici un extrait de son dernier communiqué du 13 octobre :

La Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) est choquée et horrifiée par les vidéos et les rapports attestant des tueries indiscriminées de civil⋅es et la destruction de masse de quartiers entiers de la bande de Gaza par Israël. La FIDH se dresse contre le transfert forcé et le déplacement des populations de la partie nord de la bande de Gaza ordonné par Israël. Alors que nous continuons d’être témoins de ces atrocités et crimes internationaux, la FIDH exprime sa solidarité avec tous⋅tes les civil⋅es touché⋅es par ce dernier cycle de violence. …/…

La FIDH condamne les crimes commis contre les civil⋅es, y compris le ciblage systématique et généralisé de leurs infrastructures et propriétés. Ces crimes sont tous potentiellement des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité. A présent plus de 1500 Palestinien⋅nes tué⋅es dans l’agression d’Israël sur la bande de Gaza sont à déplorer. …/…

La FIDH condamne l’agression israélienne en tant qu’acte de pure représailles d’une épouvantable violence…./… En outre les six derniers jours n’ont été rien d’autre que l’orchestration des conditions les plus contraires à la vie humaine pour le peuple palestinien. Les bombardements indiscriminés meurtriers sont associés à la coupure de l’approvisionnement en nourriture, en eau, en électricité, en carburant et en médicaments, et constituent des crimes internationaux devant cesser immédiatement.

Nous exhortons Israël à mettre fin à sa campagne de bombardements et à ne pas mener d’invasion terrestre de la bande de Gaza. …/… La FIDH appelle à la libération et protection immédiate des civil⋅es pris en otage par les groupes armés palestiniens, des actes pour lesquels nous réitérons notre condamnation. Toutes les vies civiles doivent être protégées en respect du droit international devant être respecté par toutes les parties. Nous rejetons tout approche à deux vitesses vis-à-vis du droit international et des principes des droits humains.

Les attaques indiscriminées contre les civil.es constituent des crimes en vertu du droit international quel que soit le contexte

La FIDH s’oppose fermement à l’ordre d’évacuation des civils du nord de la bande de Gaza émis le 13 octobre par Israël. Nous dénonçons ces ordres comme une tentative de déplacement forcé et illégal de civil⋅es pouvant refléter une intention génocidaire. Israël a continuellement et constamment violé le droit au retour des réfugié⋅es qu’il a produit, depuis 1948 jusqu’à aujourd’hui. …./…

La FIDH demande un cessez-le-feu immédiat, accompagné de la levée du blocus et de la fin du régime de punition collective infligée au peuple de la bande de Gaza. Cette situation illégale en Palestine ne doit pas être autorisée à perdurer. Nous exhortons les États tiers à remplir leurs obligations envers la population protégée sous l’occupation illégale et l’apartheid, et à ne pas être complices des crimes commis contre le peuple palestinien. Nous appelons également les États à exercer une pression sur Israël pour mettre fin à l’agression sur Gaza et permettre l’acheminement de l’aide humanitaire, sans délai. …/…

Aujourd’hui, les personnes de conscience et les défenseur⋅ses des droits humain du monde entier doivent se lever unis pour préserver les droits universels. Nous sommes collectivement consterné⋅es de voir des décisions et des déclarations de dirigeant⋅es politiques clés saper le droit international humanitaire et les droits humains. Chacune de ces actions constitue un coup violent contre les droits humains et les principes moraux qui sous-tendent toute politique de paix et de développement durable : l’égalité absolue de tous les êtres humains en dignité et en droits.

Paris, Ramallah, Gaza, Jérusalem, 13 octobre 2023

Liens vers les communiqués complets :

https://www.fidh.org/fr/regions/maghreb-moyen-orient/israel-palestine/israel-palestine-la-federation-internationale-pour-les-droits-humains-30038

https://www.fidh.org/fr/regions/maghreb-moyen-orient/israel-palestine/la-tentative-de-deplacement-force-de-plus-d-un-million-de-personnes

Halte au terrorisme et à l’escalade sans fin de la violence

Communiqué LDH du 8 octobre 2023
https://www.ldh-france.org/halte-au-terrorisme-et-a-lescalade-sans-fin-de-la-violence/

La LDH (Ligue des droits de l’Homme) condamne de façon absolue l’attaque militaire déclenchée ce samedi 7 octobre 2023 par le Hamas à partir de Gaza contre l’État et la population d’Israël. Cette agression, qui a d’ores et déjà fait plusieurs centaines de morts et au moins deux mille blessés, relève d’une violence inacceptable et injustifiable.

Aujourd’hui, l’urgence absolue est de faire respecter le droit international humanitaire, d’assurer la protection de tous les civils et d’exiger la libération de tous les otages.

La réaction des autorités israéliennes d’en appeler à une guerre totale ne peut aboutir qu’à une escalade de la violence en Israël, en Palestine (où on compte déjà plusieurs centaines de morts et de blessés) et dans toute la région comme le font déjà craindre certaines réactions.

La LDH en appelle au gouvernement français, aux institutions européennes, au Conseil de l’Europe et à l’ONU pour se mobiliser afin d’éviter le pire. Il est urgent qu’ils agissent pour faire respecter le droit international dans cette région à commencer par la résolution n°242 des Nations unies en date du 22 novembre 1967.

Il n’est pas trop tard pour trouver une solution durable à ce conflit qui n’a que trop duré. Les peuples israélien et palestinien ne pourront vivre dans un espace apaisé qu’en respectant les droits des uns et des autres.

Paris, le 8 octobre 2023

Télécharger le communiqué LDH “Halte au terrorisme et à l’escalade sans fin de la violence” en pdf.