POUR LA LIBÉRATION IMMÉDIATE D’AURÉLIE TROUVÉ, PORTE-PAROLE D’ATTAC

Communiqué LDH

Plusieurs manifestant-e-s, dont Aurélie Trouvé, porte-parole d’Attac, ont été arrêtés et placés en garde à vue alors qu’ils exprimaient leur opposition à la politique gouvernementale en matière sociale.

La Ligue des droits de l’Homme (LDH) demande leur libération immédiate et appelle le gouvernement à cesser de porter atteinte à la liberté d’expression et de manifestation.

Communiqué d’ATTAC

Ce vendredi matin, Aurélie Trouvé, porte-parole d’Attac France, a été arrêtée avec 11 autres participant·e·s de l’action « démasquons Macron ». Elle a été placée en garde à vue au commissariat du 5e arrondissement de Paris.

Aurélie Trouvé a été parmi les premières personnes placées en garde à vue dès 10h30 ce vendredi matin. Ils et elles vont toutes passer la nuit dans des commissariats de la capitale.

Attac France appelle à aller les soutenir dès 9h ce samedi matin devant le commissariat du 5e (rue de la Montagne Sainte-Geneviève – métro Maubert-Mutualité).

Scientifiques, urgentistes, syndicalistes, chercheurs·ses et représentant·e·s du mouvement social et pour le climat étaient réuni·e·s à quelques pas de l’Élysée pour dénoncer la dissonance entre les discours et les actes de l’exécutif. L’action #DémasquonsMacron souhaitait rapporter, au delà des discours, le «  vrai bilan  » d’Emmanuel Macron et dénoncer notamment : le non-respect des engagements climatiques de la France, la fragilisation du système social français et le creusement des inégalités, mais aussi la casse des services publics et notamment celle du secteur hospitalier.

Publié sur nouvelobs.com  le 14 mars 2020

Des décrocheurs de portraits de Macron font un passage en garde à vue

« Les droits fondamentaux n’ont pas été respectés » durant cette garde à vue, a affirmé Aurélie Trouvé, porte-parole d’Attac. 12 militants ont passé la nuit en garde à vue.

12 militants qui participaient à une action « Démasquons Macron » ont été interpellés et placées en garde à vue vendredi 13 mars à Paris, avant d’être libérés, pour 11 d’entre eux, le lendemain en milieu de journée.

A deux jours de l’élection municipale, les écologistes d’ANV-Cop 21, des Amis de la terre et Attac souhaitaient, avec cette action de désobéissance civile menée près de l’Elysée, « démasquer le double discours présidentiel » et « informer les citoyens à la veille des élections municipales ».

Une centaine de portraits officiels d’Emmanuel Macront ont été décrochés des mairies ces derniers mois à l’appel d’ANV-Cop21, une manière pour les militants d’illustrer le « vide » de la politique climatique du gouvernement.

Aurélie Trouvé, la porte-parole d’Attac France, le président des Amis de la terre Khaled Gaiji et la figure des « gilets jaunes » Priscilla Ludosky se trouvaient parmi les gardés à vue.

L’association les Amis de la terre a annoncé à la mi-journée leur libération.

« Les droits fondamentaux n’ont pas été respectés » durant cette garde à vue, a affirmé Aurélie Trouvé à sa sortie, devant plusieurs personnes réunies pour apporter leurs soutiens aux militants. « Je ne pouvais pas pisser, pas boire, on avait froid, vous aviez deux couvertures pour six (…). C’est la honte pour l’Etat français », a-t-elle ajouté.

Selon ANV-Cop21, une militante était toujours en garde à vue au commissariat du 5e arrondissement.

Contre le 49-3 à Perpignan: Occupy the trees!

Suite au rassemblement devant la préfecture de Perpignan le mardi 10 mars 2020 à partir de 18H30 des manifestants perchés sur les platanes ont occupé les lieux avec des banderoles déployées sur lesquelles on peut lire :

49-3 INDIGNEZ-VOUS!

49-3 LBD PARLEMENTAIRE

POUR UNE DEMOCRATIE  A BUT NON LUCRATIF

Occupy the trees!

La LDH-66 soutient l’inititiative.

Municipales 2020 : communiqué de la LDH des Pyrénées orientales

Communiqué de la LDH-66 envoyé au quotidien unique L’Indépendant qui ne l’a pas publié à ce jour.

Communiqué de la section de Perpignan/Pyrénées orientales de la LDH

La commune est le premier échelon de notre organisation démocratique institutionnelle. Il est donc essentiel que tous.tes ses habitant.es puissent exprimer leur choix du programme et de l’équipe qui va le mettre en œuvre. C’est pourquoi la LDH défend la démocratie participative et citoyenne dans les quartiers et la cité.

La LDH regrette d’autant plus que les ressortissants étrangers non communautaires (hors UE) qui y vivent, y participent à la vie locale, y scolarisent leurs enfants et y font vivre les associations n’aient pas le droit d’y exprimer leur choix

Nous souhaitons par ailleurs que les aspirations des moins de 18 ans, récemment exprimées sur la défense du climat et de l’environnement et sur l’égalité des droits dans la scolarité, soient entendues à l’avenir.

Pour la LDH les élections municipales sont aussi l’occasion de reconquérir les services publics indispensables aux citoyens (transports publics, régie publique de l’eau, logement social) contre toute privatisation du bien commun et public.

Au sujet de la sécurité nous ne voulons pas que la police municipale empiète sur les compétences de la police nationale c’est pourquoi nous nous opposons à son armement.   

​Souhaitons nous comme premier magistrat de notre ville un candidat mis en examen pour détournement de fonds publics, de surcroît prônant la division plutôt que le vivre ensemble. Nous appelons donc toutes les citoyennes et tous les citoyens à s’informer au mieux sur les propositions concrètes des programmes et à voter en connaissance de cause, non pour un bénéfice individuel, mais pour le bien de l’ensemble de la population.