Carrefour Market : une pétition à signer dimanche matin 9 octobre

Les salariés de Carrefour Market restent déterminés à obtenir la fermeture du magasin le dimanche matin.
Soutenus par une mobilisation qui ne faiblit pas , encouragés par les nombreuses manifestations de sympathie ,par l’implication des acteurs politiques et associatifs du territoire,  les salariés de carrefour Market appellent toutes les personnes qui les soutiennent à venir signer la pétition le dimanche 9 octobre 2011, sur le parking de Carrefour Market, de 8h30 à 12 heures.
Cette pétition sera remise par les représentants du personnel,au directeur du magasin vers 12 heures.
Venez nombreux signer la pétition des salariés de Carrefour Market pour le respect du repos dominical et parlez en autour de vous!

Un stand commun avec l’ACAT sur le marché de Pontivy

Lundi 3 octobre, la section a tenu un stand commun avec l’association des chrétiens pour l’abolition de la torture, sur le marché de Pontivy. Le but était, outre de sensibiliser le public aux objectifs des deux association, de présenter le programme de la journée du samedi8 octobre. Ce jour-là, l’ACAT, qui tiendra son assemblée générale régionale, organise une conférence et une projections publiques. La conférence, sur le thème « peines et prison », sera animée par Marylise Lebranchu, ancienne ministre de la justice, et le père Michel Dréan, aumônier à la prison de Ploemeur. Elle aura lieu à 14h30 au lycée Jeanne-d’Arc de Pontivy. Le film « dernier retour en détention » sera projeté à la maison Ty Mamm-Doué, au lieu-dit Beauregard à Cléguérec. Davantage de renseignements à cette adresse.

Carrefour market : salariés et clients toujours mobilisés

Le combat continue à Carrefour market de Loudéac, pour obliger la direction du magasin à ouvrir le dimanche. Il est bon de rappeler que si la majorité UMP n’avait pas voté une loi, en 2008, autorisant l’ouverture de certains magasins et sous certaines conditions le dimanche, on n’en serait évidemment pas là. Plusieurs élus étaient là, y compris quelques uns de ceux qui ont voté la création de la nouvelle zone commerciale et favorisé l’installation d’un grande surface supplémentaire : ceci n’est pas non plus étranger au problème.

Il est naturel pour la section Loudéac centre Bretagne de s’impliquer dans cette lutte : il s’agit de la défense d’un droit social, et au-delà, il y a aussi un problème de dignité.

De son côté, Ronan Kerdraon, sénateur PS, a envoyé le communiqué suivant à la presse :

Loudéac, le 2 octobre 2011

Carrefour Market Loudéac : « continuons à nous mobiliser »

En ce troisième dimanche de mobilisation, je tiens à renouveler mon soutien aux salariés de Carrefour Market Loudéac qui s’opposent à l’ouverture du magasin le dimanche matin.

Je me félicite que le député Le Fur ait fini par rejoindre notre combat. L’interrogation qu’il soulève quant à la légalité d’une telle ouverture est intéressante et je compte d’ailleurs l’évoquer dans la question au gouvernement que je poserai au Secrétaire d’Etat au commerce en séance publique au Sénat le 11 octobre prochain.

Il est impératif que l’Etat nous apporte des réponses claires et précises pour éviter que cette situation ne fasse école. Dans des villes à dimension touristique limitée, telles que Loudéac, permettre l’ouverture des grandes surfaces le dimanche matin serait catastrophique pour tout le tissu commercial local.

Sa compagne française est décédée : N’kambou arrêté

L’indignité n’a pas de limites. Ca s’est passé le 30 septembre, à Guingamp (22).

N’Kabou, dit « Papi » (ce qui montre son degré d’intégration), vivait depuis plusieurs années avec sa compagne, française, Annie.

N’Kabou est un citoyen congolais (République démocratique du Congo).

Annie était malade. Elle est décédée au mois d’août dernier.

Depuis le décès d’Annie, la gendarmerie cherchait le domicile de N’Kambou. Ils l’ont vu jeudi soir. Et ils l’ont convoqué vendredi matin. Ils l’ont jeté au centre de rétention administrative de Rennes Saint-Jacques. Un guet-apens.

On peut appeler N’Kabou à la cabine téléphonique du centre de rétention, au 02-99-35-13-93.

Il comparaîtra prochainement devant le Juge des Libertés et de la Détention (JLD). A moins qu’il ne soit expulsé avant. Parce que la loi Besson permet cela, figurez-vous…

La politique de l’immigration tue !

A  la suite de l’incendie du squat de Pantin, dans lequel 6 demandeurs d’asile tunisiens et égyptiens, la Ligue des droits de l’Homme a publié un communiqué :

La Ligue des Droits de l’Homme de Seine-Saint-Denis constate une fois de plus que la politique de l’immigration tue ! Elle appelle au rassemblement de protestation organisé le 30 septembre à 18 h à Pantin devant le squat incendié (M° Hoche – Passage Roche).

L’incendie qui a coûté la vie à six jeunes venus d’Egypte et de Tunisie est à porter au passif d’un gouvernement qui affecte de soutenir les peuples en lutte pour la démocratie, qui affirme vouloir « accompagner, soutenir, aider les peuples qui ont choisi d’êtres libres… », mais qui ferme sa porte à ceux de ces jeunes qui ont choisi l’exil pour tenter de vivre mieux.

Traqués par la police, contraint de dormir dans des squares ou des terrains vagues, privés d’un accès à l’hébergement d’urgence, certains avaient trouvé refuge dans un immeuble muré promis à la démolition. Ils y ont trouvé la mort.

Non, ce ne sont pas les « filières de l’immigration clandestine », comme le prétend le ministre de l’Immigration, qui sont responsables de ce drame, mais bien un déficit d’accueil et de solidarité, et une politique qui veut faire de l’étranger une menace et un bouc émissaire. Le droit d’asile est réduit à la portion congrue, l’accès au séjour pour les malades ou pour les étudiants se restreint, le droit à la vie privée et familiale est battu en brèche pour les étrangers. Même la protection des mineurs isolés peine à s’organiser alors qu’elle relève de la responsabilité des pouvoirs publics.

Mais s’il ne fait pas bon être pauvre et étranger dans ce pays, il ne fait pas bon être pauvre tout court ! L’absence d’un effort national en faveur du logement social, les restrictions drastiques de budget en matière d’hébergement d’urgence et d’action sociale, de santé, et d’éducation pénalisent toujours les plus précaires, quelles que soient leur origine et la couleur de leur peau.

Au lieu de jouer sur les peurs, d’attiser la xénophobie et d’encourager les populismes, la France et l’Europe devraient, non seulement assurer le respect des droits fondamentaux pour tous, français et étrangers, mais jouer la carte de la solidarité, de l’ouverture et de l’accueil, favoriser l’intégration de ces populations jeunes et dynamiques par la formation et le travail. Il y a urgence !

Saint-Denis, le 29 septembre 2011.

Un enfant cardiaque expulsé avec sa famille

Politique du chiffre : 8 d’un coup ! de quoi remonter le moral de Guéant après sa déculottée aux sénatoriales. Et si dans les 8, il y a un enfant malade, souffrant d’une grave cardiopathie, qu’est-ce que ça peut bien faire ? Pensez-donc, un médecin a certifié mercredi qu’il peut sans danger retourner en Pologne en avion, pays par lequel il s’est enfui de Thétchénie avec ses parents.  La famille a été expulsée ce matin par avion. Voici l’histoire, retracée par RESF :
La Famille DZHANARALIEV, d’origine tchétchène et vivant en Vendée a été placée en rétention à Rennes avec ses 8 enfants dont un enfant de 2 ans. L’expulsion s’est déroulée avec un important dispositif policier.
Ce matin à 6 heures, un impressionnant dispositif policier a bloqué la rue de la mosquée à la Roche sur Yon. C’est sur le parking de cette mosquée que cette grande famille avait été hébergée avec l’aide de la ville depuis 2 mois. Les 50 gardes mobiles nous ont empêchés d’approcher et d’aller apporter un minimum de soutien humain à cette famille.
Cette famille est arrivée au CRA de Rennes dans la matinée.
La préfecture de Vendée et la préfecture du Bas Rhin par où ils sont d’abord passés veulent les réadmettre en Pologne.
Or la Pologne leur a déjà refusé l’asile. Un enfant y a été agressé par des inconnus non polonais. La mère de famille et ses 8 enfants sont alors retournés 7 mois en Tchétchénie, ce qui normalement les autorise à redemander l’asile dans un autre pays. Mais les nombreux documents qu’ils ont fournis n’ont pas été jugés probants !
Un recours allait être déposé devant le Conseil d’Etat, mais la préfecture de Vendée n’a pas laissé le temps. Même le maire de la ville de la Roche sur Yon, propriétaire des lieux n’a pas été prévenu.
6 enfants étaient scolarisés de puis la rentrée : 4 au collège Renoir, 1 à l’école primaire Victor Hugo et 1 en maternelle. Leurs cahiers joliment décorés sont restés dans le mobil home.
Cette famille n’a rien à faire vers la Pologne et le père est toujours recherché en Tchétchènie comme ils ont pu s’en rendre compte et c’est ce qui a provoqué leur deuxième exil vers la France. Les 2 élues présentes n’ont pu s’approcher que lorsque le bus emmenait la famille. Aucun des amis et des soutiens n’ont pu approcher.

Peines et prisons : conférence publique à Pontivy, avec l’ACAT, le 8 octobre

De gauche à droite, Jacques Paul de la Ligue des Droits de l'homme, section Loudéac-Centre-Bretagne; Jean-Claude leca, représentant régional de l'Acat; Claudine Avril, correspondante départementale Acat du Finistère; Josette Boscher, correspondante départementale Acat Morbihan, Bernard Audic, Pontivyen, membre d'Acat et François Jacquet, coordinateur régional Acat. (photo Le Télégramme)

L’Association de Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (ACAT) tiendra son assemblée générale les 8 et 9 octobre prochains à Pontivy. Elle organise à cette occasion deux manifestations publiques. La première : une conférence intitulée « Peines et prisons », samedi 8 octobre, à 14h30 au lycée Jeanne-d’Arc de Pontivy, avec Marylise Lebranchu, ancienne ministre de la justice, et Michel Dréan, aumônier à la prison de Ploemeur (56).

La seconde manifestation sera, ce même jour à 20h15, à la maison Ty-Mamm-Doué, à Cléguérec (au lieu-dit Beauregard), la projection du documentaire d’Hélène Trigueros « Dernier retour en détention » qui saisit, pour 2 femmes proches de leur libération, l’occasion de faire le point sur leur passé et leur perspective l’avenir, suivi d’un échange conduit par Jean-Claude Leca, représentant régional de l’ACAT.

A cette occasion, l’Acat a proposé à Amnesty International et la Ligue des droits de l’Homme de s’associer à elle. Le section Loudéac centre Bretagne sera donc à ses côtés, lundi 4 octobre (toute la journée), sur le marché de Pontivy, et le samedi 8 pour la conférence et la projection.

Pétition, contre les évacuations de familles Roms dans la région lyonnaise

Evacuation d'un camp de Roms près de Corbeil-Essonnes.

La section LDH de Saint-Fons Feysins (Rhône), en liaison avec le collectif C.L.A.S.S.E.S. ‘Collectif Lyonnais pour l’Accès à la Scolarisation et au Soutien des Enfants des Squats) vient de mettre une pétition de soutien aux Rroms de la région lyonnaise, victimes de harcèlement de la part des pouvoirs publics.

Les nombreuses et récentes évacuations de familles rroms de la région lyonnaise nous obligent en tant que citoyen/ne à réagir face à cette situation.
Nous refusons le harcèlement dont sont victimes les familles rroms en France.
Une pétition est en ligne depuis le 22 septembre 2011  pour nous permettre d’exprimer notre indignation.
http://www.mesopinions.com/Non-au-harcelement-a-l-encontre-des-familles-rroms-petition-petitions-ad28c3af05681806e14d91a86d116cf4.html

Voici le texte de la pétition :

A l’attention de Monsieur Jean-François CARENCO, Préfet du Rhône et Monsieur Gérard COLLOMB, Maire de Lyon et Président du Grand Lyon

En tant que citoyen/ne, je suis indigné/e par les évacuations de familles rroms perpétrées depuis le 12 septembre 2011 sur l’agglomération lyonnaise.
Ce sont plus de 500 personnes qui ont été jetées à la rue, dont de nombreux enfants, nourrissons, personnes âgées ou malades, au mépris des droits les plus élémentaires.
Pour notre pays qui figure parmi les plus riches de la planète, laisser vivre ces familles dans des conditions d’insalubrité et de misère extrêmes est déjà scandaleux.
Détruire les abris qu’ils se sont bâtis, sans aucune proposition de relogement, est illégal (1). C’est une honte.

Je refuse d’être complice de mauvais traitements sur des personnes déjà fragilisées par la précarité.
Je refuse les discours qui voudraient nous faire croire que les familles rroms représentent un danger pour la France, pour notre sécurité et notre bien-être.
Je refuse d’être complice de cette instrumentalisation de la population rrom en bouc- émissaire.

Je demande que cesse ce harcèlement policier mené au nom de l’Etat français.
Je demande que l’Etat français, comme d’autres pays européens, abrogent les mesures transitoires qui rendent extrêmement difficile l’accès au marché du travail pour les ressortissants roumains et bulgares.
Je demande qu’au niveau de l’agglomération lyonnaise tous les élus se réunissent pour mettre en oeuvre immédiatement des mesures permettant à cette population de vivre dans la dignité.
Je demande que l’ensemble des communes de l’agglomération participent à cette mise en oeuvre.

J’aimerais pouvoir être fier/e de la politique de la France en faveur du respect des Droits de l’Homme.

(1) : Article L345-2 du Code de l’Action sociale et des Familles

Lebrac, trois mois de prison

P'tit Gibus, du fim d'Yves Robert.

La Guerre des Boutons. Deux adaptations du roman de Louis Pergaud sortent à seulement une semaine d’intervalle.

En mai 2009, a été édité un livre, intitulé : « Lebrac, trois mois de prison », signé Bertrand Rothé, et édité au Seuil (ISBN 978-2-02-099509-2.)

La quatrième de couverture explique :

« Un siècle après La Guerre des boutons, que deviendraient Lebrac, Camus, Grangibus, et les autres ? Comment mèneraient-ils leur guerre contre les Velrans ? C’est à cet étonnant exercice que s’est livré l’auteur de cet ouvrage. Au-delà de la curiosité littéraire, son roman documentaire dresse le sombre constat de la façon dont notre société répond désormais au « problème » de la jeunesse.

Bertrand Rothé a en effet demandé à des policiers, des juges, des éducateurs, des médecins, qui tous travaillent avec des mineurs, de lire ou de relire La Guerre des boutons, le fameux roman de Louis Pergaud publié en 1912 et porté à l’écran par Yves Robert en 1961. Avec eux, il a travaillé plus d’un an pour comprendre comment ils réagiraient aujourd’hui face à de tels comportements. Tout en proposant une « suite » des aventures de Lebrac et ses amis, le livre que voici est leur quotidien. Et le moins qu’on puisse dire est qu’il est édifiant.

En postface, Laurent Bonelli, spécialiste des politiques sécuritaires, montre qu’en un siècle, ce n’est pas la violence des jeunes qui s’est accrue : c’est notre incapacité d’y faire face autrement que par le recours à des institutions toujours plus répressives.

Bertrand Rothé est titulaire d’un CAP de cuisine et d’une agrégation d’économie. Il enseigne aujourd »hui à l’IUT de Sarcelles.

Laurent Bonelli, sociologue, est rédacteur en chef au Monde diplomatique. »

Petite note personnelle : où croyez-vous qu’était scolarisé le Lebrac d’aujourd’hui ? Vous avez deviné : en SEGPA…

Au total, un livre qui se lit comme un roman, et ça tombe bien : c’est est un ! On en sort en se disant que, d’une façon ou d’une autre, on est tous un peu complice de cette judiciarisation de la vie. Car effectivement : ajourd’hui, Lebrac serait bien condamné à trois mois de prison !

Carrefour market Loudéac : le combat continue !

La manifestation organisée dimanche 18 septembre par les salariés de Carrefour Market devant le magasin, à Loudéac, a été un succès, et les salariés ont pu constater le soutien que leur apporte la population dans leur combat pour le respect du repos dominical.

Leur combat ne s’arrête pas là : le syndicat commerces et services CFDT 22, l’Union locale CFDT Loudéac, les salariés du magasin, associés aux commerçants loudéaciens, ont décidé d’organiser une nouvelle mobilisation dimanche prochain 25 septembre, de 8h30 à 12h30 devant le parking du magasin. Ils appellent tous ceux qui soutiennent leur combat à les rejoindre avec banderoles et drapeaux.

La section Loudéac centre Bretagne de la Ligue des droits de l’Homme continue de soutenir ce combat pour un droit fondamental.

Un événement intéressant s’est produit aujourd’hui : un magasin ED (discount) a été condamné pour avoir licencié trois salariés qui refusaient de travailler le dimanche (il est intéressant de noter que ED est une ancienne filiale de Carrefour, devenue indépendante en juillet 2011… : article dans Le Monde.

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