A l’ombre de la République, film, les 7 Parnassiens , 18 avril, 20H

film de Stéphane Mercurio

La projection du film sera suivie d’un

débat avec la réalisatrice, Stéphane Mercurio

et Maud Hoestlandt, directrice des affaires juridiques du Contrôle et des lieux de privation de liberté

Réalisation : Stéphane Mercurio. Production et distribution : Iskra, 2011. 1h40

Réservation recommandée

L’Écran des droits : « Je vous salue salope, la misogynie au temps du numérique », Majestic Bastille, 11 décembre



10 décembre 2023 à 11h –

la LDH et Autour du 1er Mai proposent dans le cadre de L’Écran Des Droits le film Je vous salue salope, un documentaire stupéfiant sur le cyberharcèlement des femmes.





Le filmJe vous salue salope, la misogynie au temps du numérique,
 Léa Clermont-Dion, Guylaine Maroist, 2022, Canada, 89 min
Sur deux continents, quatre femmes sont victimes de cyberviolences extrêmes. Abandonnées par les forces de l’ordre, la classe politique et les géants du web qui engrangent des milliards avec la haine, elles décident de se battre et de ne plus se taire.La rencontreLa projection sera suivie d’une rencontre en présence de :

– Ketsia Mutombo, co-fondatrice et actuelle présidente de Féministes contre le cyberharcèlement, coautrice de « Politiser les cyberviolences. Une lecture intersectionnelle des inégalités de genre sur Internet » et afro-féministe engagée sur les questions de sûreté dans l’espace numérique et la propriété intellectuelle des personnes minorées.
– Marie-Hélène Le Ny, photographe, membre de la LDH, rédactrice à 50/50, le magazine de l’égalité femmes/hommes.
– Maryse Artiguelong, membre du Comité national de la LDH, spécialiste des données personnelles et de la protection de la vie privée.


Pour aller plus loinRetrouvez le soutien du film par la LDH : ici et ci-dessous la filmographie réalisée par Autour du 1er mai à l’occasion de cette projection : « Cyberharcèlement et misogynie en ligne »
La filmographie
Extrait du film

Chaque mois depuis 10 ans un collectif inter-associatif œuvrant pour la défense des droits humains organise une rencontre-débat autour d’un film, avec le Majestic Bastille (2-4 Bd Richard Lenoir 75011) / Dulac Cinémas comme précieux partenaire. Ce rendez-vous mensuel initié par la Ligue des Droits de l’Homme, et rejoint par Amnesty International, l’Observatoire International des Prisons et Autour du 1er mai, s’intitule L’écran Des Droits. Nous accueillons le public autour d’une programmation et l’animation de débats en présence de l’équipe du film et d’expert·es du ou des sujets abordés dans la tradition des ciné-clubs, nés de l’éducation populaire.

Fréquence droits, sur Aligre FM, 2 octobre

En ce lundi 2 octobre à 18h,



à la Une de Fréquence Droits, le magazine de la Ligue des Droits de l’Homme (LDH) section Paris10/11


Les atteintes à la protection du secret des sources des journalistes


Mardi 19 et mercredi 20 septembre dernier, la journaliste indépendante Ariane Lavrilleux, a été placée en garde à vue mardi et mercredi dernier pendant 39 heures. son domicile a été perquisitionné ses notes et archives confisquées.
Motif : les révélations qu’elle avait faites en 2021 dans les colonnes du média d’investigation “Disclose” sur des opérations de l’armée française en Egypte. Cette enquête portait sur l’opération « Sirli », menée à partir de 2015 par la Direction du Renseignement Militaire (DRM) pour le compte de la dictature du maréchal Abdel Fattah Al-Sissi.

Nous accueillerons :Ariane Lavrilleux, journaliste indépendante d’investigation françaiseDominique Padralié, présidente de la Fédération Internationale des Journalistes (FIJ)Jean-Pierre Canet, journaliste d’investigation et réalisateur. Ancien rédacteur en chef à « Envoyé Spécial », il est un des fondateurs de « Cash Investigation » Bérénice Hahn de Bykhovetz, avocate, docteure en droit pénal de la presse (membre de la LDH)

L’émission sera animée par :Claude Cirille, journaliste, membre de la LDH
Boudjemaa Dahmane, président de la section paris 10-11
ECOUTER sur ALIGRE FM 93.1Les PODCASTS

A ECOUTER lundi 2  octobre , Ariane Lavrilleux

sur « Fréquence droits » Les atteintes à la protection  du secret des sources des journalistes

ESCALADE DES VIOLENCES ET OPÉRATION DE COMMUNICATION, 1° mai à Paris

ESCALADE DES VIOLENCES ET OPÉRATION DE COMMUNICATION
La stratégie de la Préfecture de police de Paris pour le 1er mai
Rapport d’observation relatif aux opérations de maintien de l’ordre menées
lors de la manifestation du 1er mai 2023


Observatoire parisien des libertés publiques – juillet 2023
« Avec, comme d’habitude, une technique maintenant bien rôdée de désescalade »
Laurent Nuñez, sur LCI le 1er mai 2023


Contexte de la mobilisation
Comme chaque année, le 1er mai, fête des travailleur·euse·s, a été célébré par une
manifestation à Paris. Particularité de cette année 2023, le 1er mai s’est inscrit dans le cadre
de la mobilisation contre la réforme des retraites.
Cette mobilisation avait été anticipée par les renseignements territoriaux comme
«significative » avec une « mouvance contestataire radicale dans son ensemble1 ». Ces
éléments sont venus nourrir un discours justifiant l’ampleur du dispositif annoncé, sans
lequel, à en croire le Préfet de police de Paris, « il n’y aurait pas de 1er mai possible2 ». Le
ministère de l’Intérieur a ainsi annoncé le déploiement de 5000 membres des forces de l’ordre
à Paris, assistés par la surveillance par drones au-dessus de la manifestation intersyndicale.

Lire et télécharger le rapport complet ici

Aligre FM, le journalisme d’investigation en danger ?

Le journalisme d’investigation est- il en péril en France et dans le monde ? Aligre FM 93.1 le 30 janvier

La question est légitime étant donné le nombre de tentatives enregistrées ici et là pour restreindre la capacité des journalistes à rechercher et exposer la vérité.

Dans nos vieilles démocraties, les tribunaux le plus souvent, la société civile également, constituent des boucliers relativement efficaces. Mais, même dans ces pays, il n’est pas facile d’être un lanceur d’alertes, dont le destin est parfois de finir en exil…ou en prison. Dans d’autres pays, journalistes d’investigation et lanceurs d’alerte risquent leurs vies,..Dernier exemple en date, l’assassinat la semaine dernière. au Cameroun du journaliste Martinez Zogo.


L’Unesco donne la définition suivante du métier : 

“Le journalisme d’investigation implique d’exposer au public des affaires dissimulées de manière délibérée par une personne dans une position de pouvoir ou cachées accidentellement car elles étaient noyées dans une masse de faits et de circonstances qui en obscurcissaient la compréhension. Il nécessite d’utiliser des sources et des documents confidentiels ou publics ».


Les journalistes d’investigation font-ils peur aux dirigeants et autres pouvoirs ? Oui, car ils cherchent à accroître la transparence des politiques et autres figures publiques et institutions et les amène à rendre des comptes.


Parfois, pour étouffer, les pouvoirs inventent des artifices juridiques ; ainsi, en France, récemment, le site Mediapart s’est vu interdit de publier une enquête : une sorte de “censure préalable”.

La concentration des médias est un autre frein au travail des journalistes d’investigation ; tout comme le manque de moyens : l’investigation coûte cher et peu de médias ont les reins assez solides pour financer des enquêtes au long cours.

Les moyens de résister a ces divers moyens de censure existent. Exemple, pour garantir l’avenir du journalisme d’investigation, le travail international en réseau permet de poursuivre des enquêtes fouillées, collaboratives et à distance. Ces collaborations internationales se sont accélérées depuis le début du siècle à mesure que se multipliaient les « leaks », ces fuites massives de données informatiques, tellement vastes qu’un média seul peinerait à exploiter.

Souvent au départ informel, ces groupes de médias se sont progressivement structurés.

Et ce travail collaboratif a débouché sur des révélations fracassantes : « OffshoreLeaks » (2013), puis « SwissLeaks » (2014), les « Panama Papers » (2016), les « Paradise Papers » (2017) et les « Implant Files » (2018) et la création d’organisations structurées « le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), puis n 2015 le réseau EIC (« European Investigative Collaborations »).

Bref, le combat pour une presse d’investigation n’est pas gagné, mais les moyens mis à sa disposition pour lutter existent.
Claude Cirille, journaliste et Boudjemaa Dahmane, président de la section 10-11 recevront nos invités :

– Arie Alimi, avocat membre du bureau national de la LDH

– Emmanuel Coupard, membre du SNJ (Syndicat des journalistes)

– Un journaliste au site d’information Mediapart

« La police au service de la population ou du pouvoir ? », Paris 14°, mardi 18 octobre

La section Paris 14-6-7 vous invite à un débat sur le thème

« La police au service de la population ou du pouvoir ? »

Usage des armes, maintien de l’ordre, contrôles d’identité et verbalisations : développements récents.

avec Nathalie TEHIO, avocate, membre du Bureau national de la LDH

et référente nationale des Observatoires des libertés et des pratiques policières

Mardi 18 octobre de  20h à 21h30

À la Maison des Associations du XIVe

22 rue Deparcieux 75014 Paris

Métro : Denfert-Rochereau – Bus : 28, 38, 58, 88

La LDH est très mobilisée sur le sujet des rapports police-population.

Elle documente, à travers les observatoires, le maintien de l’ordre. 

La LDH est récemment intervenue devant la Cour européenne des droits de l’Homme pour critiquer le droit applicable et les pratiques policières de contrôles d’identité discriminatoires.

http://site.ldh-france.org/paris/files/2022/10/ldh-14.6.7-invit.-18.10.2022-3.pdf

Elle lutte également contre les verbalisations abusives : outre une interpellation du Premier ministre avec d’autres organisations, elle a saisi la Défenseur des droits contre les amendes ciblant les jeunes de quartiers populaires dans trois quartiers de Paris. 

paris.14.6.7@ldh-france.org – http://www.ldh-paris-14-6-7.org

https://www.facebook.com/LDHPARIS1467

À suivre: la journée d’étude contre l’amende forfaitaire délictuelle le 14 octobre à la maison des avocats (17ème).

Faisons le point sur ces combats et sur les développements répressifs récents (voir la LOPMI, projet de loi d’orientation et de programmation du ministère de l’intérieur, en débat actuellement au Sénat, en procédure accélérée).

Fréquence Droits, lundi 29 novembre sur Aligre FM, l’accès aux archives

L ’ (IN)ACCÈS AUX ARCHIVES INDICATEUR DE DÉMOCRATIE Il y va de la transparence du fonctionnement de l’Etat, du droit de regard citoyen sur l’action politique menée en son nom, de l’intérêt général et de l’écriture de l’histoire. Or, qu’il s’agisse du régime de Vichy, des guerres coloniales, du Rwanda, mais aussi des essais nucléaires ou encore de la gestion du Covid, le secret défense cadenasse la vérité et contredit le droit de savoir. L’accessibilité des archives publiques diminue, au nom de la sécurité et des intérêts vitaux du pays, malgré la mobilisation inédite d’archivistes, de militants associatifs et d’historiens. 
 Trois d’entre eux sont les invités de

Fréquence Droit, lundi 29 novembre, de 18h00 à 19h00 :

 Sonia Combe, spécialiste de l’ex-URSS, conservatrice du département des archives de la bibliothèque de documentation internationale contemporaine de 2000 à 2008, autrice d’ « Archives interdites – l’histoire confisquée », La Découverte, 2001.

 – Gilles Manceron, spécialiste de l’histoire coloniale de la France et en particulier de la guerre d’Algérie. Membre du collectif « Accès aux archives publiques », ancien vice-président de la LDH.  – Gilles Morin, spécialiste de l’histoire du socialisme en France et de la collaboration. Président de l’association des usagers du service public des archives nationales, membre du collectif « Accès aux archives publiques ».

Débat animé par Alain Renon.

Section Paris 10/11

Fédération de Paris de la Ligue des Droits de l’HommeLigue des Droits de l’Homme

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Dimanche 12 décembre à 11h au Majestic Bastille

HACKING JUSTICE de Clara Lopez Rubio et Juan Pancorbo, 

séance suivie d’un débat avec

–Maryse Artiguelong, vice-présidente de la LDH et

–Jean-Philippe Foegle, juriste membre de la Maison des Lanceurs d’Alerte.

Voici l’histoire glorieuse et bouleversante de Julian Assange et de sa traque menée par les États-Unis et leurs vassaux dans une nouvelle version de l’éternel combat de Spartacus contre l’Empire. Suivant pas à pas la défense du fondateur de WikiLeaks, coordonnée par l’avocat espagnol Baltasar Garzón, mondialement connu pour avoir fait interpeller l’ancien dictateur chilien Augusto Pinochet, les réalisateurs ont parcouru le monde pendant neuf ans pour retisser cette histoire aux implications politiques profondes. Dans une démocratie, la liberté d’informer est un minimum vital et ne peut être une option, quelles que soient nos opinions politiques. Cette histoire concerne chacun d’entre nous. »

Rendez-vous mensuel, à notre initiative ce mois-ci,
en association avec Autour du 1er mai et en partenariat avec le Majestic Bastille, Amnesty Int.,et  L’OIP  

Section Paris 10/11

Fédération de Paris de la Ligue des Droits de l’HommeLigue des Droits de l’Homme

Vanessa Codaccioni invitée : 5 février 2021

A l’initiative de la section paris 10/11
<
paris.10.11@ldh-france.org>
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18h45 : accueil
19h : présentation des activités de la section avec FOCUS sur les nouveaux groupes « FRÉQUENCE DROITS »  & « NUMÉRIQUE »
19h30 : intervention de Vanessa Codaccioni, historienne et politologue, maîtresse de conférence en science politique à l’Université Paris VIII
20h : débat 

Section Paris 10/11F

Participer à la réunion Zoom
https://us02web.zoom.us/j/7419834373?pwd=K2RzNEE2TlNjbmtsQlplcE9nYUhqZz09
ID de réunion : 741 983 4373
Code secret : 4w4497