Dimanche 24 novembre à 11h, au Majestic Bastille( 2-4 boulevard Richard Lenoir), La Fédération LDH de Paris et Autour du 1er Mai proposent la projection du film « L’Histoire de Souleymane » de Boris Lojkine, suivie d’une rencontre avec les coordinatrices et des livreurs de la Maison des Coursiers. Intervention de Stefan Le Courant, anthropologue, chargé de recherche au CNRS dont les travaux portent sur les trajectoires et expériences migratoires. Il est l’auteur de Vivre sous la menace. Les sans-papiers et l’État (Le Seuil, 2022).
l’Ecran des Droits: 𝑳𝑨 𝑻𝑶𝑹𝑻𝑼𝑹𝑬 𝑩𝑳𝑨𝑵𝑪𝑯𝑬 de Narges Mohammadi, dimanche 22 septembre
l’Observatoire International des Prisons, Amnesty International France, La Ligue des droits de l’Homme et Autour du 1er mai proposent 𝑳𝑨 𝑻𝑶𝑹𝑻𝑼𝑹𝑬 𝑩𝑳𝑨𝑵𝑪𝑯𝑬 de Narges Mohammadi (lauréate du prix Nobel de la paix 2023) Dimanche 22 à 11h au Majestic Bastille .
Séance en mémoire de la militante Mahsa Amini, morte le 16 septembre 2022
Séance en présence de :
Chirinne Ardakani, avocate de la famille Mohammadi, Fondatrice de Iran Justice
Maryse Artiguelong , membre de la Ligue des Droits de l’Homme et Vice-Présidente de la Fédération Internationale des Droits de l’Homme
Nazila Maroufian, journaliste, militante des droits des femmes, ex prisonnière à la prison d’Evin
Taghi Rahmani, journaliste, militant des droits humains, ex prisonnier politique, époux de Narges Mohammadi
Narges Mohammadi, vice-présidente du Defenders of Human Rights Center en Iran, emprisonnée plusieurs fois depuis 2012, est détenue depuis novembre 2021 pour « atteinte à la sécurité nationale ». Sa condamnation à 10 ans et 9 mois de prison, et 154 coups de fouet, est une volonté délibérée des autorités gouvernementales de faire taire cette défenseuse des droits humains.
Narges Mohammadi a réalisé un documentaire qui regroupe des entretiens d’anciens détenus, hommes et femmes qui ont subi « la torture blanche » : quatre murs blancs sans lumière naturelle et un isolement total. Une torture redoutablement efficace qui ne laisse pas de traces, poussant certains à avouer n’importe quel crime après quelques mois, quitte à être exécutés. Tous racontent la mécanique de destruction psychologique, l’humiliation, la torture et les traumatismes qui perdurent.
Rassemblement Palestine 8 septembre
La LDH soutient la manifestation du dimanche 8 septembre et relaie l’appel du Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens
Rassemblement le dimanche 8 septembre à 15h Place de la Nation
Le 7 septembre, cela fera 11 mois que la population palestinienne de Gaza subit les attaques d’une violence inouïe de l’armée israélienne. Les bombardements se poursuivent et n’épargnent, ni les écoles où la population s’est réfugiée, ni les zones déclarées comme sûres, ni les infrastructures vitales. Le centre de pompage et de stockage d’eau de la région de Rafah a été dynamité. La population est affamée, assoiffée, épuisée par les ordres de déplacement incessants.
Le bilan officiel de 40.000 tués, dont une majorité de femmes et d’enfants, déjà effroyable pour une population de 2,3 millions d’habitants (largement plus de 1 million à l’échelle de la France), ne prend en compte, ni les disparus sous les décombres estimés à au moins 15.000, ni les dizaines de milliers de blessés en attente de soins, ni les innombrables personnes mortes d’épuisement, de faim, de soif, de maladies non soignées en-dehors de ce qui reste des hôpitaux.
Les États occidentaux, États-Unis en tête, enchaînent les déclarations de façade en faveur d’un cessez-le-feu mais ne proposent aucune sanction pour l’imposer et continuent à livrer des armes à l’État d’Israël.
En Cisjordanie, dont Jérusalem-Est, la population est de plus en plus soumise aux attaques et au harcèlement de l’armée et des colons, elle vit dans un quasi-état de siège. Depuis le 7 octobre, le gouvernement israélien exploite la guerre à Gaza pour intensifier ses politiques d’expansion des colonies, de démolition de maisons, d’isolement de Jérusalem. On y compte plus de 670 Palestiniens tués depuis le 7 octobre. L’armée israélienne a lancé le 28 août une offensive de très grande ampleur contre les camps de réfugiés du Nord de la Cisjordanie, en déclarant une « guerre totale » avec une référence explicite à Gaza.
En Israël même, les destructions de villages bédouins s’intensifient, et les Palestiniens sont soumis à une très forte répression et à un racisme omniprésent. Beaucoup d’entre eux ont perdu leur emploi ou ne peuvent plus l’exercer dans des conditions acceptables.
Les arrestations et détentions arbitraires se multiplient partout en Palestine, les conditions de détention des prisonniers sont désastreuses, la torture s’est généralisée.
Face au génocide en cours, dont le caractère « plausible » a été pointé par la Cour Internationale de Justice depuis près de 7 mois, les États, dont la France, ont l’obligation d’agir.
La même Cour Internationale de Justice a également, le 19 juillet, pointé l’illégalité de l’occupation du territoire palestinien et de sa colonisation, et l’obligation de l’État d’Israël d’y mettre fin le plus rapidement possible.
Rappelons enfin que le procureur de la Cour pénale internationale a demandé des mandats d’arrêt à l’encontre des dirigeants israéliens B. Netanyahou et Y. Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Devant le déni d’humanité que constitue la situation actuelle, nous appelons à renforcer notre mobilisation, et interpellons les autorités politiques de notre pays.
Le Collectif National pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens exige :
– Un cessez-le-feu immédiat et pérenne à Gaza, le retrait de l’armée israélienne et l’ouverture de tous les points de passage à l’aide humanitaire pour accéder à l’ensemble du territoire de la Bande de Gaza, ainsi que la fin du blocus.
– La fin de l’occupation, de la colonisation et de la politique d’apartheid.
– La libération de toutes les personnes détenues, qu’il s’agisse des otages détenus par le Hamas, des 10.000 prisonniers politiques palestiniens détenus au mépris du droit international, et des milliers de Palestiniens de Gaza transférés dans des centres de détention et de torture.
– Un soutien matériel et politique à l’UNWRA, soumise à des attaques honteuses d’Israël alors qu’elle joue un rôle irremplaçable auprès des réfugiés palestiniens et de toute la population de Gaza.
– La protection des journalistes palestiniens et l’ouverture de Gaza à la presse internationale.
– La fin de l’impunité d’Israël, et notamment :
- Un embargo sur toutes les livraisons d’armes, de munitions et de composants militaires à destination d’Israël,
- des sanctions diplomatiques,
- la suspension de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël,
– La reconnaissance par la France de l’État de Palestine, associée au rappel du droit au retour des réfugiés palestiniens et à l’affirmation du droit du peuple palestinien à l’autodétermination.
Sur la base de ces exigences, nous appelons à manifester les 7 et 8 septembre partout en France en soutien au peuple palestinien.
A Paris, nous appelons à un rassemblement dimanche 8 septembre à 15h Place de la Nation
Membres du Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens signataires :
Agir Contre le Colonialisme Aujourd’hui (ACCA) – AFD International – Agir pour le changement et la démocratie en Algérie (ACDA) – AILES Femmes du Maroc – Alternative Communiste – Américains contre la guerre (AAW) – Anciens Appelés en Algérie et leurs Ami(e)s Contre la Guerre (4ACG) – Apel-Égalité – Association nationale des communistes (ANC) – Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF) – Association des Tunisiens en France (ATF) – Association France Palestine Solidarité (AFPS) – Association pour la Taxation des Transactions financières et pour l’Action Citoyenne (ATTAC) – Association pour les Jumelages entre les camps de réfugiés Palestiniens et les villes Françaises (AJPF) – Association des Universitaires pour le Respect du Droit International en Palestine (AURDIP) Cedetim / IPAM – Collectif des Musulmans de France (CMF) – Collectif Faty Koumba : Association des Libertés, Droits de l’Homme et non-violence – Collectif Judéo-Arabe et Citoyen pour la Palestine (CJACP) – Collectif Paix Palestine Israël (CPPI Saint-Denis) – Comité de Vigilance pour une Paix Réelle au Proche-Orient (CVPR PO) – Comité Justice et Paix en Palestine et au Proche-Orient du 5e arrt (CJPP5) – Confédération générale du Travail (CGT) – Confédération Internationale Solidaire et Écologiste – Droit-Solidarité – Ensemble! Mouvement pour une alternative de gauche écologiste et solidaire – Europe Ecologie les Verts (EELV) – Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR) – Fédération Syndicale Unitaire (FSU) – Forum Palestine Citoyenneté – Gauche démocratique et sociale (GDS) – La Courneuve-Palestine – La France Insoumise (LFI) – le Mouvement de la Paix – les Femmes en noir (FEN) – Ligue Internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté, section française de la Women’s International League for Peace and Freedom (WILPF) (LIFPL) – Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP) – Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) – Organisation de Femmes Egalité – Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF) – Parti de Gauche (PG) – Participation et Spiritualité Musulmanes (PSM) – Pour une écologie populaire et sociale (PEPS) – Sortir du colonialisme – Union communiste libertaire (UCL) – Union des Travailleurs Immigrés Tunisiens (UTIT) – Union étudiante – Union Juive Française pour la Paix (UJFP) -Union Nationale des Etudiants de France (UNEF) – Union Syndicale Lycéenne (USL) – Union syndicale Solidaires
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Expulsion des Sans-papiers de Saint-Bernard en 1996 : on n’oublie pas !
La LDH Paris 20 a signé l’appel à la manifestation pour le 28e anniversaire de l’expulsion violente des Sans-papiers de l’église Saint Bernard en 1996.
Samedi 24 août 2024 à 15h00 métro Couronnes jusqu’à l’église St-Bernard .
Le 18 mars 1996 1996, à Paris, 350 personnes (hommes, femmes et enfants) en situation irrégulière sortent en pleine lumière. Ils et elles occupent des églises, des gymnases, un entrepôt de la SNCF pour obtenir leurs papiers. Le 28 juin, l’église Saint-Bernard est occupée.
Le 23 août 1996, la police évacue l’Église Saint-Bernard en défonçant la porte à coups de hache pour déloger les dix grévistes de la faim et les familles qui y campaient depuis plus de 50 jours.
Comme chaque année, nous appelons tous les Sans-papiers, tous leurs soutiens à commémorer cet événement devant l’église St Bernard.
Un gréviste de la faim est sorti sur un brancard de l’église Saint-Bernard, alors qu’un groupe de sympathisants des sans-papiers est encadré par les forces de l’ordre, le 23 août 1996 à Paris
14 juillet 1953 : d’hier à aujourd’hui
Cette année, la Commémoration du 14 juillet 1953 a réuni 70 à 80 personnes ce 13 juillet en fin d’après-midi sur la place de la Nation à Paris.
Ce fut l’occasion cette année encore de rappeler cet événement et son actualité. Le crime d’Etat de 1953 trouve en partie ses racines dans l’idéologie colonialiste de l’époque mais aussi dans l’idéologie de racisme qui perdure aujourd’hui encore.
En ce sens, les interventions ont fait le lien entre les événements de 1953 et la montée de l’extrême-droite en France depuis plusieurs dizaines d’années jusqu’à l’alerte des élections législatives anticipées de ce mois de juin.
communiqué LDH du 8 juillet
Communiqué LDH suite aux résultats des élections législatives 2024
Les électrices et électeurs ont tranché : le Rassemblement national (RN) est battu. Ce résultat s’explique par un front républicain mis en œuvre grâce à la mobilisation des actrices et acteurs politiques, associatifs, syndicaux, et de millions de citoyennes et citoyens. La participation électorale massive acte de façon indiscutable le rejet de la société d’exclusion que prône le RN. Le Nouveau Front Populaire (NFP) est en tête, suscitant un immense espoir pour les forces progressistes.
La séquence ouverte par la dissolution n’est cependant pas close. La réponse électorale écarte le péril imminent, mais elle ne résout pas les défis économique, écologique, social et démocratique.
Il faut que cessent immédiatement toutes les formes de violences et d’intimidation commises par les extrêmes droites. Il faut que cessent immédiatement les attaques visant les contre-pouvoirs institutionnels, sociaux et citoyens, et les atteintes à l’Etat de droit.
Après des décennies d’une société fondée sur la mise en concurrence de tous dans tous les domaines, des décennies d’augmentation des vulnérabilités et des inégalités, il faut apporter des réponses de fond aux urgences démocratiques, écologiques et sociales.
Les mobilisations massives portées ces dernières années par les syndicats, associations, mouvements, traduisent les aspirations collectives qui doivent être entendues. Il faut bâtir une société dont l’objectif soit d’assurer à toutes et tous, partout sur le territoire, l’accès effectif aux droits fondamentaux, une société qui mette une juste part de la richesse créée au service de cette ambition, une société où les politiques publiques assurent davantage d’égalité, de justice et de solidarités, sans détruire les écosystèmes, une société qui tourne radicalement le dos au racisme, à l’antisémitisme, au sexisme, aux LGBTphobies et à toutes les discriminations. Sans cela le répit ne sera que de courte durée et de nouveau la colère, les peurs, le rejet de l’autre et le ressentiment feront vaciller le vivre ensemble et la démocratie.
Pour la défense de la République, nous avons dit NON au RN.
Pour renouveler et faire vivre la démocratie, la LDH (Ligue des droits de l’Homme) en appelle aujourd’hui à une réforme en profondeur des institutions et à des mesures d’urgence traçant le chemin d’un projet solidaire garant de l’effectivité des droits pour toutes et tous.
Paris, le 8 juillet 2024
Une victoire de la lutte du « Collectif des jeunes du parc de Belleville »
Depuis septembre 2023 des jeunes mineurs étrangers, sans abri, en situation précaire et non pris en charge par l’Etat, se battent pour la reconnaissance de leurs droits. Organisés en collectif, ils occupaient depuis le 6 avril 2024 la Maison des Métallos à Paris 11. La LDH Paris 20 a apporté son soutien politique et financier à cette action. Voir ici notre communiqué du 24 avril.
Après trois mois de lutte et de négociation, le 3 juillet, ils viennent d’obtenir de la Ville de Paris un hébergement provisoire dans un gymnase, avec la garantie d’un hébergement pour toutes et tous, durant au moins la durée des jeux Olympiques, la possibilité de rester dans le gymnase 24/24 et le libre accès pour les associations et personnes qui les soutiennent.
Lors de l’évacuation, un groupe d’une vingtaine de femmes immigrées sans abri et leurs jeunes enfants et bébés s’est joint au Collectif. Ces femmes demandaient à la Ville de Paris un hébergement depuis plusieurs jours sans succès. Leur résolution aussi a payé : elles sont provisoirement hébergées dans une école avec leurs enfants.
Nous pouvons nous réjouir de ces victoires de la lutte déterminée, organisée et responsable de ces jeunes migrants et les féliciter pour leur esprit de solidarité et leur combativité. Mais ils savent et nous savons qu’il reste beaucoup à faire pour que les droits à l’hébergement, à l’école et à la santé des enfants, des jeunes et des familles de migrants soient respectés. Nous continuons !
Ensemble, contre l’extrême-droite
Appel commun
Nous, syndicats et associations, avons décidé d’agir ensemble sur tous les territoires pour battre l‘extrême droite lors des élections législatives des 30 juin et 7 juillet 2024 et porter ensemble des mesures concrètes de solidarité, d’égalité et de justice. Nous en appelons à la mobilisation de toutes et tous.
La victoire des extrêmes droites aurait les mêmes conséquences dramatiques que celles qu’on a pu voir là où elles ont pu gouverner ou gouvernent. Aux Etats-Unis de Trump, dans la Russie de Poutine, la Hongrie de Orban, l’Argentine de Milei, la Pologne du PiS, l’Italie de Meloni, la liberté est piétinée, les droits ont été bafoués, les services publics et les politiques sociales, étranglés. Dans tous ces pays, la violence, la haine de l’autre ont remplacé les valeurs d’égalité, de solidarité, de fraternité.
Nous devons tout faire pour éviter que cela ne nous arrive.
Certes, la défaite des extrêmes droites ne suffira pas à garantir la mise en œuvre de politiques publiques répondant aux inégalités, injustices, et à l’urgence sociale et environnementale. Mais sa victoire en compromettrait radicalement la perspective.
Le recul des droits, la régression des libertés auxquels nous avons assisté ces dernières années, les choix politiques tournant le dos au progrès social, la maltraitance des précaires, l’abandon des services publics, le mépris des mouvements sociaux d’ampleur, comme le combat contre la réforme des retraites, constituent le terreau sur lequel l’extrême droite a prospéré.
Battre l’extrême droite dans les urnes, combattre son projet raciste doit se conjuguer à l’émergence d’un changement profond, de ruptures sociales et écologiques et d’effectivité des droits.
Il est donc crucial que chacune et chacun trouve dans l’exercice électoral le prolongement des mobilisations et aspirations communes. Une réponse de l’ensemble des forces politiques considérant que les droits sont les mêmes pour toutes et tous est indispensable.
Nous, syndicats et associations, serons exigeants pour que les réponses que nous portons pèsent aujourd’hui et demain dans un dialogue social et civil effectif.
Dans la société que nous voulons, la liberté, l’égalité, la démocratie, la solidarité et l’Etat de droit ne sont pas des mots vides de sens mais les principes mêmes qui organisent notre vie commune, notre avenir commun. Sur ces bases, face aux tenants de la haine, du racisme, de l’antisémitisme, du sexisme, de la LGBTQI+phobie, de la régression sociale, et de la destruction du vivant : des alternatives de rupture sont nécessaires.
Ensemble, nous en appelons à la mobilisation citoyenne. Sans attendre, nous appelons à participer dès ce week-end à toutes les manifestations partout en France.
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Un appel à l’initiative de la LDH (Ligue des droits de l’Homme) et de Cimade, Confédération française démocratique du travail (CFDT), Confédération générale du travail (CGT), Fédération des acteurs de la solidarité (Fas), Fédération des centres sociaux et socioculturels de France (FCSF), Fédération syndicale unitaire (FSU), Fondation Abbé Pierre (FAP), Greenpeace France, Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), Oxfam France, SOS Racisme, Syndicat des avocats de France (Saf), Syndicat de la Magistrature (SM), Union nationale des syndicats autonomes (Unsa), Union syndicale Solidaires
Cet appel a réuni de nombreuses signatures à retrouver ici :
Pour un front commun des forces progressistes face à l’extrême droite
Le résultat des élections européennes correspond à ce que les sondages
laissaient présager. L’annonce immédiate d’une dissolution de
l’Assemblée nationale par le président de la République ouvre
l’éventualité d’une majorité d’extrême droite. Cette perspective serait
évidemment un désastre pour la République française et pour les valeurs
de liberté, d’égalité, de fraternité que nous portons, qui n’ont jamais été
aussi menacées depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
La LDH (Ligue des droits de l’Homme) appelle dès à présent l’ensemble
des forces politiques progressistes à dialoguer, à mettre l’ensemble de
leurs divergences de côté, à se mobiliser afin de proposer un front
commun dans le champ électoral face à l’adversité. Elle va chercher sans
tarder à travailler à cela avec toutes les forces syndicales et associatives
qui partagent cet objectif avec elle.
SOUTIEN AU COLLECTIF DES JEUNES DU PARC DE BELLEVILLE
Communiqué
Depuis septembre des jeunes mineurs étrangers, sans abri, en situation précaire et non pris en charge par l’Etat, se battent pour la reconnaissance de leurs droits. Organisés en collectif, ils occupent depuis le 6 avril la Maison des Métallos, 94 rue Jean-Pierre Timbaud à Paris 11.
Ils revendiquent :
• La reconnaissance immédiate de leur minorité par l’administration
• Des hébergements dignes où ils puissent rester ensemble et en lien avec leurs réseaux d’amis et de soutiens
• L’éducation publique pour toutes et tous, la scolarisation sans conditions, l’accès à la culture • Une couverture santé
• L’accès aux transports gratuits à Paris et en Ile-de-France
Fidèle à ses valeurs de défense des droits de toutes et de tous, en tous lieux et en tout temps, la section LDH de Paris 20 apporte son soutien total au Collectif des jeunes du parc de Belleville et à leurs revendications.
De plus, en vue des Jeux olympiques et paralympiques, l’Etat multiplie les expulsions des plus démunis et voudrait chasser les précaires hors de Paris. Cette politique est indigne.
Nous appelons l’Etat et les administrations parisiennes à assumer leurs responsabilités et à ne pas laisser des mineurs sans accès au logement, à l’éducation et à la santé.
Nous appelons toutes les citoyennes et citoyens de Paris à exprimer leur soutien moral et financier au Collectif des jeunes du parc de Belleville dans leur occupation de la Maison des Métallos.
Paris le 24 avril 2024
L’Écran Des Droits : Avant-Première du film: « Mon pire ennemi », le 5 mai au Majestic Bastille
Dimanche 5 mai 2024 à 11h au Majestic Bastille, 2-4 boulevard Richard Lenoir
« Mon Pire Ennemi » Un film de Mehran Tamadon. Sortie France le 8 mai 2024, durée 1h22 Mojtaba, Hamzeh, Zar et d’autres ont subi des interrogatoires idéologiques en Iran et vivent aujourd’hui en France. Mehran Tamadon, le réalisateur, leur demande de l’interroger, lui, tel que pourrait le faire un agent de la République Islamique. Le film en devenir se rêve en miroir dressé face aux tortionnaires, révélant leur violence, leur arbitraire et leur absurdité. Mais lorsque Zar Amir Ebrahimi et Mehran Tamadon se prêtent à l’exercice, ni l’un ni l’autre ne semblent plus tout à fait maitriser les rôles qu’ils ont choisi d’endosser, jusqu’à se mettre en danger, ainsi que le projet de film. Mon Pire Ennemi forme avec Là où Dieu n’est pas (en salles le 15 mai) un dyptique de films de Mehran Tamadon consacré aux interrogatoires idéologiques et à la violence politique en Iran. La projection sera suivie d’une rencontre avec: Luc Forveille, monteur du film, Taghi Rahmani, ancien prisonnier iranien et protagoniste du film,Pierre Pelissier, Responsable de la commission abolition de la peine de mort et de la torture, Amnesty International France Chirinne Ardakani, Présidente de Iran Justice |
Danser sa peine-Majestic Bastille-10 mars
L’Écran des droits : Danser sa peine de Valerie Muller le 10 mars 2024 à 11h00 // Cinéma Majestic Bastille
Ce mois-ci, c’est au tour de l’OIP de choisir le film de notre cycle l’Écran des droits, et nous aurons donc plaisir à découvrir le film Danser sa peine, de Valérie Müller.
Danser sa peine, de Valérie Müller, 2019, France, 60 min
Angelin Preljocaj fait danser des femmes incarcérées à la prison des Baumettes à Marseille. Exigence et plaisir de la danse s’adressent à l’enfermement des corps et des esprits dans l’atelier du célèbre chorégraphe afin de produire un spectacle hors les murs sur des scènes prestigieuses à Aix et à Montpellier.
Ce film raconte l’histoire de ce projet fou, bouleversant, audacieux et nous donne un autre regard sur la prison, sur l’enfermement des corps et sur le processus de création.
La projection sera suivie d’une rencontre en présence de :
– Valérie Müller, réalisatrice
– Angelin Preljocaj, chorégraphe
L’antisémitisme n’a pas sa place dans le 20éme, à Paris comme partout ailleurs
Communiqué de la LDH Paris 20
La LDH Paris 20 exprime son indignation devant l’agression dont a été victime un homme portant une kippa vendredi 1er mars dans le 20ème arrondissement de Paris à la sortie d’une synagogue.
La LDH, sans présumer des futures conclusions de la justice, rappelle avec force que l’antisémitisme n’a pas sa place dans le 20ème arrondissement, à Paris comme partout ailleurs. Cet acte de haine s’attaque aux idéaux d’égalité et de fraternité de la République.
La LDH Paris 20 assure la victime et sa famille de son entière solidarité.
Paris le 3 mars 2024
Gaza des centaines de victimes par jour…
Gaza est un champ de ruines. Depuis quatre mois des centaines de victimes par jour, des destructions massives même sur les hôpitaux. La population est soumise aux privations d’eau, d’électricité, de carburants, et de nourriture jusqu’à la famine. La situation est décrite comme une catastrophe humanitaire sans précédent par les organisations humanitaires entravées dans les secours.
La Cour Internationale de Justice (CIJ), saisie par l’Afrique du Sud, a rendu une ordonnance fondée sur la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide.
Notre section LDH Paris 20 fait connaître cette décision fondamentale par une affiche. Nous avons déjà organisé plusieurs collages et avons pu constater l’intérêt qu’elle suscitait.
L’Écran des Droits : Frémont 4 février 2024 Au Majestic Bastille
Dans le cadre de notre prochaine rendez-vous L’Écran des droits, la Ligue des droits de l’Homme et Autour du 1er mai vous proposent de découvrir le film Frémont. Un magnifique film en noir et blanc sur l’exil d’une afghane en Amérique. |
Le film Frémont, de Babak Jalali, 2023, États-Unis, 92 min Donya, jeune réfugiée afghane de 20 ans, travaille pour une fabrique de Fortune Cookies à San Francisco. Ancienne traductrice pour l’armée américaine en Afghanistan, elle a du mal à dormir et se sent seule. Sa routine est bouleversée lorsque son patron lui confie la rédaction des messages et prédictions. Son désir s’éveille et elle décide d’envoyer un message spécial dans un des biscuits en laissant le destin agir… |
La rencontre La projection sera suivie d’une rencontre en présence de : – Marie-Christine Vergiat, vice présidente de la LDH – Bamchade Pourvali, docteur en cinéma, spécialiste de l’essai filmé |
Frémont de Babak Jalali, Dimanche 4 février 2024 à 11h00, au cinéma Majestic Bastille |
voeux
Mon pays imaginaire, de Patricio Guzmán, au Majestic Bastille, le 21 janvier à 11h
Mon pays imaginaire, au Majestic bastille le 21 janvier à 11h
Le film
Mon pays imaginaire, Patricio Guzmán, 2022, Franche, Chili, 83 min
Octobre 2019 : au Chili, un million et demi de personnes manifestent dans les rues de Santiago.
Depuis Allende, le pays n’avait pas connu de telle mobilisation.
Le réalisateur enquête sur ce qu’il qualifie de « mystère » et filme, depuis la rue, ce mouvement démocratique
qui aboutira au vote d’une nouvelle Constitution.
La rencontre
La projection sera suivie d’une rencontre en présence de :
Renate Guzmán-Sachse, productrice du film
Quitterie Berchon, chargée de la campagne « Manifestez vous ! » au sein d’Amnesty International
Damien Larrouqué, membre de l’observatoire politique de l’Amérique latine et des Caraïbes.
Informations complémentaires
https://www.autourdu1ermai.fr/bdf_fiche-film-6630.html
Chaque mois depuis 10 ans un collectif inter-associatif œuvrant pour la défense des droits humains organise
une rencontre-débat autour d’un film, avec le Majestic Bastille (2-4 Bd Richard Lenoir 75011) / Dulac Cinémas comme précieux partenaire.
Ce rendez-vous mensuel initié par la Ligue des Droits de l’Homme, et rejoint par Amnesty International, l’Observatoire International des Prisons
et Autour du 1er mai, s’intitule L’écran Des Droits. Nous accueillons le public autour d’une programmation et l’animation de débats
en présence de l’équipe du film et d’expert·es du ou des sujets abordés dans la tradition des ciné-clubs, nés de l’éducation populaire.
mobilisations contre la loi Darmanin, le 14 et le 21 janvier
Contre la loi de la honte, mobilisons-nous les 14 et 21 janvier 2024
La ldh dans ce communiqué du 9 janvier,appelle à manifester contre cette loi que le conseil constitutionnel
doit examiner avant qu’elle ne soit promulguée:
Le vote de la loi asile et immigration le 19 décembre dernier marque un
tournant inacceptable.
Si cette loi est promulguée, toutes les personnes étrangères vivant dans
notre pays verront leurs droits fragilisés, quel que soit leur statut et un
grand nombre d’entre elles seront précarisées.
La LDH (Ligue des droits de l’Homme), dès l’annonce de ce énième projet
de loi contre l’immigration, s’est engagée pour dénoncer son inhumanité.
Le gouvernement, pour faire passer cette loi, a capitulé non seulement
devant la droite mais aussi devant l’extrême droite dont de nombreuses
propositions ont été reprises au mépris des conventions internationales,
de la Convention européenne des droits de l’Homme et même des Traités
européens. Le président de la République et la Première ministre ont
clairement acté que de nombreuses mesures étaient contraires à la
Constitution. Ils ont eux même saisi le Conseil constitutionnel, dont le
Président vient de rappeler quelques principes fondamentaux de l’Etat de
droit lors de la cérémonie des vœux.
Comme la LDH a déjà eu l’occasion de le dire aux côtés de nombreuses
autres organisations, c’est l’ensemble des droits des étrangers qui sont
mis en cause comme jamais auparavant.
Rappelons quelques exemples :
- l’accès au droit d’asile comme aux titres de séjour et à leur
renouvellement sera rendu plus difficile y compris pour les étudiants, au
mépris du rayonnement de la France dans le monde ; - le regroupement familial va devenir quasi impossible pour de
nombreuses personnes ; - une priorité nationale est instaurée en matière de prestations sociales
pour les familles ne résidant pas depuis assez longtemps en France de
façon régulière, comme si un enfant étranger avait moins besoin de
manger ou de se loger qu’un enfant français ; - l’inconditionnalité du droit à l’hébergement d’urgence, pilier de la lutte
contre le sans-abrisme, est mise en cause comme s’il fallait avoir les bons
papiers pour ne pas dormir à la rue ;
1/2- les expulsions par simple décision préfectorale, sans aucune décision de
justice préalable, pour des personnes qui ne respecteraient pas les
valeurs de la République ou représentant une « menace » à l’ordre public
renforce le pouvoir discrétionnaire des préfets.
Alors que celles et ceux (syndicalistes, employeurs, économistes…) qui
constatent les apports de l’immigration à notre société sont de plus en
plus nombreux, cette loi est une machine à créer des clandestins et de
l’exclusion.
La LDH appelle toutes les citoyennes et tous les citoyens à se mobiliser
contre la promulgation de cette loi et notamment : - le 14 janvier à l’appel de nombreux collectifs de sans-papiers
notamment ; - le 21 janvier pour une marche citoyenne pour la liberté, l’égalité et la
fraternité à l’appel de nombreuses personnalités très diverses du
mouvement syndical, associatif, du monde de la culture…
Elle appelle toutes ses sections à s’engager pour la réussite de ces
mobilisations et actions diverses sur l’ensemble du territoire.
Plus que jamais, les militantes et militants de la LDH poursuivront leur
action quotidienne auprès des étrangers comme auprès de toute
personne victime d’un déni de ses droits fondamentaux, à développer
dans les cadres les plus larges possibles l’indispensable travail
d’information et de conviction face aux marchands de haine et de division.
Halte aux massacres à Gaza et en Cisjordanie- Cessez le feu total et permanent – Protection du peuple palestinien -manifestation dimanche 17 décembre à 14h
Ce qui est en train de se passer à Gaza est un crime contre toute l’Humanité.
Des rapporteurs de l’ONU évoquent « un risque de génocide ».
Cessez-le feu total, immédiat et permanent !
Arrêt définitif des bombardements et des déplacements forcés de la population !
Levée immédiate, complète et durable du blocus de Gaza !
Protection du peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie !
Nous appelons à manifester, se rassembler partout en France sur les bases de cet appel :
www.ldh-france.org/halte-aux-massacres-a-gaza-et-en-cisjordanie-cessez-le-feu-total-et-permanent-protection-du-peuple-palestinien/
À Paris, nous appelons à une manifestation dimanche 17 décembre à 14h – Place de la République
Rendez-vous LDH devant le magasin Habitat au coin de la rue Faubourg du Temple
P
changement de lieu: 18 décembre pour la journée internationale des migrante.s et contre la loi Darmanin
La LDH appelle à manifester le 18 décembre à 17 h à REPUBLIQUE (attention le lieu a changé ) , pour la journée internationale des migrante.s et contre la loi Darmanin , un projet dramatique pour les droits de tous les étrangers en France.
L’Assemblée Nationale a refusé le texte de loi proposé par les sénateurs , mais une commission mixte paritaire Sénat-Assemblée se réunira le lundi 18 décembre, le même que la Journée internationale des migrante.s. Le RN et les LR veulent une version durcie du texte, ce qui représente un danger important pour les droits des étrangers en France.
L’ucij, dont la ldh fait partie a fait un communiqué , le 13 décembre sur le projet de la loi Darmanin:
« …Le cœur du projet du ministre de l’Intérieur était de faire de cette la loi « la plus ferme avec les moyens les plus durs de ces trente dernières années». Il s’agissait de renforcer considérablement les dispositifs destinés à précariser, réprimer et expulser les étranger·es, comme de s’attaquer au droit d’asile et au droit du sol. Sans qu’ aucune solution de régularisation ne soit apportée à la situation des centaines de milliers de personnes sans-papiers, qui vivent, travaillent et payent des impôts en France.
Pour autant, ne nous y trompons pas. Le rejet de ce texte pousse Les Républicains et le Rassemblement National à de nouvelles surenchères afin d’adopter les mesures votées au Sénat, encore plus xénophobes que celles du projet Darmanin. Si ce dernier a perdu, nous n’avons pas encore gagné, et nous devons amplifier nos mobilisations.
L’UCIJ a mobilisé sans relâche depuis des mois contre cette loi, nous continuerons à le faire et nous appelons à rejoindre les actions organisées autour du 18 décembre à l’occasion de la journée internationale des migrant·es pour obtenir le retrait de ce projet de loi.
Aujourd’hui, le gouvernement doit renoncer à cette loi. Fort·es de ce premier recul, plus que jamais, nous disons que d’autres politiques sont possibles basées sur l’accueil, le respect et l’égalité des droits et nous poursuivrons le combat en ce sens.
A Paris, la manifestation pour la journée internationale des migrante.s et contre la loi Darmanin, partira le 18 décembre de REPUBLIQUE à 17h ( interdiction de la préfecture à Opéra) , départ collectif à 16h possible du métro Père Lachaise
RÉUNION PUBLIQUE SUR LE PROJET DE LOI ASILE ET IMMIGRATION Samedi 16 décembre
L’Assemblée nationale a voté lundi 11 décembre, une motion de rejet de la loi « asile et immigration ». Ce projet, adopté au Sénat, doit être totalement abandonné car il nourrit le racisme, la xénophobie et la stigmatisation de l’étranger, bouc-émissaire des réactionnaires et du gouvernement. Mobilisons nous plus que jamais pour mettre définitivement en échec cette loi Darmanin, loi de la honte. Pour rétablir un accueil humaniste des migrants et des demandeurs d’asile et assurer la régularisation de ceux que l’on appelle les sans papiers. D’autres politiques migratoires sont possibles, basées sur l’accueil, la solidarité et l’égalité des droits !
RÉUNION PUBLIQUE SUR LE PROJET DE LOI ASILE ET IMMIGRATION
Samedi 16 décembre à 15 heures
Centre Social Culturel Rosa Parks
219 Boulevard Macdonald Paris 19
Avec la participation de
Marie-Christine Vergiat vice-présidente de la LDH
Danielle Simonnet députée de Paris (15e circonscription)
Geneviève Jacques de la CIMADE
Organisée par la LDH Paris 19, avec les sections LDH de Paris 18 et Paris 20 et la fédération LDH de Paris
Journée internationale contre les violences faites aux femmes, manifestation contre toutes les violences sexistes et sexuelles !
Le 25 novembre, des milliers de personnes ont marché à Paris et dans les grandes villes de France, aux côtés des collectifs d’associations emmenées par #NousToutes et Grève féministe, des associations féministes de plusieurs pays, kurdes, afghanes, palestiniennes.
Ci dessous l’appel de nombreuses associations, collectifs, et de partis politiques
En cette journée internationale du 25 novembre,dans un contexte de guerres qui se multiplient, notre soutien va à toutes les femmes dans le monde, premières victimes avec les enfants des conflits armés. Nous manifestons particulièrement notre soutien aux femmes d’Ukraine, de Birmanie, de Palestine, d’Israël, du Haut-Karabakh. Nous clamons haut et fort notre solidarité avec nos soeurs afghanes maintenues sous le joug d’une oppression effroyable où même aller à l’école devient un acte héroïque. Nous réaffirmons notre sororité avec les femmes iraniennes et kurdes en révolte pour leur liberté. Femme, Vie, Liberté. Nous apportons notre soutien aux femmes ouïghoures, persécutées, victimes de politique génocidaire.
Le 25 novembre nous marcherons pour rendre hommage à toutes les victimes de la violence machiste, les femmes, les personnes LGBTQIA+, à toutes celles qui souffrent et qui luttent. A toutes celles que nous avons perdues.
Les violences sexistes et sexuelles surviennent partout, et tout le temps : dans nos espaces familiaux, sur nos lieux de travail et d’études, dans l’espace public,dans les transports, dans les établissements de soin, les cabinets gynécologiques, dans les maternités, dans les milieux du théâtre, du cinéma, du sport, en politique… Dans tous les milieux sociaux. Elles touchent les femmes comme les filles. Elles trouvent racine dans le patriarcat et se situent aussi, souvent, au croisement d’autres discriminations. Ainsi les femmes les plus touchées par ces violences sont celles qui souffrent déjà de multiples oppressions : les femmes victimes de racisme, les femmes migrantes, sans papiers, les femmes précarisées, en situation de handicap, les femmes lesbiennes et bi, les femmes trans, les femmes en situation de prostitution et celles victimes de l’industrie pornocriminelle.
Une prise de conscience collective a eu lieu avec #MeToo. Elle n’est pas suffisante, les chiffres parlent d’eux-mêmes. En France, depuis 2017 ce sont 848 féminicides ayant fait plus de 1000 enfants orphelin∙es qui ont été commis par un conjoint ou un ex conjoint. Le nombre de femmes victimes de violences dans le couple et les enfants qui en subissent les conséquences ne diminue pas (213 000 par an) tout comme les viols ou tentatives (94 000 par an). La quasi-totalité des agresseurs sont des hommes (97,3%).Une femme en situation de handicap sur 5 a été victime de viol. 50% des lesbiennes et 75% des bi ont été confrontées à des violences dans l’espace public et 85 % des personnes trans ont déjà subi un acte transphobe.
La plupart du temps, encore, les victimes ne sont pas crues, les plaintes classées sans suite, l’impunité des agresseurs persiste. La justice reste encore largement sourde à reconnaître ces violences. 160 000 enfants sont victimes de violences sexuelles chaque année, en majorité au sein de la famille. Mais leur parole peine toujours à être reconnue. Bien plus, les mères qui cherchent à les protéger de l’inceste subi sont souvent elles-mêmes poursuivies et se voient retirer la résidence de leurs enfants.
Au bout de 2ans, le gouvernement veut supprimer la Commission Indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants sous prétexte que son travail est terminé. Nous exigeons son maintien. Les femmes demandeuses d’asile sont très vulnérables aux réseaux de prostitution, de proxénétisme et de traite des êtres humains. Ceux-ci sont déjà à pied d’oeuvre pour satisfaire l’augmentation de la demande de marchandisation du corps des femmes et des filles avec les Jeux Olympiques et Paralympiques en France en 2024. Le projet de loi « Asile et immigration » ne fera que dégrader encore plus la situation de ces femmes comme celle de toutes les femmes sans papiers.
Sur les lieux de travail plus de 8000 viols ou tentatives ont lieu chaque année et un tiers des femmes subissent du harcèlement sexuel. Les employeurs publics et privés doivent faire cesser les violences et protéger les victimes y compris de violences conjugales. Nous ne nous contentons pas de la ratification par le gouvernement de la convention 190 de l’Organisation internationale du travail à moyens constants. Nous exigeons la mise en place de nouvelles obligations pour renforcer la protection des victimes !
Toutes ces violences ne sont pas une fatalité. Nous serons massivement dans la rue le 25 novembre pour faire valoir nos revendications, pour exiger la fin des violences machistes. Nous exigeons l’application des lois existantes, un plan d’urgence national, des politiques publiques s’élevant contre la tolérance sociale, promouvant la prévention, la protection et la solidarité vis à vis des victimes et des co-victimes, mettant fin, enfin, à l’impunité des agresseurs ! Disons stop aux annonces du gouvernement non suivies d’effet et exigeons la mise en place d’une loi-cadre !
Le dernier rapport de la Fondation des femmes publié en septembre dernier estime que pour lutter efficacement contre les violences faites aux femmes, il faudrait au minimum 2,6 milliards d’euros. L’Etat en dépense aujourd’hui 184,4 millions. On est loin du compte. C’est ainsi que des associations d’aide aux victimes, qui les soutiennent, les hébergent et leur permettent d’entamer leur reconstruction se retrouvent en grande difficulté. De qui se moque -t-on ? Nous exigeons l’obtention immédiate de 3 milliards d’euros pour combattre enfin efficacement ces violences !
école, logement, famille… Quels droits pour les enfants étrangers ? + concert La Flèche d’Or , le 29 novembre
Le mercredi 29 novembre 2023, de 19h00 à 22h00 à la Flèche d’Or : un évènement débat -concert initié par la Cimade
Dans le cadre de l’anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant, la Flèche d’Or vous invite à débattre des multiples atteintes aux droits des enfants à partir des constats de terrain de trois associations : RESF, les Midis du MIE et La Cimade.
19h00 – DEBAT : École, logement, famille… quels droits pour les enfants étrangers ?
Le débat, modéré par David Eloy, journaliste et directeur de l’EMI, permettra d’en apprendre plus sur la réalité du droit d’aller à l’école, du droit d’avoir des conditions de vie décentes et du droit de vivre en famille lorsqu’on est mineur.e et étranger.ère en France.
21h00 – CONCERT Avec Hareth Mhedi et Antonin Fresson,
Oud, guitare et chant seront au rendez-vous pour animer la soirée.
Hareth Mhedi est un maître syrien du Oud, chanteur et compositeur. C’est un artiste qui combine la musique classique traditionnelle avec la musique moderne, pop et jazz.
Antonin Fresson commence la guitare classique à l’âge de 6 ans et fait aujourd’hui parti du collectif et label Jazztronics.
La Flèche d’Or 102b rue de Bagnolet 75020 Paris -Entrée libre-
Film « Femmes Politiques » de Daniel Bouy, le 22 novembre au Centre Paris Anim’ de la Place des Fêtes à 19h.
la projection du film » Femmes Politiques » de Daniel Bouy aura lieu le mercredi 22 novembre à 19h. Elle sera suivi d’un débat en présence du réalisateur et de 3 femmes qui ont participé au film.
Cette proposition est une initiative des sections ldh de Paris 19 et Paris 20eme . La soirée aura lieu au centre ParisAnim, 2-4 rue des Lilas . Venez nombreux, c’est gratuit
GAZA. STOP À L’INHUMAIN. CESSEZ-LE-FEU IMMÉDIAT, LIBÉRATION DES OTAGES, PROTECTION DES POPULATIONS CIVILES
https://www.ldh-france.org/stop-a-linhumain-cessez-le-feu-immediat-liberation-des-otages-protection-des-populations-civiles-3/
La LDH appelle – comme les samedis précédents – à rejoindre les manifestations nationales du samedi 18 novembre. La Fédération de Paris de la LDH appelle les adhérentes et adhérents parisiens et leurs proches à se rassembler samedi 18 à 14:30 place de la République au coin du magasin Habitat de la rue du Faubourg du Temple, avec badges, drapeaux et chasubles.
La LDH appelle également à participer le dimanche 19 novembre, à 14h, au départ de l’Institut du monde arabe, à la marche silencieuse initiée par le monde de la culture, dans le respect des modalités annoncées par le collectif « Une autre voix » https://www.une-autre-voix.com/ Dans l’esprit de cette initiative, la fédération de Paris appelle à rejoindre la marche sans constituer de cortège LDH spécifique
Dimanche 12 novembre, la ldh appelle à la marche contre l’antisémitisme
Pour manifester, rdv à 15h, Esplanade des Invalides sous la banderole: NON À L’ANTISÉMITISME, AU RACISME ET AUX SEMEURS DE HAINE.
Parcours : avenue du Maréchal Galliéni, quai d’Orsay, bd St Germain, bd St Michel, Sénat
La lutte contre l’antisémitisme a toujours été et reste pour la LDH (Ligue des droits de l’Homme), créée lors de l’affaire Dreyfus, un combat fondateur.
Elle a manifesté sa condamnation de la montée des actes et propos antisémites survenus depuis le 7 octobre 2023 et combattu toutes les manifestations d’islamophobie et/ou de racisme quelles qu’en soient les victimes.
Fidèle à ses engagements, elle appelle à participer largement aux manifestations du dimanche 12 novembre contre l’antisémitisme.
La LDH regrette profondément que cette mobilisation soit l’objet de calculs et d’instrumentalisations. Elle s’inquiète de voir l’appel lancé par la Présidente de l’Assemblée nationale et le Président du Sénat, adressé à toutes les citoyennes et tous les citoyens de notre pays, faire l’objet d’une récupération politicienne.
La lutte contre l’antisémitisme, contre tous les racismes doit se poursuivre au-delà de dimanche. C’est pourquoi la LDH appelle les citoyennes et les citoyens, celles et ceux qui vivent et travaillent en France, à se mobiliser au quotidien en refusant toute discrimination et toute stratégie de division et de haine.
Manifestation « Stop à l’inhumain » samedi 11 novembre place de la République 15 heures
La LDH appelle à manifester samedi 11 novembre pour: le cessez-le-feu à gaza, la libération des otages et la protection des civils
Rendez-vous LDH à 15 heures place de la République,
devant Habitat (au coin du magasin Habitat et de la rue du Faubourg du Temple)
Retrouvons nous à République, On aura des badges, et chasubles et on espère vous y voir …
Dimanche 12 novembre: L’Ecran Des Droits: « Mitard, l’angle mort » , au Majestic Bastille
« l’angle mort » de Laurence Delleur et Vincent Marcel, au cinéma Majestic Bastille le 12 novembre à 11h
Le filmMitard, l’angle mort Un film de Laurence Delleur et Vincent Marcel, France, 2023, 52 min Au quartier disciplinaire, prison dans la prison, des détenus meurent parfois dans des conditions troubles. Des familles en quête de vérité portent plainte contre l’administration pénitentiaire. C’est le cas de Mahamadou, dont le frère Amara est décédé moins de 30 minutes après son placement au mitard. Ce documentaire retrace son combat et ceux de la sœur de Sambaly, mort bâillonné, et des parents de Sacha, qui s’est pendu à 18 ans. À travers leurs histoires et les témoignages de surveillants et d’anciens détenus, ce film lève le voile sur l’un des lieux les plus sombres de la République.La rencontreLa projection sera suivie d’une rencontre en présence des cinéastes Laurence Delleur et Vincent Marcel et de l’avocat pénaliste maître Benoît David.Informations pratiquesDimanche 12 novembre 2023 à 11h00 Au Majestic Bastille Cette projection se tient dans le cadre de l’Année du documentaire. |
ISRAËL-PALESTINE – MEETING pour la PAIX
Nous appelons à la mobilisation la plus large possible pour que les populations d’Israël et de Palestine puissent enfin voir leurs droits respectés et protégés notamment dans le cadre des résolutions de l’ONU de 1967.
JEUDI 26 OCTOBRE
DE 19H À 21H (ACCUEIL À PARTIR DE 18H30)
SALLE OLYMPE DE GOUGES, 15 RUE MERLIN 75011 PARIS
Soutien à Safyatou, Salif et Ilan victimes d’une grave agression policière
Le Comité Vérité et Justice pour Safyatou, Salif et Ilan dont la LDH Paris 20 fait partie organise une soirée de mobilisation et de soutien à ces trois enfants.
Dans la nuit du 13 avril, à Paris 20, leur scooter a été percuté volontairement par une voiture de police provocant leur chute. Safyatou, la conductrice, a passé plus de deux mois à l’hôpital. Son petit frère, Salif, 13 ans, blessé au foie va mieux. Ilan, 14 ans, souffre d’une fracture au genou.
Cet acte criminel des policiers a donc des conséquences gravissimes sur les enfants.
On ne sort pas indemne d’une « tentative d’assassinat par une personne dépositaire de l’autorité publique » intitulé de la plainte déposée au nom de la famille par Maitre Arié Alimi.
Venez Nombreux ! Mercredi 13 septembre -19h- Flèche d’or- 102 bis rue de Bagnolet 75020, pour rompre l’isolement, pour que cela ne se reproduise plus!
Une cagnotte de soutien a été créée : https://www.papayoux-solidarite.com/fr/collecte/soutien-verite-et-justice-pour-safyatou-salif-et-ilan
Hommage à François Géze
François Géze est décédé le 28 août. Ce décès touche la LDH car François était un militant politique engagé pour les droits des peuples et des personnes. En février 2019, le peuple algérien est descendu dans la rue par milliers. Ce fut durant plusieurs mois le Hirak, le mouvement contestataire populaire. En décembre de la même année, la LDH de Paris 20 a organisé une réunion publique à l’Ageca. François Géze était un des intervenants. On trouvera ici une interview de lui réalisée à cette occasion
le 10 juillet : film « Les Balles du 14 juillet 1953 »
Venez voir le 10 juillet à 17h30, à l’auditorium de l’hotel de ville, le film de Daniel Kupferstein « Les Balles du 14 Juillet 1953 » . Ce film raconte la manifestation du 14 juillet 1953 qui s’acheva par une répression de la police provoquant la mort de 7 personnes. Réservation conseillée sur contact@collectif14juillet53.org
Cette projection s’insère dans un programme sympathique le 13 et 14 juillet qui aura lieu place de la Nation.
Mayotte, des conditions de vie extremement précaires…
Résumé de la situation à Mayotte évoqué lors d’une réunion de la ldh Paris 20 en mai 2023, avec Jean-Baptiste Eyraud et Patrick Mony du DAL (Droit Au Logement), Cyrille Hanappe de Actes Et Cités,
https://www.actesetcites.org/projets
-Une Natalité très importante:
5 enfants par femme, âge moyen 23 ans, plus de la moitié de la population a moins de 17 ans. Il y
aurait entre 3000 et 4000 mineurs isolés sur l’ile dont certains vivent dans des villages d’enfants dans
la forêt.
-Des besoins de base non satisfaits:
77 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. Les besoins essentiels sont peu satisfaits : eau, santé, éducation non garantie, logements
insalubrité:(Manque de médecins, pas d’aide médicale de l’État (AME) un dispositif permettant aux étrangers ensituation irrégulière de bénéficier d’un accès aux soins et la Complémentaire santé solitaire (exCMU-c) inexistante.)
Manque d’enseignants et d’écoles 6000 enfants sont non scolarisés, et les autres ont en classe
par demie journée.
Manque d’avocats, d’assistantes sociales …
-Logements insalubres :
28 % des logements ne disposent pas d’eau courante, 59 % n’ont pas de
toilettes à l’intérieur de l’habitation et 52 % n’ont ni baignoire ni douche » Seulement 3%
bénéficient de logements sociaux, il n’y a que 200 logements sociaux à Mayotte et 50 % de la
population vit en bidonville.
L’état cherche à investir 90 mille euros dans des nouveaux logements et a fait appel à des
architectes pour ces projets qui ne sont pas encore commencés alors que les démolitions de
bidonvilles commencent…
-Misère
Selon l’Insee, le PIB par habitant est près de 4 fois inférieur au niveau national, et 32 % des
personnes de 15 ans ou plus sorties du système scolaire possèdent un diplôme qualifiant. Le
montant du RSA est de la moitié de celui de la métropole, et il n’est accessible seulement qu’à
partir de 15 ans de présence régularisée, 10 % de la population vote (pas celle des bidonvilles).
Des Mahorais qui ont la nationalité française souhaitent quitter l’île pour rejoindre la métropole
et vivre plus dignement.
-Comorien et Mahorais:
Selon l’Insee : moitié population française, moitié étrangères principalement des Comores.
En 2019 le flux entrant d’immigrés clandestins était évalué à environ 25 000 à 30 000 personnes
par an, pour 18 000 à 20 000 reconduites à la frontière. Mayotte est le département qui expulse le
plus.
Les reconduites aux Comores séparent les familles, des enfants sont confiés à des adultes qu’ils ne
connaissent pas toujours ou sont abandonnés. Beaucoup de Comoriens chassés reviennent régulièrement.
La stigmatisation des étrangers, la misère, et le désinvestissement de l’état aboutit à de la
violence de jeunes mahorais autant que de jeunes étrangers.
–L’Opération Wuamsushu:
Les expulsions ont démarés le 22 mai avec un mois de retard, l’ objectif: démolition des bidonvilles pour arriver à 1200 d’ici la fin de l’année. En réalité : expulsions sans solutions de relogement pour plus des 2/3. Les expulsions vers les Comores reprennent et la présence policière est renforcée, le climat est inquiétant :la population est encore plus fragilisée et la haine risque d’amener une dégradation amplifiée de la vie socialeraser 1 250 d’ici à « la fin de l’année
-La Contestation:
L’Ucij (Uni·e·s contre l’immigration jetable,400 associations), des syndicats, le CNCDH (Commission
nationale consultative des droits de l’Homme), l’Unicef, la Cimade, le DAL… dénoncent la situation.
La France a été condamnée régulièrement par l’Onu qui considère que les quatre îles forment un
territoire unique admis en tant que tel aux Nations-Unies depuis 1975.
Une revendication indispensable: le développement des droits sociaux à Mayotte tel qu’ils sont appliqués en métropole en particulier le droit à un montant de RSA equivalent…
Vérité et Justice pour Safyatou, Salif et Ilan
Dimanche 7 mai 15h, place de la Réunion, Paris 20
Marche de soutien aux victimes et à leurs familles
Dans la nuit du 13 avril, trois mineurs de 13, 14 et 17 ans qui circulaient sur un scooter ont été poursuivis par la police. Selon plusieurs témoignages : « un véhicule de police les a percutés volontairement, les faisant ainsi chuter », la conductrice, une jeune fille de 17 ans, a été hospitalisée avec pronostic vital engagé pendant plusieurs jours. Aujourd’hui, elle va mieux mais elle est toujours hospitalisée dans un service de réanimation chirurgicale où elle a subi plusieurs interventions lourdes. Son petit frère de 13 ans est blessé au foie et l’autre jeune, âgé de 14 ans est sorti d’hospitalisation.
Dès les premiers instants, la police a essayé de camoufler l’acte de violence qu’ils ont commis en simple accident de la route. Les témoins ont été intimidé·e·s, menacé·e·s. Les enfants qui voulaient juste rentrer chez eux criminalisé·e·s. Comme l’a dénoncé Me Alimi, l’avocat des familles, il y a « une volonté de dissimulation manifeste, une volonté de faire détruire des preuves, une volonté aussi d’organiser une procédure qui viserait à criminaliser les enfants eux-mêmes ».
Dans notre arrondissement, nous connaissons le rapport inquiétant, raciste, insupportable et renouvelé de la police avec les habitant·e·s, notamment les jeunes des quartiers populaires. Une plainte a été déposée pour « tentative d’assassinat par personnes dépositaires de l’autorité publique avec arme par destination ».
Habitant·e·s, mères, pères, frères, sœurs, ami·e·s nous ne pouvons pas nous taire.
Associations agissant dans le 20è arrondissement pour l’égalité des droits, nous nous tenons aux côté des familles pour que la vérité soit établie, pour que cesse la criminalisation des victimes et l’impunité policière. C’est grâce aux témoignages et à la solidarité des personnes sur place que les mensonges des policiers ont été dévoilés. Continuons cette solidarité !
L’Ecran Des Droits: le 23 avril à 11h: TEMPS MORT : au cinema Majestic Bastille
Le film Temps mort Un film d’Ève Duchemin Belgique, France, 2023, 1h58 Pour la première fois depuis longtemps, trois détenus se voient accorder une permission d’un week-end. 48h pour atterrir. 48h pour renouer avec leurs proches. 48h pour tenter de rattraper le temps perdu. La rencontre La projection sera suivie d’une rencontre avec la réalisatrice Ève Duchemin et Khaled Miloudi, poète, scénariste et ancien braqueur. Informations pratiques Dimanche 23 avril 2023 à 11h00 Au cinéma Majestic Bastille |
La Ligue des Droits de l’Homme appelle au combat pour les libertés et la démocratie
La Ldh participe pacifiquement à la mobilisation contre la loi retraite, contre la loi ou autres mesures qui veulent restreindre les droits des étrangers en France, et en générale contre toutes les actions qui font obstacles aux droits des habitants de ce pays. La ldh avec d’autres partenaires, est présente dans les manifestations avec « l’ observatoire des libertés publiques et des pratiques policières »et témoigne …Or ses actions gênent peut être monsieur Darmanin…Aujourd’hui , nous voulons partager avec vous le communiqué du 6 avril qui a pour objectif de répondre aux menaces que monsieur Darmanin a proféré contre la ldh, le 5 avril, devant les sénateurs.
Communiqué du 6 avril
Lors de son audition au Sénat sur la question de la manifestation contre la
« mégabassine » de Sainte-Soline, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a remis en cause les subventions publiques attribuées à la LDH. Cette menace est d’une particulière gravité. La LDH a été créée par des esprits résistants mus par l’impérieuse nécessité de combattre l’injustice antisémite faite au capitaine Dreyfus, au nom de la raison d’Etat.
Elle a depuis lors été de tous les combats historiques de la République : la loi de 1905 sur la laïcité, les projets d’émancipation, la lutte contre le fascisme et l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’Homme (DUDH). Elle a toujours travaillé dans un souci de dialogue franc et constant avec les institutions. Sous le régime de Vichy, elle fut dissoute et grand nombre de membres de la LDH résistants furent arrêtés, assassinés et/ou déportés. Elle s’est reconstituée pour participer à la reconstruction d’une France meurtrie par les atrocités de la guerre et de l’occupation. Elle n’a eu de cesse de se mobiliser pour soutenir les projets de liberté, d’égalité et de fraternité en défense permanente de l’Etat de droit.
Les attaques dont elle fait aujourd’hui l’objet sont notamment la conséquence de son travail sur cette défense de l’Etat de droit basé sur l’observation des pratiques policières et l’exigence d’une désescalade, indispensable au maintien de l’ordre républicain pour protéger le droit de manifester inscrit au cœur de notre contrat social.
Les subventions accordées aux associations constituent une pierre fondamentale de l’édifice démocratique promu par les organisations internationales et européennes. Elles sont indispensables en démocratie pour permettre la contestation des excès de pouvoir et de l’arbitraire. Supprimer ou diminuer ces subventions est l’un des moyens traditionnels utilisés par les régimes autoritaires pour affaiblir l’équilibre entre pouvoir et contre-pouvoirs, sans lequel une démocratie est anéantie.
Ces menaces ne visent pas la seule LDH. Elles sont le symptôme du projet
historique de la réaction contre « Les Lumières », de l’autoritarisme contre les libertés. Il y a urgence à lui opposer un refus ferme et large. La LDH sonne l’alarme et appelle celles et ceux qui ont à cœur de défendre notre modèle démocratique, celles et ceux qui, au sein des institutions de la République, disposent des moyens de s’opposer à ce projet délétère, à s’engager à ses côté avec détermination.
film « L’Hypotèse démocratique » de Thomas Lacoste le 12 avril à 18h30 – entrée gratuite
Les sections LDH Paris 19/20 ont le plaisir de vous inviter à la projection du film « L’Hypothèse démocratique » de Thomas LACOSTE, en présence du réalisateur., le mercredi 12 avril 2023 à partir de 18h 30, au Centre Paris Anim’ Place des fêtes: 2, rue des Lilas Métro Place des fêtes Ligne 11
Entrée gratuite
Synopsis : L’hypothèse démocratique – Une histoire basque propose pour la première fois le récit sensible de la sortie politique du plus vieux conflit armé d’Europe occidentale. Acteurs, victimes et négociateurs de la paix nous plongent dans l’histoire d’un peuple qui, face aux violences à l’oeuvre, a su inventer une nouvelle voie et agir sur sa propre destinée.
Voir la Bande annonce:
http://www.youtube.com/watch?v=3sOVtda4UhM
film « L’Hypothèse démocratique » de Thomas LACOSTE, mercredi 12 avril 2023 à partir de 18h 30, au Centre Paris Anim’, Place des fêtes: 2, rue des Lilas Métro Place des fêtes Ligne 11
« Sans frapper » Dimanche 12 mars à 11h au Cinéma Majestic Bastille
A l’occasion du festival Best of doc et dans le cadre de l’Année du documentaire, la prochaine séance de notre cycle L’Écran des droits vous invite
à découvrir le film Sans Frapper, d’Alexe Poukine.
Sans frapper, un film d’Alexe Poukine, Belgique, 2019, 1h52
Ada a dix-neuf ans. Elle accepte d’aller dîner chez un garçon qu’elle connaît. Tout va très vite, elle ne se défend pas. C’est en 2013, à la fin d’une projection de son premier film qu’Alexe Poukine la rencontre : une femme de son âge qui lui relate une histoire advenue neuf ans auparavant, dont elle ne sait que faire. Habitée désormais par ce récit et ses implications, la cinéaste se confronte à la discrépance entre ses a priori sur le viol et le constat que nombre de ses proches ont subi une expérience similaire.
La projection sera suivie d’une rencontre avec Françoise Dumont, présidente d’honneur de la ligue des droits de l’Homme.
Réservations : ici
Voir infos aussi là
« Sans frapper »: dimanche 12 mars, à 11h au cinéma Majestic Bastille,
2-4 boulevard Richard Lenoir, 75011 Paris
Notre quiz « Loi Darmanin »
Petit tour du projet de « Loi Darmanin » en 12 questions ici
manifestation 18 02 pour une politique d’accueil et dire non à la loi Darmanin
Le projet de loi pour « contrôler l’immigration et améliorer l’intégration » de notre gouvernement a été déposé au Sénat et sera débattu devant le parlement dans les mois à venir.
Pour dire Non à la loi Darmanin et pour une politique migratoire d’accueil, le collectif Uni.es contre l’immigration jetable (UCIJ) 2023 dont la LDH est membre s’organise. Une manifestation aura lieu le
SAMEDI 18 Février 2023 à 14H de la Porte Dorée au Centre de rétebtion Administrative de Vincennes
RDV LDH Porte Dorée – 3 place Edouard Renard Arrêt du Bus 46 direction Gare de L’est à 13h55
La LDH demande la fermeture des lieux administratifs d’enfermement et le refus des mesures d’éloignement.
La coordination Française pour le Droit d’Asile (CFDA) dont la LDH est membre nous alerte et dénonce notamment :
« qu’aujourd’hui, le gouvernement menace d’étendre les atteintes aux garanties de procédure à toutes les personnes en demande d’asile consacré par la loi de 2018 qui ont été un recul majeur dans les garanties de procédure de certaines catégories de personnes en demande d’asile, en permettant leur expulsion au cours de leur demande d’asile, pendant l’examen de leur recours, « .
RDV samedi Porte Doré pour manifester ensemble
Et le 4 mars , il est prévu une manifestation contrer la loi Darmanin
Contre le projet de réforme des retraites, manifestations
Retraites : non à une nouvelle régression des droits sociaux
La LDH s’oppose au projet de réforme des retraite et appelle à la mobilisation et aux manifestations . La manifestation du 11 février partira de République à 13h et se dirigera vers Nation via le boulevard Voltaire . Le rendez vous de la LDH est toujours devant le magasin Habitat.
Ci dessous le communiqué de la LDH qui pointe le recul des droits que précipite cet réforme et la procédure d’adoption de la loi qui escamote le débat parlementaire
Communiqué LDH
Alors qu’inégalités et précarisation s’aggravent sans cesse, la LDH (Ligue des droits de l’Homme) ne peut que s’inquiéter de voir le gouvernement s’entêter à faire passer en force une réforme des retraites que l’ensemble des organisations syndicales et l’immense majorité des Françaises et Français rejettent.
Après les réformes du Code du travail, de l’assurance chômage, dans un contexte de détérioration continue des services publics, cette réforme du système général des retraites constitue une nouvelle étape vers la remise en cause de l’Etat social, avec l’obsession de réduire à la portion congrue le système de répartition afin que les compléments soient assurés par les mécanismes privés de capitalisation pour celles et ceux qui le peuvent.
Cette réforme, dont la nécessité économique est loin d’être avérée, aggravera les injustices sociales au détriment de celles et ceux ayant des carrières longues, pénibles et précaires, et notamment des femmes qui constituent l’immense majorité des précaires. Elle réduira également la possibilité d’arriver à la retraite et de la vivre en bonne santé.
Inacceptable dans son contenu, cette réforme interroge également en termes de méthode, la procédure annoncée constituant un véritable déni de démocratie si le gouvernement va jusqu’au bout de ce qu’il a annoncé.
En effet, après une réforme du Code du travail par ordonnances, celle des retraites esquive tout débat public en utilisant une procédure législative accélérée (article 47-1 de la Constitution1) et en s’appuyant non sur un projet de loi ordinaire mais sur un projet de loi de financement de la sécurité sociale rectificatif.
Ce choix n’a rien d’anodin car il permet au gouvernement de s’affranchir d’un véritable débat et de passer outre les droits du Parlement. Moins connu que l’article 49-3, dont le gouvernement a fait un usage abusif à l’automne, l’article 47-1 alinéa 2 de la Constitution permet de dessaisir l’Assemblée nationale au bout de 20 jours à compter du dépôt du projet de loi. Ensuite, le Sénat doit statuer dans un délai de quinze jours. Et, à défaut d’un vote dans un délai de cinquante jours, le projet peut être mis en œuvre par ordonnance.
Conjuguer de telles méthodes avec des mesures d’injustice sociale ne peut qu’accentuer la crise de confiance actuelle, qui met en péril notre démocratie et favorise les dérives vers l’extrême droite.
La mobilisation qui se dessine pour jeudi prochain à l’appel d’un front syndical uni est seule de nature à faire obstacle à une régression sociale inacceptable.
C’est pourquoi la LDH appelle les citoyennes et citoyens à se mobiliser et à manifester aux côtés des organisations syndicales.
1 « Si l’Assemblée nationale ne s’est pas prononcée en première lecture dans le délai de vingt jours après le dépôt d’un projet, le gouvernement saisit le Sénat qui doit statuer dans un délai de quinze jours. Il est ensuite procédé dans les conditions prévues à l’article 45. Si le Parlement ne s’est pas prononcé dans un délai de cinquante jours, les dispositions du projet peuvent être mises en œuvre par ordonnance. »
Paris, le 17 janvier 2022
Mobilisons nous pour les Droits !
L’Ecran Des Droits:
« Tantura » d’Alon Schwarz,
le 12 février, au Majestic Bastille
« Tantura » au Majestic Bastille dimanche 12 février à 11h |
Le film Tantura Un film d’Alon Schwarz États-Unis, 2022, 1h30 Des centaines de villages palestiniens ont été dépeuplés en 1948. Pour les Israéliens, c’était la guerre d’indépendance, pour les Palestiniens, c’était « la Nakba » – la Catastrophe. Le réalisateur Alon Schwarz s’entretient avec d’anciens soldats israéliens et des résidents palestiniens afin de réexaminer ce qui s’est passé à Tantura, lieu d’un massacre présumé perpétré par les Israéliens, et de comprendre pourquoi « Al Nakba » est toujours tabou dans la société israélienne. Extrait de la note de soutien de la Ligue des droits de l’Homme Avec Tantura, le réalisateur « lance un pavé dans la mare, persuadé que la nouvelle génération est prête à parler des épisodes les plus sombres survenus en 1948. Pour rappel, outre les milliers de morts de chaque côté, plus de 760.000 Palestiniens ont été poussés à l’exode par l’avancée des forces juives ou chassés de chez eux. Près de 400 villages ont été rasés. […] Projeté au début de |
[l’année 2022]
au festival de Sundance, le documentaire a suscité des réactions. L’Autorité palestinienne a appelé à la création d’une “commission internationale pour enquêter” sur les “crimes et massacres” qu’auraient commis les forces israéliennes en 1948. Dans un éditorial, le quotidien phare de la gauche israélienne, Haaretz, a demandé la création “d’un groupe de travail” pour enquêter sur l’affaire de Tantura et “excaver et déterminer si les restes d’une fosse commune sont en effet situés” près de Dor Beach. »
La rencontre La projection sera suivie d’une rencontre avec Mylène Stambouli, membre de la section Paris 5 -13 de la LDH, Gilles Manceron membre du GT Maghreb/Moyen-Orient de la LDH, et Jean-Jacques Grunspan, distributeur du film. |
Le film Tantura, suivi d’un débat, le Dimanche 12 février 2023, à 11h00 Au cinéma Majestic Bastille |
1er février à 15h, rassemblement place Saint Michel pour les droits des étrangers
L’urgence en matière d’immigration ?
Ce n’est pas une nouvelle loi qui assimile étrangers
et délinquants.
C’est le respect des droits et de la dignité des
personnes vivant et travaillant en France.
L’urgence, c’est
• un vrai accueil et des rendez-vous,
• des réponses dans des délais raisonnables,
• le renouvellement sans délai des titres de séjour
pour éviter les ruptures de droits,
• l’élargissement des voies de régularisation pour
ceux qui étudient, vivent et travaillent en France.
Sur Paris l’urgence, c’est :
– Les délais allant jusqu’à deux ans entre le moment où l’on
demande un rendez-vous pour déposer sa demande de
régularisation et le jour où l’on obtient une réponse ;
– Le manque d’interlocuteurs formés capable d’apporter des
réponses face aux dysfonctionnements administratifs de la
préfecture ;
– La non-remise de récépissé aux personnes ayant déposé
une demande en préfecture, permettant de prouver sa
régularité le temps de l’instruction, alors qu’il s’agit d’un droit
inscrit dans la loi.
Le 1er février des rassemblements auront lieu devant
toutes les préfectures d’Ile-de-France
A PARIS
RDV place Saint Michel
A 15h LE 1ER FEVRIER
rue Lutèce (métro Cité sur la ligne 4)
De quoi sera fait 2023
La Ligue des droits de l’Homme de Paris 20 vous présente ses meilleurs vœux pour 2023. En cette année, nous serons particulièrement attentifs à
accueillir dans notre pays tous les étrangers quel que soit leur statut,,
aider les plus pauvres et les plus démunis en ces périodes d’inflation et de précarité accrue,
propager nos convictions pour le droit des peuples du monde à la paix et à la sûreté,
contribuer à développer une politique mondiale de respect de la nature et de la planète.
18 décembre, journée internationale des migrants
Le dimanche 18 décembre, manifestons pour la journée internationale des migrants pour l’égalité des droits. Départ collectif d’associations du 20ème arrondissement dont la LDH Paris 20 à 10h au métro Père Lachaise pour rejoindre à 11h la manifestation parisienne qui partira de la porte de la Chapelle.
A l’occasion de la Journée internationale des migrants, le 18 décembre, la LDH (Ligue des droits de l’Homme) réaffirme les mesures prioritaires qui devraient figurer dans les projets gouvernementaux sans même qu’une énième loi sur l’asile et l’immigration soit le plus souvent nécessaire :
Vigiles – Police : «continuum de sécurité» ou d’arbitraire?
Quand la police nationale prend la relève d’une action illégale d’agents de sécurité privée
L’observation de terrain montre que le « continuum de sécurité » promu par le gouvernement revient à un arbitraire accru. L’interdiction faite aux vigiles par le Conseil constitutionnel d’agir sur la voie publique n’est pas respectée. Qu’en sera-t-il lors des JO?
Communiqué de l’Observatoire parisien des libertés publiques.
distance, au LBD
13 juillet – Bal populaire à Nation
Le 14 juillet 1953, à l’arrivée d’une manifestation, place de la Nation, la police parisienne charge le cortège de nationalistes algériens pour leur arracher banderoles, drapeaux, pancartes… Affrontements, heurts, bousculades, les policiers tirent. On relève sept morts : six Algériens et un syndicaliste français et de nombreux blessés dont cinquante par balle.
Depuis plusieurs années un collectif d’associations animé par la LDH, avec Attac 12e, la Commune libre d’Aligre, le Maghreb des films, le PCF 12e, Solidaires Paris, et l’UL CGT 12e commémorent cet événement, avec le soutien actif de la Mairie du 12e. C’est une occasion d’assurer le devoir de mémoire et de réfléchir et échanger sur des sujets comme l’Algérie hier et aujourd’hui, la répression policière, le droit de manifester, le colonialisme, etc.
Non à l’extrême-droite !
venez, le mercredi 23 mars pour un débat passionnant sur l’égalité « femmes-hommes »
Venez nous retrouver à « la flèche d’or « un lieu accueillant pour débattre de l’égalité femmes-hommes avec l’auteur de » Le pouvoir insidieux du genre » : Une rencontre qui promet d’être passionnante !
aujourd’hui le 12 venez chercher votre carte d’habitant
Lancement de la carte d’habitant-e du 20eme ce jour le samedi 12 mars de 14h à 18hplace Alphonse Allais
une carte pour tou-te-s quel que soit leur statut, français ou étranger. …une marque de solidarité…pour l’égalité des droits.
Cette action est initiée par de nombreuses associations, collectifs, syndicats, partis politiques et habitants du 20eme
Un écran-Des droits: « woman do cry » le 08 mars
Séance exceptionnelle Un écran-Des droits À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, Un écran-Des droits vous propose une séance hors-série …Women do cry – Un film de Mina Mileva et Vesela Kazakova
mardi 8 mars à 20 h au Majestic Bastille
2/4 Boulevard Richard Lenoir 75011 Paris
Venez découvrir en avant-première le film Women do cry le 8 mars à 20 h
au Majestic Bastille
Le film
Women do cry – Un film de Mina Mileva et Vesela Kazakova – Bulgarie, France, 2021, 107 mn
Une cigogne blessée, une femme en pleine dépression postnatale, une jeune fille confrontée aux stigmates du VIH, une mère qui cherche un peu de magie dans le calendrier lunaire… Sœurs, mères et filles se confrontent à leurs fragilités et à l’absurdité de la vie, au moment où de violentes manifestations et débats sur le genre déchirent leur pays, la Bulgarie. D’après une histoire vraie.
La rencontre
La projection sera suivie d’une rencontre avec Christophe Bruncher, producteur du film, Lola Schulmann, chargée de plaidoyer droits sexuels et reproductifs, Amnesty International et Lucie Daniel, experte plaidoyer droits et santé des femmes et filles, Equipop.
Réservation (facultative) : http://www.dulaccinemas.com/cinema/2736/majestic-bastille/article/119956/un-ecran-des-droits-women-do-cry-de-mina-mileva-et-vesela-kazakova-suivi-d-une-rencontreautres liens :
http://www.autourdu1ermai.fr/article259.htmlhttps://www.amnesty.fr/agenda/women-do-cry-parisCette projection est proposée dans le cadre du collectif « Un Écran Des Droits », RDV cinéma mensuel pour la défense des droits humains (tous les deuxième dimanche du mois),
fruit d’un partenariat entre le cinéma Majestic Bastille et les associations : Amnesty, la Ligue des Droits de l’Homme, Autour du 1er Mai et l’Observatoire International des Prisons.
8 février: rassemblement metro Charonne pour que justice soit faite pour les victimes de Papon en 1962
Mardi 8 février , soyons là, dans notre Est parisien au métro Charonne pour honorer la mémoire des 9 victimes des violences des brigades spéciales de police sous les ordres de Maurice Papon, préfet de police, la République française doit reconnaître ,60 ans après, le caractère criminel de cette répression.
Appel à rassemblement à l’initiative du Comité Vérité et Justice pour Charonne et signé par plusieurs organisations dont la LDH
Le 8 février 1962, 9 travailleurs syndiqués à la CGT dont 8 étaient membres du Parti Communiste Français ont été sauvagement assassinés par les brigades spéciales de police. Ils participaient à une manifestation pacifique qui avait pour mot d’ordre « Contre les crimes et attentats de l’OAS (Organisation de l’armée secrète) et pour le droit à l’autodétermination du peuple algérien ».
Le Comité Vérité et Justice pour Charonne et les organisations signataires de l’appel (ci-dessous) vous invitent au rassemblement :
Mardi 8 février 2022 à 18 heures, métro Charonne, à Paris
avec Delphine Renard, blessée grièvement lors de l’attentat visant André Malraux ; Jean-François Gavoury, président de l’Association Nationale pour la Protection de la Mémoire des Victimes de l’OAS (ANPROVEMO) ; Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, député ; Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT.
Toutes les informations sur le site de la LDH :https://www.ldh-france.org/commemoration-du-60eme-anniversaire-du-massacre-au-metro-charonne/
Un écran Des Droits : « Un Peuple » le 13 février à 11h au Majestic Bastille
Un Peuple, d’Emmanuel Gras (France, 2021, 104 mn)qui suit un groupe de Gilets jaunes en Eure-et-Loir
Dimanche 13 février 2022 à 11 h au cinéma Majestic Bastille
En octobre 2018, le gouvernement Macron décrète l’augmentation d’une taxe sur le prix du carburant. Cette mesure soulève une vague de protestation dans toute la France.Des citoyens se mobilisent partout, c’est le début du mouvement des gilets jaunes. A Chartres, un groupe d’hommes et de femmes se rassemble chaque jour.Parmi eux, Agnès, Benoît, Nathalie et Allan s’engagent dans la lutte collective. Comme tout un peuple, ils découvrent qu’ils ont une voix à faire entendre…
Ce film est soutenu par la LDH : https://www.ldh-france.org/la-ldh-soutient-le-film-un-peuple/
Pour réserver : http://www.dulaccinemas.com/cinema/2736/majestic-bastille/article/118434/un-ecran-des-droits-un-peuple-de-emmanuel-gras
Cette projection est proposée dans le cadre du collectif « Un Écran Des Droits », RDV cinéma mensuel pour la défense des droits humains (tous les deuxième dimanche du mois), fruit d’un partenariat entre le cinéma Majestic Bastille et les associations : Amnesty, la Ligue des Droits de l’Homme, Autour du 1er Mai et l’Observatoire International des Prisons.
le 4 février une émission de radio pour le rapatriement des enfants français détenus en Syrie
Vendredi 4 février, de 19 à 21 heures, l’émission de Radio Libertaire (FM 89.4)
« Des gens et des droits » sera animée par la section LDH de Paris 20.
Pour le rapatriement des enfants français et de leurs mères détenus dans les camps de prisonniers du nord-est syrien Avec la participation de- Un responsable du collectif famillesunies.fr– Marie Dosé, avocate- Françoise Dumont, présidente d’honneur de la LDH
Aujourd’hui, plus de deux cents enfants français sont détenus avec leurs mères dans les camps de prisonniers du Nord Est syrien. Beaucoup souffrent de maladies chroniques, de malnutrition, d’infections pulmonaires, de dysenterie, de maladies de peau, mais dans ces camps, ils n’ont pas accès aux soins les plus basiques. Ils sont également privés d’école et vivent sans protection, dans la peur et le danger.
Depuis 2019, plusieurs pays d’Europe ont les uns après les autres rapatrié des centaines d’enfants. Les autorités françaises qui s’obstinent à agir au cas par cas se sont, elles, limitées à en rapatrier 35. En maintenant prisonniers ces enfants qui ne sont pas responsables des agissements de leurs parents, la France viole délibérément ses engagements internationaux, le droit international humanitaire, la Convention internationale des droits de l’enfant.
Lire le communiqué de la LDH et de la FIDH :https://www.ldh-france.org/journee-internationale-des-droits-de-lenfant-quattend-le-gouvernement-francais/
Des personnalités, des artistes, se mobilisent pour être le porte-voix de ces enfants :https://www.youtube.com/watch?v=FJjtI3wW2V8
5 et 6 mars: tous au théâtre « tu viens d’où toi… »
La LDH soutient la pièce: “Tu viens d’où toi ? Histoires de racisme structurel” de la compagnie Naje |
Spectacle de théâtre de l’opprimé (théâtre forum) A la Maison des métallos, 94, rue Jean-Pierre Timbaud, 75011 Paris Tarifs Normal : 10€ ; RSA : 2€ ; SMIC : 5€ ; Soutien : 20€ Samedi 5 mars 20h Cliquez pour réserver Dimanche 6 mars 15h Cliquez pour réserver |
« Tu viens d’où toi ? » a été pensé par la compagnie de théâtre Naje et la LDH Paris 10/11. Notre troupe est 50% blanche et 50% racisée. Nous venons de différents milieux sociaux ; nous sommes jeunes, nous sommes retraités. Notre question c’est : comment agir face au racisme structurel et comment s’allier, entre blancs et racisés, dans la lutte décoloniale et antiraciste. Scénario écrit par Fabienne Brugel, Farida Aouissi et Jean Paul Ramat de la compagnie Naje Nous sommes partis de nos propres histoires pour nous questionner, et questionner notre public. Le spectacle relate notre atelier, les questions qui l’ont traversé, les écueils sur la route, les situations difficiles dans lesquelles se sont parfois retrouvés certaines et certains d’entre nous. Nos scènes disent des réalités qui ne nous conviennent pas et en dévoilent les enjeux. Elles posent la question : comment faire pour changer cela ? Le forum engagera le public à trouver des stratégies et comportements alternatifs avec nous. |
invitation de Attac à un ciné-débat: »Migrations forcées, discriminations et exclusions » le 20 janvier
- Jeudi 20 janvier à 19 h au Centre d’animation Ken Saro Wiwa: une invitation de Attac 19 20
Venez débattre des vrais chiffres de l’immigration, de son impact sur l’économie des pays d’accueil, et du coût humain et économique de la politique de la France et de l’Europe.
Débat avec :
– Claude Calame et Alain Fabart, ;ces deux invités ont écrit un ouvrage qui a fait l’objet d’une note de lecture dans la revue de la LDH Hommes et Libertés (aujourd’hui Droits et Libertés) de septembre 2020 :
https://www.ldh-france.org/wp-content/uploads/2021/01/HL191-Notes-de-lecture-5.-Migrations-forcees-discriminations-et-exclusions.pdf
– un·e représentant·e de l’association Utopia 56.
Ce débat sera précédé de la projection d’un film.
Centre d’animation Ken Saro Wiwa
63 rue Buzenval, 75020 Paris
Métros : Buzenval, Avron
ENTRÉE LIBRE
Passe sanitaire de rigueur
Vanité et dangers des «Devoirs de l’Homme»
Dans les discours d’Emmanuel Macron en fin d’année, ses interviews et lors des discussions comme lors de la prise de présidence de l’Europe, certaines affirmations apparemment frappées au coin du bon sens sont de fait contraires à la Déclaration des droits de l’Homme et au processus qui a permis son élaboration.
Il s’agit d’assertions liant droits et devoirs comme les deux faces d’une même médaille, sur l’air : vous avez des droits mais aussi des devoirs. Allant jusqu’à affirmer : « Les devoirs valent avant les droits » (vœux du 31 décembre) en allusion plus ou moins explicite au « devoir » de vaccination anti-Covid.
Vous trouverez ici en lien un article de Politis sur ce sujet qui reprend explicitement un texte d’Henri Leclerc, que Médiapart a ressorti à bon escient. L’article de Henri Leclerc est aussi en pièce jointe.
https://www.politis.fr/articles/2022/01/droits-et-devoirs-selon-macron-43929/
Vanite-et-dangers-des-Devoirs-de-lHomme-Télécharger
la journée internationale des migrants
Communiqué de la LDH : https://www.ldh-france.org/migrants-exiles-demandeurs-dasile-etrangers-sans-papiers-le-respect-des-droits-simpose/
UN ÉCRAN DES DROITS : HACKING JUSTICE
UN ECRAN DES DROITS : HACKING JUSTICE
Dimanche 12 décembre à 11h au Majestic Bastille
HACKING JUSTICE de Clara Lopez Rubio et Juan Pancorbo,
séance suivie d’un débat avec Maryse Artiguelong, vice-présidente de la LDH et Jean-Philippe Foegle, juriste membre de la Maison des Lanceurs d’Alerte.
« Voici l’histoire glorieuse et bouleversante de Julian Assange et de sa traque menée par les États-Unis et leurs vassaux dans une nouvelle version de l’éternel combat de Spartacus contre l’Empire. Suivant pas à pas la défense du fondateur de WikiLeaks, coordonnée par l’avocat espagnol Baltasar Garzón, mondialement connu pour avoir fait interpeller l’ancien dictateur chilien Augusto Pinochet, les réalisateurs ont parcouru le monde pendant neuf ans pour retisser cette histoire aux implications politiques profondes. Dans une démocratie, la liberté d’informer est un minimum vital et ne peut être une option, quelles que soient nos opinions politiques. Cette histoire concerne chacun d’entre nous. »
j’envoie une carte en faveur des droits de l’enfant
Anniversaire de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant
Campagne d’envoi de cartes postales (autour du 20 novembre) A L’ECOLE, PAS à LA RUE ! REGULARISATION des jeunes étrangers
Chaque année, l’anniversaire de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant, ratifiée notamment par la France en 1990, est l’occasion pour le Resf de rappeler que les enfants de sans papiers, comme les mineurs isolés, sont avant tout des enfants, que l’Etat français a le devoir de protéger.
Nous constatons pourtant tous les jours que c’est loin d’être le cas pour tous.
Aussi, comme chaque année, collectifs, associations, citoyens, tous ceux qui ont à coeur de rappeler cet engagement aux décideurs et aux acteurs de la protection de l’enfance sont invités à se joindre à cette campagne.
Il est proposé d’envoyer des cartes postales (à télécharger en PJ ci-dessous) à tous les protagonistes de l’application de cette Convention, à tous les échelons de l’état, de la présidence de la république (sans timbre) jusqu’aux divers élus locaux (députés, sénateurs, maires, préfets…).
L’envoi massif de ces cartes aux alentours du 20 novembre (du 18 au 27 novembre), en forme de rappel à nos dirigeants de leur engagement de protection, sera l’occasion de réitérer notre attachement indéfectible à l’engagement du Resf, qu’on peut exprimer ainsi à cette occasion :
A L’ECOLE, PAS à LA RUE !
REGULARISATION DES JEUNES ETRANGERS
MODALITES PRATIQUES :
Les fichiers PDF des cartes en HD pour impression grand format sont en PJ en bas de page
Les cartes postales sont à envoyer, par courrier postal ou par mail, entre le 18 et le 27 novembre, en indiquant l’adresse au verso de celle-ci, dans l’espace prévu à cet effet (voir adresses ci-dessous) .
N’hésitez pas à les distribuer et à les faire circuler afin de multiplier les destinataires, le message en sera d’autant plus visible !
A l’Élysée,
Adresse postale (rappel, pas besoin de timbre pour le courrier adressé au Président de la République) 55 rue du Faubourg St Honoré, 75008 PARIS
Pour écrire par mail au président : http://www.elysee.fr/ecrire-au-president-de-la-republique/
Directeur de cabinet Patrick.strzoda@elysee.fr
Matignon,
Adresse postale : 57 rue de Varenne, 75007 PARIS
Pour écrire par mail au premier ministre : sec.jean.castex@pm.gouv.fr
http://www.gouvernement.fr/contact/ecrire-au-premier-ministre
Ministère de l’Intérieur
Adresse postale : Place Beauvau, 75008 PARIS
Pour écrire par mail au ministre de l’Intérieur :
https://www.interieur.gouv.fr/Contact/Ecrire-au-ministre-de-l-Interieur
Autres adresses mail :
Directeur du cabinet :pierre.de-bousquet-de-florian@interieur.gouv.fr
Directeur adjoint du cabinet francois-xavier.lauch@interieur.gouv.fr _
Directeur adjoint du cabinet sebastien.jallet@interieur.gouv.fr
Directrice adjointe du cabinet emmanuelle.dubee@interieur.gouv.fr
Chef de cabinet mathieu.lefevre@interieur.gouv.fr
Conseiller immigration louis-xavier.thirode@interieur.gouv.fr
sec.dircabadj@interieur.gouv.fr
sec.immigration@interieur.gouv.fr
Ministère de l’Education nationale
_ Adresse postale : 110 rue de Grenelle – 75007 Paris
Pour écrire à un.e député.e : Dans les permanences locales ou à l’Assemblée Nationale
Adresse postale de l’Assemblée nationale : 126 rue de l’Université 75007 Paris
Pour écrire par mail : Trouvez votre député.e ici https://www2.assemblee-nationale.fr/deputes/liste/alphabetique
Pour écrire à un.e sénateur.trice :
Adresse postale du Sénat : Casier de la Poste – 15, rue de Vaugirard
75006 PARIS
Pour écrire par mail : Trouvez votre sénateur.trice ici http://www.senat.fr/trombinoaga/
Pour trouver les coordonnées postales et mail des mairies :
https://lannuaire.service-public.fr/navigation/mairie
Pour trouver les coordonnées des préfectures :
https://www.mairie.net/departements/prefectures-de-departement.htm
Travailleurs sans-papiers : ultra-précarité organisée
Depuis lundi 25 octobre, 200 travailleurs sans papiers étaient en grève pour obtenir leur régularisation sur dix sites en Ile-de-France. Selon un communiqué de la CGT du 28/10, des piquets de grève ont été levés suite à l’engagement des employeurs de fournir les documents nécessaires pour la régularisation des grévistes et des protocoles de fin de conflit ont été signés.
Trois piquets sont encore en cours, les grévistes n’ayant rien obtenu.- Au Monoprix Belleville – 133 rue de Belleville 75019 – métro Jourdain- Au Café Marly Louvre- 93 rue de Rivoli 75001- métro Palais Royal- Musée du Louvre-Sépur , entreprise spécialisée dans la collecte et le tri des déchets, rassemblement des grévistes devant l’hôtel de ville de Bobigny
Au Monoprix Belleville , cela concerne les livreurs. Monoprix pour assurer ses livraisons à domicile fait appel à des sociétés spécialisées. Les livreurs subissent les conséquences d’une sous- traitance en cascades. Pickup Logistics et Stuart , deux filiales de GEOPOST appartenant au Groupe La Poste sont concernées.
Les livreurs travaillent sans fiche de paye, ils reçoivent un chèque et sont poussés à devenir auto-entrepreneur…
Passez les soutenir si vous passez du côté du métro Jourdain. Vous pouvez également les soutenir financièrement en participant aux caisses de grève sur les piquets ou à la cagnotte en ligne : https://www.lepotcommun.fr/pot/ln6ge8d1
Lire aussi l’interview de Marilyne Poulain de la CGT dans L’Obs : https://www.nouvelobs.com/social/20211025.OBS50271/travailleurs-sans-papiers-en-greve-ils-font-face-a-une-ultraprecarite-organisee.html?fbclid=IwAR0CXWQkPvdQRTvpfRkIXGP-eP3cBY1hPyl0D27jCl2Naf_i2LGXvdeLsu0
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la gréve des sans-papiers de Multipro en 2009 https://site.ldh-france.org/paris20/accueil/la-greve-des-travailleurs-sans-papiers-de-multipro-en-2009-2010/
Belleville – La Brigade des mamans contre les amendes abusives de leurs enfants
Dans de nombreux quartiers, les jeunes sont victimes d’une nouvelle arme sur-utilisée par les agents de police : les amendes. Parfois lancées sans même avoir rencontré les jeunes. Un phénomène à l’origine du surendettement de nombreuses familles. Pour se prémunir de ce fléau, à Belleville (Paris), des mamans veillent et sortent dans la rue jusque tard pour protéger leurs enfants. Reportage. [Extrait de bondyblog.fr]
Lire ici l’article entier : https://www.bondyblog.fr/societe/police-justice/la-brigade-des-mamans-contre-les-amendes-abusives-de-leurs-enfants/
Parrainage le 24 novembre
La LDH fait partie du RESF (Réseau Education Sans Frontières) qui apporte une aide aux familles sans-papiers et aux mineurs isolés ou jeunes majeurs
Dans ce cadre, le RESF organise avec la Mairie du 20ème une cérémonie de parrainages républicains et nous recherchons des parrains.marraines civil.es pour seconder les élus qui parraineront officiellement ces jeunes.
Le statut de parrain ou marraine – même si la cérémonie se passe en mairie- n’implique aucune responsabilité officielle, juridique, financière ou pénale. Etre parrain-marraine, c’est suivre le jeune ou la famille, l’accompagner dans ses démarches administratives, alerter le réseau en cas de difficulté. C’est surtout l’aider et le soutenir comme on peut, en fonction de ce qu’on peut chacun apporter : un coup de main en maths, un repas à la maison, une lettre de motivation à rédiger, des conseils pour s’orienter dans Paris, une séance au ciné…
Cet engagement est aussi une façon d’affirmer publiquement que le jeune ou la famille crée réellement des liens et tisse des réseaux d’amitié au sein de notre société. Pour la majorité d’entre eux, c’est souvent la première fois qu’ils sont invités chez des « français » ou chez des personnes régularisées et intégrées ; les parrains-marraines sont un appui psychologique et social concret, un soutien vraiment important quand on se retrouve à 17 ou 18 ans tout seul dans une France dont on n’a pas les codes, qu’on croyait accueillante et où l’on espérait se construire une vie meilleure.
Si vous êtes intéressé pour jouer ce rôle, contactez-nous en répondant à l’adresse ci-dessous. La cérémonie de parrainage aura lieu le mercredi 24 novembre prochain, à 18h à la Mairie du 20ème arrondissement.
faniconv@yahoo.fr Ou RESF Paris 20 : resfparis20@gmail.com
Un écran des droits : PARIS STALINGRAD
en partenariat avec la LDH, Amnesty Int., L’OIP et Autour du 1er mai
LE DIMANCHE 10 OCTOBRE à 11H AU MAJESTIC BASTILLE
En présence de la réalisatrice Hind Meddeb,
et d’ Agathe Nadimi, créatrice de Les Midis du Mie (Collectif solidaire avec les mineurs isolés étrangers) »Ce film est un portrait de Paris vu par Souleymane, 18 ans, réfugié du Darfour. Arrivé en France après un périple traumatisant de cinq longues années, la » ville lumière » dont il avait rêvé, loin de répondre à ses attentes, lui inflige de nouvelles épreuves. À la dureté des situations, répond sa poésie douce- amère. En suivant Souleymane, le film retrace le parcours des migrants dans Paris : les campements de rue, les interminables files d’attente devant les administrations, les descentes de police et la mobilisation des habitants du quartier pour venir en aide aux réfugiés. La caméra témoigne d’une métamorphose d’une ville et nous montre l’émergence de nouvelles frontières intérieures : des kilomètres de grillages pour rendre inaccessibles les allées sous le pont du métro aérien, des pierres pour empêcher les migrants de s’allonger, des rondes de vigiles pour les déloger. »
_Un Écran, Des droits_ _BIGGER THAN US _dimanche 12 septembre
Ne laissons pas le gouvernement démanteler les principes de la République
Le gouvernement justifie la loi « confortant les principes de la République » par la nécessité au nom de la laïcité de renforcer l’arsenal juridique pour faire face à « l’islamisme radical » et à « tous les séparatismes ». Ces deux notions, restant vagues dans le projet de loi, risquent de renforcer l’amalgame entre musulmans et terrorisme et il est à craindre une mise en œuvre discriminatoire du projet de loi une fois celui-ci adopté. En voulant modifier le cadre de la loi de 1905, c’est l’équilibre entre la laïcité d’une part et la liberté de culte et de conscience d’autre part qui est menacé. Kidnapping de la laïcité Dans le même temps le gouvernement a dissout l’Observatoire de la laïcité après huit ans d’existence. Organisme indépendant, l’Observatoire avait pour mission d’éclairer les décisions des pouvoirs publics, de lutter contre des idées fausses et de proposer des actions. L’Observatoire offrait un cadre démocratique de discussion entre toutes les parties prenantes. Faire disparaître l’Observatoire et simultanément lancer un débat sur la laïcité directement aux mais du président de la République n’est-il pas significatif du peu de cas que le gouvernement accorde à la vie démocratique ? La loi «Sécurité Globale» nous met sous surveillance. Le projet de loi « confortant les principes de la République » ne répond pas à l’ambition que porte son titre. Bien au contraire, il repose sur des dispositions à caractère répressif et discriminatoire, il est porteur d’un modèle de société basé sur la division et la méfiance. En s’attaquant à nos libertés fondamentales ce sont les principes de la République qui sont bafoués. Il est urgent que toutes les personnes et les associations attachées à la démocratie et aux valeurs de la République fassent entendre leur voix Nous appelons […] à une démocratie vivante et pacifiée, à un dialogue social et civil riche de notre diversité, restant tous profondément attachés aux principes fondamentaux de notre République solidaire, démocratique et sociale, et à des libertés publiques égales pour toutes et tous. [Extrait de l’appel signé de plusieurs d
A l’heure ou nous sortons lentement d’une grave crise sanitaire, la raison voudrait que les valeurs de la République, la démocratie et la solidarité soient le moteur de l’action gouvernementale, le ciment de notre société. Or, il n’en est rien, le gouvernement choisit de profiter de l’état d’urgence sanitaire et de l’inquiétude de la population pour imposer, dans la précipitation et la confusion, des projets de lois liberticides. Le projet sur « la sécurité globale » et celui confortant « les principes de la République » sont des offensives contre nos droits fondamentaux.
Il est urgent que toutes les personnes attachées à la démocratie et aux valeurs de la République fassent entendre leurs voix.
Nous serons présents Le dimanche 6 juin au marché de la Réunion de 10h 30 à 12h 30: Le samedi 12 juin au marché Belgrand de 10h 30 à 12h 30: Le dimanche 13 juin au marché Pyrénées de 10h 30 à 12h 30: et le samedi 19 juin à la fête de quartier, 5 rue de Tourtille de 11h à 17h.
Dimanche 30 mai à 11h « Douce France »au Cinéma Majestic Bastille
la LDH, Amnesty International, L’Observatoire International des Prisons et Autour du 1er mai proposent, comme chaque dernier dimanche du mois : Un Ecran-Des Droits, cette semaine c’est: « DOUCE FRANCE « de Geoffrey Couanon (1h35)
La Séance est suivie d’un débat avec le réalisateur Geoffrey Couanon et Dominique Picard présidente de CARMA (projet pour une transition écologique sur le Triangle de Gonesse)
réservation conseillée http://www.lesecransdeparis.fr/cinema/2736/majestic-bastille/article/101193/un-ecran-des-droits-douce-france
Mettre fin à l’oppression des Palestiniens par Israël
Sans doute suivez-vous avec intérêt les événements qui se déroulent en Israël, à Gaza et en Cisjordanie.
Vous trouverez ici une lettre ouverte rédigée de Ramallah et signée des associations AlHaq https://www.alhaq.org, FIDH https://www.fidh.org/fr/ et LDH https://www.ldh-france.org :
https://www.ldh-france.org/mesures-immediates-efficaces-et-concretes-pour-mettre-fin-a-loppression-des-palestiniens-par-israel/
Ce courrier adressé au Ministre Le Drian demande « à la France de prendre des mesures immédiates, efficaces et concrètes pour mettre fin à l’oppression israélienne des Palestiniens, aux violations du droit international et aux possibles crimes de guerre. » Elle rappelle aussi le droit de manifester, qui fut refusé aux organisations qui avaient appelé à manifester à Paris samedi 15 mai en soutien au peuple palestinien.
Nous vous tiendrons informés dans la mesure du possible de l’organisation prévue d’une manifestation à Paris samedi prochain 22 mai. On peut aussi suivre l’évolution des discussions sur le site de l’AFPS : https://www.france-palestine.org/Pour-la-Palestine-le-droit-de-manifester-doit-etre-respecte
Mobilisés pour le respect des droits de l’Homme en Palestine et en Israël et pour le droit de manifester !
1° mai : un membre de l’OPLP délibérément agressé par la police
Communiqué de l’Observatoire parisien des libertés publiques
Le 1er mai, trois équipes d’observation (9 personnes) couvraient la manifestation parisienne. Un observateur filmant une compagnie de la BRAV-M a été délibérément agressé par un de ses membres : voir notre communiqué en pièce jointe
La vidéo est visible sur Twitter : Observatoire parisien des libertés publiques (@ObsParisien) / Twitter
ou sur Facebook : Observatoire parisien des libertés publiques – Accueil | Facebook
Des violences et de nombreux manquements au respect des libertés publiques ont par ailleurs été observés dans les pratiques de maintien de l’ordre lors de l’événement.
L’Observatoire parisien des libertés publiques
Hommage à Gérard Chaouat
Gérard Chaouat est décédé.
Comme beaucoup de militantes et de militants, de démocrates attachés aux droits et libertés, notre section LDH Paris 20 a connu Gérard Chaouat dans tous les combats pour un monde de justice et d’égalité. Ce 5 mars nous avions organisé avec lui, une conférence sur la recherche et le Covid où son discours était une parole d’expertise, d’engagement, de révolte et d’espoir. Aujourd’hui nous rendons hommage à Gérard brutalement décédé, à l’homme, au chercheur et au militant.
Salut à toi, Gérard. Nos amitiés à tes amis, à tes camarades et à tes proches.
LDH Paris 20
Vous trouverez ici :
l’enregistrement vidéo du débat organisé par notre section avec Gérard et d’autres intervenants sur la recherche en France et le Covid :https://youtu.be/9E_Fo5cjgY8 (l’enregistre est tronqué par erreur, il commence un peu après le début d’intervention de Gérard)
un article d’hommage de Ensemble dont Gérard était membre : https://www.ensemble-fdg.org/content/gerard-chaouat
un article de Gérard dans Droits et liberté, la revue de la Ligue des droits de l’Homme :https://www.ldh-france.org/wp-content/uploads/2020/07/HL190-Actualit%C3%A9-2.-La-recherche-face-%C3%A0-la-Covid-19-trop-peu-trop-tard.pdf
Apportons notre soutien au peuple Ouïghour
Depuis environ deux ans, la communauté internationale et l’opinion publique commence à se mobiliser au sujet du sort des Ouïghours. Mais, qui sont les Ouighours ? Quelles sont les raisons de s’intéresser à eux aujourd’hui, et de les soutenir ?
Il s’agit d’ un peuple turcophone à majorité musulmane sunnite, habitant la région autonome ouïghour du Xinjiang (aussi appelé Turkestan oriental ). Ils sont l’une des 56 nationalités officiellement reconnues par la République Populaire de Chine et, selon des chiffres issus d’un recensement datant de 1990, ils seraient près de 7.500.000 – Leur langue, le ouighour est de la famille des langues Turciques, ils vivent dans la région du Xinjiang (au nord du Tibet), qui, comme le Tibet, fait partie des cinq régions autonomes de la Chine.
En Europe on ne s’intéresse à eux que depuis 2019 environ, pourquoi cela ? C’est qu’en 2019 ont eu lieu de graves révélations sur la politique chinoise d’internement de ce peuple. Révélations qu’on a appelées les « Xinjiang Papers » : plus de 400 pages de documents internes chinois sont dévoilés dans le « New York Times » déclenchant la colère du Président Chinois, Xi Jinping, qui les déclara aussitôt manipulés et hors contexte. Si des témoignages, des accusations et même des rapports existaient déjà, ces documents apportent la preuve qu’ils étaient parfaitement fondés.
Depuis ces révélations, les faits dénoncés ont été très largement confirmés et documentés. De multiples preuves existent de camps de rééducation, de camps de travail forcé que les autorités appellent pour leur communication, écoles ou centres de formation. Mais on sait aussi que même hors de ces camps qui sont une menace permanente, la population Ouïghour est sous une extrême contrainte et un contrôle auquel il est impossible d’échapper. Tout cela suffit à dire l’insupportable de cette situation. Sans même parler des femmes qui, sous prétexte de soins de santé, doivent accepter des injections de produits supposés médicamenteux dont elles s’aperçoivent plus tard, qu’ils les ont rendues stériles.
Lire l’article de la revue LDH Droits et Libertés : https://www.ldh-france.org/wp-content/uploads/2021/04/DL193-Monde-2.-La-repression-chinoise-en-zone-autonome-ouighoure.pdf
Le dossier Israël-Palestine devant la Cour Pénale Internationale
Nous vous invitons à être les plus nombreux possible à écrire au Président de la République et au Ministre des Affaires Étrangères sur la base du texte ci-dessous :
SOUTIEN DE LA DEMANDE DE L’OUVERTURE D’UNE ENQUÊTE par la COUR PÉNALE INTERNATIONALE sur le dossier Israélo-Palestinien pour que la justice conduise à la paix.
Après l’annonce de l’ouverture d’une enquête, le 3 mars 2021, par la Procureure générale de la Cour pénale internationale (CPI), Madame Fatou Bensouda, au sujet des crimes présumés dans les territoires palestiniens occupés, nous saluons cette initiative avec satisfaction et souhaitons appeler le gouvernement français à apporter son soutien explicite à cette enquête.La France a plusieurs fois, au cours des années passées, manifesté son soutien diplomatique et politique pour un fonctionnement efficace de la CPI en la qualifiant de « seule juridiction pénale internationale permanente, à vocation universelle », selon les termes de son chef de la diplomatie, Jean-Yves Le Drian en juin 2020. A un moment où la CPI est cible d’attaques intolérables de la part de l’Etat israélien soutenu par les Etats-Unis, il nous semble urgent que la France, à l’exemple de la Belgique, du Luxembourg, des Pays-Bas, envoie un signal fort afin de faire savoir à cet Etat que l’impunité dont il bénéficie à ce jour, malgré de graves violations du droit international, pourrait bien prendre fin. Contrairement à ce qu’il tente de faire croire avec un cynisme éhonté, les sanctions qui pourraient résulter de cette enquête menée à son terme, ne relèveraient en rien d’un quelconque antisémitisme, mais exclusivement de l’application stricte et indispensable de ce droit international. La France serait également pleinement dans son rôle en appelant la communauté internationale à soutenir la CPI sur ce dossier, seul espoir de justice pour toutes les victimes des violations identifiées du droit international dans ce conflit. En soutenant la CPI les Etats feraient preuve d’un courage politique fort et essentiel pour recréer les conditions d’une Paix juste et durable dans la région .Dans l’attente des suites que vous donnerez à notre préoccupation, veuillez recevoir nos respectueuses salutations…Pour aller sur le site de l’Elysée – rubrique « Ecrire au président » : https://www.elysee.fr/ecrire-au-president-de-la-republique/Pour aller sur le site du ministère des Affaires étrangères – rubrique « Nous écrire » :https://www.diplomatie.gouv.fr/…/mentions…/nous-ecrire/
Maâti Monjib, intellectuel franco-marocain en détention arbitraire et en danger
Maâti Monjib, intellectuel franco-marocain est en détention depuis plus d’ un mois et en grève de la faim depuis le 4 mars pour protester contre sa détention arbitraire et demander sa liberté.Il est urgent d’obtenir sa libération
Informations du Collectif-cedetim:
Maâti MONJIB, historien, universitaire, journaliste, défenseur des droits humains, est en grève de la faim depuis 11 jours maintenant. Une journée de grève de la faim est une journée de trop.
On rappelle qu’il a déjà mené une grève de la faim de 24 jours en octobre 2015 qui lui avait permis de reconquérir ses droits mais qui a eu des conséquences sérieuses sur sa santé.
Maâti a publié un communiqué (ci-joint) dans lequel il annonce entamer une grève de la faim à compter du jeudi 4 mars 2021 à 16 heures pour protester contre sa détention arbitraire et demander sa liberté.
Cependant, cette grève de la faim fait peser de graves dangers sur sa santé et sa vie, alors qu’il souffre de maladies chroniques (diabète et troubles cardiaques) pouvant être ravivées par sa détention arbitraire et sa condamnation inique. Il est urgent d’agir pour exiger sa libération.
Assuré de votre soutien qui s’est déjà traduit par vos actions urgentes et/ou vos communiqués dès le début de cette nouvelle affaire, le comité de soutien à Maâti Monjib a besoin de votre appui et vous sollicite pour demander aux autorités françaises (président + ministre de l’Europe et des Affaires étrangères) d’intervenir sans délai et d’assurer sa protection en tant que citoyen français.
Le comité de soutien vous sollicite également pour exhorter les autorités françaises à exiger des autorités marocaines la libération immédiate de Maâti MONJIB, citoyen français (bi-national).
Maâti a entamé cette grève de la faim pour dénoncer l’arbitraire et dire à l’opinion nationale et internationale qu’il est innocent, que la vérité et la justice sont plus importantes que sa propre vie.
Communiqué : Maâti Monjib en grève de la faim
J’entame une grève de la faim à compter du jeudi 4 mars 2021 à 16h00 pour exprimer un appel de détresse lancé à l’opinion publique suite à la persécution et l’injustice qui me sont infligées par le régime politique marocain.
J’observe cette grève de la faim pour protester contre :
1) Mon arrestation arbitraire le 29 décembre 2020, soit 24 heures avant la tenue dans le plus grand secret de l’audience dans le cadre du procès qui m’est intenté depuis 2015 pour « atteinte à la sécurité de l’État ». Audience à laquelle je n’étais pas convoqué. Ma défense, non plus, n’était pas informée. Ce procès a été reporté systématiquement jusqu’à mon arrestation et finit par me condamner par contumace. Cette arrestation arbitraire visait à me condamner en mon absence pour que je ne puisse pas me défendre.
2) L’intervention illégale du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire en déclarant son approbation du verdict prononcé contre moi par contumace et en influençant les juges sachant que mon dossier est toujours en cours devant la justice. Ceci constitue un précédent dans l’histoire de la justice marocaine.
3) La diffamation qui me frappe ainsi que ma famille de la part des médias officiels et ceux dépendant des services sécuritaires en violation flagrante de ma dignité et de la présomption d’innocence.
Je déclare à l’opinion publique nationale et internationale que je suis totalement innocent des accusations fallacieuses qui visent à saper ma crédibilité en tant que journaliste et écrivain d’opinion. La raison de toute cette persécution est à chercher dans mes écrits critiques à l’égard du régime et sa police politique et dans mes activités de défense des droits humains comme mon soutien aux détenus du mouvement Hirak du Rif et aux journalistes détenus injustement sous couvert de crimes de droit commun.
Prison Al Arjat 2, Salé le 04 mars 2021
Maâti Monjib
Signez et partagez la pétition « Jeunes majeurs étrangers, sortir de l’impasse
Une soixantaine d’organisations ont lancé un appel en faveur des jeunes majeurs étrangers qui reçoivent une obligation de quitter le territoire français (OQTF) quand ils atteignent la majorité (affaire du boulanger de Besançon et bien d’autres). Cette campagne intitulée “Jeunes étrangers, sortir de l’impasse” part de plusieurs constats :– la contestation systématique de l’identité des jeunes arrivés mineurs non accompagnés et même de leur âge, y compris quand ils ont été placés par un juge des enfants ;– la quasi disparition des possibilités de régularisation des familles avec enfants mineurs ;– les difficultés croissante d’accès aux préfectures via la dématérialisation ;– face à ces embûches, nous constatons, à l’inverse, les manifestations de solidarité de plus en plus nombreuses autour de ces jeunes.Un communiqué de presse a été publié le lundi 8 février. Il est désormais signé par plus d’une soixantaine d’organisations nationales.Nous voulons poursuivre et amplifier ce mouvement de solidarité. Aujourd’hui avec plus de 220 personnalités de tous horizons, nous faisons appel à toutes celles et tous ceux qui ne supporte plus ce gâchis humain et nous vous appelons à signer notre pétition. |
Cliquez ici pour signer la pétition |
Pétition “Jeunes majeurs, sortir de l’impasse”L’actualité a mis au grand jour la situation de jeunes étrangers présents depuis des années en France, arrivés soit mineurs isolés, soit avec leur famille, en cours d’études, d’apprentissage, accédant à l’emploi souvent dans des secteurs en pénurie de main-d’œuvre et soudain victimes de refus de séjour avec obligation de quitter le territoire (OQTF) dès lors qu’ils arrivent à leur majorité.Nous nous réjouissons évidemment que plusieurs de ces jeunes aient trouvé une solution heureuse avec l’obtention d’un titre de séjour grâce à la solidarité que leur situation a suscitée.Au-delà de ces cas emblématiques, les jeunes en détresse sont nombreux. Depuis des années, associations, enseignants, éducateurs, chefs d’entreprise, maîtres d’apprentissage, élus sonnent l’alarme et ne sont pas entendus. Nous sommes quotidiennement témoins d’un terrible gâchis humain et social : voir des jeunes être menacés d’expulsion, réduits à vivre dans la peur, l’errance et la clandestinité, alors que la France est devenue leur pays, celui de leurs liens, de leurs amitiés, de leurs amours, et qu’ils sont prêts à rendre à la société ce qu’elle a investi dans leur formation.Pourtant, dès aujourd’hui, il y a des possibilités d’amélioration réelle et immédiate pour au moins réduire l’arbitraire des préfectures :– il faut faire cesser la suspicion généralisée qui pèse sur de nombreux jeunes dont les actes d’état-civil sont régulièrement contestés, alors que leur identité a été confirmée par un juge ou par les services consulaires de leurs pays ;– il faut cesser d’exiger des documents impossibles à présenter pour obtenir un titre de séjour (comme des passeports guinéens, par exemple), à plus forte raison lorsque la réglementation prévoit que leur présentation n’est pas obligatoire ;– il faut en finir avec le blocage absurde des demandes de rendez-vous en préfecture, qui, sous prétexte de dématérialisation, revient à fermer des voies de régularisation. Ainsi, des jeunes, que la loi oblige à demander un titre de séjour avant 19 ans, sont mis dans l’impossibilité de le faire ;– il faut que ces jeunes puissent avoir accès à des formations ou contrats d’apprentissage, en fonction de leurs niveaux de compétences, qu’ils puissent poursuivre les parcours engagés, et plus largement poursuivre la vie qu’ils ont entamée en obtenant aisément un titre de séjour protecteur et stable ;– il faut régulariser de façon large et durable les personnes étrangères présentes depuis plusieurs années sur notre territoire notamment en appliquant la circulaire du 28 novembre 2012 plutôt que de mettre fin à celle-ci sans le dire et de restreindre l’accès aux droits et ainsi multiplier les situations dramatiques.Ce sont là des mesures de bon sens, qui seraient la preuve que le message de ces jeunes, de leurs éducateurs et enseignants, de leurs employeurs, de leurs formateurs, a été entendu. Mais elles ne nous dispensent pas de réfléchir ensemble à la mise en œuvre de politiques d’accueil et de respect des droits fondées sur l’ouverture des frontières et des cœurs et non plus sur la peur et la fermeture. |
Cliquez ici pour signer la pétition |
Dématérialisation des demandes de titre de séjour : pour la première fois, un tribunal administratif juge l’organisation d’une préfecture illégale
« La dématérialisation, c’est-à-dire l’accès aux services de la Préfecture par internet est un obstacle à l’exercice effectif de leurs droits pour des dizaines de milliers de personnes. Qu’en dire lorsque le site de la préfecture « bug » et donc empêche de prendre RV par internet pour une demande ou un renouvellement de titre de séjour, pendant des semaines…un refus d’accès aux droits par l’Etat. L’Etat enfreint la loi de manière beaucoup trop systématique, notamment en matière de droits des étrangers, n’ayant comme seul limite, des recours engagés par des avocats devant les tribunaux, bien souvent engorgés, saturés, en raison des nombreuses violations de la loi par l’Etat.Cette décision en est encore un exemple flagrant« .
Communiqué commun dont la LDH est signataire
C’est un jugement qui fera date : le 18 février 2021, le tribunal administratif de Rouen a donné raison aux associations en annulant pour illégalité un arrêté de la préfecture de Seine-Maritime, qui imposait aux personnes étrangères de déposer en ligne leurs demandes de titre de séjour. La motivation retenue par le tribunal s’applique en fait à toute préfecture imposant la dématérialisation.
La dématérialisation ne peut être imposée aux usagers et usagères du service public : le Conseil d’Etat l’avait affirmé sans ambiguïté dans une décision du 27 novembre 2019. Mais un grand nombre de préfectures, à l’instar de la Seine-Maritime, ont choisi de tout simplement ignorer cette jurisprudence.
En Seine-Maritime comme ailleurs, les personnes étrangères qui demandent un titre de séjour sont confrontées à une profonde maltraitance institutionnelle : refus d’instruction des dossiers, conditions de régularisation ubuesques et, depuis le mois de mars 2020, dématérialisation de la plupart de leurs démarches administratives. En pratique, cette dématérialisation imposée a avant tout pour effet de priver les personnes de leurs droits en les gardant à distance de l’administration.
Le jugement rendu par le tribunal administratif de Rouen est, en France, le premier coup d’arrêt directement porté à une préfecture en matière de dématérialisation des demandes de titre de séjour.
Le tribunal retient en effet que la réglementation n’autorise aucune dématérialisation des démarches menées en vue de l’obtention d’un titre de séjour :
Les dispositions du Ceseda « font obstacle à ce que le préfet (…) prescrive que le dépôt des demandes de titre de séjour concernés soit effectué par tout autre procédé et notamment numérique » et de manière plus générale, « les démarches en matière de demandes de titre de séjour ont été exclues du champ d’application de la mise en oeuvre des téléservices ».
Par cette décision, le tribunal administratif de Rouen sanctionne la préfecture de Seine-Maritime. Et bien au-delà, il affirme qu’aucune démarche dématérialisée ne peut aujourd’hui être imposée, ni même proposée, en matière de droit au séjour. Aux termes de cette décision, c’est bien l’ensemble des modules de prise de rendez-vous par Internet pour demander un titre de séjour et l’ensemble des modules de dépôt en ligne des demandes, qui sont entachés d’illégalité.
Nos organisations se félicitent de cette décision essentielle et appellent les pouvoirs publics à cesser, partout en France, d’imposer la dématérialisation des démarches administratives, notamment pour les personnes étrangères. Un accueil physique doit toujours être maintenu et les préfectures doivent être dotées de moyens suffisants pour répondre aux besoins des usagers et usagères.
Organisations signataires :
La Cimade, le Gisti, la Ligue des droits de l’Homme, le Syndicat des Avocats de France, le Collectif antiraciste de la région d’Elbeuf – ASTI d’Elbeuf, la Pastorale des Migrants – Diocèse de Rouen, l’assemblée locale des Etats Généraux des Migrations de Rouen, l’Union Départementale CGT Seine-Maritime, Welcome Rouen Métropole, l’ASTI de Petit-Quevilly, le Réseau Education sans Frontières de Rouen, le Réseau rouennais de solidarité avec les Migrants, réfugiés, exilés, étrangers.
Paris, le 25 février 2021
La recherche face au Covid19 – Débat
–
Pandémie : comment en est-on arrivé là ? Ce que le Covid19 révèle de la situation de la recherche en France
La Ligue des droits de l’Homme de Paris 20 vous invite à un visio-débat avec Gérard Chaouat, immunologiste, directeur de recherche émérite CNRS et Inserm, Jacques Haiech, professeur honoraire de biotechnologie à l’université de Strasbourg et Mariannick Dagois, enseignante honoraire à Paris 8 et membre de « Sauvons l’Université »
Le vendredi 5 mars à 19 heures 30 Rejoignez nous sur Zoom https://us02web.zoom.us/j/86291872836
Le Covid19 a surpris tous les experts. les autorités ont lancé dans la précipitation la recherche de remèdes et de vaccins. Pourtant, au début des années 2000, des recherches avaient été menées sur des virus proches et d’origine animale comme Ebola mais aussi comme Sars-Cov1 et Mers-Cov, tous deux de la famille des Coronavirus. Mais ces recherches furent abandonnées. Aujourd’hui des laboratoires internationaux ont annoncé des vaccins et les ont mis sur le marché, mais dans un mode d’urgence qui contribue à mettre les Etats en dépendance vis-à-vis des capacités de production et en négociation âpre avec les laboratoires.
Qui décide des projets de recherche ou de leur abandon ? Qui affecte les ressources ? Sur quels critères ? Quels effets ont ces choix en période de crise sanitaire ?
Quelles sont les options fondamentales qui permettraient de mieux affronter les périodes de crise : travail collaboratif et interdisciplinaire, intégrité scientifique, coopération internationale, science ouverte…
Pour le respect du droit à un rendez-vous en préfecture !
Non à la fermeture invisible des voies de régularisation
Droit à un rendez-vous en préfecture
pour toutes et tous !
RENDEZ-VOUS, JEUDI 28 /01 A 14h
DEVANT LE TRIBUNAL ADMINISTRATIF DE PARIS
7 rue de Jouy Paris 4 (M° Pont Marie ou Saint Paul).
Plus d’une centaine de personnes ont saisi les tribunaux administratifs franciliens le 10 décembre dernier, pour tenter d‘imposer aux préfectures la délivrance de rendez-vous. Parmi celles-ci, la préfecture des Hauts de Seine a été condamnée à convoquer les personnes concernées et à rembourser les frais de justice des requérant.e.s, à hauteur de 11 400 euros, ce qui marque une première victoire. Ce premier succès nous encourage à accentuer la pression.
demain jeudi 10, à 14h devant le tribunal administratif de Montreuil: rassemblement pour l’accès à la prise de rdv des demandeurs de titre de séjour
LA NUIT DES TENTES : LE PIRE S’EST PRODUIT. L’HORREUR ET L’INDIGNE
Communiqué commun suite à l’évacuation brutale des exilés qui avaient planté leurs tentes place de la République lundi soir 23/11 et qui continuent à errer, pourchassés, sans abri…
https://www.ldh-france.org/la-nuit-des-tentes-le-pire-sest-produit-lhorreur-et-lindigne-la-statue-de-la-republique-etait-petrifiee/
visio-débat vendredi 27 novembre à 19h POURQUOI UNE LOI … » SUR LE SÉPARATISME » ?
Visio-débat
POURQUOI UNE LOI « SUR LE SÉPARATISME » ?Vendredi 27 novembre à 19 heures
Avec la participation de – Françoise DUMONT présidente d’honneur de la LDH– Joëlle BORDET et Daniel BOITIER membres du Groupe de travail Laïcité de la LDH
Le débat est largement ouvert à toutes et à tous, dans le respect mutuel.
Pour accéder, cliquer sur le lien et attendre quelques secondes que l’animateur vous admettehttps://us02web.zoom.us/j/85441443040
Pour accéder par téléphone : :+33170372246,,85441443040# France
+33170379729,,85441443040# FranceID de réunion : 854 4144 3040
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Début
octobre, le Président de la République a dévoilé les contours de son
plan pour lutter contre le séparatisme. A charge pour les ministres
concernés d’en préciser les modalités avant le 9 décembre. Ce projet de
loi a changé de noms à plusieurs reprises mais plusieurs orientations
restent constantes depuis le discours du Président.ENJEUX ET DANGERS DU PROJET DE LOI « SUR LE SÉPARATISME »
Parmi
les mesures déjà annoncées figurent d’ores et déjà la limitation de
l’instruction scolaire à domicile, l’obligation de neutralité étendue
aux salariés des entreprises délégataires de service public, l’extension
des motifs de dissolution des associations, l’obligation pour les
associations qui reçoivent des subventions de l’Etat de signer une
charte de la laïcité…Le texte devrait aussi s’attaquer à la formation
des imams en confiant au CFCM le soin de la prendre en charge.
Même
si le Président de la République a pris soin d’évoquer la ghettoïsation
subie par bon nombre de nos concitoyen-ne-s vivant dans des territoires
marqués par toutes sortes de discriminations, les intentions qui
sous-tendent de projet de loi désignent clairement la population de
culture ou de confession musulmane (ou supposée telle) comme les
potentiels porteurs des pires dérives allant jusqu’aux plus mortifères
d’entre elles.
Outre
qu’il est porteur de graves divisions à un moment où notre société est
confrontée à une grave crise sanitaire et sociale qui frappe
particulièrement les plus fragiles d’entre nous, ce projet met à mal les
équilibres de trois grandes lois de la République qui fondent nos
libertés fondamentales et qui seraient modifiées : la loi de 1882 sur
l’instruction obligatoire, la loi de 1901 sur les associations et la loi
de 1905 sur la séparation des Eglises et de l’Etat.
Le scandale de l’évacuation ratée du campement de Saint-Denis, mardi 17 nov.
Retour en vidéo sur l’évacuation ratée de mardi 17 novembre 2020.
Si des milliers de personnes exilées ont été prises en charge, un autre millier n’a pas eu cette chance et reste dehors depuis. Aucune préparation en amont des institutions, une coordination des acteurs insuffisants : cela a forcément amené une mise à l’abri chaotique et violente pendant toute une journée. Encore, les droits à un hébergement inconditionnel, à une sécurité pour toutes et tous, à un accompagnement adéquat, à pouvoir être en sûreté avec les forces de l’ordre, n’ont pas été respecté. Merci à l’énorme mobilisation Utopia 56Solidarité migrants WilsonGistiLE CEDRE-Secours Catholique Caritas France et toutes / tous les autres : nous allons maintenant étudier toutes les actions policières durant cette évacuation, analyser les manquements au principe d’inconditionnalité de l’hébergement. On continuera à dénoncer.
(Montage Rach Rmdr ; merci ! avec vidéo de toutes les associations présentes!)
soutien à une famille
https://reseau-resf.fr/Regularisation-Soutien-a-Sanissanta-Salif-et-leurs-trois-enfants
Une famille africaine avec de très jeunes enfants scolarisés dans notre arrondissement s’est vue refuser l’asile. La famille vit précairement et dans le dénuement . Vous pouvez signer la pétition qui demande sa régularisation
marche des solidarités, le 17 octobre
Marche des solidarités |
Régularisation des sans-papiers, fermeture des Cra, logement pour toutes et tous.A l’appel de 19 collectifs de sans-papiers, de la Marche des solidarités, des Etats généraux des migrations (dont la LDH est membre) et de plus de 200 organisations, des sans-papiers marcheront à partir du 19 septembre des quatre coins du pays pour atteindre Paris en une grande manifestation le samedi 17 octobre. |
L’arrivée à Paris est prévue le samedi 17 octobre 2020, à 14h place de la République, à Paris. Venez nombreux et nombreuses accueillir les marches et les accompagner dans Paris – Trois entrées des marcheurs et marcheuses dans Paris en cortèges qui iront jusqu’à République : à 10h- Porte d’Italie, à 10h- Porte de Montreuil, à 10h- Porte de Paris, à 10h pour entrer porte de La Chapelle à 11h avec les campements de migrants |
Ciné-droits (« Un écran-des droits ») le 27 septembre 2020 à 11 h au Majestic Bastille avec la projection du film de David Dufresne » Un pays qui se tient sage »
Un campement alerte sur le sort des mineurs isolés étrangers à la rue
Depuis le 30 juin, un campement d’environ 75 adolescents mineurs étrangers s’est installé dans le 11e arrondissement de Paris, square Jules Ferry. Dans la loi, les départements ont la responsabilité de protéger tous les mineurs isolés sur le territoire français. Mais dans les faits nombreux sont celles et ceux qui dorment dans la rue et n’ont droit à aucune prise en charge. Ces jeunes ont besoin de notre soutien! Alors soyons nombreux à agir!
Sur cette page vous trouverez les adresses mail de toutes les personnes responsables à contacter ainsi qu’un mail type : https://www.msf.fr/mineursalarue
Nos questions aux candidats aux municipales
La LDH Paris 20 a envoyé un questionnaire : LDH Paris 20 – Municipales – Second tour – Questionnaire aux candidats – à toutes les candidates et candidats du second tour des municipales dans le 20e arrondissement :
- Éric Pliez, liste Paris en Commun avec Anne Hidalgo fusionnée avec la liste d’Antoinette Guhl, liste L’écologie pour Paris avec David Belliard;
- François-Marie Didier, liste Dati pour Paris avec Rachida Dati;
- Frédérique Calandra, liste Ensemble pour Paris avec Agnès Buzyn;
- Danielle Simonnet de la France insoumise, liste Décidons Paris.
Le questionnaire, délibérément court, portait sur cinq sujets : la santé, la démocratie et la citoyenneté, l’accueil des migrants, le logement et la police. – Nous n’avons reçu qu’une seule réponse, celle de Danielle Simonnet que nous remercions :
- Réponse de Danielle Simonnet, reçue le 18 juin : Municipales second tour – Réponse de Danielle Simonnet
Gazer, mutiler, soumettre
Débat avec Paul Rocher
Manifestations interdites, rassemblements nassés, manifestantes et manifestants brutalisés, police dotée d’un armement de plus en plus dangereux…
L’Observatoire parisien des libertés publiques vous invite à un débat en visio-conférence avec
Paul Rocher, économiste, diplômé en science politique de Sciences-Po Paris
Auteur du livre « Gazer, mutiler, soumettre » (Juin 2020 – La Fabrique Editions)
Mardi 23 juin à 20 heures
Nuages lacrymogènes, grenades de désencerclement, LBD 40… Des ZADs aux campus, des quartiers populaires aux cortèges syndicaux, manifester en France expose aujourd’hui à la violence des armes non létales.
Les forces de l’ordre dégainent à la moindre occasion et la liste des blessés et mutilés s’allonge de mois en mois. Que signale cette escalade ?
Face à ce qu’il perçoit comme une crise du maintien de l’ordre, l’État attise la brutalité de sa police en la dotant d’un arsenal militaire toujours plus puissant et fourni – au grand bonheur des marchands d’armes.
Le recours massif aux armes non létales est la marque d’un étatisme autoritaire de plus en plus intolérant à toute contestation dans une période de recul social majeur.
Conçues comme des armes « défensives », elles forment dans la pratique l’artillerie de l’offensive néolibérale en cours, rappelant, à quiconque entreprend d’y résister, la nécessité de l’autodéfense populaire.
Pour participer au débat, le mardi 23 à 20 heures cliquer sur le lien :
https://us02web.zoom.us/j/81194644907
Un petit guide d’accès à Zoom est en pièce jointe.
Pour en savoir plus sur le livre de Paul Rocher :
https://lafabrique.fr/gazer-mutiler-soumettre/
sur l’Observatoire parisien des libertés publiques :
https://www.ldh-france.org/observatoires-des-pratiques-policieres-agir-pour-la-defense-des-libertes-publiques/
Contact : contact@obs-paris.org
Un homme immobilisé par un genou sur le cou à Paris 20
Cette vidéo reprise de Twitter, montre une interpellation qui a eu lieu jeudi 28 mai vers 21h, dans le quartier Fougères à Paris 20°, à l’angle des rues Léon Frapié et Fougères.
Un homme allongé sur le dos, menotté, entouré de plusieurs policiers qui l’immobilisent au sol. L’un des policiers maintient son genou sur le cou de l’homme pendant plusieurs secondes, puis sur son visage alors qu’il se débat et enfin de nouveau sur son cou, avant de relâcher sa pression et de le saisir par les jambes.
C’est précisément des gestes de ce type, maintenus pendant de longues minutes qui ont provoqué la mort de George Floyd, à Minneapolis. Cette méthode d’immobilisation est extrêmement dangereuse et devrait d’urgence être interdite.
La vidéo montre également la présence d’agents de la sécurité de la Mairie de Paris. A l’heure des élections municipales est ainsi posée dans les faits la question de la coopération entre la police nationale et la police municipale que puiseurs listes prévoient de créer sur Paris.
Autre vidéo de la même scène prise sous un autre angle :
Drones de surveillance : une pratique attentatoire aux droits [video]
Drones de surveillance : aucune base légale pour leur utilisation par la police. Le Conseil d’Etat statue. Sur RT France, interview de Nassim Harket de la Ligue des droits de l’Homme et de l’Observatoire parisien des libertés publiques
débat Démocratie Citoyenneté et État de Droit jeudi 21 mai de 17 à 19 h
Démocratie, Citoyenneté et État de droit
Le jeudi 21 mai de 17 à 19 heures
Pour participer : jeudi à 17 heures, cliquez sur le lien Zoom ci-dessous
https://us02web.zoom.us/j/83073050812
Réunion-débat avec Michel Miné /// Etat d’urgence sanitaire et droit du travail /// Vendredi 8 à 17 heures
quelques images du 1er mai 2020 a deux pas de chez soi
1er MAI 2020 : UN MONDE À RECONSTRUIRE
Communiqué LDH
Plus que jamais le 1er Mai 2020 est le moment de réaffirmer l’universalité et l’indivisibilité des droits et des libertés pour toute l’humanité.
La pandémie qui frappe révèle un peu plus l’absurdité et la dangerosité d’un système qui piétine le sens de la vie, les droits économiques, sociaux, culturels et environnementaux, démunit les services publics, accentue des inégalités sociales déjà meurtrières, ignore le droit à la santé et aux besoins vitaux.
Destruction de la planète, rivalités entre les peuples, haine de l’Autre, inégalité des sexes, mépris des besoins de tous au profit d’intérêts égoïstes et minoritaires : l’organisation du monde d’aujourd’hui ne fait qu’ajouter à la tragédie sanitaire sans y apporter la réponse solidaire à laquelle nous aspirons.
Parce qu’elles sont inséparables des droits économiques, sociaux culturels et environnementaux, les libertés sont l’objet des mêmes attaques.
Les régimes autoritaires exacerbent leur domination et les lois d’exception rognent nos libertés. Partout les peuples voient s’accroître une surveillance généralisée au profit d’Etats et d’entreprises multinationales aux pouvoirs de plus en plus insidieux et omniprésents.
Notre démocratie en est réduite à sa plus simple expression au prétexte d’exigences sanitaires laissées à la seule appréciation des gouvernants et d’experts qu’ils désignent.
Le 1er Mai 2020 doit être l’occasion de réaffirmer l’universalité et l’indivisibilité des droits, de tous les droits, de chacune et de chacun, d’une humanité en charge de conduire son devenir et celui de la planète.
C’est pourquoi, la Ligue des droits de l’Homme (LDH) appelle à se mobiliser le 1er Mai 2020 aux côtés des organisations syndicales et du mouvement social, pour faire de cette date une manifestation de solidarité et d’engagement en faveur d’un autre monde.
Paris, le 29 avril 2020
invitation dimanche 3mai 17h débat audio état d’urgence sanitaire et droits de l’Homme
souvenons nous , le racisme tue ce fut le cas pour Brahim Bouarram
pétition urgence sanitaire dans un foyer
Signer la pétition ici
VIVRE ET MOURIR AU FOYER ROMAIN ROLLAND
93 avenue Romain Rolland à Saint-Denis
Cinq résidents morts, un autre tué par la police, des résidents confinés dans 7,50 m²,
des ascenseurs en panne ou à l’arrêt, des habitants qui deviennent fous et dangereux…
Le foyer Romain Rolland, c’est un FTM, un Foyer de Travailleurs Migrants, foyer-tour de 13 étages construit en 1971 par la Sonacotra pour y encaserner un peu plus de 300 travailleurs immigrés, dans des chambrettes de 7,50 m² avec cuisine, WC et douches à chaque étage pour 24 résidents.
Après une période de luttes (grande grève de 74 à 80), de résistances, de vie conviviale et solidaire, les résidents ont vieilli, sont morts ou partis, découragés par le non-droit (fermeture des espaces collectifs du RCH, pas le droit à la vie privée…), le mauvais entretien des chambrettes et des espaces communs et les pannes d’ascenseurs incessantes.
La Sonacotra-Adoma a abandonné le foyer (tout en encaissant les loyers, augmentés en 2020 au maximum !) et a traîne des pieds pour réhabiliter ce foyer (le plan de « traitement »des FTM date de 1997 !). Aujourd’hui, une partie des résidents a été relogée dans une « résidence sociale » rue Bailly, l’autre partie attend son relogement dans le quartier Saint-Rémy. Les chambres libérées sont attribuées aux demandeurs d’asile (après rafraîchissement) et aux grands précaires (avec un bail temporaire).
Quand on rentre aujourd’hui dans ce foyer, on est saisi par la dégradation des lieux, par une impression d’abandon, de tristesse, de solitude et quand on parle avec les résidents, par leur colère et leur désespoir.
Être confiné au foyer Romain Rolland
Le confinement leur est tombé dessus.
Les bus à Saint-Denis étaient bondés, les tramways aussi, la ligne 13 aussi, les marchés et supermarchés aussi. Les consignes « se laver les mains » et « garder une distance barrière » avaient quelque chose de surréaliste.
Les résidents doivent se croiser, sans aucune protection, dans les cuisines, les WC, les douches, les escaliers… Les vieux se retrouvent complètement isolés et, sans ascenseurs (arrêtés pour éviter la trop grande proximité), complètement démunis. Les réfugiés, les précaires déjà sous pression, se désespèrent un peu plus. Le mélange des publics dans des chambrettes de 7,5 m² sonores et non isolées, la « mixité » des modes de vie, des histoires et habitudes différentes, la grande précarité et le stress permanent de beaucoup, l’alcoolisme, les résidents qui multiplient les problèmes psychologiques… tout cela rend la vie difficile et, depuis le confinement, encore plus difficile avec, par exemple, des résidents bruyants la nuit qui empêchent les autres de dormir.
AUCUNE PRÉPARATION, AUCUNE ANTICIPATION des difficultés que vont rencontrer les résidents, juste des affiches : « Lavez-vous les mains …… »
Un résident tué par la police
« C’était un réfugié afghan, il était gentil au début. Puis, il s’est mis à parler tout seul, puis peu à peu il est devenu violent. Il sortait le couteau tout le temps. Nous les délégués, nous l’avons signalé, il y a déjà au moins 8 mois. Nous l’avons signalé et re-signalé à plusieurs reprises à l’association qui s’occupe des réfugiés, aux vigiles, à l’Adoma, à la Directrice territoriale… Rien, personne n’a rien fait.
Le gars est allé au parc, c’est pas loin du foyer, la police lui a demandé le papier de sortie, alors il a sorti le couteau. Les policiers lui ont tiré dessus et l’ont tué. C’était le mercredi 15 avril. Les policiers ont dit qu’ils ont cru à un terroriste, pourtant ils étaient plus nombreux et lui était seul.»
Nous les délégués, on n’est pas écoutés
« Si Adoma nous avait écoutés, le gars aurait pu être soigné ou hospitalisé et aujourd’hui, il ne serait pas mort. » « Si Adoma nous avait écoutés, le foyer serait plus habitable, moins dégradé et ses habitants moins fragiles ; la protection des vieux résidents aurait été organisée.»
Un autre exemple : la femme folle qui dort en ce moment dans les toilettes du 12e étage.
Elle aussi, on l’a signalée et re-signalée aux vigiles, à l’Adoma, à la Directrice territoriale… la femme de ménage et les résidents ne peuvent plus entrer dans les toilettes. Elle a déjà mis le feu au 2ème étage, il y a plus d’un an, ça a fait une grande panique. Elle n’est pas agressive mais elle ne se lave pas, elle aurait besoin d’un suivi psychiatrique. Si jamais ça lui reprend de mettre le feu au 12ème étage, ça sera une grande catastrophe, on n’a pas d’ascenseurs, les résidents qui paniquent vont prendre les escaliers…Adoma n’a rien fait pour cette dame ».
Cinq morts du covid-19
« Je [c’est le président du comité de résidents qui parle] connais trois vieux Algériens qui sont morts. Il y en a deux qui sont morts à l’hôpital mais Kader, lui, au 7ème étage, est mort tout seul dans sa chambre. Une semaine plus tôt, j’ai entendu qu’il était malade. C’est quand les médecins sont venus le 14 avril, qu’il a été découvert, mort, dans sa chambre, mort, tout seul. »
« je connais [dit un autre délégué] deux résidents qui sont morts ; l’un c’était le monsieur qui nourrissait les chats qui errent en bas du bâtiment, l’autre, il adorait jouer avec les enfants dans la rue. »
Les vieux résidents sont des personnes à risque mais est-ce que ces vieux résidents auraient pu être soutenus, mieux informés et mieux pris en charge ?
Qui est responsable de l’insécurité dans le foyer ?
Les délégués doivent se confiner dans un foyer où tout le monde se croise. Ils ne connaissent pas les nouveaux résidents, des réfugiés et des précaires. Le foyer est complètement pourri, c’est compliqué pour eux, sans protection, d’aller voir les gens, et puis, Adoma ne les écoute pas, ni pour les dangers et l’insécurité qu’ils signalent, ni pour les pannes et l’arrêt des ascenseurs qui pénalisent gravement les plus vieux, les fragiles, les malades et les empêchent de descendre, ni pour les sanitaires et les cuisines complètement dégradés.
Adoma sans cesse critique les résidents et les délégués et dit que notre façon de vivre collective est source d’insécurité et qu’elle dépense beaucoup d’argent pour le foyer.
Faux, Adoma fait du bénéfice sur le foyer et c’est l’inaction d’Adoma face aux dangers bien réels qui a mis et met en danger les résidents anciens et nouveaux. Adoma doit se soucier des résidents, de tous les résidents du foyer.
Nous attendons des explications d’Adoma : pourquoi rien n’a été fait pour le réfugié afghan fou et pour la femme folle qui a déjà mis le feu ?
Nous demandons à Adoma que soient organisés un système de portage des courses et une aide à descendre et monter les escaliers pour tous ceux qui sont bloqués dans les étages et particulièrement dans les étages élevés ; nous demandons que les vigiles montent dans les étages la nuit pour faire cesser les tapages nocturnes et que les délégués aient leur numéro de téléphone.
Adoma doit nous écouter, nous sommes les représentants élus des résidents. Nous demandons à Adoma un vrai travail en partenariat (au téléphone pendant le confinement) :
-sur la protection des résidents (masques, gants, gel en grand nombre, nettoyage (très peu et très mal fait aujourd’hui) 7j / 7 et désinfections régulières des parties communes, numéros d’appel pour ceux qui n’ont pas de médecin traitant, solutions de confinement et d’isolement accompagné pour les malades …) ; sur la présence des équipes Adoma et réfugiés ; que chaque résident puisse avoir un double de sa clé ;
-sur les réparations indispensables à programmer AVANT le déménagement ;
-sur notre future résidence.
Nous demandons à Adoma de différer le paiement des redevances, revues à la baisse pour tous et particulièrement pour ceux qui sont privés de revenus.
Comité des résidents du foyer Romain Rolland ; Bakary Bathily : 06 52 53 24 47
Coordination des foyers de Plaine Commune, Boubou Soumaré : soumare76@hotmail.fr
Copaf, 06 48 51 87 37 ; EVTC 06 09 02 48 84
Signer la pétition ici
mercredi 29 avril à 20h05 visio-rencontre COVID-19: éviter une catastrophe sociale ?
En cette période insolite où nous sommes confinées et isolés, la section
LDH Paris 10/11 propose une visio-rencontre
avec Florent Gueguen, directeur de la Fédération nationale des acteurs de la solidarité
COVID-19: Comment éviter une catastrophe sociale
le mercredi 29 avril 2020 à 20h05
A partir de sa connaissance du terrain, Florent Gueguen nous parlera de l’impact du COVID-19 sur les personnes les plus fragiles et des propositions des associations contre l’exclusion dans le cadre du plan de relance.
Son intervention sera suivie d’une session questions/réponses et permettra à chacun.e de partir avec quelques nouvelles idées ou actions à soutenir dès maintenant et dans l’après 11 mai.
Venez nombreux nous rejoindre pour cette rencontre inédite qui, nous l’espérons, nous rapprochera les un.e.s des autres et continuera de renforcer notre solidarité.
Pour accéder à la visio-rencontre, le 29 avril à 20h05, voici le lien :
https://zoom.us/j/99363651971?pwd=RzBrdW9tSkkrNlRMeHhrSjhFNkg0QT09
Florent dirige la FNARS qui regroupe 870 associations et organismes de solidarité. Il est co-porte-parole du Collectif des Associations Unies dont la LDH est membre.
Il a été pendant 5 ans conseiller social auprès de la mairie de Paris sur les questions de lutte contre l’exclusion et protection de l’enfance.
Nous serons ravis de vous rencontrer virtuellement lors de cette réunion ,d’autre part, la ldh 20 aura l’occasion d’organiser très prochainement une visio-rencontre sur le droit du travail , alors n’oubliez pas de guetter l’information si vous êtes intéressés…
L’État d’urgence sanitaire : quelles menaces sur les libertés et la situation des plus démunis ?
Enregistrement audio du débat en visio conférence organisé le 12 avril par ATTAC Paris 12 et la LDH Paris 12, avec la participation de la fédération de Paris de la LDH et de l’Observatoire parisien des libertés publiques (version sécurisée, vérifiée avant mise en ligne)
https://drive.google.com/open?id=1Qi-3KRucvAmgYEv5K_BJ_MvJ3syD5Vmi
——
Les 10 domaines couverts par l’Etat d’urgence sanitaire. Extrait de l’article de la LDH :https://www.ldh-france.org/loi-durgence-pour-faire-face-a-lepidemie-de-covid-19-le-volet-urgence-sanitaire/
Au titre de l’État d’urgence sanitaire (EUS), le Premier ministre peut prendre des mesures par décret sur le rapport du ministre chargé de la santé.
1° Restreindre ou interdire la circulation des personnes et des véhicules dans les lieux et aux heures fixés par décret ;
2° interdire aux personnes de sortir de leur domicile, sous réserve des déplacements strictement indispensables aux besoins familiaux ou de santé ;
3° ordonner des mesures ayant pour objet la mise en quarantaine, au sens de l’article 1er du règlement sanitaire international de 2005, des personnes susceptibles d’être affectées ;
4° ordonner des mesures de placement et de maintien en isolement, …, à leur domicile ou tout autre lieu d’hébergement adapté, des personnes affectées ;
5° ordonner la fermeture provisoire d’une ou plusieurs catégories d’établissements recevant du public ainsi que des lieux de réunion, à l’exception des établissements fournissant des biens ou des services de première nécessité ;
6° limiter ou interdire les rassemblements sur la voie publique ainsi que les réunions de toute nature ;
7° ordonner la réquisition de tous biens et services nécessaires à la lutte contre la catastrophe sanitaire ainsi que de toute personne nécessaire au fonctionnement de ces services ou à l’usage de ces biens. L’indemnisation de ces réquisitions est régie par le code de la défense ;
8° prendre des mesures temporaires de contrôle des prix de certains produits rendues nécessaires pour prévenir ou corriger les tensions constatées sur le marché de certains produits ; le Conseil national de la consommation est informé des mesures prises en ce sens ;
9° en tant que de besoin, prendre toute mesure permettant la mise à disposition des patients de médicaments appropriés pour l’éradication de la catastrophe sanitaire ;
10° en tant que de besoin, prendre par décret toute autre mesure réglementaire limitant la liberté d’entreprendre, dans la seule finalité de mettre fin à la catastrophe sanitaire mentionnée à l’article L. 3131‑12. »
Signons la pétition pour la libération des personnes en CRA…
PÉTiTION à signer et liens vers les autres infos et pétitions :
https://leparia.fr/nouveaux-temoignages-des-cra-la-lutte-avance-petition-fermez-les-centres-de-retention/
Solidarité avec les Palestiniens pour des risques sanitaires sans précédent…
Appel (transmis par le CVPRPO (Comité de Vigilance pour une Paix réelle en Palestine) ) :
La pandémie COVID-19 en Palestine est très préoccupante pour les communautés agricoles les plus vulnérables, qui n’ont même pas l’eau potable alors que l’hygiène joue un rôle capital dans la maîtrise du virus.
Le président de l’Union des Comités des travailleurs agricoles (UAWC), Mohammad Bakri vient donc de lancer un appel à aide, avec l’objectif de réduire les risques de propagation du COVID 19, en fournissant des kits d’hygiène à 2000 agriculteurs et pêcheurs des communautés rurales marginalisées de Cisjordanie et de la Bande de Gaza.
L’UAWC collabore étroitement avec le ministère palestinien de l’Agriculture et le Cluster Palestine WASH, et entend cibler 78 communautés (2000 familles) des zones d’accès restreint des zones rurales et des communautés de pêcheurs de la bande de Gaza, ainsi que des communautés agricoles vulnérables de Cisjordanie (50).
Le budget prévu pour les opérations envisagées est de 49400 dollars (un peu plus de 45000 €). Tous les dons sont les bienvenus même les plus modestes.
Adressez vos dons par chèque à l’ordre du CVPR PO (Comité de Vigilance pour une Paix Réelle au Proche-Orient), à :
Maurice Buttin, 54 rue des Entrepreneurs 75015 Paris. <—- Attention au problème de distribution de courrier en ce moment !
Pour info on retrouve cet appel sur le site de l’UJFP :
http://ujfp.org/spip.php?article7777
Situation politique et sanitaire en Algérie
En Algérie, l’épidémie du coronavirus survient dans un climat de tensions extrêmes sur fond de graves crises politique, sociale et économique. Malgré cela, les hirakistes, pourtant confinés, n’abdiquent pas. Ils créent de nouvelles formes d’organisation afin de lutter contre la propagation de l’épidémie tout en maintenant la pression sur le pouvoir.
En prenant des « mesures » pour lutter contre le virus, les autorités profitent de l’opportunité pour durcir la répression envers certains leaders politiques, militants associatifs et journalistes. Des peines de 1 à 2 ans de prison sont prononcées. Des sites électroniques, comme Maghreb Émergeant et Radio M sont bloqués et nul n’a le droit de donner des statistiques sur les cas avérés du Covid-19 en dehors du comité scientifique. Dans un climat de peur et de confusion, le nouveau premier ministre autorise les préfets à prononcer par simple décision administrative des peines de prison pour les personnes irrespectueuses des règles de confinement et pour les commerçants qui refusent d’ouvrir leurs établissements, le tout dans un contexte de peur, de stress et de grande méfiance envers les autorités.
Lire l’article en entier ici : Situation politique et sanitaire en Algérie 2020 04 14
CNCDH – Lettre sur l’état d’urgence sanitaire, le confinement et le respect des droits et libertés
Solidarité :quelques pistes concrètes pour venir en aide à ceux qui en ont le plus besoin
_Vous avez besoin d’aide ou connaissez quelqu’un qui a besoin d’aide à Paris pendant le confinement ? Pour une aide à domicile, une livraison de repas, de courses ou de médicaments ou tout accompagnement social, appelez le 3975
_La Ville de Paris, via la Fabrique de la Solidarité, a lancé un appel à volontaires pour prêter main forte aux associations. Le formulaire est accessible via ce lien :
_Les principales associations de bénévolat en France lancent benevolat.fr pour celles et ceux qui veulent s’engager à distance.
_les violences conjugales ont connu une augmentation de 36% en une semaine. Face à cette urgence, une plateforme numérique, créée par l’association Droits d’urgence, a été lancée en partenariat avec les Mairies du 20e et du 18e arrondissement dans ces deux arrondissements pilotes. Son objectif : permettre aux victimes en situation de danger immédiat de pouvoir accéder, près de chez elles, à tous les services ouverts durant la période de confinement. Ce service est gratuit, confidentiel et anonyme.
Et parce que les besoins essentiels de trop de gens sont remis en cause par la situation sanitaire actuelle voici deux liens qui recensent des ressources utiles à Paris et un guide d’infos utiles aux précaires, et enfin le contact avec la Maison Des Femmes de Paris:
_ ci dessous le lien pour un guide de l’association WATIZAT qui recense des adresses pour manger, se laver, se soigner, des conseils pratiques et des permanences téléphoniques pour les personnes en précarité:
_La Maison Des Femmes : solidarité, infos, écoute :
Permanence
téléphonique de la Maison des femmes de Paris : 01 43 43 41 13Du lundi au vendredi de 9h30 à 18h
Samedi
et dimanche de 13h à 18h
Contacts
par mailPour le public : maisondesfemmesdeparis@orange.fr
Pour les
institutions, presse, associations et propositions d’engagement bénévole : mdfdeparis@gmail.comAction contre les
violences masculines faites aux femmes et aux mineures : mdfparis.actionviolences@gmail.com et 06 73 72 43 84Notre site internet : https://mdfparis.fr/Appel à dons « Solidarité féministe COVID-19 » :
https://mdfparis.fr/don-solidarite-feministe-covid-19/
En ces temps difficiles, la solidarité et l’action féministe continuent ! Nous nous organisons en télétravail et par des outils de communication à distance, nous soutenons et orientons les femmes victimes de violences, nous veillons au respect des droits dans tous les domaines, nous apportons une aide matérielle à des femmes précaires (nourriture, produits pour bébés, recharges téléphoniques), nous offrons une écoute confidentielle, des permanences juridiques et des moments de convivialité via les réseaux sociaux.
site internet : https://mdfparis.fr/
Le coronavirus dans les foyers de travailleurs migrants ….
Dans le 20e, il y a six foyers de travailleurs migrants dont des résidents et des délégués ont participé à la campagne pour l’extension du droit de aux élections municipales à tous les résidents étrangers non-membres de l’Union européenne en France. Une votation citoyenne le 6 mars a été organisé au Foyer Bisson et des résidents des foyers du 20e ont pris la parole en présence d’élu-e-s et de canditat-e-s.L’épidémie de coronavirus qui se répand n’épargne personne.
A notre connaissance, un cas de coronavirus a été détecté au foyer de 23 rue de Retrait, Paris 20ème (selon les délégués, correctement suivi par la suite avec tests des proches, passages d’infirmières, repas assurés pour certaines personnes âgées)La situation dans les foyers de travailleurs migrants est critique ! La sur-occupation est une réalité qui rend les mesures de confinement difficiles, voire impossibles à mettre en œuvre. Elle expose les habitants de ces foyers à des risques élevés de contamination.
De plus, il s’agit souvent de personnes à la santé fragile, parfois âgées, qui rend ces personnes susceptibles d’être victimes des formes les plus graves de complications. Les emplois des résidents travailleurs (manutention, éboueurs, agents de sureté…) les amènent à parcourir la ville et multiplier les échanges. Ils sont ensuite en contact avec les résidents âgés et autres personnes fragiles et peuvent être source de transmission du Covid-19.
Parallèlement, leurs sources de revenus se tarissent du fait de la cessation d’activité d’un grand nombre d’entreprises. A la précarité sanitaire, s’ajoute une aggravation de la précarité économique. L’accès aux secours alimentaires et aux soins se raréfie avec la fermeture d’un grand nombre de services de proximité.Les associations et les habitants font ce qu’ils peuvent pour les aider. Mais ils ne peuvent pas tout faire tout seul et s’exposent eux aussi au risque sanitaire.
Des coordinations de foyer, des comités de résidents, la Coordination Pour l’Avenir des Foyers ont écrit à leurs gestionnaire une lettre ouverte demandant aux résidents et aux associations de la signer. La fédération de Paris de la LDH a joint sa signature.Cette lettre ouverte demande:
1°)que les foyers et résidences sociales soient considérés comme des établissements à risque, à l’instar des Ehpad ;–que les résidents soient testés massivement, en toute priorité, que des masques et des bouteilles de gel hydroalcoolique leur soient distribués en nombre dès à présent et surtout lorsqu’un résident contracte le Covid 19, –que le nettoyage des établissements soit renforcé et surtout pas diminué avec des mesures de désinfection dès la détection d’un cas suspect ; –de vérifier dans chaque établissement que tous les résidents aient bien à leur disposition les numéros de téléphone à appeler en cas de doute ou de maladie avérée ; de vérifier que les consignes de protection aient bien été diffusées dans les foyers, en particulier via les comités de résidents, notamment le lavage des mains mais aussi les consignes en cas de symptômes de ne prendre aucun médicament autre que le Doliprane: aucun anti-inflammatoire, aucun traitement par voie nasale ou inhalations.
2°)que le paiement des redevances soit différé –et que la redevance soit diminuée partout d’au moins 50 € (absence de nombreuses prestations facturées au titre des Charges ou des Prestations).
Confinement : achats de première nécessité, fouille des sacs… ce que dit la loi
Partagez vos témoignages avec l’Observatoire : contact@obs-paris.org
Suivez l’actualité de l’Observatoire : facebook.com/Obsp et twitter.com/ObsParisien
COVID-19 : Les avortements ne peuvent attendre !
Dans ce temps de confinement où le temps est arrêté, les délais pour avorter n’attendent pas. Le personnel soignant est particulièrement mobilisé par la pandémie. Sur Paris et en Ile de France des nombreux centres d’IVG commencent à être en difficulté. Certaines méthodes ne peuvent plus être appliquées par manque de personnel . Il faut prendre des décisions et des mesures rapides pour que les femmes puissent avorter si elles le désirent.
Le collectif CIVG Tenon dont la section LDH Paris 20 est membre vient d’envoyer une lettre à Martin Hirsch ,le directeur de l’Assistance publique des hôpitaux de Paris demandant :
- de mettre en place le plan dit « plan » d’été » avec le téléphone correspondant
- de faire une large communication sur ce plan ainsi que sur l’accès à la contraception.
- de fournir en conséquence gants et masques aux centres.
Lettre à Martin Hirsch, Directeur général de l’APHP : Lettre Hirsch 22_03_2020
Une pétition du collectif « Avortement en Europe, les femmes décident ! » demande que des mesures d’urgence soient prises car les IVG ne peuvent pas attendre plusieurs semaines. Merci de signer et partager !
https://www.change.org/p/les-avortements-ne-peuvent-attendre
Pas de confinement pour les libertés publiques !
[Communiqué de l’Observatoire parisien des libertés publiques]
Dans le cadre de la pandémie de Covid-19 qui sévit actuellement dans de très nombreux pays, les autorités françaises ont décidé de mettre en œuvre, à compter du 17 mars 2020, des mesures de confinement strictes afin de limiter les déplacements jugés non-essentiels. Face à la propagation rapide du virus, nul ne saurait contester la nécessité d’adopter des mesures à la hauteur de l’enjeu sanitaire.
L’exceptionnelle gravité de la situation sanitaire ne saurait cependant justifier des restrictions arbitraires et disproportionnées aux libertés publiques. L’Observatoire parisien des libertés publiques s’inquiète à ce titre de l’imprécision entourant les missions confiées aux forces de l’ordre dans le cadre du contrôle des déplacements quotidiens. Afin de lutter contre la pandémie de manière juste et sereine, il appartient aux autorités publiques de définir clairement le cadre légal entourant les interventions des forces de l’ordre. La mise en œuvre de sanctions à l’encontre des personnes qui ne respecteraient pas les règles en vigueur ne saurait en effet contrevenir à l’exigence de justice, de discernement, de proportionnalité. Il en va tant de la légitimité de mesures adoptées dans l’urgence que de leur compréhension et de leur respect par tout citoyen.
L’Observatoire fera preuve de vigilance, durant toute la période de confinement, vis-à-vis des méthodes employées par les forces de l’ordre lors du contrôle des interdictions de circuler. La gravité de la situation ne saurait justifier des interventions illégitimes, discriminatoires ou disproportionnées de la police ou de la gendarmerie, dans le cadre des missions spécifiques qui leur sont actuellement dévolues.
Il convient de rappeler à cet égard que le droit de filmer les forces de l’ordre dans l’exercice de leurs fonctions, conformément aux prescriptions de la commission de Venise et à celles de la circulaire du 23 décembre 2008, demeure pleinement d’actualité et ne saurait être remis en cause par le caractère exceptionnel de la situation sanitaire en cours. Ce droit participe au contrôle citoyen des pratiques policières et à la transparence de toute intervention dans le champ des libertés publiques.
L’Observatoire s’étonne enfin qu’au premier jour de confinement, le Préfet de police de Paris ait tenu des propos relevant davantage d’une logique de répression que d’une volonté d’apaisement et de résilience. De telles déclarations publiques, tenues par un haut fonctionnaire, sont susceptibles d’attiser inutilement les tensions et d’installer des logiques conflictuelles contre-productives entre les autorités et la population.
Dès lors, citoyens, citoyennes ; voisins, voisines, restons vigilants et solidaires face aux événements qui nous entourent et aux risques qu’ils comportent !
Si vous avez connaissance de pratiques abusives de la part des forces de l’ordre dans le cadre de la crise sanitaire, vous pouvez nous envoyer vos photos, vidéos ou témoignages à l’adresse suivante :
Salubrité publique en période d’épidémie : une urgence humaine et sanitaire !
- Plus de 3500 personnes sont aujourd’hui à la rue, en demande d’asile ou non, en région Île-de-France, sans accès à l’hébergement ni à un accompagnement médico-social.
- 500 personnes, sur la commune d’Aubervilliers, sont dans un campement de tentes dans un état d’insalubrité contraire à la simple dignité humaine, sans accès à l’eau et sans prise en charge des déchets. Des dizaines d’autres camps existent en Île-de-France sans aucune aide publique et des dizaines de familles avec enfants n’ont pas de solutions et dorment aux portes de Paris.
- Nous rappelons que les personnes sans-abri sont d’autant plus fragiles qu’elles font face à une absence de prise en charge médicale, renforcée par les mesures récentes gouvernementales concernant l’aide médicale d’État et le délai de carence pour les demandeurs d’asile.
Depuis plusieurs années, associations et collectifs alertent les institutions sur la situation des personnes à la rue à Paris et dans sa proche périphérie qui ne fait que s’aggraver. Rien n’a bougé depuis, pire la situation n’a cessé de se dégrader.
Aujourd’hui, cette population doit faire face non seulement àune présence policière accrue, des dispersions, des contrôles, des évacuations, une absence de prise en charge juridique et sociale, mais aussi désormais à l’épidémie de Covid-19. Des personnes, étrangères ou françaises, sans domicile, sont ainsi contraintes de rester dehors, dans des campements insalubres, malgré les mesures de confinement décidées !
Aujourd’hui, nous constatons qu’aucune mesure n’a été prise depuis une semaine pour mettre à l’abri les personnes les plus vulnérables.
Face à la crise sanitaire, les institutions ont la responsabilité de protéger toutes ces personnes. C’est pourquoi, associations et collectifs, nous demandons :
- La réquisition des centres culturels, des bâtiments scolaires vides et de tout autre lieu permettant un hébergement et la mise en place des mesures de précaution, afin de mettre à l’abri toutes les personnes qui dorment dehors en Île-de-France et de permettre la mise en place des mesures sanitaires et d’hygiène nécessaires pour faire face au virus
- La mise en place de distributions alimentaires organisées par les pouvoirs publics pour pallier le fait que les associations ne peuvent plus poursuivre leur action dans ce domaine.
- L’installation ou la réouverture de points d’eau les plus nombreux et les plus accessibles possibles, et la mise à disposition de savon et de gel hydro-alcoolique, de manière à ce que les personnes à la rue puissent appliquer les recommandations faites par les autorités de santé publique.
- L’accès pour tout demandeur d’asile aux conditions matérielles d’accueil par l’OFII afin de permettre à toutes et tous de disposer d’un minimum de ressources financières pour pouvoir faire face aux mesures de confinement demandé.
- L’interdiction des expulsions visant les personnes hébergées dans les structures d’urgence
Paris, le 17 mars 2020
Associations signataires : Acat ; Actions traitements ; ADSF ; Amnesty International France – Région Paris ; Antanak ; Cèdre ; Comède ; Dom’Asile ;Emmaüs France ; Gisti ; La Gamelle de Jaurès ; L’Assiette migrante ; La Cimade Ile-de-France ; LDH ; Mrap Paris ; Paris d’exil ; P’tits dej’s solidaires ; Première urgence internationale ;RESF ; Secours Catholique – Délégation de Paris ; Serve the city ; Solidarité migrants Wilson ; Utopia 56 ; Watizat
Questions aux candidats aux municipales 2020
la ldh 20 a élaboré 3 questionnaires adressés aux candidats aux élections municipales du 20eme , nous publierons sur le site, les réponses, au fur et à mesures de leurs arrivées . Nous avons choisi des thèmes essentiels pour lesquels la municipalité peut agir ….
LDH Paris 20 – Municipales – Questionnaire 2 – LogementParis 20
– Municipales – Questionnaire 1- Démocratie et solidarité
LDH Paris 20 – Municipales – Questionnaire 3 – Police municipaleLDH
je vis ici, je vote ici : pour le droit de vote pour tous les habitants du 20°
Dans notre arrondissement des milliers de personnes ne pourront pas voter les 15 et 22 mars prochain. Ces femmes et ces hommes, nous les connaissons, nous les côtoyons tous les jours.
Ce sont des nounous, des médecins « étrangers » qui font fonctionner l’hôpital public avec leurs collègues français et européens, des ouvriers, des cuisiniers, des informaticiens, des commerçants, des artisans, des chercheurs, des artistes, des sans emploi en provenance de tous les pays et les continents du monde, qui ont choisi la France comme patrie de destin et le 20èmecomme lieu d’habitation.
Ce sont nos voisines et nos voisins qui payent comme nous taxes et impôts, avec qui nous travaillons et votons dans les élections professionnelles et syndicales, que nous croisons quotidiennement aux portes des écoles et dans les transports en commun, dans les associations sportives et culturelles.
En mars prochain, ces personnes seront écartées de ce temps démocratique que sont les élections municipales alors qu’elles participent pleinement à la vie sociale, économique, culturelle et sportive de notre arrondissement et vivent ici depuis 5, 20, 30 ans et parfois plus.
Elles ne pourront pas voter au seul motif qu’elles sont nées quelque part, mais pas ici ni dans l’Union européenne.
Vous trouvez ça normal ?
Face à une situation injuste et dangereuse pour la démocratie, nous sommes pour le droit de vote et d’éligibilité de l’ensemble des habitant.e.s aux élections locales.
Venez participer à la votation citoyenne
- le samedi 29 février de 14h à 18h devant le M° Ménilmontant
- le vendredi 6 marsde 17h à 20h au foyer du 15 rue Bisson
Liste des signataires du 20ème : Autremonde, Collectif 20è solidaire avec tou.te.s les migrant.e.s, Collectif pour l’avenir des foyers, Europe Ecologie Les Verts, Ensemble!, Generations.s, La France Insoumise, Ligue des droits de l’Homme, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti Communiste Français, Parti Socialiste, Réseau Education Sans Frontières
Ciné-débat : Le Char et l’olivier de Roland Nurier
Nous ne laisserons pas la Palestine disparaitre de la carte
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Trump vient de rendre public son « plan » qui soutient l’annexion par Israël de Jérusalem-Est, du Golan, de la vallée du Jourdain et de toutes les colonies israéliennes en Palestine occupée. Tout ceci est absolument contraire aux résolutions de l’ONU ! En saluant cette initiative, le gouvernement français se déshonore. La France doit se rappeler qu’elle est la patrie des droits de l’Homme et cesser immédiatement de se rendre complice des violations du droit par Trump et Netanyahou. La France, membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, doit prendre des initiatives pour la mise en œuvre des droits du peuple palestinien et non être complice du plan qui entend les enterrer. |
observatoire des libertés et des pratiques policières: agir pour la défense des libertés publiques
Observatoire des libertés et des pratiques policières : agir pour la défense des libertés publiques
Prenez connaissance de vos droits
Télécharger et diffuser largement la fiche « Nos droits en manifestation » et la fiche « Nos droits en garde à vue ».
Télécharger le « Point droit » sur la pratique policière consistant à conditionner la sortie d’une manifestation au retrait définitif de tout signe exprimant une adhésion associative, syndicale ou pensée politique, réalisé par l’Observatoire parisien des libertés publiques.
Consultez des derniers rapports publiés :
- Suite à son observation de la journée du 16 novembre 2019 place d’Italie à Paris, lors de l’anniversaire du mouvement des « gilets jaunes », l’Observatoire parisien des libertés publiques rend public un rapport « La stratégie de la nasse contre le droit de manifester » sur la stratégie du maintien de l’ordre lors de cette journée de mobilisation à Paris. Alors que de nombreuses personnes, manifestantes ou journalistes, ont été blessées au cours de cette manifestation, plusieurs éléments conduisent l’Observatoire à s’interroger quant aux objectifs poursuivis par les autorités et salles de commandement à travers la mise en place d’un encadrement dont la capacité à accroître considérablement les tensions et à augmenter les risques de blessures graves ne pouvait raisonnablement être ignorée. Lire l’intégralité de ce rapport et ses conclusions.
- Le comité de liaison contre les violences policières de Lyon, dont la fédération LDH du Rhône est à l’origine, publie son rapport « Étouffer, intimider, criminaliser : une politique intentionnelle de maintien du désordre » sur la répression des manifestions en 2019 à Lyon. Lire l’intégralité de ce rapport et ses conclusions.
Coordonnées de tous les observatoires citoyens des libertés publiques
Prendre connaissance de l’ensemble des rapports de ces observatoires :
Rapport du 19 janvier au 9 mars 2019 de la Legal team de Montpellier
Rapport du 15 décembre 2018 au 15 janvier 2019 de la Legal team de Montpellier
Rapport du 7 septembre 2019 de la Legal team de Montpellier
Rapport du 1er mai 2017 au 23 mars 2019 de l’Observatoire des pratiques policières de Toulouse
Rapport du 17 novembre 2018 au 16 février 2019 de l’Observatoire girondins des libertés publiques
Rapport de l’Observatoire Nantais des Libertés (ONL), mai 2019
Participez aux observations citoyennes et partagez nos combats
Non aux violences policières devant le lycée Hélène Boucher (Paris 20)
COMMUNIQUE COMMUN
Depuis quelques semaines et le début des mouvements sociaux actuels, les lycéens du lycée-collège Hélène BOUCHER à Paris 20 ème organisent des « barrages filtrants » à l’entrée de leur établissement.
La direction du lycée organise une forte répression contre les élèves bloqueurs : prise en photo, sanctions disciplinaires, appel systématique aux forces de police….
De ce fait, une escalade de la violence lors de ces interventions policières a été constatée par les enseignants et les parents d’élèves.
Le vendredi 17 janvier 2020, de 8 h à 8 h30, une intervention policière particulièrement musclée s’est déroulée devant la porte d’entrée du lycée. Les policiers ont voulu déloger de force les lycéens assis sur les poubelles et ils ont fait usage de violences et de jets de gaz lacrymogène à courte distance.
Ces faits, attestés par les lycéens présents, sont en effet visibles sur les nombreuses vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux. Selon des témoignages recueillis, une jeune fille a reçu un jet de gaz lacrymogène quasiment à bout portant et un jeune homme a reçu des coups.
Il est révoltant qu’un tel climat de violence soit entretenu devant un lycée, ce qui ne conduit qu’à exacerber les tensions et n’a aucun effet pédagogique sur les élèves.
La législation en vigueur dans notre pays impose que l’intervention des forces de l’ordre soit proportionnée et maîtrisée. Alors que les témoignages de violences policières se multiplient désormais après chaque manifestation sur la voie publique, le maximum de retenue de la part des forces de police se trouvant face à de jeunes lycéens, qu’ils soient mineurs ou majeurs, est impératif.
Nous attirons l’attention du rectorat de Paris, de la direction du lycée, du corps enseignant, des parents d’élèves, et des élèves sur les risques encourus par l’appel systématique à la police dans le contexte actuel d’escalade de la répression policière.
Les associations, collectifs et citoyens signataires de ce communiqué resteront vigilants pour qu’aucune violence policière ne soit commise à l’encontre des jeunes lycéens.
Paris, le 18 janvier 2020
Signataires :
LDH Paris 20e, ATTAC 19-20, LDH Paris 12e, ATTAC 12e, UL20 FCPE, FASTI, UL CGT 12e
indianara -26 janvier- majestic bastille
Galette des droits dimanche 19 janvier
La section vous attend
DIMANCHE 19 JANVIER à 16h30
pour partager un moment convivial autour d’un verre et de notre rituelle
GALETTE DES DROITS
au Restaurant LE RIGOLETTO
337 rue de Belleville
M° Porte des Lilas – Tram 3b – Bus 48, 61, 96.
En espérant que nous serons nombreux, dépêchez-vous de nous confirmer votre présence !
Le gouvernement joue avec le feu – Communiqué LDH
En presque trois ans de mandat ce gouvernement a détruit des pans entiers des droits sociaux, avec des ordonnances réformant le Code du travail au détriment des salariés, en réduisant drastiquement les droits des chômeurs et maintenant en portant un projet de réforme des retraites que les syndicats et une très large partie de la population analysent comme une régression.
A chaque fois, les pouvoirs publics ont refusé et continuent de rejeter tout compromis social au travers d’un refus revendiqué de réelles négociations au profit de rencontres, discussions, points d’étapes, dialogue, concertation, toutes expressions qui ne peuvent cacher qu’il entend imposer et non négocier.
Cette politique a été d’autant plus ressentie comme du mépris social qu’elle s’est accompagnée de décisions fiscales ne bénéficiant qu’aux plus aisés sans que les mesures ponctuelles de rattrapage du pouvoir d’achat ne changent cette logique.
C’est dans ce mépris des attentes majeures d’égalité et de justice sociale qu’il faut trouver la source de la longue séquence dite des Gilets jaunes ou la très forte mobilisation des personnels hospitaliers auxquelles ni les postures ni les politiques gouvernementales ne répondent.
En s’abstenant de débattre publiquement de toutes les conséquences de la réforme envisagée, voire en en dissimulant les conséquences, le gouvernement accrédite l’idée qu’il demande un blanc-seing pour mieux porter atteinte, une nouvelle fois, à des droits sociaux fondamentaux.
Ce sentiment d’injustice est renforcé par les atteintes apportées au droit de manifester qui fait qu’on ne compte plus les yeux crevés, les mains arrachées, les manifestants, les journalistes, les observateurs et défenseurs des droits gazés, battus, humiliés ou sanctionnés.
La crise de confiance est totale et met en péril notre démocratie.
Face à l’urgence sociale et à l’urgence démocratique, la Ligue des droits de l’Homme (LDH) rappelle que toute évolution des droits sociaux doit amener plus de justice et être conduite en respectant réellement le dialogue social, dont l’Organisation internationale du travail rappelle qu’il a « l’objectif d’encourager la formulation d’un consensus entre les principaux acteurs du monde du travail ainsi que leur participation démocratique ».
La LDH appelle instamment l’exécutif à agir en conséquence. Elle met en garde contre toutes tentations malsaines d’opposer une partie du pays à une autre, des catégories professionnelles et des générations entre elles, des citoyens à d’autres citoyens. Elle invite les élus, nationaux et locaux, à se saisir avec gravité de ces enjeux. Elle réaffirme enfin que face aux périls qui la menacent, la démocratie a tout à gagner à une mise en débats exigeante des voies et moyens de la justice et de l’égalité.
Communiqué LDH, Paris, le 16 décembre 2019
Mettez fin au harcélement de Camille Halut et des observateurs
Liberté pour Daniele, étudiant italien enfermé et menacé d’expulsion
Des clés pour comprendre la lutte du peuple algérien
Réunion publique organisée par la LDH de Paris 10, 11, 12 et 20e : comprendre la lutte des millions d’algériennes et d’algériens qui revendiquent un Etat de droit et exigent le changement radical du système politique actuel
Avec :
— François Gèze, éditeur et membre d’Algéria-Watch
— Omar Benderra, ancien président de banque publique (chargé de la négociation de la dette extérieure de l’Algérie durant le gouvernement réformateur 89-91), membre d’Algeria-Watch
— Houria Benaziza, militante féministe, cadre supérieur à la retraite de l’enseignement national
— Animation par Alain Esmery de la Ligue des droits de l’Homme
Mardi 3 décembre à 19h à l’Ageca, 177 rue de Charonne, 75011
Organisée par la Ligue des droits de l’Homme de Paris 10, 11, 12 et 20e
Si certains militants sont sortis le 18 février pour exprimer leur ras-le- bol en brandissant des pancartes contre le cinquième mandat consécutif du président Abdelaziz Bouteflika, aucun observateur averti ne s’attendait à voir, quelques jours après, une marée humaine braver la peur et investir les rues à travers tout le territoire algérien. Très vite ce soulèvement populaire s’est transformé en un rejet radical d’un système politique fortement corrompu.
En Algérie, depuis le 22 février, chaque vendredi est un rendez-vous pour des millions de manifestantes et de manifestants qui revendiquent inlassablement un Etat de droit et exigent le changement radical du système politique actuel.
Face à une crise politique inédite dans l’histoire récente de l’Algérie, dans un climat de tension extrême et dans un fort rejet populaire de l’élection présidentielle dans l’état actuel du système, le chef des armées persiste à vouloir l’imposer en date du 12 décembre prochain. Malgré le climat festif et pacifique qui caractérise les manifestations, depuis quelques mois des arrestations massives font ressurgir des pratiques anciennes très éloignées de l’Etat de droit revendiqué par les manifestantes et les manifestants.
Le changement démocratique tant espéré par les Algériennes et les Algériens en octobre 1988 s’est terminé dans un terrible bain de sang qui a duré dix ans. Trois décennies plus tard, la mobilisation exemplaire et durable du peuple algérien peut-elle être entendue ?
Parce que l’Algérie est un pays ami et voisin,
Parce que de nombreuses personnes ont en France un lien direct avec ce pays
Parce que le combat des Algériennes et des Algériens nous concerne tous
La Ligue des droits de l’Homme de Paris 10, 11, 12 et 20e vous invite à un débat sur la situation politique et l’Etat de droit en Algérie.
réunion ouverte à tous sur l’observatoire des libertés publiques le 17 novembre
Observer les pratiques policières : un contre-pouvoir citoyen
Réunion d’information sur l’Observatoire parisien des libertés publiques en compagnie d’Arié ALIMI
A l’image des observatoires de Toulouse, Montpellier ou Bordeaux, la Ligue des droits de l’Homme en partenariat avec le Syndicat des Avocats de France a créé sur Paris un observatoire des libertés publiques se donnant pour mission de rendre compte des stratégies actuelles de maintien de l’ordre par une présence concrète sur le terrain des manifestations.
Si comme nous, vous constatez que le bilan des manifestations n’est plus dressé en termes de revendications mais se chiffre en nombre de blessés, de bombonnes de gaz tirées et d’interpellations effectués,
Si comme nous, les perspectives du droit de manifester institutionnalisées dernièrement par la loi du 5 février 2019 ou des arrêtés préfectoraux d’interdictions de manifester vous inquiète,
Si, tant la judiciarisation du droit de manifester que l’évolution du maintien de l’ordre vous interpelle,
Nous vous proposons d’échanger avec :
-
Arié Alimi, avocat, membre du Bureau national de la LDH
-
Des membres de l’Observatoire parisien des libertés publiques
lors de notre réunion d’information le dimanche 17 novembre 2019 à 17 h 30 au LIEU-DIT, 6 rue Sorbier 75020, lelieudit.com
Contact : contact@obs-paris.org
Observer l’action de la police et de la gendarmerie est un droit ! Soutien à Camille Halut
Communiqué complet, avec appel à signer la pétition :
Observer l’action de la police et de la gendarmerie est un droit ! Soutien à Camille Halut
Venez au forum des associations ce samedi , le 14 septembre
Pour le droit de manifester, allocation de la LDH Paris, lors de la commémoration du 14 juillet 1953
Le 14 juillet 1953, un drame terrible s’est déroulé en plein Paris. Au moment de la dislocation d’une manifestation en l’honneur de la Révolution Française, la police parisienne a chargé un cortège de manifestants algériens. Sept personnes (6 algériens et un français) ont été tuées et plus de quarante blessés par balles. Révélée par un film de Daniel Kupferstein https://daniel-kupferstein.com/, cette histoire est quasiment inconnue en France comme en Algérie.
Pour la seconde année consécutive le LDH et d’autres partenaires a organisé avec le concours de la mairie du 12° une commémoration de cet événement, suivie d’un bal populaire. Vous trouverez ici l’allocation faite au nom e la Fédération de Paris de la LDH, sur le droit de manifester hier et aujourd’hui : Allocution 13 juillet 2019
Bal POPULAIRE à Nation le 13 juillet 2019
Pourquoi ce bal à Nation le 13 juillet ?
communiqué de l’observatoire parisien des libertés publiques juillet 2019
BESOIN DE DONS EN NATURE et d’hébergements pour les exilés et réfugiés
la situation s’aggrave sur les campements parisiens abritant les exilé-e-s et les réfugié-e-s et ne va pas s’arranger avec l’été.
Violences policières, stratégie de maintien de l’ordre et Gilets Jaunes [Vidéo]
Le 27 mars, Arie Alimi, avocat et membre du Bureau National de la LDH était au Lieu-Dit (Paris 20°) pour un café-débat à l’invitation des Amis du Monde Diplomatique de Paris sur « Violences policières, stratégie de maintien de l’ordre et Gilets Jaunes ». Voici l’enregistrement intégral de ce débat https://youtu.be/B6cvQbyFfBM
Urgence écologique, sociale, démocratique
L’écologie est aujourd’hui un enjeu majeur, c’est l’avenir de la planète et de l’humanité qui est menacé. La LDH est partie prenante de l’importante mobilisation citoyenne face au danger, réfléchit sur la façon de poser cette question du point de vue des droits de l’Homme, considère que les droits écologiques ne peuvent être dissociés des droits sociaux et démocratiques.
Les sections du 10/11e et du 20e arrondissements de Paris ont organisé un débat à la Maison de la vie associative et citoyenne du 20e, le 9 mars 2019. Plus de 40 personnes ont participé à cette rencontre, ont été appelées à réfléchir sur trois problématiques posées par le dérèglement climatique : Comment mieux vivre ? Quelle justice écologique ? Quels droits du citoyen et quelle exigence démocratique ?
Les participants se sont répartis en plusieurs groupes de travail pour réfléchir, partager, proposer, chaque groupe a ensuite restitué en séance plénière le résultat de ses réflexions. Nous vous soumettons ici la synthèse des réflexions et propositions partagées : LDH – Urgence Ecologique Sociale Democratique [9 mars]
Rencontre citoyenne : Urgence ecologique
Urgence écologique, urgence sociale, urgence démocratique
Le manifeste de la jeunesse et la grève scolaire hebdomadaire pour le climat, la pétition « L’affaire du siècle » pour assigner l’Etat en justice pour infraction climatique, le mouvement des Gilets Jaunes qui souligne le lien entre justice fiscale et écologie, les marches pour le climat, le rapport très alarmant du GIEC (groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), autant d’évènements, pour ne citer qu’eux, qui heureusement témoignent de la prise de conscience des citoyens et citoyennes et de la mobilisation face au désastre.
Ça se passe en France mais aussi en Europe et dans le monde.
Les changements climatiques affectent nos vies et n’épargnent personne surtout les plus démunis mais les gouvernants et les possédants restent sourds à ce cri d’alarme préférant les profits à court terme, refusant d’interroger notre modèle de société, de tenir les objectifs de la COP21 et de saisir les opportunités économiques qu’offre la transition écologique.
La Ligue des droits de l’Homme vous invite à réfléchir ensemble aux questions posées par le dérèglement climatique et à partager les propositions et initiatives pour y faire face.
Comment vivre mieux ? Quelle justice écologique ? Quels droits du citoyen ? Quelle exigence démocratique ?
Venez échanger et débattre à la Maison de la Vie Associative et Citoyenne 18 rue Ramus Paris 20° (Métro Gambetta) le samedi 9 mars de 15 à 18 heures.
Entrée libre et gratuite, sans réservation
Organisé par la LDH Paris 20° et la Paris 10/11°
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Quoi de neuf sur le mouvement des Gilets Jaunes…
Initialement, les membres de la ldh du 20eme ont regardé le mouvement des gilets jaunes avec curiosité et une certaine inquiétude . Nous nous sommes questionnés sur la récupération possible du mouvement par l’extrême droite . La mobilisation des gilets jaunes perdure , beaucoup de personnes qui n’étaient pas habituées à manifester, partout en France se révoltent contre les inégalités, se réunissent autour de revendications ,échangent de manière horizontale pour s’opposer aux institutions ,se confrontent, ouvrent des cahiers de doléances, s’organisent, inventent des propositions et de nouvelles solidarités.A Belleville aussi des gilets jaunes se réunissent, ensemble ils font le choix des sujets,des décisions, des actions…A Commercy , le 26 et 27 janvier, s’est tenue la première assemblée des assemblées des gilets jaunes des ronds points et des parking,des places, des assemblées, des manifs, réunissant une centaine de délégations. L’assemblée des assemblé a décrété: » Depuis le 17 novembre, du plus petit village, du monde rural à la plus grande ville, nous nous sommes soulevés contre cette société profondément violente, injuste et insupportable. Nous ne nous laisserons plus faire ! Nous nous révoltons contre la vie chère, la précarité et la misère ».
https://reporterre.net/IMG/pdf/appel_de_l_assemble_e_des_assemble_es_des_gilets_jaunes_a_commercy_27_janvier.pdf
A ce jour , nous déplorons les conséquences désastreuses de ce mouvement: escalade de la violence et usage de la violence policière en particulier avec les blessés graves de deux armes de catégorie A2 (classées comme armes de guerre): la grenade de désencerclement (GMD) et le LBD40 .
la CGT et la LDH ont saisi le juge des référés le 21 janvier 2019 afin de demander l’interdiction de l’usage de flah ball durant les prochaines manifestations. Le tribunal administratif de Paris a rejeté la requête tout en reconnaissant le caractère dangereux du LBD40 : https://t.co/6cv1y0uRUB
la commissaire Mijatovic du conseil de l’Europe, suite à son déplacement à Paris le 28 janvier, livre ses observations sur les questions des droits de l’homme liées au mouvement des »gilets jaunes » . Elle résume ses observations : »le niveau élevé de tension qui prévaut actuellement en France suscite mon inquiétude et je considère qu’il est urgent d’apaiser la situation… » lien ci dessous:
https://www.coe.int/fr/web/commissioner/-/suite-a-sa-mission-a-paris-la-commissaire-mijatovic-livre-ses-premieres-observations-sur-les-questions-de-droits-de-l-homme-liees-au-mouvement-des-gil
2 pétitions:
https://www.mvtpaix.org/wordpress
https://www.mvtpaix.org/utils/petitionparlementaires-flashball.php
Actuellement, la ligue des droits de l’homme du 20eme réfléchit à la manière de s’investir dans le « grand débat » proposé par le gouvernement sans participer à une opération de diversion ou de Communication du gouvernement
ciné-droits
Pour en finir avec les violences sexistes et sexuelles… marchons toutes et tous, samedi 24 place de l’Opéra
Les violences et injustices faites aux femmes ne sont pas anecdotiques dans l’évolution de nos sociétés, au contraire elles restent le terreau d’un patriarcat mondial encore bien vivant et cruel… en France aussi !
Les multiples affaires de viols sur mineures de 11 à 13 ans cette année, suivies de l’acquittement des violeurs en est un signe plutôt inquiétant. Le développement exponentiel de la pornographie (y compris dans le « porno chic » encore utilisé par la publicité qui joue beaucoup avec nos pulsions sexuelles pour les transformer en actes de consommation) auprès des plus jeunes contribue à forger une image des femmes considérées comme des objets sexuels à disposition et à soumettre si nécessaire. Le viol est un outil de domination des femmes très ancien mais ce n’est pas une raison pour le minimiser… et aussi d’humiliation aussi des hommes qui s’en considèrent « propriétaires », ce qui conduit encore à leur assassinat dans beaucoup de pays… (Lire L’aurore, le très beau livre de Selahattin Demirtas paru récemment en français alors que son auteur, politicien turc d’origine kurde, est dans les geôles d’Erdogan)
Faute d’une réelle éducation à l’égalité f/g et d’une éducation sexuelle sérieuse, la sexualité reste pour nombre de jeunes un espace tabou nourri de fantasmes souvent virilistes et violents et dépourvu des savoirs scientifiques de base sur le corps et le psychisme (éventuellement abordé en terminale par celles et ceux verront la psychanalyse en philo) – masculin ou féminin.
Si les violeurs sont « des malades » alors ils faut les soigner, et si on considère qu’ils ont fait preuve de discernement et de maîtrise de leurs pulsions, alors il faut les condamner… (à des peines alternatives si possible, ce n’est pas la prison qui pourrait les « améliorer »)
Tant que les femmes ne sont/seront pas davantage en sécurité dans l’espace public (et privé pour les plus jeunes), elles peuvent/pourront difficilement exercer pleinement leur citoyenneté et accéder à certains emplois !
Pour réfléchir et débattre de ces questions, 2 films à voir et à soutenir rapidement :
« Les chatouilles », qui aborde très justement la question de la pédophilie (viol des enfants..),
et « Les filles du Soleil » d’Eva Husson (qui sort demain) qui nous raconte comment des femmes kurdes enlevées, battues et violées par l’AI se lèvent pour cesser d’être des victimes et devenir des combattantes afin de reprendre le contrôle de leurs vies. Une leçon de courage et de résilience…
Marie hélène Le Ny
la section ldh du 20eme invite toutes celles et ceux qui veulent comme nous, mettre fin aux violences sexistes et sexuelles à marcher avec nous.
Rendez-vous le 24 novembre !
Le site : https://www.noustoutes.org/
En vidéo : https://youtu.be/mYVDmQL9P1E
Le rendez-vous parisien sera à 14h30 place de l’Opéra samedi 24 novembre 2018
L’écran des droits: A l’ombre de l’abbaye de Clairvaux, au Majestic Bastille le 13 octobre
L’Écran des droits propose tous les mois au Majestic bastille une programmation centrée sur des sujets traitant des droits humains fondamentaux, grace au collectif : Amnesty international , la Ligue des droits de l’Homme, l’Observatoire international des prisons et Autour du 1er mai
le 13 octobre à 11 h au Majestic Bastille : » « A l’ombre de l’abbaye de Clairvaux » , une projection proposée par l’OIP et suivie d’une rencontre avec le réalisateur Éric Lebel et un ancien détenu de Clairvaux
𝑨̀ 𝑳’𝑶𝑴𝑩𝑹𝑬 𝑫𝑬 𝑳’𝑨𝑩𝑩𝑨𝒀𝑬 𝑫𝑬 𝑪𝑳𝑨𝑰𝑹𝑽𝑨𝑼𝑿
Un film de Éric Lebel
documentaire France 2024 1h33mn
Reclus par la contrainte, les détenus, ou par choix les moines, ils vivent ou ont vécu à Clairvaux,
ancienne abbaye devenue prison à la Révolution, fermée en mai 2023.
En rencontrant les « longues-peines » de la centrale, le personnel de la pénitentiaire mais aussi les moines de Cîteaux,
Éric Lebel avec À L’OMBRE DE L’ABBAYE DE CLAIRVAUX invite à une réflexion profonde et sensible sur la liberté.
l’Ecran des Droits, dimanche 24 « l’histoire de Souleymane » au Majestic Bastille
Dimanche 24 novembre à 11h, au Majestic Bastille( 2-4 boulevard Richard Lenoir), La Fédération LDH de Paris et Autour du 1er Mai proposent la projection du film « L’Histoire de Souleymane » de Boris Lojkine, suivie d’une rencontre avec les coordinatrices et des livreurs de la Maison des Coursiers. Intervention de Stefan Le Courant, anthropologue, chargé de recherche au CNRS dont les travaux portent sur les trajectoires et expériences migratoires. Il est l’auteur de Vivre sous la menace. Les sans-papiers et l’État (Le Seuil, 2022).
l’Ecran des Droits: 𝑳𝑨 𝑻𝑶𝑹𝑻𝑼𝑹𝑬 𝑩𝑳𝑨𝑵𝑪𝑯𝑬 de Narges Mohammadi, dimanche 22 septembre
l’Observatoire International des Prisons, Amnesty International France, La Ligue des droits de l’Homme et Autour du 1er mai proposent 𝑳𝑨 𝑻𝑶𝑹𝑻𝑼𝑹𝑬 𝑩𝑳𝑨𝑵𝑪𝑯𝑬 de Narges Mohammadi (lauréate du prix Nobel de la paix 2023) Dimanche 22 à 11h au Majestic Bastille .
Séance en mémoire de la militante Mahsa Amini, morte le 16 septembre 2022
Séance en présence de :
Chirinne Ardakani, avocate de la famille Mohammadi, Fondatrice de Iran Justice
Maryse Artiguelong , membre de la Ligue des Droits de l’Homme et Vice-Présidente de la Fédération Internationale des Droits de l’Homme
Nazila Maroufian, journaliste, militante des droits des femmes, ex prisonnière à la prison d’Evin
Taghi Rahmani, journaliste, militant des droits humains, ex prisonnier politique, époux de Narges Mohammadi
Narges Mohammadi, vice-présidente du Defenders of Human Rights Center en Iran, emprisonnée plusieurs fois depuis 2012, est détenue depuis novembre 2021 pour « atteinte à la sécurité nationale ». Sa condamnation à 10 ans et 9 mois de prison, et 154 coups de fouet, est une volonté délibérée des autorités gouvernementales de faire taire cette défenseuse des droits humains.
Narges Mohammadi a réalisé un documentaire qui regroupe des entretiens d’anciens détenus, hommes et femmes qui ont subi « la torture blanche » : quatre murs blancs sans lumière naturelle et un isolement total. Une torture redoutablement efficace qui ne laisse pas de traces, poussant certains à avouer n’importe quel crime après quelques mois, quitte à être exécutés. Tous racontent la mécanique de destruction psychologique, l’humiliation, la torture et les traumatismes qui perdurent.
Rassemblement Palestine 8 septembre
La LDH soutient la manifestation du dimanche 8 septembre et relaie l’appel du Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens
Rassemblement le dimanche 8 septembre à 15h Place de la Nation
Le 7 septembre, cela fera 11 mois que la population palestinienne de Gaza subit les attaques d’une violence inouïe de l’armée israélienne. Les bombardements se poursuivent et n’épargnent, ni les écoles où la population s’est réfugiée, ni les zones déclarées comme sûres, ni les infrastructures vitales. Le centre de pompage et de stockage d’eau de la région de Rafah a été dynamité. La population est affamée, assoiffée, épuisée par les ordres de déplacement incessants.
Le bilan officiel de 40.000 tués, dont une majorité de femmes et d’enfants, déjà effroyable pour une population de 2,3 millions d’habitants (largement plus de 1 million à l’échelle de la France), ne prend en compte, ni les disparus sous les décombres estimés à au moins 15.000, ni les dizaines de milliers de blessés en attente de soins, ni les innombrables personnes mortes d’épuisement, de faim, de soif, de maladies non soignées en-dehors de ce qui reste des hôpitaux.
Les États occidentaux, États-Unis en tête, enchaînent les déclarations de façade en faveur d’un cessez-le-feu mais ne proposent aucune sanction pour l’imposer et continuent à livrer des armes à l’État d’Israël.
En Cisjordanie, dont Jérusalem-Est, la population est de plus en plus soumise aux attaques et au harcèlement de l’armée et des colons, elle vit dans un quasi-état de siège. Depuis le 7 octobre, le gouvernement israélien exploite la guerre à Gaza pour intensifier ses politiques d’expansion des colonies, de démolition de maisons, d’isolement de Jérusalem. On y compte plus de 670 Palestiniens tués depuis le 7 octobre. L’armée israélienne a lancé le 28 août une offensive de très grande ampleur contre les camps de réfugiés du Nord de la Cisjordanie, en déclarant une « guerre totale » avec une référence explicite à Gaza.
En Israël même, les destructions de villages bédouins s’intensifient, et les Palestiniens sont soumis à une très forte répression et à un racisme omniprésent. Beaucoup d’entre eux ont perdu leur emploi ou ne peuvent plus l’exercer dans des conditions acceptables.
Les arrestations et détentions arbitraires se multiplient partout en Palestine, les conditions de détention des prisonniers sont désastreuses, la torture s’est généralisée.
Face au génocide en cours, dont le caractère « plausible » a été pointé par la Cour Internationale de Justice depuis près de 7 mois, les États, dont la France, ont l’obligation d’agir.
La même Cour Internationale de Justice a également, le 19 juillet, pointé l’illégalité de l’occupation du territoire palestinien et de sa colonisation, et l’obligation de l’État d’Israël d’y mettre fin le plus rapidement possible.
Rappelons enfin que le procureur de la Cour pénale internationale a demandé des mandats d’arrêt à l’encontre des dirigeants israéliens B. Netanyahou et Y. Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Devant le déni d’humanité que constitue la situation actuelle, nous appelons à renforcer notre mobilisation, et interpellons les autorités politiques de notre pays.
Le Collectif National pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens exige :
– Un cessez-le-feu immédiat et pérenne à Gaza, le retrait de l’armée israélienne et l’ouverture de tous les points de passage à l’aide humanitaire pour accéder à l’ensemble du territoire de la Bande de Gaza, ainsi que la fin du blocus.
– La fin de l’occupation, de la colonisation et de la politique d’apartheid.
– La libération de toutes les personnes détenues, qu’il s’agisse des otages détenus par le Hamas, des 10.000 prisonniers politiques palestiniens détenus au mépris du droit international, et des milliers de Palestiniens de Gaza transférés dans des centres de détention et de torture.
– Un soutien matériel et politique à l’UNWRA, soumise à des attaques honteuses d’Israël alors qu’elle joue un rôle irremplaçable auprès des réfugiés palestiniens et de toute la population de Gaza.
– La protection des journalistes palestiniens et l’ouverture de Gaza à la presse internationale.
– La fin de l’impunité d’Israël, et notamment :
- Un embargo sur toutes les livraisons d’armes, de munitions et de composants militaires à destination d’Israël,
- des sanctions diplomatiques,
- la suspension de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël,
– La reconnaissance par la France de l’État de Palestine, associée au rappel du droit au retour des réfugiés palestiniens et à l’affirmation du droit du peuple palestinien à l’autodétermination.
Sur la base de ces exigences, nous appelons à manifester les 7 et 8 septembre partout en France en soutien au peuple palestinien.
A Paris, nous appelons à un rassemblement dimanche 8 septembre à 15h Place de la Nation
Membres du Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens signataires :
Agir Contre le Colonialisme Aujourd’hui (ACCA) – AFD International – Agir pour le changement et la démocratie en Algérie (ACDA) – AILES Femmes du Maroc – Alternative Communiste – Américains contre la guerre (AAW) – Anciens Appelés en Algérie et leurs Ami(e)s Contre la Guerre (4ACG) – Apel-Égalité – Association nationale des communistes (ANC) – Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF) – Association des Tunisiens en France (ATF) – Association France Palestine Solidarité (AFPS) – Association pour la Taxation des Transactions financières et pour l’Action Citoyenne (ATTAC) – Association pour les Jumelages entre les camps de réfugiés Palestiniens et les villes Françaises (AJPF) – Association des Universitaires pour le Respect du Droit International en Palestine (AURDIP) Cedetim / IPAM – Collectif des Musulmans de France (CMF) – Collectif Faty Koumba : Association des Libertés, Droits de l’Homme et non-violence – Collectif Judéo-Arabe et Citoyen pour la Palestine (CJACP) – Collectif Paix Palestine Israël (CPPI Saint-Denis) – Comité de Vigilance pour une Paix Réelle au Proche-Orient (CVPR PO) – Comité Justice et Paix en Palestine et au Proche-Orient du 5e arrt (CJPP5) – Confédération générale du Travail (CGT) – Confédération Internationale Solidaire et Écologiste – Droit-Solidarité – Ensemble! Mouvement pour une alternative de gauche écologiste et solidaire – Europe Ecologie les Verts (EELV) – Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR) – Fédération Syndicale Unitaire (FSU) – Forum Palestine Citoyenneté – Gauche démocratique et sociale (GDS) – La Courneuve-Palestine – La France Insoumise (LFI) – le Mouvement de la Paix – les Femmes en noir (FEN) – Ligue Internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté, section française de la Women’s International League for Peace and Freedom (WILPF) (LIFPL) – Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP) – Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) – Organisation de Femmes Egalité – Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF) – Parti de Gauche (PG) – Participation et Spiritualité Musulmanes (PSM) – Pour une écologie populaire et sociale (PEPS) – Sortir du colonialisme – Union communiste libertaire (UCL) – Union des Travailleurs Immigrés Tunisiens (UTIT) – Union étudiante – Union Juive Française pour la Paix (UJFP) -Union Nationale des Etudiants de France (UNEF) – Union Syndicale Lycéenne (USL) – Union syndicale Solidaires
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Expulsion des Sans-papiers de Saint-Bernard en 1996 : on n’oublie pas !
La LDH Paris 20 a signé l’appel à la manifestation pour le 28e anniversaire de l’expulsion violente des Sans-papiers de l’église Saint Bernard en 1996.
Samedi 24 août 2024 à 15h00 métro Couronnes jusqu’à l’église St-Bernard .
Le 18 mars 1996 1996, à Paris, 350 personnes (hommes, femmes et enfants) en situation irrégulière sortent en pleine lumière. Ils et elles occupent des églises, des gymnases, un entrepôt de la SNCF pour obtenir leurs papiers. Le 28 juin, l’église Saint-Bernard est occupée.
Le 23 août 1996, la police évacue l’Église Saint-Bernard en défonçant la porte à coups de hache pour déloger les dix grévistes de la faim et les familles qui y campaient depuis plus de 50 jours.
Comme chaque année, nous appelons tous les Sans-papiers, tous leurs soutiens à commémorer cet événement devant l’église St Bernard.
Un gréviste de la faim est sorti sur un brancard de l’église Saint-Bernard, alors qu’un groupe de sympathisants des sans-papiers est encadré par les forces de l’ordre, le 23 août 1996 à Paris
14 juillet 1953 : d’hier à aujourd’hui
Cette année, la Commémoration du 14 juillet 1953 a réuni 70 à 80 personnes ce 13 juillet en fin d’après-midi sur la place de la Nation à Paris.
Ce fut l’occasion cette année encore de rappeler cet événement et son actualité. Le crime d’Etat de 1953 trouve en partie ses racines dans l’idéologie colonialiste de l’époque mais aussi dans l’idéologie de racisme qui perdure aujourd’hui encore.
En ce sens, les interventions ont fait le lien entre les événements de 1953 et la montée de l’extrême-droite en France depuis plusieurs dizaines d’années jusqu’à l’alerte des élections législatives anticipées de ce mois de juin.
communiqué LDH du 8 juillet
Communiqué LDH suite aux résultats des élections législatives 2024
Les électrices et électeurs ont tranché : le Rassemblement national (RN) est battu. Ce résultat s’explique par un front républicain mis en œuvre grâce à la mobilisation des actrices et acteurs politiques, associatifs, syndicaux, et de millions de citoyennes et citoyens. La participation électorale massive acte de façon indiscutable le rejet de la société d’exclusion que prône le RN. Le Nouveau Front Populaire (NFP) est en tête, suscitant un immense espoir pour les forces progressistes.
La séquence ouverte par la dissolution n’est cependant pas close. La réponse électorale écarte le péril imminent, mais elle ne résout pas les défis économique, écologique, social et démocratique.
Il faut que cessent immédiatement toutes les formes de violences et d’intimidation commises par les extrêmes droites. Il faut que cessent immédiatement les attaques visant les contre-pouvoirs institutionnels, sociaux et citoyens, et les atteintes à l’Etat de droit.
Après des décennies d’une société fondée sur la mise en concurrence de tous dans tous les domaines, des décennies d’augmentation des vulnérabilités et des inégalités, il faut apporter des réponses de fond aux urgences démocratiques, écologiques et sociales.
Les mobilisations massives portées ces dernières années par les syndicats, associations, mouvements, traduisent les aspirations collectives qui doivent être entendues. Il faut bâtir une société dont l’objectif soit d’assurer à toutes et tous, partout sur le territoire, l’accès effectif aux droits fondamentaux, une société qui mette une juste part de la richesse créée au service de cette ambition, une société où les politiques publiques assurent davantage d’égalité, de justice et de solidarités, sans détruire les écosystèmes, une société qui tourne radicalement le dos au racisme, à l’antisémitisme, au sexisme, aux LGBTphobies et à toutes les discriminations. Sans cela le répit ne sera que de courte durée et de nouveau la colère, les peurs, le rejet de l’autre et le ressentiment feront vaciller le vivre ensemble et la démocratie.
Pour la défense de la République, nous avons dit NON au RN.
Pour renouveler et faire vivre la démocratie, la LDH (Ligue des droits de l’Homme) en appelle aujourd’hui à une réforme en profondeur des institutions et à des mesures d’urgence traçant le chemin d’un projet solidaire garant de l’effectivité des droits pour toutes et tous.
Paris, le 8 juillet 2024
Une victoire de la lutte du « Collectif des jeunes du parc de Belleville »
Depuis septembre 2023 des jeunes mineurs étrangers, sans abri, en situation précaire et non pris en charge par l’Etat, se battent pour la reconnaissance de leurs droits. Organisés en collectif, ils occupaient depuis le 6 avril 2024 la Maison des Métallos à Paris 11. La LDH Paris 20 a apporté son soutien politique et financier à cette action. Voir ici notre communiqué du 24 avril.
Après trois mois de lutte et de négociation, le 3 juillet, ils viennent d’obtenir de la Ville de Paris un hébergement provisoire dans un gymnase, avec la garantie d’un hébergement pour toutes et tous, durant au moins la durée des jeux Olympiques, la possibilité de rester dans le gymnase 24/24 et le libre accès pour les associations et personnes qui les soutiennent.
Lors de l’évacuation, un groupe d’une vingtaine de femmes immigrées sans abri et leurs jeunes enfants et bébés s’est joint au Collectif. Ces femmes demandaient à la Ville de Paris un hébergement depuis plusieurs jours sans succès. Leur résolution aussi a payé : elles sont provisoirement hébergées dans une école avec leurs enfants.
Nous pouvons nous réjouir de ces victoires de la lutte déterminée, organisée et responsable de ces jeunes migrants et les féliciter pour leur esprit de solidarité et leur combativité. Mais ils savent et nous savons qu’il reste beaucoup à faire pour que les droits à l’hébergement, à l’école et à la santé des enfants, des jeunes et des familles de migrants soient respectés. Nous continuons !
Ensemble, contre l’extrême-droite
Appel commun
Nous, syndicats et associations, avons décidé d’agir ensemble sur tous les territoires pour battre l‘extrême droite lors des élections législatives des 30 juin et 7 juillet 2024 et porter ensemble des mesures concrètes de solidarité, d’égalité et de justice. Nous en appelons à la mobilisation de toutes et tous.
La victoire des extrêmes droites aurait les mêmes conséquences dramatiques que celles qu’on a pu voir là où elles ont pu gouverner ou gouvernent. Aux Etats-Unis de Trump, dans la Russie de Poutine, la Hongrie de Orban, l’Argentine de Milei, la Pologne du PiS, l’Italie de Meloni, la liberté est piétinée, les droits ont été bafoués, les services publics et les politiques sociales, étranglés. Dans tous ces pays, la violence, la haine de l’autre ont remplacé les valeurs d’égalité, de solidarité, de fraternité.
Nous devons tout faire pour éviter que cela ne nous arrive.
Certes, la défaite des extrêmes droites ne suffira pas à garantir la mise en œuvre de politiques publiques répondant aux inégalités, injustices, et à l’urgence sociale et environnementale. Mais sa victoire en compromettrait radicalement la perspective.
Le recul des droits, la régression des libertés auxquels nous avons assisté ces dernières années, les choix politiques tournant le dos au progrès social, la maltraitance des précaires, l’abandon des services publics, le mépris des mouvements sociaux d’ampleur, comme le combat contre la réforme des retraites, constituent le terreau sur lequel l’extrême droite a prospéré.
Battre l’extrême droite dans les urnes, combattre son projet raciste doit se conjuguer à l’émergence d’un changement profond, de ruptures sociales et écologiques et d’effectivité des droits.
Il est donc crucial que chacune et chacun trouve dans l’exercice électoral le prolongement des mobilisations et aspirations communes. Une réponse de l’ensemble des forces politiques considérant que les droits sont les mêmes pour toutes et tous est indispensable.
Nous, syndicats et associations, serons exigeants pour que les réponses que nous portons pèsent aujourd’hui et demain dans un dialogue social et civil effectif.
Dans la société que nous voulons, la liberté, l’égalité, la démocratie, la solidarité et l’Etat de droit ne sont pas des mots vides de sens mais les principes mêmes qui organisent notre vie commune, notre avenir commun. Sur ces bases, face aux tenants de la haine, du racisme, de l’antisémitisme, du sexisme, de la LGBTQI+phobie, de la régression sociale, et de la destruction du vivant : des alternatives de rupture sont nécessaires.
Ensemble, nous en appelons à la mobilisation citoyenne. Sans attendre, nous appelons à participer dès ce week-end à toutes les manifestations partout en France.
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Un appel à l’initiative de la LDH (Ligue des droits de l’Homme) et de Cimade, Confédération française démocratique du travail (CFDT), Confédération générale du travail (CGT), Fédération des acteurs de la solidarité (Fas), Fédération des centres sociaux et socioculturels de France (FCSF), Fédération syndicale unitaire (FSU), Fondation Abbé Pierre (FAP), Greenpeace France, Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), Oxfam France, SOS Racisme, Syndicat des avocats de France (Saf), Syndicat de la Magistrature (SM), Union nationale des syndicats autonomes (Unsa), Union syndicale Solidaires
Cet appel a réuni de nombreuses signatures à retrouver ici :
Pour un front commun des forces progressistes face à l’extrême droite
Le résultat des élections européennes correspond à ce que les sondages
laissaient présager. L’annonce immédiate d’une dissolution de
l’Assemblée nationale par le président de la République ouvre
l’éventualité d’une majorité d’extrême droite. Cette perspective serait
évidemment un désastre pour la République française et pour les valeurs
de liberté, d’égalité, de fraternité que nous portons, qui n’ont jamais été
aussi menacées depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
La LDH (Ligue des droits de l’Homme) appelle dès à présent l’ensemble
des forces politiques progressistes à dialoguer, à mettre l’ensemble de
leurs divergences de côté, à se mobiliser afin de proposer un front
commun dans le champ électoral face à l’adversité. Elle va chercher sans
tarder à travailler à cela avec toutes les forces syndicales et associatives
qui partagent cet objectif avec elle.
SOUTIEN AU COLLECTIF DES JEUNES DU PARC DE BELLEVILLE
Communiqué
Depuis septembre des jeunes mineurs étrangers, sans abri, en situation précaire et non pris en charge par l’Etat, se battent pour la reconnaissance de leurs droits. Organisés en collectif, ils occupent depuis le 6 avril la Maison des Métallos, 94 rue Jean-Pierre Timbaud à Paris 11.
Ils revendiquent :
• La reconnaissance immédiate de leur minorité par l’administration
• Des hébergements dignes où ils puissent rester ensemble et en lien avec leurs réseaux d’amis et de soutiens
• L’éducation publique pour toutes et tous, la scolarisation sans conditions, l’accès à la culture • Une couverture santé
• L’accès aux transports gratuits à Paris et en Ile-de-France
Fidèle à ses valeurs de défense des droits de toutes et de tous, en tous lieux et en tout temps, la section LDH de Paris 20 apporte son soutien total au Collectif des jeunes du parc de Belleville et à leurs revendications.
De plus, en vue des Jeux olympiques et paralympiques, l’Etat multiplie les expulsions des plus démunis et voudrait chasser les précaires hors de Paris. Cette politique est indigne.
Nous appelons l’Etat et les administrations parisiennes à assumer leurs responsabilités et à ne pas laisser des mineurs sans accès au logement, à l’éducation et à la santé.
Nous appelons toutes les citoyennes et citoyens de Paris à exprimer leur soutien moral et financier au Collectif des jeunes du parc de Belleville dans leur occupation de la Maison des Métallos.
Paris le 24 avril 2024
L’Écran Des Droits : Avant-Première du film: « Mon pire ennemi », le 5 mai au Majestic Bastille
Dimanche 5 mai 2024 à 11h au Majestic Bastille, 2-4 boulevard Richard Lenoir
« Mon Pire Ennemi » Un film de Mehran Tamadon. Sortie France le 8 mai 2024, durée 1h22 Mojtaba, Hamzeh, Zar et d’autres ont subi des interrogatoires idéologiques en Iran et vivent aujourd’hui en France. Mehran Tamadon, le réalisateur, leur demande de l’interroger, lui, tel que pourrait le faire un agent de la République Islamique. Le film en devenir se rêve en miroir dressé face aux tortionnaires, révélant leur violence, leur arbitraire et leur absurdité. Mais lorsque Zar Amir Ebrahimi et Mehran Tamadon se prêtent à l’exercice, ni l’un ni l’autre ne semblent plus tout à fait maitriser les rôles qu’ils ont choisi d’endosser, jusqu’à se mettre en danger, ainsi que le projet de film. Mon Pire Ennemi forme avec Là où Dieu n’est pas (en salles le 15 mai) un dyptique de films de Mehran Tamadon consacré aux interrogatoires idéologiques et à la violence politique en Iran. La projection sera suivie d’une rencontre avec: Luc Forveille, monteur du film, Taghi Rahmani, ancien prisonnier iranien et protagoniste du film,Pierre Pelissier, Responsable de la commission abolition de la peine de mort et de la torture, Amnesty International France Chirinne Ardakani, Présidente de Iran Justice |
Danser sa peine-Majestic Bastille-10 mars
L’Écran des droits : Danser sa peine de Valerie Muller le 10 mars 2024 à 11h00 // Cinéma Majestic Bastille
Ce mois-ci, c’est au tour de l’OIP de choisir le film de notre cycle l’Écran des droits, et nous aurons donc plaisir à découvrir le film Danser sa peine, de Valérie Müller.
Danser sa peine, de Valérie Müller, 2019, France, 60 min
Angelin Preljocaj fait danser des femmes incarcérées à la prison des Baumettes à Marseille. Exigence et plaisir de la danse s’adressent à l’enfermement des corps et des esprits dans l’atelier du célèbre chorégraphe afin de produire un spectacle hors les murs sur des scènes prestigieuses à Aix et à Montpellier.
Ce film raconte l’histoire de ce projet fou, bouleversant, audacieux et nous donne un autre regard sur la prison, sur l’enfermement des corps et sur le processus de création.
La projection sera suivie d’une rencontre en présence de :
– Valérie Müller, réalisatrice
– Angelin Preljocaj, chorégraphe
L’antisémitisme n’a pas sa place dans le 20éme, à Paris comme partout ailleurs
Communiqué de la LDH Paris 20
La LDH Paris 20 exprime son indignation devant l’agression dont a été victime un homme portant une kippa vendredi 1er mars dans le 20ème arrondissement de Paris à la sortie d’une synagogue.
La LDH, sans présumer des futures conclusions de la justice, rappelle avec force que l’antisémitisme n’a pas sa place dans le 20ème arrondissement, à Paris comme partout ailleurs. Cet acte de haine s’attaque aux idéaux d’égalité et de fraternité de la République.
La LDH Paris 20 assure la victime et sa famille de son entière solidarité.
Paris le 3 mars 2024
Gaza des centaines de victimes par jour…
Gaza est un champ de ruines. Depuis quatre mois des centaines de victimes par jour, des destructions massives même sur les hôpitaux. La population est soumise aux privations d’eau, d’électricité, de carburants, et de nourriture jusqu’à la famine. La situation est décrite comme une catastrophe humanitaire sans précédent par les organisations humanitaires entravées dans les secours.
La Cour Internationale de Justice (CIJ), saisie par l’Afrique du Sud, a rendu une ordonnance fondée sur la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide.
Notre section LDH Paris 20 fait connaître cette décision fondamentale par une affiche. Nous avons déjà organisé plusieurs collages et avons pu constater l’intérêt qu’elle suscitait.
L’Écran des Droits : Frémont 4 février 2024 Au Majestic Bastille
Dans le cadre de notre prochaine rendez-vous L’Écran des droits, la Ligue des droits de l’Homme et Autour du 1er mai vous proposent de découvrir le film Frémont. Un magnifique film en noir et blanc sur l’exil d’une afghane en Amérique. |
Le film Frémont, de Babak Jalali, 2023, États-Unis, 92 min Donya, jeune réfugiée afghane de 20 ans, travaille pour une fabrique de Fortune Cookies à San Francisco. Ancienne traductrice pour l’armée américaine en Afghanistan, elle a du mal à dormir et se sent seule. Sa routine est bouleversée lorsque son patron lui confie la rédaction des messages et prédictions. Son désir s’éveille et elle décide d’envoyer un message spécial dans un des biscuits en laissant le destin agir… |
La rencontre La projection sera suivie d’une rencontre en présence de : – Marie-Christine Vergiat, vice présidente de la LDH – Bamchade Pourvali, docteur en cinéma, spécialiste de l’essai filmé |
Frémont de Babak Jalali, Dimanche 4 février 2024 à 11h00, au cinéma Majestic Bastille |
voeux
Mon pays imaginaire, de Patricio Guzmán, au Majestic Bastille, le 21 janvier à 11h
Mon pays imaginaire, au Majestic bastille le 21 janvier à 11h
Le film
Mon pays imaginaire, Patricio Guzmán, 2022, Franche, Chili, 83 min
Octobre 2019 : au Chili, un million et demi de personnes manifestent dans les rues de Santiago.
Depuis Allende, le pays n’avait pas connu de telle mobilisation.
Le réalisateur enquête sur ce qu’il qualifie de « mystère » et filme, depuis la rue, ce mouvement démocratique
qui aboutira au vote d’une nouvelle Constitution.
La rencontre
La projection sera suivie d’une rencontre en présence de :
Renate Guzmán-Sachse, productrice du film
Quitterie Berchon, chargée de la campagne « Manifestez vous ! » au sein d’Amnesty International
Damien Larrouqué, membre de l’observatoire politique de l’Amérique latine et des Caraïbes.
Informations complémentaires
https://www.autourdu1ermai.fr/bdf_fiche-film-6630.html
Chaque mois depuis 10 ans un collectif inter-associatif œuvrant pour la défense des droits humains organise
une rencontre-débat autour d’un film, avec le Majestic Bastille (2-4 Bd Richard Lenoir 75011) / Dulac Cinémas comme précieux partenaire.
Ce rendez-vous mensuel initié par la Ligue des Droits de l’Homme, et rejoint par Amnesty International, l’Observatoire International des Prisons
et Autour du 1er mai, s’intitule L’écran Des Droits. Nous accueillons le public autour d’une programmation et l’animation de débats
en présence de l’équipe du film et d’expert·es du ou des sujets abordés dans la tradition des ciné-clubs, nés de l’éducation populaire.
mobilisations contre la loi Darmanin, le 14 et le 21 janvier
Contre la loi de la honte, mobilisons-nous les 14 et 21 janvier 2024
La ldh dans ce communiqué du 9 janvier,appelle à manifester contre cette loi que le conseil constitutionnel
doit examiner avant qu’elle ne soit promulguée:
Le vote de la loi asile et immigration le 19 décembre dernier marque un
tournant inacceptable.
Si cette loi est promulguée, toutes les personnes étrangères vivant dans
notre pays verront leurs droits fragilisés, quel que soit leur statut et un
grand nombre d’entre elles seront précarisées.
La LDH (Ligue des droits de l’Homme), dès l’annonce de ce énième projet
de loi contre l’immigration, s’est engagée pour dénoncer son inhumanité.
Le gouvernement, pour faire passer cette loi, a capitulé non seulement
devant la droite mais aussi devant l’extrême droite dont de nombreuses
propositions ont été reprises au mépris des conventions internationales,
de la Convention européenne des droits de l’Homme et même des Traités
européens. Le président de la République et la Première ministre ont
clairement acté que de nombreuses mesures étaient contraires à la
Constitution. Ils ont eux même saisi le Conseil constitutionnel, dont le
Président vient de rappeler quelques principes fondamentaux de l’Etat de
droit lors de la cérémonie des vœux.
Comme la LDH a déjà eu l’occasion de le dire aux côtés de nombreuses
autres organisations, c’est l’ensemble des droits des étrangers qui sont
mis en cause comme jamais auparavant.
Rappelons quelques exemples :
- l’accès au droit d’asile comme aux titres de séjour et à leur
renouvellement sera rendu plus difficile y compris pour les étudiants, au
mépris du rayonnement de la France dans le monde ; - le regroupement familial va devenir quasi impossible pour de
nombreuses personnes ; - une priorité nationale est instaurée en matière de prestations sociales
pour les familles ne résidant pas depuis assez longtemps en France de
façon régulière, comme si un enfant étranger avait moins besoin de
manger ou de se loger qu’un enfant français ; - l’inconditionnalité du droit à l’hébergement d’urgence, pilier de la lutte
contre le sans-abrisme, est mise en cause comme s’il fallait avoir les bons
papiers pour ne pas dormir à la rue ;
1/2- les expulsions par simple décision préfectorale, sans aucune décision de
justice préalable, pour des personnes qui ne respecteraient pas les
valeurs de la République ou représentant une « menace » à l’ordre public
renforce le pouvoir discrétionnaire des préfets.
Alors que celles et ceux (syndicalistes, employeurs, économistes…) qui
constatent les apports de l’immigration à notre société sont de plus en
plus nombreux, cette loi est une machine à créer des clandestins et de
l’exclusion.
La LDH appelle toutes les citoyennes et tous les citoyens à se mobiliser
contre la promulgation de cette loi et notamment : - le 14 janvier à l’appel de nombreux collectifs de sans-papiers
notamment ; - le 21 janvier pour une marche citoyenne pour la liberté, l’égalité et la
fraternité à l’appel de nombreuses personnalités très diverses du
mouvement syndical, associatif, du monde de la culture…
Elle appelle toutes ses sections à s’engager pour la réussite de ces
mobilisations et actions diverses sur l’ensemble du territoire.
Plus que jamais, les militantes et militants de la LDH poursuivront leur
action quotidienne auprès des étrangers comme auprès de toute
personne victime d’un déni de ses droits fondamentaux, à développer
dans les cadres les plus larges possibles l’indispensable travail
d’information et de conviction face aux marchands de haine et de division.
Halte aux massacres à Gaza et en Cisjordanie- Cessez le feu total et permanent – Protection du peuple palestinien -manifestation dimanche 17 décembre à 14h
Ce qui est en train de se passer à Gaza est un crime contre toute l’Humanité.
Des rapporteurs de l’ONU évoquent « un risque de génocide ».
Cessez-le feu total, immédiat et permanent !
Arrêt définitif des bombardements et des déplacements forcés de la population !
Levée immédiate, complète et durable du blocus de Gaza !
Protection du peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie !
Nous appelons à manifester, se rassembler partout en France sur les bases de cet appel :
www.ldh-france.org/halte-aux-massacres-a-gaza-et-en-cisjordanie-cessez-le-feu-total-et-permanent-protection-du-peuple-palestinien/
À Paris, nous appelons à une manifestation dimanche 17 décembre à 14h – Place de la République
Rendez-vous LDH devant le magasin Habitat au coin de la rue Faubourg du Temple
P
changement de lieu: 18 décembre pour la journée internationale des migrante.s et contre la loi Darmanin
La LDH appelle à manifester le 18 décembre à 17 h à REPUBLIQUE (attention le lieu a changé ) , pour la journée internationale des migrante.s et contre la loi Darmanin , un projet dramatique pour les droits de tous les étrangers en France.
L’Assemblée Nationale a refusé le texte de loi proposé par les sénateurs , mais une commission mixte paritaire Sénat-Assemblée se réunira le lundi 18 décembre, le même que la Journée internationale des migrante.s. Le RN et les LR veulent une version durcie du texte, ce qui représente un danger important pour les droits des étrangers en France.
L’ucij, dont la ldh fait partie a fait un communiqué , le 13 décembre sur le projet de la loi Darmanin:
« …Le cœur du projet du ministre de l’Intérieur était de faire de cette la loi « la plus ferme avec les moyens les plus durs de ces trente dernières années». Il s’agissait de renforcer considérablement les dispositifs destinés à précariser, réprimer et expulser les étranger·es, comme de s’attaquer au droit d’asile et au droit du sol. Sans qu’ aucune solution de régularisation ne soit apportée à la situation des centaines de milliers de personnes sans-papiers, qui vivent, travaillent et payent des impôts en France.
Pour autant, ne nous y trompons pas. Le rejet de ce texte pousse Les Républicains et le Rassemblement National à de nouvelles surenchères afin d’adopter les mesures votées au Sénat, encore plus xénophobes que celles du projet Darmanin. Si ce dernier a perdu, nous n’avons pas encore gagné, et nous devons amplifier nos mobilisations.
L’UCIJ a mobilisé sans relâche depuis des mois contre cette loi, nous continuerons à le faire et nous appelons à rejoindre les actions organisées autour du 18 décembre à l’occasion de la journée internationale des migrant·es pour obtenir le retrait de ce projet de loi.
Aujourd’hui, le gouvernement doit renoncer à cette loi. Fort·es de ce premier recul, plus que jamais, nous disons que d’autres politiques sont possibles basées sur l’accueil, le respect et l’égalité des droits et nous poursuivrons le combat en ce sens.
A Paris, la manifestation pour la journée internationale des migrante.s et contre la loi Darmanin, partira le 18 décembre de REPUBLIQUE à 17h ( interdiction de la préfecture à Opéra) , départ collectif à 16h possible du métro Père Lachaise
RÉUNION PUBLIQUE SUR LE PROJET DE LOI ASILE ET IMMIGRATION Samedi 16 décembre
L’Assemblée nationale a voté lundi 11 décembre, une motion de rejet de la loi « asile et immigration ». Ce projet, adopté au Sénat, doit être totalement abandonné car il nourrit le racisme, la xénophobie et la stigmatisation de l’étranger, bouc-émissaire des réactionnaires et du gouvernement. Mobilisons nous plus que jamais pour mettre définitivement en échec cette loi Darmanin, loi de la honte. Pour rétablir un accueil humaniste des migrants et des demandeurs d’asile et assurer la régularisation de ceux que l’on appelle les sans papiers. D’autres politiques migratoires sont possibles, basées sur l’accueil, la solidarité et l’égalité des droits !
RÉUNION PUBLIQUE SUR LE PROJET DE LOI ASILE ET IMMIGRATION
Samedi 16 décembre à 15 heures
Centre Social Culturel Rosa Parks
219 Boulevard Macdonald Paris 19
Avec la participation de
Marie-Christine Vergiat vice-présidente de la LDH
Danielle Simonnet députée de Paris (15e circonscription)
Geneviève Jacques de la CIMADE
Organisée par la LDH Paris 19, avec les sections LDH de Paris 18 et Paris 20 et la fédération LDH de Paris
Journée internationale contre les violences faites aux femmes, manifestation contre toutes les violences sexistes et sexuelles !
Le 25 novembre, des milliers de personnes ont marché à Paris et dans les grandes villes de France, aux côtés des collectifs d’associations emmenées par #NousToutes et Grève féministe, des associations féministes de plusieurs pays, kurdes, afghanes, palestiniennes.
Ci dessous l’appel de nombreuses associations, collectifs, et de partis politiques
En cette journée internationale du 25 novembre,dans un contexte de guerres qui se multiplient, notre soutien va à toutes les femmes dans le monde, premières victimes avec les enfants des conflits armés. Nous manifestons particulièrement notre soutien aux femmes d’Ukraine, de Birmanie, de Palestine, d’Israël, du Haut-Karabakh. Nous clamons haut et fort notre solidarité avec nos soeurs afghanes maintenues sous le joug d’une oppression effroyable où même aller à l’école devient un acte héroïque. Nous réaffirmons notre sororité avec les femmes iraniennes et kurdes en révolte pour leur liberté. Femme, Vie, Liberté. Nous apportons notre soutien aux femmes ouïghoures, persécutées, victimes de politique génocidaire.
Le 25 novembre nous marcherons pour rendre hommage à toutes les victimes de la violence machiste, les femmes, les personnes LGBTQIA+, à toutes celles qui souffrent et qui luttent. A toutes celles que nous avons perdues.
Les violences sexistes et sexuelles surviennent partout, et tout le temps : dans nos espaces familiaux, sur nos lieux de travail et d’études, dans l’espace public,dans les transports, dans les établissements de soin, les cabinets gynécologiques, dans les maternités, dans les milieux du théâtre, du cinéma, du sport, en politique… Dans tous les milieux sociaux. Elles touchent les femmes comme les filles. Elles trouvent racine dans le patriarcat et se situent aussi, souvent, au croisement d’autres discriminations. Ainsi les femmes les plus touchées par ces violences sont celles qui souffrent déjà de multiples oppressions : les femmes victimes de racisme, les femmes migrantes, sans papiers, les femmes précarisées, en situation de handicap, les femmes lesbiennes et bi, les femmes trans, les femmes en situation de prostitution et celles victimes de l’industrie pornocriminelle.
Une prise de conscience collective a eu lieu avec #MeToo. Elle n’est pas suffisante, les chiffres parlent d’eux-mêmes. En France, depuis 2017 ce sont 848 féminicides ayant fait plus de 1000 enfants orphelin∙es qui ont été commis par un conjoint ou un ex conjoint. Le nombre de femmes victimes de violences dans le couple et les enfants qui en subissent les conséquences ne diminue pas (213 000 par an) tout comme les viols ou tentatives (94 000 par an). La quasi-totalité des agresseurs sont des hommes (97,3%).Une femme en situation de handicap sur 5 a été victime de viol. 50% des lesbiennes et 75% des bi ont été confrontées à des violences dans l’espace public et 85 % des personnes trans ont déjà subi un acte transphobe.
La plupart du temps, encore, les victimes ne sont pas crues, les plaintes classées sans suite, l’impunité des agresseurs persiste. La justice reste encore largement sourde à reconnaître ces violences. 160 000 enfants sont victimes de violences sexuelles chaque année, en majorité au sein de la famille. Mais leur parole peine toujours à être reconnue. Bien plus, les mères qui cherchent à les protéger de l’inceste subi sont souvent elles-mêmes poursuivies et se voient retirer la résidence de leurs enfants.
Au bout de 2ans, le gouvernement veut supprimer la Commission Indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants sous prétexte que son travail est terminé. Nous exigeons son maintien. Les femmes demandeuses d’asile sont très vulnérables aux réseaux de prostitution, de proxénétisme et de traite des êtres humains. Ceux-ci sont déjà à pied d’oeuvre pour satisfaire l’augmentation de la demande de marchandisation du corps des femmes et des filles avec les Jeux Olympiques et Paralympiques en France en 2024. Le projet de loi « Asile et immigration » ne fera que dégrader encore plus la situation de ces femmes comme celle de toutes les femmes sans papiers.
Sur les lieux de travail plus de 8000 viols ou tentatives ont lieu chaque année et un tiers des femmes subissent du harcèlement sexuel. Les employeurs publics et privés doivent faire cesser les violences et protéger les victimes y compris de violences conjugales. Nous ne nous contentons pas de la ratification par le gouvernement de la convention 190 de l’Organisation internationale du travail à moyens constants. Nous exigeons la mise en place de nouvelles obligations pour renforcer la protection des victimes !
Toutes ces violences ne sont pas une fatalité. Nous serons massivement dans la rue le 25 novembre pour faire valoir nos revendications, pour exiger la fin des violences machistes. Nous exigeons l’application des lois existantes, un plan d’urgence national, des politiques publiques s’élevant contre la tolérance sociale, promouvant la prévention, la protection et la solidarité vis à vis des victimes et des co-victimes, mettant fin, enfin, à l’impunité des agresseurs ! Disons stop aux annonces du gouvernement non suivies d’effet et exigeons la mise en place d’une loi-cadre !
Le dernier rapport de la Fondation des femmes publié en septembre dernier estime que pour lutter efficacement contre les violences faites aux femmes, il faudrait au minimum 2,6 milliards d’euros. L’Etat en dépense aujourd’hui 184,4 millions. On est loin du compte. C’est ainsi que des associations d’aide aux victimes, qui les soutiennent, les hébergent et leur permettent d’entamer leur reconstruction se retrouvent en grande difficulté. De qui se moque -t-on ? Nous exigeons l’obtention immédiate de 3 milliards d’euros pour combattre enfin efficacement ces violences !
école, logement, famille… Quels droits pour les enfants étrangers ? + concert La Flèche d’Or , le 29 novembre
Le mercredi 29 novembre 2023, de 19h00 à 22h00 à la Flèche d’Or : un évènement débat -concert initié par la Cimade
Dans le cadre de l’anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant, la Flèche d’Or vous invite à débattre des multiples atteintes aux droits des enfants à partir des constats de terrain de trois associations : RESF, les Midis du MIE et La Cimade.
19h00 – DEBAT : École, logement, famille… quels droits pour les enfants étrangers ?
Le débat, modéré par David Eloy, journaliste et directeur de l’EMI, permettra d’en apprendre plus sur la réalité du droit d’aller à l’école, du droit d’avoir des conditions de vie décentes et du droit de vivre en famille lorsqu’on est mineur.e et étranger.ère en France.
21h00 – CONCERT Avec Hareth Mhedi et Antonin Fresson,
Oud, guitare et chant seront au rendez-vous pour animer la soirée.
Hareth Mhedi est un maître syrien du Oud, chanteur et compositeur. C’est un artiste qui combine la musique classique traditionnelle avec la musique moderne, pop et jazz.
Antonin Fresson commence la guitare classique à l’âge de 6 ans et fait aujourd’hui parti du collectif et label Jazztronics.
La Flèche d’Or 102b rue de Bagnolet 75020 Paris -Entrée libre-
Film « Femmes Politiques » de Daniel Bouy, le 22 novembre au Centre Paris Anim’ de la Place des Fêtes à 19h.
la projection du film » Femmes Politiques » de Daniel Bouy aura lieu le mercredi 22 novembre à 19h. Elle sera suivi d’un débat en présence du réalisateur et de 3 femmes qui ont participé au film.
Cette proposition est une initiative des sections ldh de Paris 19 et Paris 20eme . La soirée aura lieu au centre ParisAnim, 2-4 rue des Lilas . Venez nombreux, c’est gratuit
GAZA. STOP À L’INHUMAIN. CESSEZ-LE-FEU IMMÉDIAT, LIBÉRATION DES OTAGES, PROTECTION DES POPULATIONS CIVILES
https://www.ldh-france.org/stop-a-linhumain-cessez-le-feu-immediat-liberation-des-otages-protection-des-populations-civiles-3/
La LDH appelle – comme les samedis précédents – à rejoindre les manifestations nationales du samedi 18 novembre. La Fédération de Paris de la LDH appelle les adhérentes et adhérents parisiens et leurs proches à se rassembler samedi 18 à 14:30 place de la République au coin du magasin Habitat de la rue du Faubourg du Temple, avec badges, drapeaux et chasubles.
La LDH appelle également à participer le dimanche 19 novembre, à 14h, au départ de l’Institut du monde arabe, à la marche silencieuse initiée par le monde de la culture, dans le respect des modalités annoncées par le collectif « Une autre voix » https://www.une-autre-voix.com/ Dans l’esprit de cette initiative, la fédération de Paris appelle à rejoindre la marche sans constituer de cortège LDH spécifique
Dimanche 12 novembre, la ldh appelle à la marche contre l’antisémitisme
Pour manifester, rdv à 15h, Esplanade des Invalides sous la banderole: NON À L’ANTISÉMITISME, AU RACISME ET AUX SEMEURS DE HAINE.
Parcours : avenue du Maréchal Galliéni, quai d’Orsay, bd St Germain, bd St Michel, Sénat
La lutte contre l’antisémitisme a toujours été et reste pour la LDH (Ligue des droits de l’Homme), créée lors de l’affaire Dreyfus, un combat fondateur.
Elle a manifesté sa condamnation de la montée des actes et propos antisémites survenus depuis le 7 octobre 2023 et combattu toutes les manifestations d’islamophobie et/ou de racisme quelles qu’en soient les victimes.
Fidèle à ses engagements, elle appelle à participer largement aux manifestations du dimanche 12 novembre contre l’antisémitisme.
La LDH regrette profondément que cette mobilisation soit l’objet de calculs et d’instrumentalisations. Elle s’inquiète de voir l’appel lancé par la Présidente de l’Assemblée nationale et le Président du Sénat, adressé à toutes les citoyennes et tous les citoyens de notre pays, faire l’objet d’une récupération politicienne.
La lutte contre l’antisémitisme, contre tous les racismes doit se poursuivre au-delà de dimanche. C’est pourquoi la LDH appelle les citoyennes et les citoyens, celles et ceux qui vivent et travaillent en France, à se mobiliser au quotidien en refusant toute discrimination et toute stratégie de division et de haine.
Manifestation « Stop à l’inhumain » samedi 11 novembre place de la République 15 heures
La LDH appelle à manifester samedi 11 novembre pour: le cessez-le-feu à gaza, la libération des otages et la protection des civils
Rendez-vous LDH à 15 heures place de la République,
devant Habitat (au coin du magasin Habitat et de la rue du Faubourg du Temple)
Retrouvons nous à République, On aura des badges, et chasubles et on espère vous y voir …
Dimanche 12 novembre: L’Ecran Des Droits: « Mitard, l’angle mort » , au Majestic Bastille
« l’angle mort » de Laurence Delleur et Vincent Marcel, au cinéma Majestic Bastille le 12 novembre à 11h
Le filmMitard, l’angle mort Un film de Laurence Delleur et Vincent Marcel, France, 2023, 52 min Au quartier disciplinaire, prison dans la prison, des détenus meurent parfois dans des conditions troubles. Des familles en quête de vérité portent plainte contre l’administration pénitentiaire. C’est le cas de Mahamadou, dont le frère Amara est décédé moins de 30 minutes après son placement au mitard. Ce documentaire retrace son combat et ceux de la sœur de Sambaly, mort bâillonné, et des parents de Sacha, qui s’est pendu à 18 ans. À travers leurs histoires et les témoignages de surveillants et d’anciens détenus, ce film lève le voile sur l’un des lieux les plus sombres de la République.La rencontreLa projection sera suivie d’une rencontre en présence des cinéastes Laurence Delleur et Vincent Marcel et de l’avocat pénaliste maître Benoît David.Informations pratiquesDimanche 12 novembre 2023 à 11h00 Au Majestic Bastille Cette projection se tient dans le cadre de l’Année du documentaire. |
ISRAËL-PALESTINE – MEETING pour la PAIX
Nous appelons à la mobilisation la plus large possible pour que les populations d’Israël et de Palestine puissent enfin voir leurs droits respectés et protégés notamment dans le cadre des résolutions de l’ONU de 1967.
JEUDI 26 OCTOBRE
DE 19H À 21H (ACCUEIL À PARTIR DE 18H30)
SALLE OLYMPE DE GOUGES, 15 RUE MERLIN 75011 PARIS
Soutien à Safyatou, Salif et Ilan victimes d’une grave agression policière
Le Comité Vérité et Justice pour Safyatou, Salif et Ilan dont la LDH Paris 20 fait partie organise une soirée de mobilisation et de soutien à ces trois enfants.
Dans la nuit du 13 avril, à Paris 20, leur scooter a été percuté volontairement par une voiture de police provocant leur chute. Safyatou, la conductrice, a passé plus de deux mois à l’hôpital. Son petit frère, Salif, 13 ans, blessé au foie va mieux. Ilan, 14 ans, souffre d’une fracture au genou.
Cet acte criminel des policiers a donc des conséquences gravissimes sur les enfants.
On ne sort pas indemne d’une « tentative d’assassinat par une personne dépositaire de l’autorité publique » intitulé de la plainte déposée au nom de la famille par Maitre Arié Alimi.
Venez Nombreux ! Mercredi 13 septembre -19h- Flèche d’or- 102 bis rue de Bagnolet 75020, pour rompre l’isolement, pour que cela ne se reproduise plus!
Une cagnotte de soutien a été créée : https://www.papayoux-solidarite.com/fr/collecte/soutien-verite-et-justice-pour-safyatou-salif-et-ilan
Hommage à François Géze
François Géze est décédé le 28 août. Ce décès touche la LDH car François était un militant politique engagé pour les droits des peuples et des personnes. En février 2019, le peuple algérien est descendu dans la rue par milliers. Ce fut durant plusieurs mois le Hirak, le mouvement contestataire populaire. En décembre de la même année, la LDH de Paris 20 a organisé une réunion publique à l’Ageca. François Géze était un des intervenants. On trouvera ici une interview de lui réalisée à cette occasion
le 10 juillet : film « Les Balles du 14 juillet 1953 »
Venez voir le 10 juillet à 17h30, à l’auditorium de l’hotel de ville, le film de Daniel Kupferstein « Les Balles du 14 Juillet 1953 » . Ce film raconte la manifestation du 14 juillet 1953 qui s’acheva par une répression de la police provoquant la mort de 7 personnes. Réservation conseillée sur contact@collectif14juillet53.org
Cette projection s’insère dans un programme sympathique le 13 et 14 juillet qui aura lieu place de la Nation.
Mayotte, des conditions de vie extremement précaires…
Résumé de la situation à Mayotte évoqué lors d’une réunion de la ldh Paris 20 en mai 2023, avec Jean-Baptiste Eyraud et Patrick Mony du DAL (Droit Au Logement), Cyrille Hanappe de Actes Et Cités,
https://www.actesetcites.org/projets
-Une Natalité très importante:
5 enfants par femme, âge moyen 23 ans, plus de la moitié de la population a moins de 17 ans. Il y
aurait entre 3000 et 4000 mineurs isolés sur l’ile dont certains vivent dans des villages d’enfants dans
la forêt.
-Des besoins de base non satisfaits:
77 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. Les besoins essentiels sont peu satisfaits : eau, santé, éducation non garantie, logements
insalubrité:(Manque de médecins, pas d’aide médicale de l’État (AME) un dispositif permettant aux étrangers ensituation irrégulière de bénéficier d’un accès aux soins et la Complémentaire santé solitaire (exCMU-c) inexistante.)
Manque d’enseignants et d’écoles 6000 enfants sont non scolarisés, et les autres ont en classe
par demie journée.
Manque d’avocats, d’assistantes sociales …
-Logements insalubres :
28 % des logements ne disposent pas d’eau courante, 59 % n’ont pas de
toilettes à l’intérieur de l’habitation et 52 % n’ont ni baignoire ni douche » Seulement 3%
bénéficient de logements sociaux, il n’y a que 200 logements sociaux à Mayotte et 50 % de la
population vit en bidonville.
L’état cherche à investir 90 mille euros dans des nouveaux logements et a fait appel à des
architectes pour ces projets qui ne sont pas encore commencés alors que les démolitions de
bidonvilles commencent…
-Misère
Selon l’Insee, le PIB par habitant est près de 4 fois inférieur au niveau national, et 32 % des
personnes de 15 ans ou plus sorties du système scolaire possèdent un diplôme qualifiant. Le
montant du RSA est de la moitié de celui de la métropole, et il n’est accessible seulement qu’à
partir de 15 ans de présence régularisée, 10 % de la population vote (pas celle des bidonvilles).
Des Mahorais qui ont la nationalité française souhaitent quitter l’île pour rejoindre la métropole
et vivre plus dignement.
-Comorien et Mahorais:
Selon l’Insee : moitié population française, moitié étrangères principalement des Comores.
En 2019 le flux entrant d’immigrés clandestins était évalué à environ 25 000 à 30 000 personnes
par an, pour 18 000 à 20 000 reconduites à la frontière. Mayotte est le département qui expulse le
plus.
Les reconduites aux Comores séparent les familles, des enfants sont confiés à des adultes qu’ils ne
connaissent pas toujours ou sont abandonnés. Beaucoup de Comoriens chassés reviennent régulièrement.
La stigmatisation des étrangers, la misère, et le désinvestissement de l’état aboutit à de la
violence de jeunes mahorais autant que de jeunes étrangers.
–L’Opération Wuamsushu:
Les expulsions ont démarés le 22 mai avec un mois de retard, l’ objectif: démolition des bidonvilles pour arriver à 1200 d’ici la fin de l’année. En réalité : expulsions sans solutions de relogement pour plus des 2/3. Les expulsions vers les Comores reprennent et la présence policière est renforcée, le climat est inquiétant :la population est encore plus fragilisée et la haine risque d’amener une dégradation amplifiée de la vie socialeraser 1 250 d’ici à « la fin de l’année
-La Contestation:
L’Ucij (Uni·e·s contre l’immigration jetable,400 associations), des syndicats, le CNCDH (Commission
nationale consultative des droits de l’Homme), l’Unicef, la Cimade, le DAL… dénoncent la situation.
La France a été condamnée régulièrement par l’Onu qui considère que les quatre îles forment un
territoire unique admis en tant que tel aux Nations-Unies depuis 1975.
Une revendication indispensable: le développement des droits sociaux à Mayotte tel qu’ils sont appliqués en métropole en particulier le droit à un montant de RSA equivalent…
Vérité et Justice pour Safyatou, Salif et Ilan
Dimanche 7 mai 15h, place de la Réunion, Paris 20
Marche de soutien aux victimes et à leurs familles
Dans la nuit du 13 avril, trois mineurs de 13, 14 et 17 ans qui circulaient sur un scooter ont été poursuivis par la police. Selon plusieurs témoignages : « un véhicule de police les a percutés volontairement, les faisant ainsi chuter », la conductrice, une jeune fille de 17 ans, a été hospitalisée avec pronostic vital engagé pendant plusieurs jours. Aujourd’hui, elle va mieux mais elle est toujours hospitalisée dans un service de réanimation chirurgicale où elle a subi plusieurs interventions lourdes. Son petit frère de 13 ans est blessé au foie et l’autre jeune, âgé de 14 ans est sorti d’hospitalisation.
Dès les premiers instants, la police a essayé de camoufler l’acte de violence qu’ils ont commis en simple accident de la route. Les témoins ont été intimidé·e·s, menacé·e·s. Les enfants qui voulaient juste rentrer chez eux criminalisé·e·s. Comme l’a dénoncé Me Alimi, l’avocat des familles, il y a « une volonté de dissimulation manifeste, une volonté de faire détruire des preuves, une volonté aussi d’organiser une procédure qui viserait à criminaliser les enfants eux-mêmes ».
Dans notre arrondissement, nous connaissons le rapport inquiétant, raciste, insupportable et renouvelé de la police avec les habitant·e·s, notamment les jeunes des quartiers populaires. Une plainte a été déposée pour « tentative d’assassinat par personnes dépositaires de l’autorité publique avec arme par destination ».
Habitant·e·s, mères, pères, frères, sœurs, ami·e·s nous ne pouvons pas nous taire.
Associations agissant dans le 20è arrondissement pour l’égalité des droits, nous nous tenons aux côté des familles pour que la vérité soit établie, pour que cesse la criminalisation des victimes et l’impunité policière. C’est grâce aux témoignages et à la solidarité des personnes sur place que les mensonges des policiers ont été dévoilés. Continuons cette solidarité !
L’Ecran Des Droits: le 23 avril à 11h: TEMPS MORT : au cinema Majestic Bastille
Le film Temps mort Un film d’Ève Duchemin Belgique, France, 2023, 1h58 Pour la première fois depuis longtemps, trois détenus se voient accorder une permission d’un week-end. 48h pour atterrir. 48h pour renouer avec leurs proches. 48h pour tenter de rattraper le temps perdu. La rencontre La projection sera suivie d’une rencontre avec la réalisatrice Ève Duchemin et Khaled Miloudi, poète, scénariste et ancien braqueur. Informations pratiques Dimanche 23 avril 2023 à 11h00 Au cinéma Majestic Bastille |
La Ligue des Droits de l’Homme appelle au combat pour les libertés et la démocratie
La Ldh participe pacifiquement à la mobilisation contre la loi retraite, contre la loi ou autres mesures qui veulent restreindre les droits des étrangers en France, et en générale contre toutes les actions qui font obstacles aux droits des habitants de ce pays. La ldh avec d’autres partenaires, est présente dans les manifestations avec « l’ observatoire des libertés publiques et des pratiques policières »et témoigne …Or ses actions gênent peut être monsieur Darmanin…Aujourd’hui , nous voulons partager avec vous le communiqué du 6 avril qui a pour objectif de répondre aux menaces que monsieur Darmanin a proféré contre la ldh, le 5 avril, devant les sénateurs.
Communiqué du 6 avril
Lors de son audition au Sénat sur la question de la manifestation contre la
« mégabassine » de Sainte-Soline, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a remis en cause les subventions publiques attribuées à la LDH. Cette menace est d’une particulière gravité. La LDH a été créée par des esprits résistants mus par l’impérieuse nécessité de combattre l’injustice antisémite faite au capitaine Dreyfus, au nom de la raison d’Etat.
Elle a depuis lors été de tous les combats historiques de la République : la loi de 1905 sur la laïcité, les projets d’émancipation, la lutte contre le fascisme et l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’Homme (DUDH). Elle a toujours travaillé dans un souci de dialogue franc et constant avec les institutions. Sous le régime de Vichy, elle fut dissoute et grand nombre de membres de la LDH résistants furent arrêtés, assassinés et/ou déportés. Elle s’est reconstituée pour participer à la reconstruction d’une France meurtrie par les atrocités de la guerre et de l’occupation. Elle n’a eu de cesse de se mobiliser pour soutenir les projets de liberté, d’égalité et de fraternité en défense permanente de l’Etat de droit.
Les attaques dont elle fait aujourd’hui l’objet sont notamment la conséquence de son travail sur cette défense de l’Etat de droit basé sur l’observation des pratiques policières et l’exigence d’une désescalade, indispensable au maintien de l’ordre républicain pour protéger le droit de manifester inscrit au cœur de notre contrat social.
Les subventions accordées aux associations constituent une pierre fondamentale de l’édifice démocratique promu par les organisations internationales et européennes. Elles sont indispensables en démocratie pour permettre la contestation des excès de pouvoir et de l’arbitraire. Supprimer ou diminuer ces subventions est l’un des moyens traditionnels utilisés par les régimes autoritaires pour affaiblir l’équilibre entre pouvoir et contre-pouvoirs, sans lequel une démocratie est anéantie.
Ces menaces ne visent pas la seule LDH. Elles sont le symptôme du projet
historique de la réaction contre « Les Lumières », de l’autoritarisme contre les libertés. Il y a urgence à lui opposer un refus ferme et large. La LDH sonne l’alarme et appelle celles et ceux qui ont à cœur de défendre notre modèle démocratique, celles et ceux qui, au sein des institutions de la République, disposent des moyens de s’opposer à ce projet délétère, à s’engager à ses côté avec détermination.
film « L’Hypotèse démocratique » de Thomas Lacoste le 12 avril à 18h30 – entrée gratuite
Les sections LDH Paris 19/20 ont le plaisir de vous inviter à la projection du film « L’Hypothèse démocratique » de Thomas LACOSTE, en présence du réalisateur., le mercredi 12 avril 2023 à partir de 18h 30, au Centre Paris Anim’ Place des fêtes: 2, rue des Lilas Métro Place des fêtes Ligne 11
Entrée gratuite
Synopsis : L’hypothèse démocratique – Une histoire basque propose pour la première fois le récit sensible de la sortie politique du plus vieux conflit armé d’Europe occidentale. Acteurs, victimes et négociateurs de la paix nous plongent dans l’histoire d’un peuple qui, face aux violences à l’oeuvre, a su inventer une nouvelle voie et agir sur sa propre destinée.
Voir la Bande annonce:
http://www.youtube.com/watch?v=3sOVtda4UhM
film « L’Hypothèse démocratique » de Thomas LACOSTE, mercredi 12 avril 2023 à partir de 18h 30, au Centre Paris Anim’, Place des fêtes: 2, rue des Lilas Métro Place des fêtes Ligne 11
« Sans frapper » Dimanche 12 mars à 11h au Cinéma Majestic Bastille
A l’occasion du festival Best of doc et dans le cadre de l’Année du documentaire, la prochaine séance de notre cycle L’Écran des droits vous invite
à découvrir le film Sans Frapper, d’Alexe Poukine.
Sans frapper, un film d’Alexe Poukine, Belgique, 2019, 1h52
Ada a dix-neuf ans. Elle accepte d’aller dîner chez un garçon qu’elle connaît. Tout va très vite, elle ne se défend pas. C’est en 2013, à la fin d’une projection de son premier film qu’Alexe Poukine la rencontre : une femme de son âge qui lui relate une histoire advenue neuf ans auparavant, dont elle ne sait que faire. Habitée désormais par ce récit et ses implications, la cinéaste se confronte à la discrépance entre ses a priori sur le viol et le constat que nombre de ses proches ont subi une expérience similaire.
La projection sera suivie d’une rencontre avec Françoise Dumont, présidente d’honneur de la ligue des droits de l’Homme.
Réservations : ici
Voir infos aussi là
« Sans frapper »: dimanche 12 mars, à 11h au cinéma Majestic Bastille,
2-4 boulevard Richard Lenoir, 75011 Paris
Notre quiz « Loi Darmanin »
Petit tour du projet de « Loi Darmanin » en 12 questions ici
manifestation 18 02 pour une politique d’accueil et dire non à la loi Darmanin
Le projet de loi pour « contrôler l’immigration et améliorer l’intégration » de notre gouvernement a été déposé au Sénat et sera débattu devant le parlement dans les mois à venir.
Pour dire Non à la loi Darmanin et pour une politique migratoire d’accueil, le collectif Uni.es contre l’immigration jetable (UCIJ) 2023 dont la LDH est membre s’organise. Une manifestation aura lieu le
SAMEDI 18 Février 2023 à 14H de la Porte Dorée au Centre de rétebtion Administrative de Vincennes
RDV LDH Porte Dorée – 3 place Edouard Renard Arrêt du Bus 46 direction Gare de L’est à 13h55
La LDH demande la fermeture des lieux administratifs d’enfermement et le refus des mesures d’éloignement.
La coordination Française pour le Droit d’Asile (CFDA) dont la LDH est membre nous alerte et dénonce notamment :
« qu’aujourd’hui, le gouvernement menace d’étendre les atteintes aux garanties de procédure à toutes les personnes en demande d’asile consacré par la loi de 2018 qui ont été un recul majeur dans les garanties de procédure de certaines catégories de personnes en demande d’asile, en permettant leur expulsion au cours de leur demande d’asile, pendant l’examen de leur recours, « .
RDV samedi Porte Doré pour manifester ensemble
Et le 4 mars , il est prévu une manifestation contrer la loi Darmanin
Contre le projet de réforme des retraites, manifestations
Retraites : non à une nouvelle régression des droits sociaux
La LDH s’oppose au projet de réforme des retraite et appelle à la mobilisation et aux manifestations . La manifestation du 11 février partira de République à 13h et se dirigera vers Nation via le boulevard Voltaire . Le rendez vous de la LDH est toujours devant le magasin Habitat.
Ci dessous le communiqué de la LDH qui pointe le recul des droits que précipite cet réforme et la procédure d’adoption de la loi qui escamote le débat parlementaire
Communiqué LDH
Alors qu’inégalités et précarisation s’aggravent sans cesse, la LDH (Ligue des droits de l’Homme) ne peut que s’inquiéter de voir le gouvernement s’entêter à faire passer en force une réforme des retraites que l’ensemble des organisations syndicales et l’immense majorité des Françaises et Français rejettent.
Après les réformes du Code du travail, de l’assurance chômage, dans un contexte de détérioration continue des services publics, cette réforme du système général des retraites constitue une nouvelle étape vers la remise en cause de l’Etat social, avec l’obsession de réduire à la portion congrue le système de répartition afin que les compléments soient assurés par les mécanismes privés de capitalisation pour celles et ceux qui le peuvent.
Cette réforme, dont la nécessité économique est loin d’être avérée, aggravera les injustices sociales au détriment de celles et ceux ayant des carrières longues, pénibles et précaires, et notamment des femmes qui constituent l’immense majorité des précaires. Elle réduira également la possibilité d’arriver à la retraite et de la vivre en bonne santé.
Inacceptable dans son contenu, cette réforme interroge également en termes de méthode, la procédure annoncée constituant un véritable déni de démocratie si le gouvernement va jusqu’au bout de ce qu’il a annoncé.
En effet, après une réforme du Code du travail par ordonnances, celle des retraites esquive tout débat public en utilisant une procédure législative accélérée (article 47-1 de la Constitution1) et en s’appuyant non sur un projet de loi ordinaire mais sur un projet de loi de financement de la sécurité sociale rectificatif.
Ce choix n’a rien d’anodin car il permet au gouvernement de s’affranchir d’un véritable débat et de passer outre les droits du Parlement. Moins connu que l’article 49-3, dont le gouvernement a fait un usage abusif à l’automne, l’article 47-1 alinéa 2 de la Constitution permet de dessaisir l’Assemblée nationale au bout de 20 jours à compter du dépôt du projet de loi. Ensuite, le Sénat doit statuer dans un délai de quinze jours. Et, à défaut d’un vote dans un délai de cinquante jours, le projet peut être mis en œuvre par ordonnance.
Conjuguer de telles méthodes avec des mesures d’injustice sociale ne peut qu’accentuer la crise de confiance actuelle, qui met en péril notre démocratie et favorise les dérives vers l’extrême droite.
La mobilisation qui se dessine pour jeudi prochain à l’appel d’un front syndical uni est seule de nature à faire obstacle à une régression sociale inacceptable.
C’est pourquoi la LDH appelle les citoyennes et citoyens à se mobiliser et à manifester aux côtés des organisations syndicales.
1 « Si l’Assemblée nationale ne s’est pas prononcée en première lecture dans le délai de vingt jours après le dépôt d’un projet, le gouvernement saisit le Sénat qui doit statuer dans un délai de quinze jours. Il est ensuite procédé dans les conditions prévues à l’article 45. Si le Parlement ne s’est pas prononcé dans un délai de cinquante jours, les dispositions du projet peuvent être mises en œuvre par ordonnance. »
Paris, le 17 janvier 2022
Mobilisons nous pour les Droits !
L’Ecran Des Droits:
« Tantura » d’Alon Schwarz,
le 12 février, au Majestic Bastille
« Tantura » au Majestic Bastille dimanche 12 février à 11h |
Le film Tantura Un film d’Alon Schwarz États-Unis, 2022, 1h30 Des centaines de villages palestiniens ont été dépeuplés en 1948. Pour les Israéliens, c’était la guerre d’indépendance, pour les Palestiniens, c’était « la Nakba » – la Catastrophe. Le réalisateur Alon Schwarz s’entretient avec d’anciens soldats israéliens et des résidents palestiniens afin de réexaminer ce qui s’est passé à Tantura, lieu d’un massacre présumé perpétré par les Israéliens, et de comprendre pourquoi « Al Nakba » est toujours tabou dans la société israélienne. Extrait de la note de soutien de la Ligue des droits de l’Homme Avec Tantura, le réalisateur « lance un pavé dans la mare, persuadé que la nouvelle génération est prête à parler des épisodes les plus sombres survenus en 1948. Pour rappel, outre les milliers de morts de chaque côté, plus de 760.000 Palestiniens ont été poussés à l’exode par l’avancée des forces juives ou chassés de chez eux. Près de 400 villages ont été rasés. […] Projeté au début de |
[l’année 2022]
au festival de Sundance, le documentaire a suscité des réactions. L’Autorité palestinienne a appelé à la création d’une “commission internationale pour enquêter” sur les “crimes et massacres” qu’auraient commis les forces israéliennes en 1948. Dans un éditorial, le quotidien phare de la gauche israélienne, Haaretz, a demandé la création “d’un groupe de travail” pour enquêter sur l’affaire de Tantura et “excaver et déterminer si les restes d’une fosse commune sont en effet situés” près de Dor Beach. »
La rencontre La projection sera suivie d’une rencontre avec Mylène Stambouli, membre de la section Paris 5 -13 de la LDH, Gilles Manceron membre du GT Maghreb/Moyen-Orient de la LDH, et Jean-Jacques Grunspan, distributeur du film. |
Le film Tantura, suivi d’un débat, le Dimanche 12 février 2023, à 11h00 Au cinéma Majestic Bastille |
1er février à 15h, rassemblement place Saint Michel pour les droits des étrangers
L’urgence en matière d’immigration ?
Ce n’est pas une nouvelle loi qui assimile étrangers
et délinquants.
C’est le respect des droits et de la dignité des
personnes vivant et travaillant en France.
L’urgence, c’est
• un vrai accueil et des rendez-vous,
• des réponses dans des délais raisonnables,
• le renouvellement sans délai des titres de séjour
pour éviter les ruptures de droits,
• l’élargissement des voies de régularisation pour
ceux qui étudient, vivent et travaillent en France.
Sur Paris l’urgence, c’est :
– Les délais allant jusqu’à deux ans entre le moment où l’on
demande un rendez-vous pour déposer sa demande de
régularisation et le jour où l’on obtient une réponse ;
– Le manque d’interlocuteurs formés capable d’apporter des
réponses face aux dysfonctionnements administratifs de la
préfecture ;
– La non-remise de récépissé aux personnes ayant déposé
une demande en préfecture, permettant de prouver sa
régularité le temps de l’instruction, alors qu’il s’agit d’un droit
inscrit dans la loi.
Le 1er février des rassemblements auront lieu devant
toutes les préfectures d’Ile-de-France
A PARIS
RDV place Saint Michel
A 15h LE 1ER FEVRIER
rue Lutèce (métro Cité sur la ligne 4)
De quoi sera fait 2023
La Ligue des droits de l’Homme de Paris 20 vous présente ses meilleurs vœux pour 2023. En cette année, nous serons particulièrement attentifs à
accueillir dans notre pays tous les étrangers quel que soit leur statut,,
aider les plus pauvres et les plus démunis en ces périodes d’inflation et de précarité accrue,
propager nos convictions pour le droit des peuples du monde à la paix et à la sûreté,
contribuer à développer une politique mondiale de respect de la nature et de la planète.
18 décembre, journée internationale des migrants
Le dimanche 18 décembre, manifestons pour la journée internationale des migrants pour l’égalité des droits. Départ collectif d’associations du 20ème arrondissement dont la LDH Paris 20 à 10h au métro Père Lachaise pour rejoindre à 11h la manifestation parisienne qui partira de la porte de la Chapelle.
A l’occasion de la Journée internationale des migrants, le 18 décembre, la LDH (Ligue des droits de l’Homme) réaffirme les mesures prioritaires qui devraient figurer dans les projets gouvernementaux sans même qu’une énième loi sur l’asile et l’immigration soit le plus souvent nécessaire :
Vigiles – Police : «continuum de sécurité» ou d’arbitraire?
Quand la police nationale prend la relève d’une action illégale d’agents de sécurité privée
L’observation de terrain montre que le « continuum de sécurité » promu par le gouvernement revient à un arbitraire accru. L’interdiction faite aux vigiles par le Conseil constitutionnel d’agir sur la voie publique n’est pas respectée. Qu’en sera-t-il lors des JO?
Communiqué de l’Observatoire parisien des libertés publiques.
distance, au LBD
13 juillet – Bal populaire à Nation
Le 14 juillet 1953, à l’arrivée d’une manifestation, place de la Nation, la police parisienne charge le cortège de nationalistes algériens pour leur arracher banderoles, drapeaux, pancartes… Affrontements, heurts, bousculades, les policiers tirent. On relève sept morts : six Algériens et un syndicaliste français et de nombreux blessés dont cinquante par balle.
Depuis plusieurs années un collectif d’associations animé par la LDH, avec Attac 12e, la Commune libre d’Aligre, le Maghreb des films, le PCF 12e, Solidaires Paris, et l’UL CGT 12e commémorent cet événement, avec le soutien actif de la Mairie du 12e. C’est une occasion d’assurer le devoir de mémoire et de réfléchir et échanger sur des sujets comme l’Algérie hier et aujourd’hui, la répression policière, le droit de manifester, le colonialisme, etc.
Non à l’extrême-droite !
venez, le mercredi 23 mars pour un débat passionnant sur l’égalité « femmes-hommes »
Venez nous retrouver à « la flèche d’or « un lieu accueillant pour débattre de l’égalité femmes-hommes avec l’auteur de » Le pouvoir insidieux du genre » : Une rencontre qui promet d’être passionnante !
aujourd’hui le 12 venez chercher votre carte d’habitant
Lancement de la carte d’habitant-e du 20eme ce jour le samedi 12 mars de 14h à 18hplace Alphonse Allais
une carte pour tou-te-s quel que soit leur statut, français ou étranger. …une marque de solidarité…pour l’égalité des droits.
Cette action est initiée par de nombreuses associations, collectifs, syndicats, partis politiques et habitants du 20eme
Un écran-Des droits: « woman do cry » le 08 mars
Séance exceptionnelle Un écran-Des droits À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, Un écran-Des droits vous propose une séance hors-série …Women do cry – Un film de Mina Mileva et Vesela Kazakova
mardi 8 mars à 20 h au Majestic Bastille
2/4 Boulevard Richard Lenoir 75011 Paris
Venez découvrir en avant-première le film Women do cry le 8 mars à 20 h
au Majestic Bastille
Le film
Women do cry – Un film de Mina Mileva et Vesela Kazakova – Bulgarie, France, 2021, 107 mn
Une cigogne blessée, une femme en pleine dépression postnatale, une jeune fille confrontée aux stigmates du VIH, une mère qui cherche un peu de magie dans le calendrier lunaire… Sœurs, mères et filles se confrontent à leurs fragilités et à l’absurdité de la vie, au moment où de violentes manifestations et débats sur le genre déchirent leur pays, la Bulgarie. D’après une histoire vraie.
La rencontre
La projection sera suivie d’une rencontre avec Christophe Bruncher, producteur du film, Lola Schulmann, chargée de plaidoyer droits sexuels et reproductifs, Amnesty International et Lucie Daniel, experte plaidoyer droits et santé des femmes et filles, Equipop.
Réservation (facultative) : http://www.dulaccinemas.com/cinema/2736/majestic-bastille/article/119956/un-ecran-des-droits-women-do-cry-de-mina-mileva-et-vesela-kazakova-suivi-d-une-rencontreautres liens :
http://www.autourdu1ermai.fr/article259.htmlhttps://www.amnesty.fr/agenda/women-do-cry-parisCette projection est proposée dans le cadre du collectif « Un Écran Des Droits », RDV cinéma mensuel pour la défense des droits humains (tous les deuxième dimanche du mois),
fruit d’un partenariat entre le cinéma Majestic Bastille et les associations : Amnesty, la Ligue des Droits de l’Homme, Autour du 1er Mai et l’Observatoire International des Prisons.
8 février: rassemblement metro Charonne pour que justice soit faite pour les victimes de Papon en 1962
Mardi 8 février , soyons là, dans notre Est parisien au métro Charonne pour honorer la mémoire des 9 victimes des violences des brigades spéciales de police sous les ordres de Maurice Papon, préfet de police, la République française doit reconnaître ,60 ans après, le caractère criminel de cette répression.
Appel à rassemblement à l’initiative du Comité Vérité et Justice pour Charonne et signé par plusieurs organisations dont la LDH
Le 8 février 1962, 9 travailleurs syndiqués à la CGT dont 8 étaient membres du Parti Communiste Français ont été sauvagement assassinés par les brigades spéciales de police. Ils participaient à une manifestation pacifique qui avait pour mot d’ordre « Contre les crimes et attentats de l’OAS (Organisation de l’armée secrète) et pour le droit à l’autodétermination du peuple algérien ».
Le Comité Vérité et Justice pour Charonne et les organisations signataires de l’appel (ci-dessous) vous invitent au rassemblement :
Mardi 8 février 2022 à 18 heures, métro Charonne, à Paris
avec Delphine Renard, blessée grièvement lors de l’attentat visant André Malraux ; Jean-François Gavoury, président de l’Association Nationale pour la Protection de la Mémoire des Victimes de l’OAS (ANPROVEMO) ; Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, député ; Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT.
Toutes les informations sur le site de la LDH :https://www.ldh-france.org/commemoration-du-60eme-anniversaire-du-massacre-au-metro-charonne/
Un écran Des Droits : « Un Peuple » le 13 février à 11h au Majestic Bastille
Un Peuple, d’Emmanuel Gras (France, 2021, 104 mn)qui suit un groupe de Gilets jaunes en Eure-et-Loir
Dimanche 13 février 2022 à 11 h au cinéma Majestic Bastille
En octobre 2018, le gouvernement Macron décrète l’augmentation d’une taxe sur le prix du carburant. Cette mesure soulève une vague de protestation dans toute la France.Des citoyens se mobilisent partout, c’est le début du mouvement des gilets jaunes. A Chartres, un groupe d’hommes et de femmes se rassemble chaque jour.Parmi eux, Agnès, Benoît, Nathalie et Allan s’engagent dans la lutte collective. Comme tout un peuple, ils découvrent qu’ils ont une voix à faire entendre…
Ce film est soutenu par la LDH : https://www.ldh-france.org/la-ldh-soutient-le-film-un-peuple/
Pour réserver : http://www.dulaccinemas.com/cinema/2736/majestic-bastille/article/118434/un-ecran-des-droits-un-peuple-de-emmanuel-gras
Cette projection est proposée dans le cadre du collectif « Un Écran Des Droits », RDV cinéma mensuel pour la défense des droits humains (tous les deuxième dimanche du mois), fruit d’un partenariat entre le cinéma Majestic Bastille et les associations : Amnesty, la Ligue des Droits de l’Homme, Autour du 1er Mai et l’Observatoire International des Prisons.
le 4 février une émission de radio pour le rapatriement des enfants français détenus en Syrie
Vendredi 4 février, de 19 à 21 heures, l’émission de Radio Libertaire (FM 89.4)
« Des gens et des droits » sera animée par la section LDH de Paris 20.
Pour le rapatriement des enfants français et de leurs mères détenus dans les camps de prisonniers du nord-est syrien Avec la participation de- Un responsable du collectif famillesunies.fr– Marie Dosé, avocate- Françoise Dumont, présidente d’honneur de la LDH
Aujourd’hui, plus de deux cents enfants français sont détenus avec leurs mères dans les camps de prisonniers du Nord Est syrien. Beaucoup souffrent de maladies chroniques, de malnutrition, d’infections pulmonaires, de dysenterie, de maladies de peau, mais dans ces camps, ils n’ont pas accès aux soins les plus basiques. Ils sont également privés d’école et vivent sans protection, dans la peur et le danger.
Depuis 2019, plusieurs pays d’Europe ont les uns après les autres rapatrié des centaines d’enfants. Les autorités françaises qui s’obstinent à agir au cas par cas se sont, elles, limitées à en rapatrier 35. En maintenant prisonniers ces enfants qui ne sont pas responsables des agissements de leurs parents, la France viole délibérément ses engagements internationaux, le droit international humanitaire, la Convention internationale des droits de l’enfant.
Lire le communiqué de la LDH et de la FIDH :https://www.ldh-france.org/journee-internationale-des-droits-de-lenfant-quattend-le-gouvernement-francais/
Des personnalités, des artistes, se mobilisent pour être le porte-voix de ces enfants :https://www.youtube.com/watch?v=FJjtI3wW2V8
5 et 6 mars: tous au théâtre « tu viens d’où toi… »
La LDH soutient la pièce: “Tu viens d’où toi ? Histoires de racisme structurel” de la compagnie Naje |
Spectacle de théâtre de l’opprimé (théâtre forum) A la Maison des métallos, 94, rue Jean-Pierre Timbaud, 75011 Paris Tarifs Normal : 10€ ; RSA : 2€ ; SMIC : 5€ ; Soutien : 20€ Samedi 5 mars 20h Cliquez pour réserver Dimanche 6 mars 15h Cliquez pour réserver |
« Tu viens d’où toi ? » a été pensé par la compagnie de théâtre Naje et la LDH Paris 10/11. Notre troupe est 50% blanche et 50% racisée. Nous venons de différents milieux sociaux ; nous sommes jeunes, nous sommes retraités. Notre question c’est : comment agir face au racisme structurel et comment s’allier, entre blancs et racisés, dans la lutte décoloniale et antiraciste. Scénario écrit par Fabienne Brugel, Farida Aouissi et Jean Paul Ramat de la compagnie Naje Nous sommes partis de nos propres histoires pour nous questionner, et questionner notre public. Le spectacle relate notre atelier, les questions qui l’ont traversé, les écueils sur la route, les situations difficiles dans lesquelles se sont parfois retrouvés certaines et certains d’entre nous. Nos scènes disent des réalités qui ne nous conviennent pas et en dévoilent les enjeux. Elles posent la question : comment faire pour changer cela ? Le forum engagera le public à trouver des stratégies et comportements alternatifs avec nous. |
invitation de Attac à un ciné-débat: »Migrations forcées, discriminations et exclusions » le 20 janvier
- Jeudi 20 janvier à 19 h au Centre d’animation Ken Saro Wiwa: une invitation de Attac 19 20
Venez débattre des vrais chiffres de l’immigration, de son impact sur l’économie des pays d’accueil, et du coût humain et économique de la politique de la France et de l’Europe.
Débat avec :
– Claude Calame et Alain Fabart, ;ces deux invités ont écrit un ouvrage qui a fait l’objet d’une note de lecture dans la revue de la LDH Hommes et Libertés (aujourd’hui Droits et Libertés) de septembre 2020 :
https://www.ldh-france.org/wp-content/uploads/2021/01/HL191-Notes-de-lecture-5.-Migrations-forcees-discriminations-et-exclusions.pdf
– un·e représentant·e de l’association Utopia 56.
Ce débat sera précédé de la projection d’un film.
Centre d’animation Ken Saro Wiwa
63 rue Buzenval, 75020 Paris
Métros : Buzenval, Avron
ENTRÉE LIBRE
Passe sanitaire de rigueur
Vanité et dangers des «Devoirs de l’Homme»
Dans les discours d’Emmanuel Macron en fin d’année, ses interviews et lors des discussions comme lors de la prise de présidence de l’Europe, certaines affirmations apparemment frappées au coin du bon sens sont de fait contraires à la Déclaration des droits de l’Homme et au processus qui a permis son élaboration.
Il s’agit d’assertions liant droits et devoirs comme les deux faces d’une même médaille, sur l’air : vous avez des droits mais aussi des devoirs. Allant jusqu’à affirmer : « Les devoirs valent avant les droits » (vœux du 31 décembre) en allusion plus ou moins explicite au « devoir » de vaccination anti-Covid.
Vous trouverez ici en lien un article de Politis sur ce sujet qui reprend explicitement un texte d’Henri Leclerc, que Médiapart a ressorti à bon escient. L’article de Henri Leclerc est aussi en pièce jointe.
https://www.politis.fr/articles/2022/01/droits-et-devoirs-selon-macron-43929/
Vanite-et-dangers-des-Devoirs-de-lHomme-Télécharger
la journée internationale des migrants
Communiqué de la LDH : https://www.ldh-france.org/migrants-exiles-demandeurs-dasile-etrangers-sans-papiers-le-respect-des-droits-simpose/
UN ÉCRAN DES DROITS : HACKING JUSTICE
UN ECRAN DES DROITS : HACKING JUSTICE
Dimanche 12 décembre à 11h au Majestic Bastille
HACKING JUSTICE de Clara Lopez Rubio et Juan Pancorbo,
séance suivie d’un débat avec Maryse Artiguelong, vice-présidente de la LDH et Jean-Philippe Foegle, juriste membre de la Maison des Lanceurs d’Alerte.
« Voici l’histoire glorieuse et bouleversante de Julian Assange et de sa traque menée par les États-Unis et leurs vassaux dans une nouvelle version de l’éternel combat de Spartacus contre l’Empire. Suivant pas à pas la défense du fondateur de WikiLeaks, coordonnée par l’avocat espagnol Baltasar Garzón, mondialement connu pour avoir fait interpeller l’ancien dictateur chilien Augusto Pinochet, les réalisateurs ont parcouru le monde pendant neuf ans pour retisser cette histoire aux implications politiques profondes. Dans une démocratie, la liberté d’informer est un minimum vital et ne peut être une option, quelles que soient nos opinions politiques. Cette histoire concerne chacun d’entre nous. »
j’envoie une carte en faveur des droits de l’enfant
Anniversaire de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant
Campagne d’envoi de cartes postales (autour du 20 novembre) A L’ECOLE, PAS à LA RUE ! REGULARISATION des jeunes étrangers
Chaque année, l’anniversaire de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant, ratifiée notamment par la France en 1990, est l’occasion pour le Resf de rappeler que les enfants de sans papiers, comme les mineurs isolés, sont avant tout des enfants, que l’Etat français a le devoir de protéger.
Nous constatons pourtant tous les jours que c’est loin d’être le cas pour tous.
Aussi, comme chaque année, collectifs, associations, citoyens, tous ceux qui ont à coeur de rappeler cet engagement aux décideurs et aux acteurs de la protection de l’enfance sont invités à se joindre à cette campagne.
Il est proposé d’envoyer des cartes postales (à télécharger en PJ ci-dessous) à tous les protagonistes de l’application de cette Convention, à tous les échelons de l’état, de la présidence de la république (sans timbre) jusqu’aux divers élus locaux (députés, sénateurs, maires, préfets…).
L’envoi massif de ces cartes aux alentours du 20 novembre (du 18 au 27 novembre), en forme de rappel à nos dirigeants de leur engagement de protection, sera l’occasion de réitérer notre attachement indéfectible à l’engagement du Resf, qu’on peut exprimer ainsi à cette occasion :
A L’ECOLE, PAS à LA RUE !
REGULARISATION DES JEUNES ETRANGERS
MODALITES PRATIQUES :
Les fichiers PDF des cartes en HD pour impression grand format sont en PJ en bas de page
Les cartes postales sont à envoyer, par courrier postal ou par mail, entre le 18 et le 27 novembre, en indiquant l’adresse au verso de celle-ci, dans l’espace prévu à cet effet (voir adresses ci-dessous) .
N’hésitez pas à les distribuer et à les faire circuler afin de multiplier les destinataires, le message en sera d’autant plus visible !
A l’Élysée,
Adresse postale (rappel, pas besoin de timbre pour le courrier adressé au Président de la République) 55 rue du Faubourg St Honoré, 75008 PARIS
Pour écrire par mail au président : http://www.elysee.fr/ecrire-au-president-de-la-republique/
Directeur de cabinet Patrick.strzoda@elysee.fr
Matignon,
Adresse postale : 57 rue de Varenne, 75007 PARIS
Pour écrire par mail au premier ministre : sec.jean.castex@pm.gouv.fr
http://www.gouvernement.fr/contact/ecrire-au-premier-ministre
Ministère de l’Intérieur
Adresse postale : Place Beauvau, 75008 PARIS
Pour écrire par mail au ministre de l’Intérieur :
https://www.interieur.gouv.fr/Contact/Ecrire-au-ministre-de-l-Interieur
Autres adresses mail :
Directeur du cabinet :pierre.de-bousquet-de-florian@interieur.gouv.fr
Directeur adjoint du cabinet francois-xavier.lauch@interieur.gouv.fr _
Directeur adjoint du cabinet sebastien.jallet@interieur.gouv.fr
Directrice adjointe du cabinet emmanuelle.dubee@interieur.gouv.fr
Chef de cabinet mathieu.lefevre@interieur.gouv.fr
Conseiller immigration louis-xavier.thirode@interieur.gouv.fr
sec.dircabadj@interieur.gouv.fr
sec.immigration@interieur.gouv.fr
Ministère de l’Education nationale
_ Adresse postale : 110 rue de Grenelle – 75007 Paris
Pour écrire à un.e député.e : Dans les permanences locales ou à l’Assemblée Nationale
Adresse postale de l’Assemblée nationale : 126 rue de l’Université 75007 Paris
Pour écrire par mail : Trouvez votre député.e ici https://www2.assemblee-nationale.fr/deputes/liste/alphabetique
Pour écrire à un.e sénateur.trice :
Adresse postale du Sénat : Casier de la Poste – 15, rue de Vaugirard
75006 PARIS
Pour écrire par mail : Trouvez votre sénateur.trice ici http://www.senat.fr/trombinoaga/
Pour trouver les coordonnées postales et mail des mairies :
https://lannuaire.service-public.fr/navigation/mairie
Pour trouver les coordonnées des préfectures :
https://www.mairie.net/departements/prefectures-de-departement.htm
Travailleurs sans-papiers : ultra-précarité organisée
Depuis lundi 25 octobre, 200 travailleurs sans papiers étaient en grève pour obtenir leur régularisation sur dix sites en Ile-de-France. Selon un communiqué de la CGT du 28/10, des piquets de grève ont été levés suite à l’engagement des employeurs de fournir les documents nécessaires pour la régularisation des grévistes et des protocoles de fin de conflit ont été signés.
Trois piquets sont encore en cours, les grévistes n’ayant rien obtenu.- Au Monoprix Belleville – 133 rue de Belleville 75019 – métro Jourdain- Au Café Marly Louvre- 93 rue de Rivoli 75001- métro Palais Royal- Musée du Louvre-Sépur , entreprise spécialisée dans la collecte et le tri des déchets, rassemblement des grévistes devant l’hôtel de ville de Bobigny
Au Monoprix Belleville , cela concerne les livreurs. Monoprix pour assurer ses livraisons à domicile fait appel à des sociétés spécialisées. Les livreurs subissent les conséquences d’une sous- traitance en cascades. Pickup Logistics et Stuart , deux filiales de GEOPOST appartenant au Groupe La Poste sont concernées.
Les livreurs travaillent sans fiche de paye, ils reçoivent un chèque et sont poussés à devenir auto-entrepreneur…
Passez les soutenir si vous passez du côté du métro Jourdain. Vous pouvez également les soutenir financièrement en participant aux caisses de grève sur les piquets ou à la cagnotte en ligne : https://www.lepotcommun.fr/pot/ln6ge8d1
Lire aussi l’interview de Marilyne Poulain de la CGT dans L’Obs : https://www.nouvelobs.com/social/20211025.OBS50271/travailleurs-sans-papiers-en-greve-ils-font-face-a-une-ultraprecarite-organisee.html?fbclid=IwAR0CXWQkPvdQRTvpfRkIXGP-eP3cBY1hPyl0D27jCl2Naf_i2LGXvdeLsu0
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la gréve des sans-papiers de Multipro en 2009 https://site.ldh-france.org/paris20/accueil/la-greve-des-travailleurs-sans-papiers-de-multipro-en-2009-2010/
Belleville – La Brigade des mamans contre les amendes abusives de leurs enfants
Dans de nombreux quartiers, les jeunes sont victimes d’une nouvelle arme sur-utilisée par les agents de police : les amendes. Parfois lancées sans même avoir rencontré les jeunes. Un phénomène à l’origine du surendettement de nombreuses familles. Pour se prémunir de ce fléau, à Belleville (Paris), des mamans veillent et sortent dans la rue jusque tard pour protéger leurs enfants. Reportage. [Extrait de bondyblog.fr]
Lire ici l’article entier : https://www.bondyblog.fr/societe/police-justice/la-brigade-des-mamans-contre-les-amendes-abusives-de-leurs-enfants/
Parrainage le 24 novembre
La LDH fait partie du RESF (Réseau Education Sans Frontières) qui apporte une aide aux familles sans-papiers et aux mineurs isolés ou jeunes majeurs
Dans ce cadre, le RESF organise avec la Mairie du 20ème une cérémonie de parrainages républicains et nous recherchons des parrains.marraines civil.es pour seconder les élus qui parraineront officiellement ces jeunes.
Le statut de parrain ou marraine – même si la cérémonie se passe en mairie- n’implique aucune responsabilité officielle, juridique, financière ou pénale. Etre parrain-marraine, c’est suivre le jeune ou la famille, l’accompagner dans ses démarches administratives, alerter le réseau en cas de difficulté. C’est surtout l’aider et le soutenir comme on peut, en fonction de ce qu’on peut chacun apporter : un coup de main en maths, un repas à la maison, une lettre de motivation à rédiger, des conseils pour s’orienter dans Paris, une séance au ciné…
Cet engagement est aussi une façon d’affirmer publiquement que le jeune ou la famille crée réellement des liens et tisse des réseaux d’amitié au sein de notre société. Pour la majorité d’entre eux, c’est souvent la première fois qu’ils sont invités chez des « français » ou chez des personnes régularisées et intégrées ; les parrains-marraines sont un appui psychologique et social concret, un soutien vraiment important quand on se retrouve à 17 ou 18 ans tout seul dans une France dont on n’a pas les codes, qu’on croyait accueillante et où l’on espérait se construire une vie meilleure.
Si vous êtes intéressé pour jouer ce rôle, contactez-nous en répondant à l’adresse ci-dessous. La cérémonie de parrainage aura lieu le mercredi 24 novembre prochain, à 18h à la Mairie du 20ème arrondissement.
faniconv@yahoo.fr Ou RESF Paris 20 : resfparis20@gmail.com
Un écran des droits : PARIS STALINGRAD
en partenariat avec la LDH, Amnesty Int., L’OIP et Autour du 1er mai
LE DIMANCHE 10 OCTOBRE à 11H AU MAJESTIC BASTILLE
En présence de la réalisatrice Hind Meddeb,
et d’ Agathe Nadimi, créatrice de Les Midis du Mie (Collectif solidaire avec les mineurs isolés étrangers) »Ce film est un portrait de Paris vu par Souleymane, 18 ans, réfugié du Darfour. Arrivé en France après un périple traumatisant de cinq longues années, la » ville lumière » dont il avait rêvé, loin de répondre à ses attentes, lui inflige de nouvelles épreuves. À la dureté des situations, répond sa poésie douce- amère. En suivant Souleymane, le film retrace le parcours des migrants dans Paris : les campements de rue, les interminables files d’attente devant les administrations, les descentes de police et la mobilisation des habitants du quartier pour venir en aide aux réfugiés. La caméra témoigne d’une métamorphose d’une ville et nous montre l’émergence de nouvelles frontières intérieures : des kilomètres de grillages pour rendre inaccessibles les allées sous le pont du métro aérien, des pierres pour empêcher les migrants de s’allonger, des rondes de vigiles pour les déloger. »
_Un Écran, Des droits_ _BIGGER THAN US _dimanche 12 septembre
Ne laissons pas le gouvernement démanteler les principes de la République
Le gouvernement justifie la loi « confortant les principes de la République » par la nécessité au nom de la laïcité de renforcer l’arsenal juridique pour faire face à « l’islamisme radical » et à « tous les séparatismes ». Ces deux notions, restant vagues dans le projet de loi, risquent de renforcer l’amalgame entre musulmans et terrorisme et il est à craindre une mise en œuvre discriminatoire du projet de loi une fois celui-ci adopté. En voulant modifier le cadre de la loi de 1905, c’est l’équilibre entre la laïcité d’une part et la liberté de culte et de conscience d’autre part qui est menacé. Kidnapping de la laïcité Dans le même temps le gouvernement a dissout l’Observatoire de la laïcité après huit ans d’existence. Organisme indépendant, l’Observatoire avait pour mission d’éclairer les décisions des pouvoirs publics, de lutter contre des idées fausses et de proposer des actions. L’Observatoire offrait un cadre démocratique de discussion entre toutes les parties prenantes. Faire disparaître l’Observatoire et simultanément lancer un débat sur la laïcité directement aux mais du président de la République n’est-il pas significatif du peu de cas que le gouvernement accorde à la vie démocratique ? La loi «Sécurité Globale» nous met sous surveillance. Le projet de loi « confortant les principes de la République » ne répond pas à l’ambition que porte son titre. Bien au contraire, il repose sur des dispositions à caractère répressif et discriminatoire, il est porteur d’un modèle de société basé sur la division et la méfiance. En s’attaquant à nos libertés fondamentales ce sont les principes de la République qui sont bafoués. Il est urgent que toutes les personnes et les associations attachées à la démocratie et aux valeurs de la République fassent entendre leur voix Nous appelons […] à une démocratie vivante et pacifiée, à un dialogue social et civil riche de notre diversité, restant tous profondément attachés aux principes fondamentaux de notre République solidaire, démocratique et sociale, et à des libertés publiques égales pour toutes et tous. [Extrait de l’appel signé de plusieurs d
A l’heure ou nous sortons lentement d’une grave crise sanitaire, la raison voudrait que les valeurs de la République, la démocratie et la solidarité soient le moteur de l’action gouvernementale, le ciment de notre société. Or, il n’en est rien, le gouvernement choisit de profiter de l’état d’urgence sanitaire et de l’inquiétude de la population pour imposer, dans la précipitation et la confusion, des projets de lois liberticides. Le projet sur « la sécurité globale » et celui confortant « les principes de la République » sont des offensives contre nos droits fondamentaux.
Il est urgent que toutes les personnes attachées à la démocratie et aux valeurs de la République fassent entendre leurs voix.
Nous serons présents Le dimanche 6 juin au marché de la Réunion de 10h 30 à 12h 30: Le samedi 12 juin au marché Belgrand de 10h 30 à 12h 30: Le dimanche 13 juin au marché Pyrénées de 10h 30 à 12h 30: et le samedi 19 juin à la fête de quartier, 5 rue de Tourtille de 11h à 17h.
Dimanche 30 mai à 11h « Douce France »au Cinéma Majestic Bastille
la LDH, Amnesty International, L’Observatoire International des Prisons et Autour du 1er mai proposent, comme chaque dernier dimanche du mois : Un Ecran-Des Droits, cette semaine c’est: « DOUCE FRANCE « de Geoffrey Couanon (1h35)
La Séance est suivie d’un débat avec le réalisateur Geoffrey Couanon et Dominique Picard présidente de CARMA (projet pour une transition écologique sur le Triangle de Gonesse)
réservation conseillée http://www.lesecransdeparis.fr/cinema/2736/majestic-bastille/article/101193/un-ecran-des-droits-douce-france
Mettre fin à l’oppression des Palestiniens par Israël
Sans doute suivez-vous avec intérêt les événements qui se déroulent en Israël, à Gaza et en Cisjordanie.
Vous trouverez ici une lettre ouverte rédigée de Ramallah et signée des associations AlHaq https://www.alhaq.org, FIDH https://www.fidh.org/fr/ et LDH https://www.ldh-france.org :
https://www.ldh-france.org/mesures-immediates-efficaces-et-concretes-pour-mettre-fin-a-loppression-des-palestiniens-par-israel/
Ce courrier adressé au Ministre Le Drian demande « à la France de prendre des mesures immédiates, efficaces et concrètes pour mettre fin à l’oppression israélienne des Palestiniens, aux violations du droit international et aux possibles crimes de guerre. » Elle rappelle aussi le droit de manifester, qui fut refusé aux organisations qui avaient appelé à manifester à Paris samedi 15 mai en soutien au peuple palestinien.
Nous vous tiendrons informés dans la mesure du possible de l’organisation prévue d’une manifestation à Paris samedi prochain 22 mai. On peut aussi suivre l’évolution des discussions sur le site de l’AFPS : https://www.france-palestine.org/Pour-la-Palestine-le-droit-de-manifester-doit-etre-respecte
Mobilisés pour le respect des droits de l’Homme en Palestine et en Israël et pour le droit de manifester !
1° mai : un membre de l’OPLP délibérément agressé par la police
Communiqué de l’Observatoire parisien des libertés publiques
Le 1er mai, trois équipes d’observation (9 personnes) couvraient la manifestation parisienne. Un observateur filmant une compagnie de la BRAV-M a été délibérément agressé par un de ses membres : voir notre communiqué en pièce jointe
La vidéo est visible sur Twitter : Observatoire parisien des libertés publiques (@ObsParisien) / Twitter
ou sur Facebook : Observatoire parisien des libertés publiques – Accueil | Facebook
Des violences et de nombreux manquements au respect des libertés publiques ont par ailleurs été observés dans les pratiques de maintien de l’ordre lors de l’événement.
L’Observatoire parisien des libertés publiques
Hommage à Gérard Chaouat
Gérard Chaouat est décédé.
Comme beaucoup de militantes et de militants, de démocrates attachés aux droits et libertés, notre section LDH Paris 20 a connu Gérard Chaouat dans tous les combats pour un monde de justice et d’égalité. Ce 5 mars nous avions organisé avec lui, une conférence sur la recherche et le Covid où son discours était une parole d’expertise, d’engagement, de révolte et d’espoir. Aujourd’hui nous rendons hommage à Gérard brutalement décédé, à l’homme, au chercheur et au militant.
Salut à toi, Gérard. Nos amitiés à tes amis, à tes camarades et à tes proches.
LDH Paris 20
Vous trouverez ici :
l’enregistrement vidéo du débat organisé par notre section avec Gérard et d’autres intervenants sur la recherche en France et le Covid :https://youtu.be/9E_Fo5cjgY8 (l’enregistre est tronqué par erreur, il commence un peu après le début d’intervention de Gérard)
un article d’hommage de Ensemble dont Gérard était membre : https://www.ensemble-fdg.org/content/gerard-chaouat
un article de Gérard dans Droits et liberté, la revue de la Ligue des droits de l’Homme :https://www.ldh-france.org/wp-content/uploads/2020/07/HL190-Actualit%C3%A9-2.-La-recherche-face-%C3%A0-la-Covid-19-trop-peu-trop-tard.pdf
Apportons notre soutien au peuple Ouïghour
Depuis environ deux ans, la communauté internationale et l’opinion publique commence à se mobiliser au sujet du sort des Ouïghours. Mais, qui sont les Ouighours ? Quelles sont les raisons de s’intéresser à eux aujourd’hui, et de les soutenir ?
Il s’agit d’ un peuple turcophone à majorité musulmane sunnite, habitant la région autonome ouïghour du Xinjiang (aussi appelé Turkestan oriental ). Ils sont l’une des 56 nationalités officiellement reconnues par la République Populaire de Chine et, selon des chiffres issus d’un recensement datant de 1990, ils seraient près de 7.500.000 – Leur langue, le ouighour est de la famille des langues Turciques, ils vivent dans la région du Xinjiang (au nord du Tibet), qui, comme le Tibet, fait partie des cinq régions autonomes de la Chine.
En Europe on ne s’intéresse à eux que depuis 2019 environ, pourquoi cela ? C’est qu’en 2019 ont eu lieu de graves révélations sur la politique chinoise d’internement de ce peuple. Révélations qu’on a appelées les « Xinjiang Papers » : plus de 400 pages de documents internes chinois sont dévoilés dans le « New York Times » déclenchant la colère du Président Chinois, Xi Jinping, qui les déclara aussitôt manipulés et hors contexte. Si des témoignages, des accusations et même des rapports existaient déjà, ces documents apportent la preuve qu’ils étaient parfaitement fondés.
Depuis ces révélations, les faits dénoncés ont été très largement confirmés et documentés. De multiples preuves existent de camps de rééducation, de camps de travail forcé que les autorités appellent pour leur communication, écoles ou centres de formation. Mais on sait aussi que même hors de ces camps qui sont une menace permanente, la population Ouïghour est sous une extrême contrainte et un contrôle auquel il est impossible d’échapper. Tout cela suffit à dire l’insupportable de cette situation. Sans même parler des femmes qui, sous prétexte de soins de santé, doivent accepter des injections de produits supposés médicamenteux dont elles s’aperçoivent plus tard, qu’ils les ont rendues stériles.
Lire l’article de la revue LDH Droits et Libertés : https://www.ldh-france.org/wp-content/uploads/2021/04/DL193-Monde-2.-La-repression-chinoise-en-zone-autonome-ouighoure.pdf
Le dossier Israël-Palestine devant la Cour Pénale Internationale
Nous vous invitons à être les plus nombreux possible à écrire au Président de la République et au Ministre des Affaires Étrangères sur la base du texte ci-dessous :
SOUTIEN DE LA DEMANDE DE L’OUVERTURE D’UNE ENQUÊTE par la COUR PÉNALE INTERNATIONALE sur le dossier Israélo-Palestinien pour que la justice conduise à la paix.
Après l’annonce de l’ouverture d’une enquête, le 3 mars 2021, par la Procureure générale de la Cour pénale internationale (CPI), Madame Fatou Bensouda, au sujet des crimes présumés dans les territoires palestiniens occupés, nous saluons cette initiative avec satisfaction et souhaitons appeler le gouvernement français à apporter son soutien explicite à cette enquête.La France a plusieurs fois, au cours des années passées, manifesté son soutien diplomatique et politique pour un fonctionnement efficace de la CPI en la qualifiant de « seule juridiction pénale internationale permanente, à vocation universelle », selon les termes de son chef de la diplomatie, Jean-Yves Le Drian en juin 2020. A un moment où la CPI est cible d’attaques intolérables de la part de l’Etat israélien soutenu par les Etats-Unis, il nous semble urgent que la France, à l’exemple de la Belgique, du Luxembourg, des Pays-Bas, envoie un signal fort afin de faire savoir à cet Etat que l’impunité dont il bénéficie à ce jour, malgré de graves violations du droit international, pourrait bien prendre fin. Contrairement à ce qu’il tente de faire croire avec un cynisme éhonté, les sanctions qui pourraient résulter de cette enquête menée à son terme, ne relèveraient en rien d’un quelconque antisémitisme, mais exclusivement de l’application stricte et indispensable de ce droit international. La France serait également pleinement dans son rôle en appelant la communauté internationale à soutenir la CPI sur ce dossier, seul espoir de justice pour toutes les victimes des violations identifiées du droit international dans ce conflit. En soutenant la CPI les Etats feraient preuve d’un courage politique fort et essentiel pour recréer les conditions d’une Paix juste et durable dans la région .Dans l’attente des suites que vous donnerez à notre préoccupation, veuillez recevoir nos respectueuses salutations…Pour aller sur le site de l’Elysée – rubrique « Ecrire au président » : https://www.elysee.fr/ecrire-au-president-de-la-republique/Pour aller sur le site du ministère des Affaires étrangères – rubrique « Nous écrire » :https://www.diplomatie.gouv.fr/…/mentions…/nous-ecrire/
Maâti Monjib, intellectuel franco-marocain en détention arbitraire et en danger
Maâti Monjib, intellectuel franco-marocain est en détention depuis plus d’ un mois et en grève de la faim depuis le 4 mars pour protester contre sa détention arbitraire et demander sa liberté.Il est urgent d’obtenir sa libération
Informations du Collectif-cedetim:
Maâti MONJIB, historien, universitaire, journaliste, défenseur des droits humains, est en grève de la faim depuis 11 jours maintenant. Une journée de grève de la faim est une journée de trop.
On rappelle qu’il a déjà mené une grève de la faim de 24 jours en octobre 2015 qui lui avait permis de reconquérir ses droits mais qui a eu des conséquences sérieuses sur sa santé.
Maâti a publié un communiqué (ci-joint) dans lequel il annonce entamer une grève de la faim à compter du jeudi 4 mars 2021 à 16 heures pour protester contre sa détention arbitraire et demander sa liberté.
Cependant, cette grève de la faim fait peser de graves dangers sur sa santé et sa vie, alors qu’il souffre de maladies chroniques (diabète et troubles cardiaques) pouvant être ravivées par sa détention arbitraire et sa condamnation inique. Il est urgent d’agir pour exiger sa libération.
Assuré de votre soutien qui s’est déjà traduit par vos actions urgentes et/ou vos communiqués dès le début de cette nouvelle affaire, le comité de soutien à Maâti Monjib a besoin de votre appui et vous sollicite pour demander aux autorités françaises (président + ministre de l’Europe et des Affaires étrangères) d’intervenir sans délai et d’assurer sa protection en tant que citoyen français.
Le comité de soutien vous sollicite également pour exhorter les autorités françaises à exiger des autorités marocaines la libération immédiate de Maâti MONJIB, citoyen français (bi-national).
Maâti a entamé cette grève de la faim pour dénoncer l’arbitraire et dire à l’opinion nationale et internationale qu’il est innocent, que la vérité et la justice sont plus importantes que sa propre vie.
Communiqué : Maâti Monjib en grève de la faim
J’entame une grève de la faim à compter du jeudi 4 mars 2021 à 16h00 pour exprimer un appel de détresse lancé à l’opinion publique suite à la persécution et l’injustice qui me sont infligées par le régime politique marocain.
J’observe cette grève de la faim pour protester contre :
1) Mon arrestation arbitraire le 29 décembre 2020, soit 24 heures avant la tenue dans le plus grand secret de l’audience dans le cadre du procès qui m’est intenté depuis 2015 pour « atteinte à la sécurité de l’État ». Audience à laquelle je n’étais pas convoqué. Ma défense, non plus, n’était pas informée. Ce procès a été reporté systématiquement jusqu’à mon arrestation et finit par me condamner par contumace. Cette arrestation arbitraire visait à me condamner en mon absence pour que je ne puisse pas me défendre.
2) L’intervention illégale du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire en déclarant son approbation du verdict prononcé contre moi par contumace et en influençant les juges sachant que mon dossier est toujours en cours devant la justice. Ceci constitue un précédent dans l’histoire de la justice marocaine.
3) La diffamation qui me frappe ainsi que ma famille de la part des médias officiels et ceux dépendant des services sécuritaires en violation flagrante de ma dignité et de la présomption d’innocence.
Je déclare à l’opinion publique nationale et internationale que je suis totalement innocent des accusations fallacieuses qui visent à saper ma crédibilité en tant que journaliste et écrivain d’opinion. La raison de toute cette persécution est à chercher dans mes écrits critiques à l’égard du régime et sa police politique et dans mes activités de défense des droits humains comme mon soutien aux détenus du mouvement Hirak du Rif et aux journalistes détenus injustement sous couvert de crimes de droit commun.
Prison Al Arjat 2, Salé le 04 mars 2021
Maâti Monjib
Signez et partagez la pétition « Jeunes majeurs étrangers, sortir de l’impasse
Une soixantaine d’organisations ont lancé un appel en faveur des jeunes majeurs étrangers qui reçoivent une obligation de quitter le territoire français (OQTF) quand ils atteignent la majorité (affaire du boulanger de Besançon et bien d’autres). Cette campagne intitulée “Jeunes étrangers, sortir de l’impasse” part de plusieurs constats :– la contestation systématique de l’identité des jeunes arrivés mineurs non accompagnés et même de leur âge, y compris quand ils ont été placés par un juge des enfants ;– la quasi disparition des possibilités de régularisation des familles avec enfants mineurs ;– les difficultés croissante d’accès aux préfectures via la dématérialisation ;– face à ces embûches, nous constatons, à l’inverse, les manifestations de solidarité de plus en plus nombreuses autour de ces jeunes.Un communiqué de presse a été publié le lundi 8 février. Il est désormais signé par plus d’une soixantaine d’organisations nationales.Nous voulons poursuivre et amplifier ce mouvement de solidarité. Aujourd’hui avec plus de 220 personnalités de tous horizons, nous faisons appel à toutes celles et tous ceux qui ne supporte plus ce gâchis humain et nous vous appelons à signer notre pétition. |
Cliquez ici pour signer la pétition |
Pétition “Jeunes majeurs, sortir de l’impasse”L’actualité a mis au grand jour la situation de jeunes étrangers présents depuis des années en France, arrivés soit mineurs isolés, soit avec leur famille, en cours d’études, d’apprentissage, accédant à l’emploi souvent dans des secteurs en pénurie de main-d’œuvre et soudain victimes de refus de séjour avec obligation de quitter le territoire (OQTF) dès lors qu’ils arrivent à leur majorité.Nous nous réjouissons évidemment que plusieurs de ces jeunes aient trouvé une solution heureuse avec l’obtention d’un titre de séjour grâce à la solidarité que leur situation a suscitée.Au-delà de ces cas emblématiques, les jeunes en détresse sont nombreux. Depuis des années, associations, enseignants, éducateurs, chefs d’entreprise, maîtres d’apprentissage, élus sonnent l’alarme et ne sont pas entendus. Nous sommes quotidiennement témoins d’un terrible gâchis humain et social : voir des jeunes être menacés d’expulsion, réduits à vivre dans la peur, l’errance et la clandestinité, alors que la France est devenue leur pays, celui de leurs liens, de leurs amitiés, de leurs amours, et qu’ils sont prêts à rendre à la société ce qu’elle a investi dans leur formation.Pourtant, dès aujourd’hui, il y a des possibilités d’amélioration réelle et immédiate pour au moins réduire l’arbitraire des préfectures :– il faut faire cesser la suspicion généralisée qui pèse sur de nombreux jeunes dont les actes d’état-civil sont régulièrement contestés, alors que leur identité a été confirmée par un juge ou par les services consulaires de leurs pays ;– il faut cesser d’exiger des documents impossibles à présenter pour obtenir un titre de séjour (comme des passeports guinéens, par exemple), à plus forte raison lorsque la réglementation prévoit que leur présentation n’est pas obligatoire ;– il faut en finir avec le blocage absurde des demandes de rendez-vous en préfecture, qui, sous prétexte de dématérialisation, revient à fermer des voies de régularisation. Ainsi, des jeunes, que la loi oblige à demander un titre de séjour avant 19 ans, sont mis dans l’impossibilité de le faire ;– il faut que ces jeunes puissent avoir accès à des formations ou contrats d’apprentissage, en fonction de leurs niveaux de compétences, qu’ils puissent poursuivre les parcours engagés, et plus largement poursuivre la vie qu’ils ont entamée en obtenant aisément un titre de séjour protecteur et stable ;– il faut régulariser de façon large et durable les personnes étrangères présentes depuis plusieurs années sur notre territoire notamment en appliquant la circulaire du 28 novembre 2012 plutôt que de mettre fin à celle-ci sans le dire et de restreindre l’accès aux droits et ainsi multiplier les situations dramatiques.Ce sont là des mesures de bon sens, qui seraient la preuve que le message de ces jeunes, de leurs éducateurs et enseignants, de leurs employeurs, de leurs formateurs, a été entendu. Mais elles ne nous dispensent pas de réfléchir ensemble à la mise en œuvre de politiques d’accueil et de respect des droits fondées sur l’ouverture des frontières et des cœurs et non plus sur la peur et la fermeture. |
Cliquez ici pour signer la pétition |
Dématérialisation des demandes de titre de séjour : pour la première fois, un tribunal administratif juge l’organisation d’une préfecture illégale
« La dématérialisation, c’est-à-dire l’accès aux services de la Préfecture par internet est un obstacle à l’exercice effectif de leurs droits pour des dizaines de milliers de personnes. Qu’en dire lorsque le site de la préfecture « bug » et donc empêche de prendre RV par internet pour une demande ou un renouvellement de titre de séjour, pendant des semaines…un refus d’accès aux droits par l’Etat. L’Etat enfreint la loi de manière beaucoup trop systématique, notamment en matière de droits des étrangers, n’ayant comme seul limite, des recours engagés par des avocats devant les tribunaux, bien souvent engorgés, saturés, en raison des nombreuses violations de la loi par l’Etat.Cette décision en est encore un exemple flagrant« .
Communiqué commun dont la LDH est signataire
C’est un jugement qui fera date : le 18 février 2021, le tribunal administratif de Rouen a donné raison aux associations en annulant pour illégalité un arrêté de la préfecture de Seine-Maritime, qui imposait aux personnes étrangères de déposer en ligne leurs demandes de titre de séjour. La motivation retenue par le tribunal s’applique en fait à toute préfecture imposant la dématérialisation.
La dématérialisation ne peut être imposée aux usagers et usagères du service public : le Conseil d’Etat l’avait affirmé sans ambiguïté dans une décision du 27 novembre 2019. Mais un grand nombre de préfectures, à l’instar de la Seine-Maritime, ont choisi de tout simplement ignorer cette jurisprudence.
En Seine-Maritime comme ailleurs, les personnes étrangères qui demandent un titre de séjour sont confrontées à une profonde maltraitance institutionnelle : refus d’instruction des dossiers, conditions de régularisation ubuesques et, depuis le mois de mars 2020, dématérialisation de la plupart de leurs démarches administratives. En pratique, cette dématérialisation imposée a avant tout pour effet de priver les personnes de leurs droits en les gardant à distance de l’administration.
Le jugement rendu par le tribunal administratif de Rouen est, en France, le premier coup d’arrêt directement porté à une préfecture en matière de dématérialisation des demandes de titre de séjour.
Le tribunal retient en effet que la réglementation n’autorise aucune dématérialisation des démarches menées en vue de l’obtention d’un titre de séjour :
Les dispositions du Ceseda « font obstacle à ce que le préfet (…) prescrive que le dépôt des demandes de titre de séjour concernés soit effectué par tout autre procédé et notamment numérique » et de manière plus générale, « les démarches en matière de demandes de titre de séjour ont été exclues du champ d’application de la mise en oeuvre des téléservices ».
Par cette décision, le tribunal administratif de Rouen sanctionne la préfecture de Seine-Maritime. Et bien au-delà, il affirme qu’aucune démarche dématérialisée ne peut aujourd’hui être imposée, ni même proposée, en matière de droit au séjour. Aux termes de cette décision, c’est bien l’ensemble des modules de prise de rendez-vous par Internet pour demander un titre de séjour et l’ensemble des modules de dépôt en ligne des demandes, qui sont entachés d’illégalité.
Nos organisations se félicitent de cette décision essentielle et appellent les pouvoirs publics à cesser, partout en France, d’imposer la dématérialisation des démarches administratives, notamment pour les personnes étrangères. Un accueil physique doit toujours être maintenu et les préfectures doivent être dotées de moyens suffisants pour répondre aux besoins des usagers et usagères.
Organisations signataires :
La Cimade, le Gisti, la Ligue des droits de l’Homme, le Syndicat des Avocats de France, le Collectif antiraciste de la région d’Elbeuf – ASTI d’Elbeuf, la Pastorale des Migrants – Diocèse de Rouen, l’assemblée locale des Etats Généraux des Migrations de Rouen, l’Union Départementale CGT Seine-Maritime, Welcome Rouen Métropole, l’ASTI de Petit-Quevilly, le Réseau Education sans Frontières de Rouen, le Réseau rouennais de solidarité avec les Migrants, réfugiés, exilés, étrangers.
Paris, le 25 février 2021
La recherche face au Covid19 – Débat
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Pandémie : comment en est-on arrivé là ? Ce que le Covid19 révèle de la situation de la recherche en France
La Ligue des droits de l’Homme de Paris 20 vous invite à un visio-débat avec Gérard Chaouat, immunologiste, directeur de recherche émérite CNRS et Inserm, Jacques Haiech, professeur honoraire de biotechnologie à l’université de Strasbourg et Mariannick Dagois, enseignante honoraire à Paris 8 et membre de « Sauvons l’Université »
Le vendredi 5 mars à 19 heures 30 Rejoignez nous sur Zoom https://us02web.zoom.us/j/86291872836
Le Covid19 a surpris tous les experts. les autorités ont lancé dans la précipitation la recherche de remèdes et de vaccins. Pourtant, au début des années 2000, des recherches avaient été menées sur des virus proches et d’origine animale comme Ebola mais aussi comme Sars-Cov1 et Mers-Cov, tous deux de la famille des Coronavirus. Mais ces recherches furent abandonnées. Aujourd’hui des laboratoires internationaux ont annoncé des vaccins et les ont mis sur le marché, mais dans un mode d’urgence qui contribue à mettre les Etats en dépendance vis-à-vis des capacités de production et en négociation âpre avec les laboratoires.
Qui décide des projets de recherche ou de leur abandon ? Qui affecte les ressources ? Sur quels critères ? Quels effets ont ces choix en période de crise sanitaire ?
Quelles sont les options fondamentales qui permettraient de mieux affronter les périodes de crise : travail collaboratif et interdisciplinaire, intégrité scientifique, coopération internationale, science ouverte…
Pour le respect du droit à un rendez-vous en préfecture !
Non à la fermeture invisible des voies de régularisation
Droit à un rendez-vous en préfecture
pour toutes et tous !
RENDEZ-VOUS, JEUDI 28 /01 A 14h
DEVANT LE TRIBUNAL ADMINISTRATIF DE PARIS
7 rue de Jouy Paris 4 (M° Pont Marie ou Saint Paul).
Plus d’une centaine de personnes ont saisi les tribunaux administratifs franciliens le 10 décembre dernier, pour tenter d‘imposer aux préfectures la délivrance de rendez-vous. Parmi celles-ci, la préfecture des Hauts de Seine a été condamnée à convoquer les personnes concernées et à rembourser les frais de justice des requérant.e.s, à hauteur de 11 400 euros, ce qui marque une première victoire. Ce premier succès nous encourage à accentuer la pression.
demain jeudi 10, à 14h devant le tribunal administratif de Montreuil: rassemblement pour l’accès à la prise de rdv des demandeurs de titre de séjour
LA NUIT DES TENTES : LE PIRE S’EST PRODUIT. L’HORREUR ET L’INDIGNE
Communiqué commun suite à l’évacuation brutale des exilés qui avaient planté leurs tentes place de la République lundi soir 23/11 et qui continuent à errer, pourchassés, sans abri…
https://www.ldh-france.org/la-nuit-des-tentes-le-pire-sest-produit-lhorreur-et-lindigne-la-statue-de-la-republique-etait-petrifiee/
visio-débat vendredi 27 novembre à 19h POURQUOI UNE LOI … » SUR LE SÉPARATISME » ?
Visio-débat
POURQUOI UNE LOI « SUR LE SÉPARATISME » ?Vendredi 27 novembre à 19 heures
Avec la participation de – Françoise DUMONT présidente d’honneur de la LDH– Joëlle BORDET et Daniel BOITIER membres du Groupe de travail Laïcité de la LDH
Le débat est largement ouvert à toutes et à tous, dans le respect mutuel.
Pour accéder, cliquer sur le lien et attendre quelques secondes que l’animateur vous admettehttps://us02web.zoom.us/j/85441443040
Pour accéder par téléphone : :+33170372246,,85441443040# France
+33170379729,,85441443040# FranceID de réunion : 854 4144 3040
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Début
octobre, le Président de la République a dévoilé les contours de son
plan pour lutter contre le séparatisme. A charge pour les ministres
concernés d’en préciser les modalités avant le 9 décembre. Ce projet de
loi a changé de noms à plusieurs reprises mais plusieurs orientations
restent constantes depuis le discours du Président.ENJEUX ET DANGERS DU PROJET DE LOI « SUR LE SÉPARATISME »
Parmi
les mesures déjà annoncées figurent d’ores et déjà la limitation de
l’instruction scolaire à domicile, l’obligation de neutralité étendue
aux salariés des entreprises délégataires de service public, l’extension
des motifs de dissolution des associations, l’obligation pour les
associations qui reçoivent des subventions de l’Etat de signer une
charte de la laïcité…Le texte devrait aussi s’attaquer à la formation
des imams en confiant au CFCM le soin de la prendre en charge.
Même
si le Président de la République a pris soin d’évoquer la ghettoïsation
subie par bon nombre de nos concitoyen-ne-s vivant dans des territoires
marqués par toutes sortes de discriminations, les intentions qui
sous-tendent de projet de loi désignent clairement la population de
culture ou de confession musulmane (ou supposée telle) comme les
potentiels porteurs des pires dérives allant jusqu’aux plus mortifères
d’entre elles.
Outre
qu’il est porteur de graves divisions à un moment où notre société est
confrontée à une grave crise sanitaire et sociale qui frappe
particulièrement les plus fragiles d’entre nous, ce projet met à mal les
équilibres de trois grandes lois de la République qui fondent nos
libertés fondamentales et qui seraient modifiées : la loi de 1882 sur
l’instruction obligatoire, la loi de 1901 sur les associations et la loi
de 1905 sur la séparation des Eglises et de l’Etat.
Le scandale de l’évacuation ratée du campement de Saint-Denis, mardi 17 nov.
Retour en vidéo sur l’évacuation ratée de mardi 17 novembre 2020.
Si des milliers de personnes exilées ont été prises en charge, un autre millier n’a pas eu cette chance et reste dehors depuis. Aucune préparation en amont des institutions, une coordination des acteurs insuffisants : cela a forcément amené une mise à l’abri chaotique et violente pendant toute une journée. Encore, les droits à un hébergement inconditionnel, à une sécurité pour toutes et tous, à un accompagnement adéquat, à pouvoir être en sûreté avec les forces de l’ordre, n’ont pas été respecté. Merci à l’énorme mobilisation Utopia 56Solidarité migrants WilsonGistiLE CEDRE-Secours Catholique Caritas France et toutes / tous les autres : nous allons maintenant étudier toutes les actions policières durant cette évacuation, analyser les manquements au principe d’inconditionnalité de l’hébergement. On continuera à dénoncer.
(Montage Rach Rmdr ; merci ! avec vidéo de toutes les associations présentes!)
soutien à une famille
https://reseau-resf.fr/Regularisation-Soutien-a-Sanissanta-Salif-et-leurs-trois-enfants
Une famille africaine avec de très jeunes enfants scolarisés dans notre arrondissement s’est vue refuser l’asile. La famille vit précairement et dans le dénuement . Vous pouvez signer la pétition qui demande sa régularisation
marche des solidarités, le 17 octobre
Marche des solidarités |
Régularisation des sans-papiers, fermeture des Cra, logement pour toutes et tous.A l’appel de 19 collectifs de sans-papiers, de la Marche des solidarités, des Etats généraux des migrations (dont la LDH est membre) et de plus de 200 organisations, des sans-papiers marcheront à partir du 19 septembre des quatre coins du pays pour atteindre Paris en une grande manifestation le samedi 17 octobre. |
L’arrivée à Paris est prévue le samedi 17 octobre 2020, à 14h place de la République, à Paris. Venez nombreux et nombreuses accueillir les marches et les accompagner dans Paris – Trois entrées des marcheurs et marcheuses dans Paris en cortèges qui iront jusqu’à République : à 10h- Porte d’Italie, à 10h- Porte de Montreuil, à 10h- Porte de Paris, à 10h pour entrer porte de La Chapelle à 11h avec les campements de migrants |
Ciné-droits (« Un écran-des droits ») le 27 septembre 2020 à 11 h au Majestic Bastille avec la projection du film de David Dufresne » Un pays qui se tient sage »
Un campement alerte sur le sort des mineurs isolés étrangers à la rue
Depuis le 30 juin, un campement d’environ 75 adolescents mineurs étrangers s’est installé dans le 11e arrondissement de Paris, square Jules Ferry. Dans la loi, les départements ont la responsabilité de protéger tous les mineurs isolés sur le territoire français. Mais dans les faits nombreux sont celles et ceux qui dorment dans la rue et n’ont droit à aucune prise en charge. Ces jeunes ont besoin de notre soutien! Alors soyons nombreux à agir!
Sur cette page vous trouverez les adresses mail de toutes les personnes responsables à contacter ainsi qu’un mail type : https://www.msf.fr/mineursalarue
Nos questions aux candidats aux municipales
La LDH Paris 20 a envoyé un questionnaire : LDH Paris 20 – Municipales – Second tour – Questionnaire aux candidats – à toutes les candidates et candidats du second tour des municipales dans le 20e arrondissement :
- Éric Pliez, liste Paris en Commun avec Anne Hidalgo fusionnée avec la liste d’Antoinette Guhl, liste L’écologie pour Paris avec David Belliard;
- François-Marie Didier, liste Dati pour Paris avec Rachida Dati;
- Frédérique Calandra, liste Ensemble pour Paris avec Agnès Buzyn;
- Danielle Simonnet de la France insoumise, liste Décidons Paris.
Le questionnaire, délibérément court, portait sur cinq sujets : la santé, la démocratie et la citoyenneté, l’accueil des migrants, le logement et la police. – Nous n’avons reçu qu’une seule réponse, celle de Danielle Simonnet que nous remercions :
- Réponse de Danielle Simonnet, reçue le 18 juin : Municipales second tour – Réponse de Danielle Simonnet
Gazer, mutiler, soumettre
Débat avec Paul Rocher
Manifestations interdites, rassemblements nassés, manifestantes et manifestants brutalisés, police dotée d’un armement de plus en plus dangereux…
L’Observatoire parisien des libertés publiques vous invite à un débat en visio-conférence avec
Paul Rocher, économiste, diplômé en science politique de Sciences-Po Paris
Auteur du livre « Gazer, mutiler, soumettre » (Juin 2020 – La Fabrique Editions)
Mardi 23 juin à 20 heures
Nuages lacrymogènes, grenades de désencerclement, LBD 40… Des ZADs aux campus, des quartiers populaires aux cortèges syndicaux, manifester en France expose aujourd’hui à la violence des armes non létales.
Les forces de l’ordre dégainent à la moindre occasion et la liste des blessés et mutilés s’allonge de mois en mois. Que signale cette escalade ?
Face à ce qu’il perçoit comme une crise du maintien de l’ordre, l’État attise la brutalité de sa police en la dotant d’un arsenal militaire toujours plus puissant et fourni – au grand bonheur des marchands d’armes.
Le recours massif aux armes non létales est la marque d’un étatisme autoritaire de plus en plus intolérant à toute contestation dans une période de recul social majeur.
Conçues comme des armes « défensives », elles forment dans la pratique l’artillerie de l’offensive néolibérale en cours, rappelant, à quiconque entreprend d’y résister, la nécessité de l’autodéfense populaire.
Pour participer au débat, le mardi 23 à 20 heures cliquer sur le lien :
https://us02web.zoom.us/j/81194644907
Un petit guide d’accès à Zoom est en pièce jointe.
Pour en savoir plus sur le livre de Paul Rocher :
https://lafabrique.fr/gazer-mutiler-soumettre/
sur l’Observatoire parisien des libertés publiques :
https://www.ldh-france.org/observatoires-des-pratiques-policieres-agir-pour-la-defense-des-libertes-publiques/
Contact : contact@obs-paris.org
Un homme immobilisé par un genou sur le cou à Paris 20
Cette vidéo reprise de Twitter, montre une interpellation qui a eu lieu jeudi 28 mai vers 21h, dans le quartier Fougères à Paris 20°, à l’angle des rues Léon Frapié et Fougères.
Un homme allongé sur le dos, menotté, entouré de plusieurs policiers qui l’immobilisent au sol. L’un des policiers maintient son genou sur le cou de l’homme pendant plusieurs secondes, puis sur son visage alors qu’il se débat et enfin de nouveau sur son cou, avant de relâcher sa pression et de le saisir par les jambes.
C’est précisément des gestes de ce type, maintenus pendant de longues minutes qui ont provoqué la mort de George Floyd, à Minneapolis. Cette méthode d’immobilisation est extrêmement dangereuse et devrait d’urgence être interdite.
La vidéo montre également la présence d’agents de la sécurité de la Mairie de Paris. A l’heure des élections municipales est ainsi posée dans les faits la question de la coopération entre la police nationale et la police municipale que puiseurs listes prévoient de créer sur Paris.
Autre vidéo de la même scène prise sous un autre angle :
Drones de surveillance : une pratique attentatoire aux droits [video]
Drones de surveillance : aucune base légale pour leur utilisation par la police. Le Conseil d’Etat statue. Sur RT France, interview de Nassim Harket de la Ligue des droits de l’Homme et de l’Observatoire parisien des libertés publiques
débat Démocratie Citoyenneté et État de Droit jeudi 21 mai de 17 à 19 h
Démocratie, Citoyenneté et État de droit
Le jeudi 21 mai de 17 à 19 heures
Pour participer : jeudi à 17 heures, cliquez sur le lien Zoom ci-dessous
https://us02web.zoom.us/j/83073050812
Réunion-débat avec Michel Miné /// Etat d’urgence sanitaire et droit du travail /// Vendredi 8 à 17 heures
quelques images du 1er mai 2020 a deux pas de chez soi
1er MAI 2020 : UN MONDE À RECONSTRUIRE
Communiqué LDH
Plus que jamais le 1er Mai 2020 est le moment de réaffirmer l’universalité et l’indivisibilité des droits et des libertés pour toute l’humanité.
La pandémie qui frappe révèle un peu plus l’absurdité et la dangerosité d’un système qui piétine le sens de la vie, les droits économiques, sociaux, culturels et environnementaux, démunit les services publics, accentue des inégalités sociales déjà meurtrières, ignore le droit à la santé et aux besoins vitaux.
Destruction de la planète, rivalités entre les peuples, haine de l’Autre, inégalité des sexes, mépris des besoins de tous au profit d’intérêts égoïstes et minoritaires : l’organisation du monde d’aujourd’hui ne fait qu’ajouter à la tragédie sanitaire sans y apporter la réponse solidaire à laquelle nous aspirons.
Parce qu’elles sont inséparables des droits économiques, sociaux culturels et environnementaux, les libertés sont l’objet des mêmes attaques.
Les régimes autoritaires exacerbent leur domination et les lois d’exception rognent nos libertés. Partout les peuples voient s’accroître une surveillance généralisée au profit d’Etats et d’entreprises multinationales aux pouvoirs de plus en plus insidieux et omniprésents.
Notre démocratie en est réduite à sa plus simple expression au prétexte d’exigences sanitaires laissées à la seule appréciation des gouvernants et d’experts qu’ils désignent.
Le 1er Mai 2020 doit être l’occasion de réaffirmer l’universalité et l’indivisibilité des droits, de tous les droits, de chacune et de chacun, d’une humanité en charge de conduire son devenir et celui de la planète.
C’est pourquoi, la Ligue des droits de l’Homme (LDH) appelle à se mobiliser le 1er Mai 2020 aux côtés des organisations syndicales et du mouvement social, pour faire de cette date une manifestation de solidarité et d’engagement en faveur d’un autre monde.
Paris, le 29 avril 2020
invitation dimanche 3mai 17h débat audio état d’urgence sanitaire et droits de l’Homme
souvenons nous , le racisme tue ce fut le cas pour Brahim Bouarram
pétition urgence sanitaire dans un foyer
Signer la pétition ici
VIVRE ET MOURIR AU FOYER ROMAIN ROLLAND
93 avenue Romain Rolland à Saint-Denis
Cinq résidents morts, un autre tué par la police, des résidents confinés dans 7,50 m²,
des ascenseurs en panne ou à l’arrêt, des habitants qui deviennent fous et dangereux…
Le foyer Romain Rolland, c’est un FTM, un Foyer de Travailleurs Migrants, foyer-tour de 13 étages construit en 1971 par la Sonacotra pour y encaserner un peu plus de 300 travailleurs immigrés, dans des chambrettes de 7,50 m² avec cuisine, WC et douches à chaque étage pour 24 résidents.
Après une période de luttes (grande grève de 74 à 80), de résistances, de vie conviviale et solidaire, les résidents ont vieilli, sont morts ou partis, découragés par le non-droit (fermeture des espaces collectifs du RCH, pas le droit à la vie privée…), le mauvais entretien des chambrettes et des espaces communs et les pannes d’ascenseurs incessantes.
La Sonacotra-Adoma a abandonné le foyer (tout en encaissant les loyers, augmentés en 2020 au maximum !) et a traîne des pieds pour réhabiliter ce foyer (le plan de « traitement »des FTM date de 1997 !). Aujourd’hui, une partie des résidents a été relogée dans une « résidence sociale » rue Bailly, l’autre partie attend son relogement dans le quartier Saint-Rémy. Les chambres libérées sont attribuées aux demandeurs d’asile (après rafraîchissement) et aux grands précaires (avec un bail temporaire).
Quand on rentre aujourd’hui dans ce foyer, on est saisi par la dégradation des lieux, par une impression d’abandon, de tristesse, de solitude et quand on parle avec les résidents, par leur colère et leur désespoir.
Être confiné au foyer Romain Rolland
Le confinement leur est tombé dessus.
Les bus à Saint-Denis étaient bondés, les tramways aussi, la ligne 13 aussi, les marchés et supermarchés aussi. Les consignes « se laver les mains » et « garder une distance barrière » avaient quelque chose de surréaliste.
Les résidents doivent se croiser, sans aucune protection, dans les cuisines, les WC, les douches, les escaliers… Les vieux se retrouvent complètement isolés et, sans ascenseurs (arrêtés pour éviter la trop grande proximité), complètement démunis. Les réfugiés, les précaires déjà sous pression, se désespèrent un peu plus. Le mélange des publics dans des chambrettes de 7,5 m² sonores et non isolées, la « mixité » des modes de vie, des histoires et habitudes différentes, la grande précarité et le stress permanent de beaucoup, l’alcoolisme, les résidents qui multiplient les problèmes psychologiques… tout cela rend la vie difficile et, depuis le confinement, encore plus difficile avec, par exemple, des résidents bruyants la nuit qui empêchent les autres de dormir.
AUCUNE PRÉPARATION, AUCUNE ANTICIPATION des difficultés que vont rencontrer les résidents, juste des affiches : « Lavez-vous les mains …… »
Un résident tué par la police
« C’était un réfugié afghan, il était gentil au début. Puis, il s’est mis à parler tout seul, puis peu à peu il est devenu violent. Il sortait le couteau tout le temps. Nous les délégués, nous l’avons signalé, il y a déjà au moins 8 mois. Nous l’avons signalé et re-signalé à plusieurs reprises à l’association qui s’occupe des réfugiés, aux vigiles, à l’Adoma, à la Directrice territoriale… Rien, personne n’a rien fait.
Le gars est allé au parc, c’est pas loin du foyer, la police lui a demandé le papier de sortie, alors il a sorti le couteau. Les policiers lui ont tiré dessus et l’ont tué. C’était le mercredi 15 avril. Les policiers ont dit qu’ils ont cru à un terroriste, pourtant ils étaient plus nombreux et lui était seul.»
Nous les délégués, on n’est pas écoutés
« Si Adoma nous avait écoutés, le gars aurait pu être soigné ou hospitalisé et aujourd’hui, il ne serait pas mort. » « Si Adoma nous avait écoutés, le foyer serait plus habitable, moins dégradé et ses habitants moins fragiles ; la protection des vieux résidents aurait été organisée.»
Un autre exemple : la femme folle qui dort en ce moment dans les toilettes du 12e étage.
Elle aussi, on l’a signalée et re-signalée aux vigiles, à l’Adoma, à la Directrice territoriale… la femme de ménage et les résidents ne peuvent plus entrer dans les toilettes. Elle a déjà mis le feu au 2ème étage, il y a plus d’un an, ça a fait une grande panique. Elle n’est pas agressive mais elle ne se lave pas, elle aurait besoin d’un suivi psychiatrique. Si jamais ça lui reprend de mettre le feu au 12ème étage, ça sera une grande catastrophe, on n’a pas d’ascenseurs, les résidents qui paniquent vont prendre les escaliers…Adoma n’a rien fait pour cette dame ».
Cinq morts du covid-19
« Je [c’est le président du comité de résidents qui parle] connais trois vieux Algériens qui sont morts. Il y en a deux qui sont morts à l’hôpital mais Kader, lui, au 7ème étage, est mort tout seul dans sa chambre. Une semaine plus tôt, j’ai entendu qu’il était malade. C’est quand les médecins sont venus le 14 avril, qu’il a été découvert, mort, dans sa chambre, mort, tout seul. »
« je connais [dit un autre délégué] deux résidents qui sont morts ; l’un c’était le monsieur qui nourrissait les chats qui errent en bas du bâtiment, l’autre, il adorait jouer avec les enfants dans la rue. »
Les vieux résidents sont des personnes à risque mais est-ce que ces vieux résidents auraient pu être soutenus, mieux informés et mieux pris en charge ?
Qui est responsable de l’insécurité dans le foyer ?
Les délégués doivent se confiner dans un foyer où tout le monde se croise. Ils ne connaissent pas les nouveaux résidents, des réfugiés et des précaires. Le foyer est complètement pourri, c’est compliqué pour eux, sans protection, d’aller voir les gens, et puis, Adoma ne les écoute pas, ni pour les dangers et l’insécurité qu’ils signalent, ni pour les pannes et l’arrêt des ascenseurs qui pénalisent gravement les plus vieux, les fragiles, les malades et les empêchent de descendre, ni pour les sanitaires et les cuisines complètement dégradés.
Adoma sans cesse critique les résidents et les délégués et dit que notre façon de vivre collective est source d’insécurité et qu’elle dépense beaucoup d’argent pour le foyer.
Faux, Adoma fait du bénéfice sur le foyer et c’est l’inaction d’Adoma face aux dangers bien réels qui a mis et met en danger les résidents anciens et nouveaux. Adoma doit se soucier des résidents, de tous les résidents du foyer.
Nous attendons des explications d’Adoma : pourquoi rien n’a été fait pour le réfugié afghan fou et pour la femme folle qui a déjà mis le feu ?
Nous demandons à Adoma que soient organisés un système de portage des courses et une aide à descendre et monter les escaliers pour tous ceux qui sont bloqués dans les étages et particulièrement dans les étages élevés ; nous demandons que les vigiles montent dans les étages la nuit pour faire cesser les tapages nocturnes et que les délégués aient leur numéro de téléphone.
Adoma doit nous écouter, nous sommes les représentants élus des résidents. Nous demandons à Adoma un vrai travail en partenariat (au téléphone pendant le confinement) :
-sur la protection des résidents (masques, gants, gel en grand nombre, nettoyage (très peu et très mal fait aujourd’hui) 7j / 7 et désinfections régulières des parties communes, numéros d’appel pour ceux qui n’ont pas de médecin traitant, solutions de confinement et d’isolement accompagné pour les malades …) ; sur la présence des équipes Adoma et réfugiés ; que chaque résident puisse avoir un double de sa clé ;
-sur les réparations indispensables à programmer AVANT le déménagement ;
-sur notre future résidence.
Nous demandons à Adoma de différer le paiement des redevances, revues à la baisse pour tous et particulièrement pour ceux qui sont privés de revenus.
Comité des résidents du foyer Romain Rolland ; Bakary Bathily : 06 52 53 24 47
Coordination des foyers de Plaine Commune, Boubou Soumaré : soumare76@hotmail.fr
Copaf, 06 48 51 87 37 ; EVTC 06 09 02 48 84
Signer la pétition ici
mercredi 29 avril à 20h05 visio-rencontre COVID-19: éviter une catastrophe sociale ?
En cette période insolite où nous sommes confinées et isolés, la section
LDH Paris 10/11 propose une visio-rencontre
avec Florent Gueguen, directeur de la Fédération nationale des acteurs de la solidarité
COVID-19: Comment éviter une catastrophe sociale
le mercredi 29 avril 2020 à 20h05
A partir de sa connaissance du terrain, Florent Gueguen nous parlera de l’impact du COVID-19 sur les personnes les plus fragiles et des propositions des associations contre l’exclusion dans le cadre du plan de relance.
Son intervention sera suivie d’une session questions/réponses et permettra à chacun.e de partir avec quelques nouvelles idées ou actions à soutenir dès maintenant et dans l’après 11 mai.
Venez nombreux nous rejoindre pour cette rencontre inédite qui, nous l’espérons, nous rapprochera les un.e.s des autres et continuera de renforcer notre solidarité.
Pour accéder à la visio-rencontre, le 29 avril à 20h05, voici le lien :
https://zoom.us/j/99363651971?pwd=RzBrdW9tSkkrNlRMeHhrSjhFNkg0QT09
Florent dirige la FNARS qui regroupe 870 associations et organismes de solidarité. Il est co-porte-parole du Collectif des Associations Unies dont la LDH est membre.
Il a été pendant 5 ans conseiller social auprès de la mairie de Paris sur les questions de lutte contre l’exclusion et protection de l’enfance.
Nous serons ravis de vous rencontrer virtuellement lors de cette réunion ,d’autre part, la ldh 20 aura l’occasion d’organiser très prochainement une visio-rencontre sur le droit du travail , alors n’oubliez pas de guetter l’information si vous êtes intéressés…
L’État d’urgence sanitaire : quelles menaces sur les libertés et la situation des plus démunis ?
Enregistrement audio du débat en visio conférence organisé le 12 avril par ATTAC Paris 12 et la LDH Paris 12, avec la participation de la fédération de Paris de la LDH et de l’Observatoire parisien des libertés publiques (version sécurisée, vérifiée avant mise en ligne)
https://drive.google.com/open?id=1Qi-3KRucvAmgYEv5K_BJ_MvJ3syD5Vmi
——
Les 10 domaines couverts par l’Etat d’urgence sanitaire. Extrait de l’article de la LDH :https://www.ldh-france.org/loi-durgence-pour-faire-face-a-lepidemie-de-covid-19-le-volet-urgence-sanitaire/
Au titre de l’État d’urgence sanitaire (EUS), le Premier ministre peut prendre des mesures par décret sur le rapport du ministre chargé de la santé.
1° Restreindre ou interdire la circulation des personnes et des véhicules dans les lieux et aux heures fixés par décret ;
2° interdire aux personnes de sortir de leur domicile, sous réserve des déplacements strictement indispensables aux besoins familiaux ou de santé ;
3° ordonner des mesures ayant pour objet la mise en quarantaine, au sens de l’article 1er du règlement sanitaire international de 2005, des personnes susceptibles d’être affectées ;
4° ordonner des mesures de placement et de maintien en isolement, …, à leur domicile ou tout autre lieu d’hébergement adapté, des personnes affectées ;
5° ordonner la fermeture provisoire d’une ou plusieurs catégories d’établissements recevant du public ainsi que des lieux de réunion, à l’exception des établissements fournissant des biens ou des services de première nécessité ;
6° limiter ou interdire les rassemblements sur la voie publique ainsi que les réunions de toute nature ;
7° ordonner la réquisition de tous biens et services nécessaires à la lutte contre la catastrophe sanitaire ainsi que de toute personne nécessaire au fonctionnement de ces services ou à l’usage de ces biens. L’indemnisation de ces réquisitions est régie par le code de la défense ;
8° prendre des mesures temporaires de contrôle des prix de certains produits rendues nécessaires pour prévenir ou corriger les tensions constatées sur le marché de certains produits ; le Conseil national de la consommation est informé des mesures prises en ce sens ;
9° en tant que de besoin, prendre toute mesure permettant la mise à disposition des patients de médicaments appropriés pour l’éradication de la catastrophe sanitaire ;
10° en tant que de besoin, prendre par décret toute autre mesure réglementaire limitant la liberté d’entreprendre, dans la seule finalité de mettre fin à la catastrophe sanitaire mentionnée à l’article L. 3131‑12. »
Signons la pétition pour la libération des personnes en CRA…
PÉTiTION à signer et liens vers les autres infos et pétitions :
https://leparia.fr/nouveaux-temoignages-des-cra-la-lutte-avance-petition-fermez-les-centres-de-retention/
Solidarité avec les Palestiniens pour des risques sanitaires sans précédent…
Appel (transmis par le CVPRPO (Comité de Vigilance pour une Paix réelle en Palestine) ) :
La pandémie COVID-19 en Palestine est très préoccupante pour les communautés agricoles les plus vulnérables, qui n’ont même pas l’eau potable alors que l’hygiène joue un rôle capital dans la maîtrise du virus.
Le président de l’Union des Comités des travailleurs agricoles (UAWC), Mohammad Bakri vient donc de lancer un appel à aide, avec l’objectif de réduire les risques de propagation du COVID 19, en fournissant des kits d’hygiène à 2000 agriculteurs et pêcheurs des communautés rurales marginalisées de Cisjordanie et de la Bande de Gaza.
L’UAWC collabore étroitement avec le ministère palestinien de l’Agriculture et le Cluster Palestine WASH, et entend cibler 78 communautés (2000 familles) des zones d’accès restreint des zones rurales et des communautés de pêcheurs de la bande de Gaza, ainsi que des communautés agricoles vulnérables de Cisjordanie (50).
Le budget prévu pour les opérations envisagées est de 49400 dollars (un peu plus de 45000 €). Tous les dons sont les bienvenus même les plus modestes.
Adressez vos dons par chèque à l’ordre du CVPR PO (Comité de Vigilance pour une Paix Réelle au Proche-Orient), à :
Maurice Buttin, 54 rue des Entrepreneurs 75015 Paris. <—- Attention au problème de distribution de courrier en ce moment !
Pour info on retrouve cet appel sur le site de l’UJFP :
http://ujfp.org/spip.php?article7777
Situation politique et sanitaire en Algérie
En Algérie, l’épidémie du coronavirus survient dans un climat de tensions extrêmes sur fond de graves crises politique, sociale et économique. Malgré cela, les hirakistes, pourtant confinés, n’abdiquent pas. Ils créent de nouvelles formes d’organisation afin de lutter contre la propagation de l’épidémie tout en maintenant la pression sur le pouvoir.
En prenant des « mesures » pour lutter contre le virus, les autorités profitent de l’opportunité pour durcir la répression envers certains leaders politiques, militants associatifs et journalistes. Des peines de 1 à 2 ans de prison sont prononcées. Des sites électroniques, comme Maghreb Émergeant et Radio M sont bloqués et nul n’a le droit de donner des statistiques sur les cas avérés du Covid-19 en dehors du comité scientifique. Dans un climat de peur et de confusion, le nouveau premier ministre autorise les préfets à prononcer par simple décision administrative des peines de prison pour les personnes irrespectueuses des règles de confinement et pour les commerçants qui refusent d’ouvrir leurs établissements, le tout dans un contexte de peur, de stress et de grande méfiance envers les autorités.
Lire l’article en entier ici : Situation politique et sanitaire en Algérie 2020 04 14
CNCDH – Lettre sur l’état d’urgence sanitaire, le confinement et le respect des droits et libertés
Solidarité :quelques pistes concrètes pour venir en aide à ceux qui en ont le plus besoin
_Vous avez besoin d’aide ou connaissez quelqu’un qui a besoin d’aide à Paris pendant le confinement ? Pour une aide à domicile, une livraison de repas, de courses ou de médicaments ou tout accompagnement social, appelez le 3975
_La Ville de Paris, via la Fabrique de la Solidarité, a lancé un appel à volontaires pour prêter main forte aux associations. Le formulaire est accessible via ce lien :
_Les principales associations de bénévolat en France lancent benevolat.fr pour celles et ceux qui veulent s’engager à distance.
_les violences conjugales ont connu une augmentation de 36% en une semaine. Face à cette urgence, une plateforme numérique, créée par l’association Droits d’urgence, a été lancée en partenariat avec les Mairies du 20e et du 18e arrondissement dans ces deux arrondissements pilotes. Son objectif : permettre aux victimes en situation de danger immédiat de pouvoir accéder, près de chez elles, à tous les services ouverts durant la période de confinement. Ce service est gratuit, confidentiel et anonyme.
Et parce que les besoins essentiels de trop de gens sont remis en cause par la situation sanitaire actuelle voici deux liens qui recensent des ressources utiles à Paris et un guide d’infos utiles aux précaires, et enfin le contact avec la Maison Des Femmes de Paris:
_ ci dessous le lien pour un guide de l’association WATIZAT qui recense des adresses pour manger, se laver, se soigner, des conseils pratiques et des permanences téléphoniques pour les personnes en précarité:
_La Maison Des Femmes : solidarité, infos, écoute :
Permanence
téléphonique de la Maison des femmes de Paris : 01 43 43 41 13Du lundi au vendredi de 9h30 à 18h
Samedi
et dimanche de 13h à 18h
Contacts
par mailPour le public : maisondesfemmesdeparis@orange.fr
Pour les
institutions, presse, associations et propositions d’engagement bénévole : mdfdeparis@gmail.comAction contre les
violences masculines faites aux femmes et aux mineures : mdfparis.actionviolences@gmail.com et 06 73 72 43 84Notre site internet : https://mdfparis.fr/Appel à dons « Solidarité féministe COVID-19 » :
https://mdfparis.fr/don-solidarite-feministe-covid-19/
En ces temps difficiles, la solidarité et l’action féministe continuent ! Nous nous organisons en télétravail et par des outils de communication à distance, nous soutenons et orientons les femmes victimes de violences, nous veillons au respect des droits dans tous les domaines, nous apportons une aide matérielle à des femmes précaires (nourriture, produits pour bébés, recharges téléphoniques), nous offrons une écoute confidentielle, des permanences juridiques et des moments de convivialité via les réseaux sociaux.
site internet : https://mdfparis.fr/
Le coronavirus dans les foyers de travailleurs migrants ….
Dans le 20e, il y a six foyers de travailleurs migrants dont des résidents et des délégués ont participé à la campagne pour l’extension du droit de aux élections municipales à tous les résidents étrangers non-membres de l’Union européenne en France. Une votation citoyenne le 6 mars a été organisé au Foyer Bisson et des résidents des foyers du 20e ont pris la parole en présence d’élu-e-s et de canditat-e-s.L’épidémie de coronavirus qui se répand n’épargne personne.
A notre connaissance, un cas de coronavirus a été détecté au foyer de 23 rue de Retrait, Paris 20ème (selon les délégués, correctement suivi par la suite avec tests des proches, passages d’infirmières, repas assurés pour certaines personnes âgées)La situation dans les foyers de travailleurs migrants est critique ! La sur-occupation est une réalité qui rend les mesures de confinement difficiles, voire impossibles à mettre en œuvre. Elle expose les habitants de ces foyers à des risques élevés de contamination.
De plus, il s’agit souvent de personnes à la santé fragile, parfois âgées, qui rend ces personnes susceptibles d’être victimes des formes les plus graves de complications. Les emplois des résidents travailleurs (manutention, éboueurs, agents de sureté…) les amènent à parcourir la ville et multiplier les échanges. Ils sont ensuite en contact avec les résidents âgés et autres personnes fragiles et peuvent être source de transmission du Covid-19.
Parallèlement, leurs sources de revenus se tarissent du fait de la cessation d’activité d’un grand nombre d’entreprises. A la précarité sanitaire, s’ajoute une aggravation de la précarité économique. L’accès aux secours alimentaires et aux soins se raréfie avec la fermeture d’un grand nombre de services de proximité.Les associations et les habitants font ce qu’ils peuvent pour les aider. Mais ils ne peuvent pas tout faire tout seul et s’exposent eux aussi au risque sanitaire.
Des coordinations de foyer, des comités de résidents, la Coordination Pour l’Avenir des Foyers ont écrit à leurs gestionnaire une lettre ouverte demandant aux résidents et aux associations de la signer. La fédération de Paris de la LDH a joint sa signature.Cette lettre ouverte demande:
1°)que les foyers et résidences sociales soient considérés comme des établissements à risque, à l’instar des Ehpad ;–que les résidents soient testés massivement, en toute priorité, que des masques et des bouteilles de gel hydroalcoolique leur soient distribués en nombre dès à présent et surtout lorsqu’un résident contracte le Covid 19, –que le nettoyage des établissements soit renforcé et surtout pas diminué avec des mesures de désinfection dès la détection d’un cas suspect ; –de vérifier dans chaque établissement que tous les résidents aient bien à leur disposition les numéros de téléphone à appeler en cas de doute ou de maladie avérée ; de vérifier que les consignes de protection aient bien été diffusées dans les foyers, en particulier via les comités de résidents, notamment le lavage des mains mais aussi les consignes en cas de symptômes de ne prendre aucun médicament autre que le Doliprane: aucun anti-inflammatoire, aucun traitement par voie nasale ou inhalations.
2°)que le paiement des redevances soit différé –et que la redevance soit diminuée partout d’au moins 50 € (absence de nombreuses prestations facturées au titre des Charges ou des Prestations).
Confinement : achats de première nécessité, fouille des sacs… ce que dit la loi
Partagez vos témoignages avec l’Observatoire : contact@obs-paris.org
Suivez l’actualité de l’Observatoire : facebook.com/Obsp et twitter.com/ObsParisien
COVID-19 : Les avortements ne peuvent attendre !
Dans ce temps de confinement où le temps est arrêté, les délais pour avorter n’attendent pas. Le personnel soignant est particulièrement mobilisé par la pandémie. Sur Paris et en Ile de France des nombreux centres d’IVG commencent à être en difficulté. Certaines méthodes ne peuvent plus être appliquées par manque de personnel . Il faut prendre des décisions et des mesures rapides pour que les femmes puissent avorter si elles le désirent.
Le collectif CIVG Tenon dont la section LDH Paris 20 est membre vient d’envoyer une lettre à Martin Hirsch ,le directeur de l’Assistance publique des hôpitaux de Paris demandant :
- de mettre en place le plan dit « plan » d’été » avec le téléphone correspondant
- de faire une large communication sur ce plan ainsi que sur l’accès à la contraception.
- de fournir en conséquence gants et masques aux centres.
Lettre à Martin Hirsch, Directeur général de l’APHP : Lettre Hirsch 22_03_2020
Une pétition du collectif « Avortement en Europe, les femmes décident ! » demande que des mesures d’urgence soient prises car les IVG ne peuvent pas attendre plusieurs semaines. Merci de signer et partager !
https://www.change.org/p/les-avortements-ne-peuvent-attendre
Pas de confinement pour les libertés publiques !
[Communiqué de l’Observatoire parisien des libertés publiques]
Dans le cadre de la pandémie de Covid-19 qui sévit actuellement dans de très nombreux pays, les autorités françaises ont décidé de mettre en œuvre, à compter du 17 mars 2020, des mesures de confinement strictes afin de limiter les déplacements jugés non-essentiels. Face à la propagation rapide du virus, nul ne saurait contester la nécessité d’adopter des mesures à la hauteur de l’enjeu sanitaire.
L’exceptionnelle gravité de la situation sanitaire ne saurait cependant justifier des restrictions arbitraires et disproportionnées aux libertés publiques. L’Observatoire parisien des libertés publiques s’inquiète à ce titre de l’imprécision entourant les missions confiées aux forces de l’ordre dans le cadre du contrôle des déplacements quotidiens. Afin de lutter contre la pandémie de manière juste et sereine, il appartient aux autorités publiques de définir clairement le cadre légal entourant les interventions des forces de l’ordre. La mise en œuvre de sanctions à l’encontre des personnes qui ne respecteraient pas les règles en vigueur ne saurait en effet contrevenir à l’exigence de justice, de discernement, de proportionnalité. Il en va tant de la légitimité de mesures adoptées dans l’urgence que de leur compréhension et de leur respect par tout citoyen.
L’Observatoire fera preuve de vigilance, durant toute la période de confinement, vis-à-vis des méthodes employées par les forces de l’ordre lors du contrôle des interdictions de circuler. La gravité de la situation ne saurait justifier des interventions illégitimes, discriminatoires ou disproportionnées de la police ou de la gendarmerie, dans le cadre des missions spécifiques qui leur sont actuellement dévolues.
Il convient de rappeler à cet égard que le droit de filmer les forces de l’ordre dans l’exercice de leurs fonctions, conformément aux prescriptions de la commission de Venise et à celles de la circulaire du 23 décembre 2008, demeure pleinement d’actualité et ne saurait être remis en cause par le caractère exceptionnel de la situation sanitaire en cours. Ce droit participe au contrôle citoyen des pratiques policières et à la transparence de toute intervention dans le champ des libertés publiques.
L’Observatoire s’étonne enfin qu’au premier jour de confinement, le Préfet de police de Paris ait tenu des propos relevant davantage d’une logique de répression que d’une volonté d’apaisement et de résilience. De telles déclarations publiques, tenues par un haut fonctionnaire, sont susceptibles d’attiser inutilement les tensions et d’installer des logiques conflictuelles contre-productives entre les autorités et la population.
Dès lors, citoyens, citoyennes ; voisins, voisines, restons vigilants et solidaires face aux événements qui nous entourent et aux risques qu’ils comportent !
Si vous avez connaissance de pratiques abusives de la part des forces de l’ordre dans le cadre de la crise sanitaire, vous pouvez nous envoyer vos photos, vidéos ou témoignages à l’adresse suivante :
Salubrité publique en période d’épidémie : une urgence humaine et sanitaire !
- Plus de 3500 personnes sont aujourd’hui à la rue, en demande d’asile ou non, en région Île-de-France, sans accès à l’hébergement ni à un accompagnement médico-social.
- 500 personnes, sur la commune d’Aubervilliers, sont dans un campement de tentes dans un état d’insalubrité contraire à la simple dignité humaine, sans accès à l’eau et sans prise en charge des déchets. Des dizaines d’autres camps existent en Île-de-France sans aucune aide publique et des dizaines de familles avec enfants n’ont pas de solutions et dorment aux portes de Paris.
- Nous rappelons que les personnes sans-abri sont d’autant plus fragiles qu’elles font face à une absence de prise en charge médicale, renforcée par les mesures récentes gouvernementales concernant l’aide médicale d’État et le délai de carence pour les demandeurs d’asile.
Depuis plusieurs années, associations et collectifs alertent les institutions sur la situation des personnes à la rue à Paris et dans sa proche périphérie qui ne fait que s’aggraver. Rien n’a bougé depuis, pire la situation n’a cessé de se dégrader.
Aujourd’hui, cette population doit faire face non seulement àune présence policière accrue, des dispersions, des contrôles, des évacuations, une absence de prise en charge juridique et sociale, mais aussi désormais à l’épidémie de Covid-19. Des personnes, étrangères ou françaises, sans domicile, sont ainsi contraintes de rester dehors, dans des campements insalubres, malgré les mesures de confinement décidées !
Aujourd’hui, nous constatons qu’aucune mesure n’a été prise depuis une semaine pour mettre à l’abri les personnes les plus vulnérables.
Face à la crise sanitaire, les institutions ont la responsabilité de protéger toutes ces personnes. C’est pourquoi, associations et collectifs, nous demandons :
- La réquisition des centres culturels, des bâtiments scolaires vides et de tout autre lieu permettant un hébergement et la mise en place des mesures de précaution, afin de mettre à l’abri toutes les personnes qui dorment dehors en Île-de-France et de permettre la mise en place des mesures sanitaires et d’hygiène nécessaires pour faire face au virus
- La mise en place de distributions alimentaires organisées par les pouvoirs publics pour pallier le fait que les associations ne peuvent plus poursuivre leur action dans ce domaine.
- L’installation ou la réouverture de points d’eau les plus nombreux et les plus accessibles possibles, et la mise à disposition de savon et de gel hydro-alcoolique, de manière à ce que les personnes à la rue puissent appliquer les recommandations faites par les autorités de santé publique.
- L’accès pour tout demandeur d’asile aux conditions matérielles d’accueil par l’OFII afin de permettre à toutes et tous de disposer d’un minimum de ressources financières pour pouvoir faire face aux mesures de confinement demandé.
- L’interdiction des expulsions visant les personnes hébergées dans les structures d’urgence
Paris, le 17 mars 2020
Associations signataires : Acat ; Actions traitements ; ADSF ; Amnesty International France – Région Paris ; Antanak ; Cèdre ; Comède ; Dom’Asile ;Emmaüs France ; Gisti ; La Gamelle de Jaurès ; L’Assiette migrante ; La Cimade Ile-de-France ; LDH ; Mrap Paris ; Paris d’exil ; P’tits dej’s solidaires ; Première urgence internationale ;RESF ; Secours Catholique – Délégation de Paris ; Serve the city ; Solidarité migrants Wilson ; Utopia 56 ; Watizat
Questions aux candidats aux municipales 2020
la ldh 20 a élaboré 3 questionnaires adressés aux candidats aux élections municipales du 20eme , nous publierons sur le site, les réponses, au fur et à mesures de leurs arrivées . Nous avons choisi des thèmes essentiels pour lesquels la municipalité peut agir ….
LDH Paris 20 – Municipales – Questionnaire 2 – LogementParis 20
– Municipales – Questionnaire 1- Démocratie et solidarité
LDH Paris 20 – Municipales – Questionnaire 3 – Police municipaleLDH
je vis ici, je vote ici : pour le droit de vote pour tous les habitants du 20°
Dans notre arrondissement des milliers de personnes ne pourront pas voter les 15 et 22 mars prochain. Ces femmes et ces hommes, nous les connaissons, nous les côtoyons tous les jours.
Ce sont des nounous, des médecins « étrangers » qui font fonctionner l’hôpital public avec leurs collègues français et européens, des ouvriers, des cuisiniers, des informaticiens, des commerçants, des artisans, des chercheurs, des artistes, des sans emploi en provenance de tous les pays et les continents du monde, qui ont choisi la France comme patrie de destin et le 20èmecomme lieu d’habitation.
Ce sont nos voisines et nos voisins qui payent comme nous taxes et impôts, avec qui nous travaillons et votons dans les élections professionnelles et syndicales, que nous croisons quotidiennement aux portes des écoles et dans les transports en commun, dans les associations sportives et culturelles.
En mars prochain, ces personnes seront écartées de ce temps démocratique que sont les élections municipales alors qu’elles participent pleinement à la vie sociale, économique, culturelle et sportive de notre arrondissement et vivent ici depuis 5, 20, 30 ans et parfois plus.
Elles ne pourront pas voter au seul motif qu’elles sont nées quelque part, mais pas ici ni dans l’Union européenne.
Vous trouvez ça normal ?
Face à une situation injuste et dangereuse pour la démocratie, nous sommes pour le droit de vote et d’éligibilité de l’ensemble des habitant.e.s aux élections locales.
Venez participer à la votation citoyenne
- le samedi 29 février de 14h à 18h devant le M° Ménilmontant
- le vendredi 6 marsde 17h à 20h au foyer du 15 rue Bisson
Liste des signataires du 20ème : Autremonde, Collectif 20è solidaire avec tou.te.s les migrant.e.s, Collectif pour l’avenir des foyers, Europe Ecologie Les Verts, Ensemble!, Generations.s, La France Insoumise, Ligue des droits de l’Homme, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti Communiste Français, Parti Socialiste, Réseau Education Sans Frontières
Ciné-débat : Le Char et l’olivier de Roland Nurier
Nous ne laisserons pas la Palestine disparaitre de la carte
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Trump vient de rendre public son « plan » qui soutient l’annexion par Israël de Jérusalem-Est, du Golan, de la vallée du Jourdain et de toutes les colonies israéliennes en Palestine occupée. Tout ceci est absolument contraire aux résolutions de l’ONU ! En saluant cette initiative, le gouvernement français se déshonore. La France doit se rappeler qu’elle est la patrie des droits de l’Homme et cesser immédiatement de se rendre complice des violations du droit par Trump et Netanyahou. La France, membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, doit prendre des initiatives pour la mise en œuvre des droits du peuple palestinien et non être complice du plan qui entend les enterrer. |
observatoire des libertés et des pratiques policières: agir pour la défense des libertés publiques
Observatoire des libertés et des pratiques policières : agir pour la défense des libertés publiques
Prenez connaissance de vos droits
Télécharger et diffuser largement la fiche « Nos droits en manifestation » et la fiche « Nos droits en garde à vue ».
Télécharger le « Point droit » sur la pratique policière consistant à conditionner la sortie d’une manifestation au retrait définitif de tout signe exprimant une adhésion associative, syndicale ou pensée politique, réalisé par l’Observatoire parisien des libertés publiques.
Consultez des derniers rapports publiés :
- Suite à son observation de la journée du 16 novembre 2019 place d’Italie à Paris, lors de l’anniversaire du mouvement des « gilets jaunes », l’Observatoire parisien des libertés publiques rend public un rapport « La stratégie de la nasse contre le droit de manifester » sur la stratégie du maintien de l’ordre lors de cette journée de mobilisation à Paris. Alors que de nombreuses personnes, manifestantes ou journalistes, ont été blessées au cours de cette manifestation, plusieurs éléments conduisent l’Observatoire à s’interroger quant aux objectifs poursuivis par les autorités et salles de commandement à travers la mise en place d’un encadrement dont la capacité à accroître considérablement les tensions et à augmenter les risques de blessures graves ne pouvait raisonnablement être ignorée. Lire l’intégralité de ce rapport et ses conclusions.
- Le comité de liaison contre les violences policières de Lyon, dont la fédération LDH du Rhône est à l’origine, publie son rapport « Étouffer, intimider, criminaliser : une politique intentionnelle de maintien du désordre » sur la répression des manifestions en 2019 à Lyon. Lire l’intégralité de ce rapport et ses conclusions.
Coordonnées de tous les observatoires citoyens des libertés publiques
Prendre connaissance de l’ensemble des rapports de ces observatoires :
Rapport du 19 janvier au 9 mars 2019 de la Legal team de Montpellier
Rapport du 15 décembre 2018 au 15 janvier 2019 de la Legal team de Montpellier
Rapport du 7 septembre 2019 de la Legal team de Montpellier
Rapport du 1er mai 2017 au 23 mars 2019 de l’Observatoire des pratiques policières de Toulouse
Rapport du 17 novembre 2018 au 16 février 2019 de l’Observatoire girondins des libertés publiques
Rapport de l’Observatoire Nantais des Libertés (ONL), mai 2019
Participez aux observations citoyennes et partagez nos combats
Non aux violences policières devant le lycée Hélène Boucher (Paris 20)
COMMUNIQUE COMMUN
Depuis quelques semaines et le début des mouvements sociaux actuels, les lycéens du lycée-collège Hélène BOUCHER à Paris 20 ème organisent des « barrages filtrants » à l’entrée de leur établissement.
La direction du lycée organise une forte répression contre les élèves bloqueurs : prise en photo, sanctions disciplinaires, appel systématique aux forces de police….
De ce fait, une escalade de la violence lors de ces interventions policières a été constatée par les enseignants et les parents d’élèves.
Le vendredi 17 janvier 2020, de 8 h à 8 h30, une intervention policière particulièrement musclée s’est déroulée devant la porte d’entrée du lycée. Les policiers ont voulu déloger de force les lycéens assis sur les poubelles et ils ont fait usage de violences et de jets de gaz lacrymogène à courte distance.
Ces faits, attestés par les lycéens présents, sont en effet visibles sur les nombreuses vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux. Selon des témoignages recueillis, une jeune fille a reçu un jet de gaz lacrymogène quasiment à bout portant et un jeune homme a reçu des coups.
Il est révoltant qu’un tel climat de violence soit entretenu devant un lycée, ce qui ne conduit qu’à exacerber les tensions et n’a aucun effet pédagogique sur les élèves.
La législation en vigueur dans notre pays impose que l’intervention des forces de l’ordre soit proportionnée et maîtrisée. Alors que les témoignages de violences policières se multiplient désormais après chaque manifestation sur la voie publique, le maximum de retenue de la part des forces de police se trouvant face à de jeunes lycéens, qu’ils soient mineurs ou majeurs, est impératif.
Nous attirons l’attention du rectorat de Paris, de la direction du lycée, du corps enseignant, des parents d’élèves, et des élèves sur les risques encourus par l’appel systématique à la police dans le contexte actuel d’escalade de la répression policière.
Les associations, collectifs et citoyens signataires de ce communiqué resteront vigilants pour qu’aucune violence policière ne soit commise à l’encontre des jeunes lycéens.
Paris, le 18 janvier 2020
Signataires :
LDH Paris 20e, ATTAC 19-20, LDH Paris 12e, ATTAC 12e, UL20 FCPE, FASTI, UL CGT 12e
indianara -26 janvier- majestic bastille
Galette des droits dimanche 19 janvier
La section vous attend
DIMANCHE 19 JANVIER à 16h30
pour partager un moment convivial autour d’un verre et de notre rituelle
GALETTE DES DROITS
au Restaurant LE RIGOLETTO
337 rue de Belleville
M° Porte des Lilas – Tram 3b – Bus 48, 61, 96.
En espérant que nous serons nombreux, dépêchez-vous de nous confirmer votre présence !
Le gouvernement joue avec le feu – Communiqué LDH
En presque trois ans de mandat ce gouvernement a détruit des pans entiers des droits sociaux, avec des ordonnances réformant le Code du travail au détriment des salariés, en réduisant drastiquement les droits des chômeurs et maintenant en portant un projet de réforme des retraites que les syndicats et une très large partie de la population analysent comme une régression.
A chaque fois, les pouvoirs publics ont refusé et continuent de rejeter tout compromis social au travers d’un refus revendiqué de réelles négociations au profit de rencontres, discussions, points d’étapes, dialogue, concertation, toutes expressions qui ne peuvent cacher qu’il entend imposer et non négocier.
Cette politique a été d’autant plus ressentie comme du mépris social qu’elle s’est accompagnée de décisions fiscales ne bénéficiant qu’aux plus aisés sans que les mesures ponctuelles de rattrapage du pouvoir d’achat ne changent cette logique.
C’est dans ce mépris des attentes majeures d’égalité et de justice sociale qu’il faut trouver la source de la longue séquence dite des Gilets jaunes ou la très forte mobilisation des personnels hospitaliers auxquelles ni les postures ni les politiques gouvernementales ne répondent.
En s’abstenant de débattre publiquement de toutes les conséquences de la réforme envisagée, voire en en dissimulant les conséquences, le gouvernement accrédite l’idée qu’il demande un blanc-seing pour mieux porter atteinte, une nouvelle fois, à des droits sociaux fondamentaux.
Ce sentiment d’injustice est renforcé par les atteintes apportées au droit de manifester qui fait qu’on ne compte plus les yeux crevés, les mains arrachées, les manifestants, les journalistes, les observateurs et défenseurs des droits gazés, battus, humiliés ou sanctionnés.
La crise de confiance est totale et met en péril notre démocratie.
Face à l’urgence sociale et à l’urgence démocratique, la Ligue des droits de l’Homme (LDH) rappelle que toute évolution des droits sociaux doit amener plus de justice et être conduite en respectant réellement le dialogue social, dont l’Organisation internationale du travail rappelle qu’il a « l’objectif d’encourager la formulation d’un consensus entre les principaux acteurs du monde du travail ainsi que leur participation démocratique ».
La LDH appelle instamment l’exécutif à agir en conséquence. Elle met en garde contre toutes tentations malsaines d’opposer une partie du pays à une autre, des catégories professionnelles et des générations entre elles, des citoyens à d’autres citoyens. Elle invite les élus, nationaux et locaux, à se saisir avec gravité de ces enjeux. Elle réaffirme enfin que face aux périls qui la menacent, la démocratie a tout à gagner à une mise en débats exigeante des voies et moyens de la justice et de l’égalité.
Communiqué LDH, Paris, le 16 décembre 2019
Mettez fin au harcélement de Camille Halut et des observateurs
Liberté pour Daniele, étudiant italien enfermé et menacé d’expulsion
Des clés pour comprendre la lutte du peuple algérien
Réunion publique organisée par la LDH de Paris 10, 11, 12 et 20e : comprendre la lutte des millions d’algériennes et d’algériens qui revendiquent un Etat de droit et exigent le changement radical du système politique actuel
Avec :
— François Gèze, éditeur et membre d’Algéria-Watch
— Omar Benderra, ancien président de banque publique (chargé de la négociation de la dette extérieure de l’Algérie durant le gouvernement réformateur 89-91), membre d’Algeria-Watch
— Houria Benaziza, militante féministe, cadre supérieur à la retraite de l’enseignement national
— Animation par Alain Esmery de la Ligue des droits de l’Homme
Mardi 3 décembre à 19h à l’Ageca, 177 rue de Charonne, 75011
Organisée par la Ligue des droits de l’Homme de Paris 10, 11, 12 et 20e
Si certains militants sont sortis le 18 février pour exprimer leur ras-le- bol en brandissant des pancartes contre le cinquième mandat consécutif du président Abdelaziz Bouteflika, aucun observateur averti ne s’attendait à voir, quelques jours après, une marée humaine braver la peur et investir les rues à travers tout le territoire algérien. Très vite ce soulèvement populaire s’est transformé en un rejet radical d’un système politique fortement corrompu.
En Algérie, depuis le 22 février, chaque vendredi est un rendez-vous pour des millions de manifestantes et de manifestants qui revendiquent inlassablement un Etat de droit et exigent le changement radical du système politique actuel.
Face à une crise politique inédite dans l’histoire récente de l’Algérie, dans un climat de tension extrême et dans un fort rejet populaire de l’élection présidentielle dans l’état actuel du système, le chef des armées persiste à vouloir l’imposer en date du 12 décembre prochain. Malgré le climat festif et pacifique qui caractérise les manifestations, depuis quelques mois des arrestations massives font ressurgir des pratiques anciennes très éloignées de l’Etat de droit revendiqué par les manifestantes et les manifestants.
Le changement démocratique tant espéré par les Algériennes et les Algériens en octobre 1988 s’est terminé dans un terrible bain de sang qui a duré dix ans. Trois décennies plus tard, la mobilisation exemplaire et durable du peuple algérien peut-elle être entendue ?
Parce que l’Algérie est un pays ami et voisin,
Parce que de nombreuses personnes ont en France un lien direct avec ce pays
Parce que le combat des Algériennes et des Algériens nous concerne tous
La Ligue des droits de l’Homme de Paris 10, 11, 12 et 20e vous invite à un débat sur la situation politique et l’Etat de droit en Algérie.
réunion ouverte à tous sur l’observatoire des libertés publiques le 17 novembre
Observer les pratiques policières : un contre-pouvoir citoyen
Réunion d’information sur l’Observatoire parisien des libertés publiques en compagnie d’Arié ALIMI
A l’image des observatoires de Toulouse, Montpellier ou Bordeaux, la Ligue des droits de l’Homme en partenariat avec le Syndicat des Avocats de France a créé sur Paris un observatoire des libertés publiques se donnant pour mission de rendre compte des stratégies actuelles de maintien de l’ordre par une présence concrète sur le terrain des manifestations.
Si comme nous, vous constatez que le bilan des manifestations n’est plus dressé en termes de revendications mais se chiffre en nombre de blessés, de bombonnes de gaz tirées et d’interpellations effectués,
Si comme nous, les perspectives du droit de manifester institutionnalisées dernièrement par la loi du 5 février 2019 ou des arrêtés préfectoraux d’interdictions de manifester vous inquiète,
Si, tant la judiciarisation du droit de manifester que l’évolution du maintien de l’ordre vous interpelle,
Nous vous proposons d’échanger avec :
-
Arié Alimi, avocat, membre du Bureau national de la LDH
-
Des membres de l’Observatoire parisien des libertés publiques
lors de notre réunion d’information le dimanche 17 novembre 2019 à 17 h 30 au LIEU-DIT, 6 rue Sorbier 75020, lelieudit.com
Contact : contact@obs-paris.org
Observer l’action de la police et de la gendarmerie est un droit ! Soutien à Camille Halut
Communiqué complet, avec appel à signer la pétition :
Observer l’action de la police et de la gendarmerie est un droit ! Soutien à Camille Halut
Venez au forum des associations ce samedi , le 14 septembre
Pour le droit de manifester, allocation de la LDH Paris, lors de la commémoration du 14 juillet 1953
Le 14 juillet 1953, un drame terrible s’est déroulé en plein Paris. Au moment de la dislocation d’une manifestation en l’honneur de la Révolution Française, la police parisienne a chargé un cortège de manifestants algériens. Sept personnes (6 algériens et un français) ont été tuées et plus de quarante blessés par balles. Révélée par un film de Daniel Kupferstein https://daniel-kupferstein.com/, cette histoire est quasiment inconnue en France comme en Algérie.
Pour la seconde année consécutive le LDH et d’autres partenaires a organisé avec le concours de la mairie du 12° une commémoration de cet événement, suivie d’un bal populaire. Vous trouverez ici l’allocation faite au nom e la Fédération de Paris de la LDH, sur le droit de manifester hier et aujourd’hui : Allocution 13 juillet 2019
Bal POPULAIRE à Nation le 13 juillet 2019
Pourquoi ce bal à Nation le 13 juillet ?
communiqué de l’observatoire parisien des libertés publiques juillet 2019
BESOIN DE DONS EN NATURE et d’hébergements pour les exilés et réfugiés
la situation s’aggrave sur les campements parisiens abritant les exilé-e-s et les réfugié-e-s et ne va pas s’arranger avec l’été.
Violences policières, stratégie de maintien de l’ordre et Gilets Jaunes [Vidéo]
Le 27 mars, Arie Alimi, avocat et membre du Bureau National de la LDH était au Lieu-Dit (Paris 20°) pour un café-débat à l’invitation des Amis du Monde Diplomatique de Paris sur « Violences policières, stratégie de maintien de l’ordre et Gilets Jaunes ». Voici l’enregistrement intégral de ce débat https://youtu.be/B6cvQbyFfBM
Urgence écologique, sociale, démocratique
L’écologie est aujourd’hui un enjeu majeur, c’est l’avenir de la planète et de l’humanité qui est menacé. La LDH est partie prenante de l’importante mobilisation citoyenne face au danger, réfléchit sur la façon de poser cette question du point de vue des droits de l’Homme, considère que les droits écologiques ne peuvent être dissociés des droits sociaux et démocratiques.
Les sections du 10/11e et du 20e arrondissements de Paris ont organisé un débat à la Maison de la vie associative et citoyenne du 20e, le 9 mars 2019. Plus de 40 personnes ont participé à cette rencontre, ont été appelées à réfléchir sur trois problématiques posées par le dérèglement climatique : Comment mieux vivre ? Quelle justice écologique ? Quels droits du citoyen et quelle exigence démocratique ?
Les participants se sont répartis en plusieurs groupes de travail pour réfléchir, partager, proposer, chaque groupe a ensuite restitué en séance plénière le résultat de ses réflexions. Nous vous soumettons ici la synthèse des réflexions et propositions partagées : LDH – Urgence Ecologique Sociale Democratique [9 mars]
Rencontre citoyenne : Urgence ecologique
Urgence écologique, urgence sociale, urgence démocratique
Le manifeste de la jeunesse et la grève scolaire hebdomadaire pour le climat, la pétition « L’affaire du siècle » pour assigner l’Etat en justice pour infraction climatique, le mouvement des Gilets Jaunes qui souligne le lien entre justice fiscale et écologie, les marches pour le climat, le rapport très alarmant du GIEC (groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), autant d’évènements, pour ne citer qu’eux, qui heureusement témoignent de la prise de conscience des citoyens et citoyennes et de la mobilisation face au désastre.
Ça se passe en France mais aussi en Europe et dans le monde.
Les changements climatiques affectent nos vies et n’épargnent personne surtout les plus démunis mais les gouvernants et les possédants restent sourds à ce cri d’alarme préférant les profits à court terme, refusant d’interroger notre modèle de société, de tenir les objectifs de la COP21 et de saisir les opportunités économiques qu’offre la transition écologique.
La Ligue des droits de l’Homme vous invite à réfléchir ensemble aux questions posées par le dérèglement climatique et à partager les propositions et initiatives pour y faire face.
Comment vivre mieux ? Quelle justice écologique ? Quels droits du citoyen ? Quelle exigence démocratique ?
Venez échanger et débattre à la Maison de la Vie Associative et Citoyenne 18 rue Ramus Paris 20° (Métro Gambetta) le samedi 9 mars de 15 à 18 heures.
Entrée libre et gratuite, sans réservation
Organisé par la LDH Paris 20° et la Paris 10/11°
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Quoi de neuf sur le mouvement des Gilets Jaunes…
Initialement, les membres de la ldh du 20eme ont regardé le mouvement des gilets jaunes avec curiosité et une certaine inquiétude . Nous nous sommes questionnés sur la récupération possible du mouvement par l’extrême droite . La mobilisation des gilets jaunes perdure , beaucoup de personnes qui n’étaient pas habituées à manifester, partout en France se révoltent contre les inégalités, se réunissent autour de revendications ,échangent de manière horizontale pour s’opposer aux institutions ,se confrontent, ouvrent des cahiers de doléances, s’organisent, inventent des propositions et de nouvelles solidarités.A Belleville aussi des gilets jaunes se réunissent, ensemble ils font le choix des sujets,des décisions, des actions…A Commercy , le 26 et 27 janvier, s’est tenue la première assemblée des assemblées des gilets jaunes des ronds points et des parking,des places, des assemblées, des manifs, réunissant une centaine de délégations. L’assemblée des assemblé a décrété: » Depuis le 17 novembre, du plus petit village, du monde rural à la plus grande ville, nous nous sommes soulevés contre cette société profondément violente, injuste et insupportable. Nous ne nous laisserons plus faire ! Nous nous révoltons contre la vie chère, la précarité et la misère ».
https://reporterre.net/IMG/pdf/appel_de_l_assemble_e_des_assemble_es_des_gilets_jaunes_a_commercy_27_janvier.pdf
A ce jour , nous déplorons les conséquences désastreuses de ce mouvement: escalade de la violence et usage de la violence policière en particulier avec les blessés graves de deux armes de catégorie A2 (classées comme armes de guerre): la grenade de désencerclement (GMD) et le LBD40 .
la CGT et la LDH ont saisi le juge des référés le 21 janvier 2019 afin de demander l’interdiction de l’usage de flah ball durant les prochaines manifestations. Le tribunal administratif de Paris a rejeté la requête tout en reconnaissant le caractère dangereux du LBD40 : https://t.co/6cv1y0uRUB
la commissaire Mijatovic du conseil de l’Europe, suite à son déplacement à Paris le 28 janvier, livre ses observations sur les questions des droits de l’homme liées au mouvement des »gilets jaunes » . Elle résume ses observations : »le niveau élevé de tension qui prévaut actuellement en France suscite mon inquiétude et je considère qu’il est urgent d’apaiser la situation… » lien ci dessous:
https://www.coe.int/fr/web/commissioner/-/suite-a-sa-mission-a-paris-la-commissaire-mijatovic-livre-ses-premieres-observations-sur-les-questions-de-droits-de-l-homme-liees-au-mouvement-des-gil
2 pétitions:
https://www.mvtpaix.org/wordpress
https://www.mvtpaix.org/utils/petitionparlementaires-flashball.php
Actuellement, la ligue des droits de l’homme du 20eme réfléchit à la manière de s’investir dans le « grand débat » proposé par le gouvernement sans participer à une opération de diversion ou de Communication du gouvernement
ciné-droits
Pour en finir avec les violences sexistes et sexuelles… marchons toutes et tous, samedi 24 place de l’Opéra
Les violences et injustices faites aux femmes ne sont pas anecdotiques dans l’évolution de nos sociétés, au contraire elles restent le terreau d’un patriarcat mondial encore bien vivant et cruel… en France aussi !
Les multiples affaires de viols sur mineures de 11 à 13 ans cette année, suivies de l’acquittement des violeurs en est un signe plutôt inquiétant. Le développement exponentiel de la pornographie (y compris dans le « porno chic » encore utilisé par la publicité qui joue beaucoup avec nos pulsions sexuelles pour les transformer en actes de consommation) auprès des plus jeunes contribue à forger une image des femmes considérées comme des objets sexuels à disposition et à soumettre si nécessaire. Le viol est un outil de domination des femmes très ancien mais ce n’est pas une raison pour le minimiser… et aussi d’humiliation aussi des hommes qui s’en considèrent « propriétaires », ce qui conduit encore à leur assassinat dans beaucoup de pays… (Lire L’aurore, le très beau livre de Selahattin Demirtas paru récemment en français alors que son auteur, politicien turc d’origine kurde, est dans les geôles d’Erdogan)
Faute d’une réelle éducation à l’égalité f/g et d’une éducation sexuelle sérieuse, la sexualité reste pour nombre de jeunes un espace tabou nourri de fantasmes souvent virilistes et violents et dépourvu des savoirs scientifiques de base sur le corps et le psychisme (éventuellement abordé en terminale par celles et ceux verront la psychanalyse en philo) – masculin ou féminin.
Si les violeurs sont « des malades » alors ils faut les soigner, et si on considère qu’ils ont fait preuve de discernement et de maîtrise de leurs pulsions, alors il faut les condamner… (à des peines alternatives si possible, ce n’est pas la prison qui pourrait les « améliorer »)
Tant que les femmes ne sont/seront pas davantage en sécurité dans l’espace public (et privé pour les plus jeunes), elles peuvent/pourront difficilement exercer pleinement leur citoyenneté et accéder à certains emplois !
Pour réfléchir et débattre de ces questions, 2 films à voir et à soutenir rapidement :
« Les chatouilles », qui aborde très justement la question de la pédophilie (viol des enfants..),
et « Les filles du Soleil » d’Eva Husson (qui sort demain) qui nous raconte comment des femmes kurdes enlevées, battues et violées par l’AI se lèvent pour cesser d’être des victimes et devenir des combattantes afin de reprendre le contrôle de leurs vies. Une leçon de courage et de résilience…
Marie hélène Le Ny
la section ldh du 20eme invite toutes celles et ceux qui veulent comme nous, mettre fin aux violences sexistes et sexuelles à marcher avec nous.
Rendez-vous le 24 novembre !
Le site : https://www.noustoutes.org/
En vidéo : https://youtu.be/mYVDmQL9P1E
Le rendez-vous parisien sera à 14h30 place de l’Opéra samedi 24 novembre 2018
L’écran des droits: A l’ombre de l’abbaye de Clairvaux, au Majestic Bastille le 13 octobre
L’Écran des droits propose tous les mois au Majestic bastille une programmation centrée sur des sujets traitant des droits humains fondamentaux, grace au collectif : Amnesty international , la Ligue des droits de l’Homme, l’Observatoire international des prisons et Autour du 1er mai
le 13 octobre à 11 h au Majestic Bastille : » « A l’ombre de l’abbaye de Clairvaux » , une projection proposée par l’OIP et suivie d’une rencontre avec le réalisateur Éric Lebel et un ancien détenu de Clairvaux
𝑨̀ 𝑳’𝑶𝑴𝑩𝑹𝑬 𝑫𝑬 𝑳’𝑨𝑩𝑩𝑨𝒀𝑬 𝑫𝑬 𝑪𝑳𝑨𝑰𝑹𝑽𝑨𝑼𝑿
Un film de Éric Lebel
documentaire France 2024 1h33mn
Reclus par la contrainte, les détenus, ou par choix les moines, ils vivent ou ont vécu à Clairvaux,
ancienne abbaye devenue prison à la Révolution, fermée en mai 2023.
En rencontrant les « longues-peines » de la centrale, le personnel de la pénitentiaire mais aussi les moines de Cîteaux,
Éric Lebel avec À L’OMBRE DE L’ABBAYE DE CLAIRVAUX invite à une réflexion profonde et sensible sur la liberté.
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