Le « non » de Franca Viola qui a changé le regard sur le viol en Italie



« Je ne suis la propriété de personne » : les paroles prononcées il y a soixante ans par une jeune Sicilienne résonnent aujourd’hui avec les bouleversements sociétaux amenés par le procès de Mazan en France et son écho mondial. Viola Franca n’a jamais accepté d’épouser son ex pour « réparer » le viol.

Soixante ans avant le procès de Mazan, dans une Sicile rurale oubliée du boom économique italien qui avait vu les métropoles du nord se développer rapidement et attirer la classe ouvrière des régions méridionales, une jeune femme, Franca Viola, s’affichait fièrement face à un pays encore englué dans la misogynie et des traditions archaïques.

Procès des viols de Mazan : les juges peuvent-ils faire évoluer la loi sur le viol ?



Alors que les juges de la Cour criminelle du procès des viols de Mazan doivent rendre leur décision dans les prochaines heures, leur verdict peut-il changer la donne en matière de violences sexuelles ? Les magistrats peuvent-ils participer à faire évoluer la loi sur le viol ? 



Affaire Pelicot : Éric Dupond-Moretti a une « petite réserve » sur le procès des viols de Mazan


L’ancien garde des Sceaux s’est permis une critique à l’égard des soutiens à Gisèle Pelicot lors du procès des viols de Mazan, qui touche à sa fin.

« Je suis un peu circonspect sur les manifestations au sein du Palais de justice ». À la veille du verdict dans l’affaire Pelicot, Éric Dupond-Moretti a donné son avis sur ce procès hors-norme qui se déroule depuis le mois de septembre à Avignon. S’il en reconnaît l’importance, l’ex-garde des Sceaux, qui sera à l’affiche de son propre one man show début février, a émis quelques réserves.

« On plaide encore la testostérone pour justifier un viol ? » : l’avocate Agnès Fichot, collaboratrice de Gisèle Halimi, s’indigne des plaidoiries au procès Mazan



 En 1978, Agnès Fichot était la collaboratrice de Gisèle Halimi au procès pour viols d’Aix-en-Provence, à la suite duquel la loi sur le viol a évolué. Cette semaine, elle s’est rendue à Avignon pour suivre les plaidoiries de la défense au procès des viols de Mazan. Entretien.

Les 83 violeurs : la banalité du mâle



L’autrice et militante féministe Anna Toumazoff critique le fait de dépeindre en monstres les hommes accusés dans le procès de Mazan, empêchant ainsi de comprendre la banalité des violences patriarcales.

Injuste jusque dans son nom, cette affaire souffre d’une mauvaise désignation. Ce n’est pas « l’affaire des viols de Mazan », et ça n’est pas même seulement « l’affaire Dominique Pélicot ». C’est l’affaire des 83 violeurs. 83 hommes, dont la liste des noms, métiers et âges semble un échantillon d’institut de sondages parfaitement à même de représenter la France. 83 individus ayant pour seul trait commun d’être des hommes du même périmètre géographique. 83 hommes normaux, dont la banalité choque les hommes seulement. Les femmes savaient déjà qu’il y a une réalité derrière les yeux fermés.

Madagascar: une campagne choc de lutte contre le viol et l’inceste



À Madagascar, le mouvement féministe Nifin’akanga lance une campagne de lutte contre la culture du viol et de l’inceste. De grands panneaux d’affichage ont été installés dans la capitale Antananarivo, mais aussi dans d’autres grandes villes de l’île, comme Tamatave, sur la côte Est.

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