
202 personnes handicapées ont répondu à notre questionnaire sur les violences sexuelles et leurs prises en charge par les forces de l’ordre. Le constat est accablant : peu vont porter plainte et quand elles le font, ça se passe souvent mal.
202 personnes handicapées ont répondu à notre questionnaire sur les violences sexuelles et leurs prises en charge par les forces de l’ordre. Le constat est accablant : peu vont porter plainte et quand elles le font, ça se passe souvent mal.
Quelques jours après l’offensive russe sur l’Ukraine, des centaines milliers de personnes ont quitté le pays, direction les frontières polonaises, roumaines ou hongroises. En grande majorité, des femmes et des enfants, partis de chez eux avec seulement quelques affaires. Galina, rencontrée par InfoMigrants, a fui Kiev pour Zahony, en Hongrie, avec son fils de 8 ans, Pasha. Mais sur le chemin, les épreuves qui l’attendent sont nombreuses. Ekrame Boubtane, économiste et spécialiste des migrations internationales, détaille pour InfoMigrants les menaces spécifiques auxquelles sont confrontées les exilées, notamment la prostitution ou le chantage sexuel.
Depuis quelques années, de rares chefs ou anciens employés de la restauration dénoncent les injures, les coups, voire les agressions sexuelles dans les cuisines. Pour alerter les futurs professionnels sur le sujet, l’association Bondir.e, créée par de jeunes cheffes trentenaires, intervient dans les écoles hôtelières.
Les violences sexuelles et sexistes (notamment les violences domestiques, l’exploitation sexuelle, le mariage forcé, les mutilations génitales, la traite, les législations discriminatoires, la répudiation, la privation de leurs enfants) poussent de nombreuses femmes, filles et personnes LGBTIQA+ à fuir leur pays et à demander l’asile en Europe.
Insultes, dévalorisation, menaces au sein du couple… les adolescentes et jeunes adultes sont 40% à craindre que leur partenaire ne révèle leur intimité à leur entourage ou sur les réseaux sociaux.
VIOLENCES – L’âge ne change rien au problème. Les plus jeunes, commençant à goûter au plaisir de se mettre en couple, ne sont pas épargnées par les violences psychologiques, exercées par leur partenaire.
Élue reine de beauté en 2020, Ndèye Fatima Dione affirme avoir été victime de violences sexuelles et s’être retrouvée enceinte à la suite d’une agression.
« Si on te viole, c’est que tu l’as bien cherché » : la sortie brutale d’Amina Badiane, présidente du Comité Miss Sénégal, lors d’une conférence de presse le jeudi 18 novembre, suscite une polémique qui ne semble pas près de dégonfler. Quelques jours plus tôt, Ndèye Fatima Dione, Miss Sénégal 2020, affirmait avoir été victime de violences sexuelles lorsqu’elle était reine de beauté et s’être retrouvée enceinte à la suite d’une agression subie lors d’un voyage organisé par le comité.
350 personnes manifestent à Troyes ce samedi après-midi pour dénoncer les violences sexistes et sexuelles.
Manifestation pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes
Le 17 décembre 1999, l’ONU déclare la journée du 25 novembre « Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes ». Cette date est la commémoration de l’assassinat de 3 sœurs, les sœurs Mirabal, militantes politiques contre la dictature dominicaine. Elles ont été tuées à coups de machette le 25 novembre 1960 sur les ordres du chef de l’Etat dominicain.
Cette journée est internationale ; que nous soyons Françaises, Japonaises, Somaliennes, Brésiliennes, etc., nous partageons toutes ce même héritage : être victime de la violence des hommes. Pas de frontière, de religion, de culture, d’ethnie. Le patriarcat et sa violence sont partout. La seule solution est de lutter toutes et tous pour renverser ce système de domination.
Partout en France, aujourd’hui, des femmes et des hommes manifestent contre cette culture de la violence. A Troyes, différentes organisations et militantes ce sont regroupées pour manifester leur colère : Association Agui, CGT, CIDFF, les colleuses, Féministes, Groupe Nous toutes 10, Ligue des droits de l’Homme, MRAP, Solidarité Femmes,.
Cette violence s’abat chaque jour sur des femmes : féminicide, viol, agression sexuelle, harcèlement sexuel… Elle est devenue commune, elle se cache derrière des chiffres. Des chiffres, il y en a plein. Mais derrière ces chiffres ce sont des êtres humains, des femmes, qui voient leur vie bouleversée ou s’arrêter. Si on parle peu des victimes, on parle encore moins des tueurs, violeurs, agresseurs, harceleurs, cachés derrière cette culture du viol. Car au fond ce sont eux les victimes, les femmes l’ont bien cherché. Fallait se débattre. En fait, quand elle dit non, ça veut dire oui. Elle n’avait qu’à pas boire d’alcool. C’est ma femme, on ne viole pas sa femme. Si elle porte plainte c’est pour se faire de l’argent. Et vu qu’elle reste, c’est qu’elle aime ça se prendre des coups !
Cette culture naît dès l’enfance : les petits garçons sont éduqués à la violence car c’est viril, et les petites filles à la vulnérabilité. Partout dans la société se retrouve des traces de cette culture : Presse, Films, Séries, Entreprises, École, Justice, Politique, Religion,… Elle est inscrite dans tous les pores de notre société, cette domination des hommes sur les femmes et leurs droits sur les corps féminins. Pour changer cela, il faut un renversement de ces principes de domination, du patriarcat. C’est un choix de société, c’est une volonté politique ! C’est possible, mais plus on attend, plus des femmes sont victimes. Il faut Prévenir, il faut Sévir, il faut Guérir !
Nous revendiquons :
On est fière, vénère et pas prête de se taire !
CGT – CIDFF 10 – SOLIDARITE FEMMES – LDH – MRAP – GROUPE NOUSTOUTES 10 – COLLEUSES – FEMINISTES – ASSOCIATION AGUI
D’autres photos:
Des dizaines de manifestations sont prochainement organisés dans tout le pays, à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.
La généralisation des référents égalité a été officialisée le 8 mars 2018. La mesure apparaît en premier dans la liste des “10 mesures phares” élaborées par le Comité interministériel chargé de travail sur l’égalité femmes-hommes. En novembre 2019, le dispositif a même été élargi aux administrations du service public.
Objectif du gouvernement: “assurer la transmission de la culture de l’égalité”. Réalité: trois ans après, moins d’un lycée sur trois a réellement un poste dédié à cette “grande cause” du quinquennat, selon l’enquête de l’organisation “#NousToutes” publiée lundi 8 novembre.
En 2020, on n’a pas pu manifester. En 2021, on sera là.
RDV samedi 20 novembre pour dire STOP aux violences sexistes et sexuelles.
NousToutes est un collectif féministe ouvert à toutes et tous, constitué d’activistes dont l’objectif est d’en finir avec les violences sexistes et sexuelles dont sont massivement victimes les femmes et les enfants en France.
30 % des femmes sont victimes de harcèlement sexuel au travail. Une femme meurt tous les 2 jours assassinée par son compagnon ou son ex-compagnon. Qu’elles aient lieu à la maison, au travail ou dans la rue, les violences ne sont pas une fatalité. Jamais.
Après les révélations de violences sexuelles dans le spectacle vivant, un collectif de personnalités et de professionnels du théâtre fait des propositions concrètes pour changer les choses. Et appelle à une mobilisation, samedi à Paris.
Ceci est un résumé des déclarations de la porte-parole du HCR Shabia Mantoo – à qui toute citation peut être attribuée – lors de la conférence de presse du 13 août 2021 au Palais des Nations à Genève.
Ce vendredi, à l’issue d’une semaine de procès, la quadragénaire a été condamnée à quatre ans de prison, dont trois assortis d’un sursis probatoire. Une peine qui fera date, notamment grâce à l’évocation du syndrome de la femme battue.