Site Section LDH Clermont-Ferrand Riom

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 » Menaces, tags racistes, violences : l’offensive de l’extrême droite atteint des niveaux inédits à l’université de Clermont « 

Une enquête de La Montagne

que vous pouvez lire en suivant ce lien :

https://www.lamontagne.fr/clermont-ferrand-63000/actualites/menaces-tags-racistes-violences-loffensive-de-lextreme-droite-atteint-des-niveaux-inedits-a-luniversite-de-clermont_14280653/

et sur le site de l »UNEF Auvergne

https://www.facebook.com/plugins/post.php?href=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2Funefclermontauvergne%2Fposts%2Fpfbid02z8E64UUPok4FDcvCrxgobpyGv5Cmwwk7jWbhM8Npav1Lpjfeo1q2cdZvCiwNzywal&show_text=true&width=500


Collectif Nous Aussi : Ensemble contre la haine et les discriminations.

A l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale.

Le collectif organise une manifestation le
mardi 21 mars à 18H30 place de Jaude,
à Clermont Ferrand

avec le soutien des syndicats, des associations et de toutes les structures qui militent contre les discriminations et les idées nocives de l’extrême Droite :

( Collectif RESF63, LCED 63, UNEF Auvergne, Jeunes Communistes 63, LDH, SE-UNSA, AFPS 63, FSU, LP 63, Génération.s )

Le collectif appelle le gouvernement, les collectivités territoriales, les responsables politiques, les associations, l’éducation Nationale, les médias… à la mise en place d’n vrai plan de lutte contre l’ensemble des discriminations et à une mobilisation collective et sincère pour lutter contre l’extrême Droite et le fléau que représente le racisme.

Manifestation contre les extrêmes droites, leurs idées, leurs violences

Samedi 25 février 15h Place de Jaude

Face aux extrêmes droites, leurs idées et leur violence :
ne nous laissons pas faire !

Depuis plusieurs années nous assistons à une importante montée des extrêmes droites partout en France et leurs groupuscules violents pullulent dangereusement dans les rues clermontoises.

Depuis maintenant plus d’un an, les attaques sur des militant·e·s, les intimidations, les vols, attaques sur les locaux se multiplient.
Pour ne citer qu’un exemple, dans la nuit du 27 au 28 janvier, le local de l’UNEF Auvergne, le syndicat étudiant, a été cambriolé et saccagé, à l’intérieur même de l’Université.

Ces groupes violents d’extrêmes droites ne ciblent pas seulement les militant·e·s mais aussi l’ensemble de la population, notamment dans les quartiers, les personnes racisées, les femmes, et les personnes LGBTI.

D’ailleurs, ils se revendiquent eux-mêmes comme étant fascistes, et ouvertement racistes, sexistes et homophobes !

Les extrêmes droites n’ont qu’un objectif : faire reculer les droits humains acquis par nos aîné·es, faire triompher l’obscurantisme et la haine, et ce par tous les moyens possibles.

Pour cela, ils ont la stigmatisation et la violence.
Nous avons la solidarité, le partage, la démocratie.

Ensemble, faisons front !


(LCED 63) constitué d’une vingtaine d’organisations syndicales, politiques, associatives et coopératives.
Contact : lced63@protonmail.com

Omar : une procédure et un jugement expéditifs ?

Suite de l’article de la page PETITIONS

Le 19 mars 2021 Omar CAMARA a présenté une demande de nationalité française pour avoir travaillé au risque de contacter la Covid19.

L’administration prétextait à cette occasion de nouvelles investigations sur ses documents d’état civil et concluait à des faux…

Le 28 novembre 2022, le Préfet édictait alors contre Omar des décisions portant retrait d’un titre de séjour et d’obligation de quitter le territoire français sans délai, assortie d’une interdiction de retour en France ainsi que d’une assignation à résidence.

Omar CAMARA saisissait alors le tribunal administratif de Clermont-Ferrand. A l’audience du Tribunal du 19 décembre 2022, la Préfecture ne daignait pas se déplacer, ne produisait aucun mémoire au soutien de ses décisions ; celle-ci se contentait d’envoyer par télécopie, les commentaires de la de police sur des documents d’état civil argués de faux totalement illisibles.

Le Tribunal Administratif rendait une décision le 21 décembre 2022 qui, en violation du principe du contradictoire, prenait pour avérées les simples observations de la police, sans disposer des pièces taguées de faux pour se faire sa propre opinion.

Alors qu’en procédure d’urgence, le Juge ne peut fonder la décision que sur des preuves qui sont été contradictoirement discutées devant lui et que, les procès-verbaux et les rapports constatant les délits ne valent qu’à titre de simples renseignements.

De plus, les matières donnant lieu à des procédures sur les actes d’état civil, ceux-ci font foi jusqu’à inscription de faux en écritures publiques.

Dans le cas de CAMARA Omar et dans bien d’autres cas de mineurs isolés étrangers, nous sommes face à un véritable détournement de procédure ; en réalité, le Procureur qui doit procéder à une inscription de faux en écritures publiques selon le Code de procédure civile, refuse systématiquement de le faire, évitant ainsi un véritable débat contradictoire conduisant le Tribunal administratif de suspendre l’examen des décisions de Préfet, en attendant que l’incident sur l’allégation de faux soit éclairci.

Au lieu de cela, le Juge Administratif a intégralement validé les commentaires des fonctionnaires de police qui ne sont que de simples renseignements, sans, à tout le moins, exiger la production des originaux des actes d’état civil étrangers argués de faux.

C’est un véritable scandale !

Violences policières, le combat des familles

Si vous n’avez pu venir à la projection, vous pouvez néanmoins visionner le documentaire sur en cliquant sur le lien suivant :

https://www.france.tv/slash/violences-policieres-le-combat-des-familles/

«  Cédric, Claude, Allan, Gaye et Wissam(*) sont morts après une intervention de police. Dans le documentaire « Violences policières, le combat des familles », leurs proches confient leurs deuils et demandent justice. Pour écouter ces témoignages, que vous n’avez pas l’habitude d’entendre, rendez-vous sur France.tv Slash. Le documentaire est disponible gratuitement et en intégralité dès maintenant. « 

(*) Wissam El Yamni décédé à Clermont-Ferrand le 9 janvier 2012 )

StreetPress documente les morts de la police

 » Dans un article de 2017 on vous racontait qu’en 10 ans, 47 hommes désarmés étaient morts à la suite d’une intervention musclée des forces de l’ordre. En 2019, StreetPress avait recensé sept décès survenus lors d’interventions des forces de l’ordre. « 

 » Pour retrouver le récit des combats des familles, cliquez sur leurs noms. ADAMA, AMINE, ANGELO, BABACAR, GAYE, IBO, KLODO, LAMINE, MEHDI, ROMAIN, SABRI, SHAOYAO, STEVE, YANIS, WISSAM « 

 » Zorah El Yamni a … cru qu’elle mourrait de chagrin. Elle a perdu son fils Wissam en janvier 2012 à Clermont-Ferrand (63). Interpellé par la police dans la nuit du 31 décembre, il meurt quelques jours plus tard à l’hôpital. Des fractures et des traces de strangulation sont constatées dans son autopsie. Il avait 30 ans, marié, chauffeur de camion. Sa mère ne cesse d’y penser. Pour survivre, depuis 11 ans, elle s’est lancée corps et âme dans un combat pour avoir justice pour son fils. Pourquoi est-il mort dans l’indifférence ? Pourquoi personne n’a été jugé ? Pourquoi lui refuse-t-on d’éclaircir la mort de Wissam ? Baisser les bras et se résigner sont une tentation perpétuelle. Pourtant, Zorah et sa famille viennent de prendre un nouvel avocat et de relancer la procédure. « 

Projet de loi immigration et droits de l’Enfant

21 associations appellent le gouvernement et les parlementaires à interdire définitivement l’enfermement administratif des enfants

Le projet de loi immigration, prévoit l’interdiction du placement des enfants de moins de 16 ans en centre de rétention à l’horizon 2025.
21 organisations saluent ce premier pas indispensable mais appellent les parlementaires à se mobiliser pour mettre un terme définitif et sans délai à l’enfermement administratif de tous les enfants. …/…

Photo Adobe Stock

L’enfermement des enfants doit être interdit dans toutes ses formes

Le gouvernement souhaite maintenir la possibilité de placer les enfants dans les locaux de rétention administrative (LRA). Souvent invisibles, ces lieux sont moins encadrés que les centres de rétention administrative (CRA) et la présence d’associations d’assistance juridique ou d’un personnel médical dédié n’y est pas obligatoire. Aucun aménagement n’est prévu pour les familles qui peuvent y être retenues pendant 48h. 

D’autre part, le département de Mayotte est écarté des dispositions alors que 3 135 enfants y ont été placés en rétention en 2021 (contre 76 en métropole), et ce, malgré la condamnation de la France par la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) en 2020 pour le traitement inhumain et dégradant des enfants en rétention et les conditions de leurs expulsions à Mayotte.

Enfin, l’interdiction doit aussi couvrir l’enfermement aux frontières, alors que 372 enfants ont été maintenus « en zone d’attente » à leur entrée sur le territoire en 2021. Les conditions y sont aussi traumatisantes qu’en rétention. Des mineurs non accompagnés peuvent y être enfermés comme ce fut le cas pour 104 d’entre eux en 2021.

L’enfermement administratif est contraire à la Convention des droits de l’enfant

…/… Le Comité des droits de l’enfant des Nations unies a insisté sur le fait qu’enfermer un enfant au motif du statut migratoire de ses parents est contraire au principe de l’intérêt supérieur de l’enfant et donc à la Convention qui s’applique, conformément à son article 1. Celle-ci s’applique à toutes les personnes de moins de 18 ans. …/…

Au quotidien, dans ces lieux d’enfermement, ils sont confrontés à des événements traumatisants (automutilations, suicides, tentatives de suicide, éloignements sous contrainte). …/…

Depuis 2012 et la première des 9 condamnations de la France par la CEDH, l’administration a enfermé plus de 30 000 enfants.

« Nous appelons les parlementaires à voter l’interdiction stricte de toutes les formes d’enfermement administratif pour tous les enfants, conformément au droit international, et à avancer la date de mise en œuvre de cette mesure afin qu’aucun enfant ne soit laissé pour compte », réclament de concert les associations. 

Lien vers le communiqué complet et liste des signataires
sur le site LDH France :
https://www.ldh-france.org/projet-de-loi-immigration-21-associations-appellent-le-gouvernement-et-les-parlementaires-a-interdire-definitivement-lenfermement-administratif-des-enfants/

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