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Violences policières, le combat des familles

Si vous n’avez pu venir à la projection, vous pouvez néanmoins visionner le documentaire sur en cliquant sur le lien suivant :

https://www.france.tv/slash/violences-policieres-le-combat-des-familles/

«  Cédric, Claude, Allan, Gaye et Wissam(*) sont morts après une intervention de police. Dans le documentaire « Violences policières, le combat des familles », leurs proches confient leurs deuils et demandent justice. Pour écouter ces témoignages, que vous n’avez pas l’habitude d’entendre, rendez-vous sur France.tv Slash. Le documentaire est disponible gratuitement et en intégralité dès maintenant. « 

(*) Wissam El Yamni décédé à Clermont-Ferrand le 9 janvier 2012 )

StreetPress documente les morts de la police

 » Dans un article de 2017 on vous racontait qu’en 10 ans, 47 hommes désarmés étaient morts à la suite d’une intervention musclée des forces de l’ordre. En 2019, StreetPress avait recensé sept décès survenus lors d’interventions des forces de l’ordre. « 

 » Pour retrouver le récit des combats des familles, cliquez sur leurs noms. ADAMA, AMINE, ANGELO, BABACAR, GAYE, IBO, KLODO, LAMINE, MEHDI, ROMAIN, SABRI, SHAOYAO, STEVE, YANIS, WISSAM « 

 » Zorah El Yamni a … cru qu’elle mourrait de chagrin. Elle a perdu son fils Wissam en janvier 2012 à Clermont-Ferrand (63). Interpellé par la police dans la nuit du 31 décembre, il meurt quelques jours plus tard à l’hôpital. Des fractures et des traces de strangulation sont constatées dans son autopsie. Il avait 30 ans, marié, chauffeur de camion. Sa mère ne cesse d’y penser. Pour survivre, depuis 11 ans, elle s’est lancée corps et âme dans un combat pour avoir justice pour son fils. Pourquoi est-il mort dans l’indifférence ? Pourquoi personne n’a été jugé ? Pourquoi lui refuse-t-on d’éclaircir la mort de Wissam ? Baisser les bras et se résigner sont une tentation perpétuelle. Pourtant, Zorah et sa famille viennent de prendre un nouvel avocat et de relancer la procédure. « 

POLICE : LA LOI DE L’OMERTA

Jeudi 4 mai 2023 – 20h Salle multimédia Clermont Ferrand

Conférence des Amis du Temps des Cerises de et avec

Agnès Naudin, Fabien Bilheran

Capitaine de police, Agnès Naudin est porte-parole de la FSU Intérieur. Elle est l’auteur de plusieurs ouvrages sur les dysfonctionnements de la police.

Fabien Bilheran était officier de police judiciaire spécialisé dans le trafic de stupéfiant. Il est engagé dans le rapprochement police-population et la prévention du suicide chez les policiers.

Six policiers lanceurs d’alerte prennent la parole à visage découvert.

Racisme, violences, harcèlement, corruption, faux en écriture publique… Pour la première fois, six policiers issus de différents services – stups, mineurs, BAC, CRS, police aux frontières – révèlent à visage découvert ce qui depuis trop longtemps gangrène la police.

Cette immersion dans leur travail quotidien montre la mécanique froide mise en œuvre par l’administration pour faire taire les policiers : « Soit tu fermes ta gueule, soit tu fermes ta gueule. »

Dans un milieu où l’omerta règne en maître, ces lanceurs d’alerte font le pari courageux de prendre la parole, moins pour dénoncer des coupables que dans l’espoir de voir évoluer leur institution vers davantage de justice et d’avoir ainsi une police irréprochable. découvert.

Attaquée, la LDH appelle au combat pour les libertés et la démocratie

« Je ne connais pas la subvention donnée par l’Etat, mais ça mérite d’être regardé dans le cadre des actions qui ont pu être menées. » G.Darmanin : https://twitter.com/i/status/1643568173147467776

Réponse de la LDH :
 » M Darmanin les actions qui ont pu être menées » par la LDH depuis + de 120 ans sont la défense des droits & libertés de toutes et tous, ne vous en déplaise, en particulier la défense de la liberté de manifester mise à mal par votre politique de maintien de l’ordre « 

Henri Leclerc, président d’honneur LDH a déclaré : « Quand un pouvoir commet des fautes contre les libertés individuelles des individus, c’est le rôle de la Ligue des droits de l’Homme de les défendre. »
Interview à lire sur Public sénat : https://www.publicsenat.fr/article/politique/propos-de-darmanin-sur-la-ldh-le-ministre-de-l-interieur-est-englouti-dans-ses

Une fois de plus, le ministre de l’intérieur fait preuve de défiance à l’égard du monde associatif, en insinuant qu’il faut réserver le bénéfice des subventions aux bons soldats, à ceux et celles qui feront acte d’allégeance à la politique du gouvernement, sans remettre en cause ses actions, sans dénoncer ses dérives, sans troubler l’ordre public.

La restriction des financements accordés aux contre-pouvoirs et aux associations de défense des droits humains est symptomatique du vacillement de l’État de droit. Les propos du ministre confirment non seulement la menace qui pèse sur le tissu associatif, en particulier depuis la mise en œuvre de la loi dite « séparatisme » du 24 août 2021, mais plus globalement sur les contre-pouvoirs et ceux qui prônent une certaine idée de la liberté, de la démocratie et de l’État de droit.

Voir
L’appel du monde associatif à soutenir la LDH : “Nous continuerons”

Vous aussi, vous pouvez nous soutenir en signant la pétition lancée par des universitaires :

https://www.change.org/p/lettre-ouverte-au-pr%C3%A9sident-de-la-r%C3%A9publique-soutien-%C3%A0-la-ldh?recruiter=88467714&recruited_by_id=5ccee566-c643-4e95-b50d-c572edcffdbf&utm_source=share_petition&utm_medium=copylink&utm_campaign=petition_dashboard

S’exprimer et se réunir sur la question palestinienne

Alors que le gouvernement israélien, massivement contesté en Israël même, s’est engagé dans un développement accéléré de la colonisation et une répression sans limite contre les Palestiniens, on assiste en France à des prises de position inquiétantes pour nos libertés :

Des pressions inadmissibles ont abouti à l’annulation d’une réunion à Lyon, le ministre de l’Intérieur s’est associé à ces pressions en reprenant le narratif israélien contre notre compatriote Salah Hamouri, et des député-es, notamment de la majorité présidentielle, s’attaquent à leurs collègues dès qu’elles font entendre une voix critique par rapport à la politique israélienne.

C’est dans ce climat inquiétant que 19 associations ( ont la LDH ) et organisations syndicales ont écrit à la Première ministre pour lui demander d’agir en tant que cheffe du gouvernement et cheffe de la majorité.

Ils lui demandent de protéger la liberté d’expression et de réunion, de clarifier la position du gouvernement sur Salah Hamouri, et de renoncer à tout amalgame entre la critique de l’État d’Israël et la lutte légitime contre l’antisémitisme et contre toute forme de racisme.

Lire la Lettre ouverte :

https://www.ldh-france.org/le-droit-de-sexprimer-et-de-se-reunir-sur-la-question-palestinienne-en-france-19-organisations-ecrivent-a-la-premiere-ministre/

Depuis l’expulsion de Salah Hamouri par Israël et son arrivée en France en décembre dernier, ce militant franco-Palestinien doit faire face au ministère de l’Intérieur qui prend régulièrement à son encontre, au nom d’un prétendu risque de trouble à l’ordre public, des arrêtés visant à empêcher la tenue de réunions dans lesquelles il doit s’exprimer. 

Le dernier était celui pris par le préfet de Meurthe-et-Moselle, en date du 15 mars 2023, par lequel il entendait interdire la conférence “fils de Jérusalem, expulsé de sa terre natale par Israël” prévue à la maison des jeunes et de la culture Pichon, à Nancy.

La LDH a contesté cette décision par la voie d’un référé liberté parallèlement à celui déposé par l’Association France Palestine Solidarité Lorraine Sud, Amnesty International France et M. Hamouri lui-même, en soulevant notamment l’atteinte manifeste porté aux libertés constitutionnelles que sont la liberté de réunion et d’expression. 

Par une ordonnance du 16 mars 2023, le tribunal administratif de Nancy a suspendu l’arrêté contesté reconnaissant l’atteinte grave et manifestement illégale à la liberté de réunion et en estimant que le risque de trouble à l’ordre public n’était pas suffisamment caractérisé.

Interdiction de contredire le Service National Universel, à Jaude

La  » tournée expérience SNU  » était Place de Jaude à Clermont-Ferrand ce 1er avril. Voir sur le site de l’académie :
https://www.ac-clermont.fr/la-tournee-experience-snu-arrive-a-clermont-le-1er-avril-125795

Le collectif d’information SNU dont fait partie LDH 63 avait prévu de tenir simultanément un stand Place de Jaude, pour afficher notre opposition à l’opération SNU actuelle et à sa généralisation à caractère obligatoire.

Lien vers la lettre ouverte des organisations à l’origine d’une proposition  » Jeunesse – citoyenneté – émancipation  » sur le site de la LDH : Lettre ouverte de positionnement sur le Service national universel (SNU) et ses conditions de généralisation

Attachées à la philosophie et aux pratiques de l’éducation populaire, les organisations signataires refusent toute forme descendante et autoritaire de pédagogies et de dispositifs qui contredisent une volonté émancipatrice et responsable.

Nous considérons que l’engagement doit rester entièrement choisi. Ceci pour garantir un égal accès à l’insertion dans la vie sociale pour tous les jeunes et un engagement citoyen qui ne soit pas soumis à une contrainte.

Un arrêté préfectoral du 31 mars interdit l’opération d’information prévue par le collectif d’information SNU, place de Jaude.

Un communiqué a été publié et une conférence de presse a tét organisée :

Le collectif local “Non au SNU” (Service Nation Universel) avait prévu un point d’information avec diffusion de tracts ce samedi 31/3 à 14h place de Jaude à l’occasion d’un événement promotionnel du Service National Universel, mais le préfet du Puy-de-Dôme vient de publier ce jour un arrêté préfectoral interdisant ce point d’information contradictoire, signe que cette tournée SNU est une opération de propagande du gouvernement.

Les organisations syndicales, associatives et politiques du collectif local “Non au SNU” dénoncent cette interdiction, qui démontre que dans la période le gouvernement ne supporte pas la contradiction et entrave la liberté d’expression.

Rassemblement contre les violences policières exercées à Sainte-Soline

Rassemblement devant la préfecture
ce Jeudi 30 mars à 19h

Les organisation syndicales et politiques, et les associations du Puy de Dôme soutiennent l’appel lancé nationalement par la Confédération paysanne, Bassines non merci et le Soulèvement de la terre pour des rassemblements devant les préfectures à 19H demain jeudi 30 mars. Elles appellent toutes et tous à se rassembler devant la préfecture de Clermont Fd.

Suite aux très graves événements à Sainte-Soline, LDH France a publié un communiqué à lire en suivant ce lien :
Sainte-Soline : empêcher l’accès à la mégabassine, quel qu’en soit le coût humain

 » Le dispositif a mis gravement en danger l’ensemble des personnes présentes sur place, occasionnant de très nombreuses blessures souvent graves allant même jusqu’à plusieurs urgences absolues.

Lorsque les élu-e-s ont fait une chaîne humaine autour des blessé-e-s pour les protéger et permettre leur évacuation, des tirs de grenades lacrymogènes ont été observés dans leur direction, les contraignant à reculer. …/…

Nous avons constaté plusieurs cas d’entraves par les forces de l’ordre à l’intervention des secours, tant Samu que pompiers. »

Voici le lien vers le Communiqué de l’interobservatoires, dont la LDH est membre :
https://www.ldh-france.org/wp-content/uploads/2023/03/Premiere-synthese-Sainte-Soline-VF-1.pdf

Stop violences policières Un autre maintien de l’ordre est possible

La LDH se mobilise face à la politique brutale du gouvernement qui plonge aujourd’hui le pays dans une situation particulièrement alarmante pour la démocratie.

Le territoire français est à nouveau le théâtre d’opérations de maintien de l’ordre de grande ampleur, violentes et totalement disproportionnées, au mépris de la liberté de manifester.

Lien vers le site LDH France :
Stop violences policières : mobilisez-vous !

Vous y trouverez aussi les Préconisations et demandes de la LDH, sur ce sujet : Un autre maintien de l’ordre est possible.

Sous les plus brefs délais, nous demandons :

  • une révision des méthodes d’intervention de maintien de l’ordre (notamment la suppression de la BRAV-M et de la nasse) ;

  • l’interdiction des techniques d’immobilisation mortelles et des armes de guerre ;

  • la suppression du délit de participation volontaire à un groupement formé en vue de commettre des violences ou des dégradations (article 222-14-2 du code pénal) et la fin des gardes à vue “préventives”, de la politique du chiffre sur les interpellations

  • un traitement judiciaire équitable des faits de violences policières et un meilleur encadrement des procédures d’outrage et rébellion

  • une réforme des conditions autorisant les contrôles d’identité, aujourd’hui détournés de leur objet à des fins de pression et de répression ;

  • le respect de la qualité des observatrices et observateurs indépendants et des journalistes, et plus généralement de la liberté d’informer et de rendre compte des pratiques des forces de l’ordre.

Nous vous proposons d’agir contre les violences policières
en signant la pétition lancée à l’initiative de la LDH
“stop à l’escalade répressive”
. Suivre ce lien :

https://change.org/stop-repression-retraites

Pour l’abrogation d’une OQTF visant une famille géorgienne vivant à Clermont-Ferrand

Nous attirons votre attention sur la situation préoccupante d’une famille géorgienne vivant à Clermont-Ferrand depuis plus de 5 ans, ayant 2 enfants, scolarisés en 3ème et CM1. Les parents ont reçu une Obligation de Quitter le Territoire Français, dont l’appel a été rejeté pour l’un, et est en attente pour l’autre. 

Menacée par la mafia, cette famille a fini par fuir la Géorgie suite à l’agression violente du père, Irakli. Il en garde de graves séquelles, nécessitant des soins médicaux réguliers.

Cette famille a besoin de votre soutien et de celui de la France: une autorisation de travail permettrait à Nino de soutenir financièrement sa famille en exerçant son activité de traductrice, à Irakli de suivre son traitement médical inaccessible en Géorgie, et à Toma et à Mate de se construire sereinement. Surtout, c’est le seul moyen de soustraire ces quatre personnes aux menaces directes qui pèsent sur leur vie en Géorgie. Cette requête s’apparente à une demande d’assistance à personne en danger.

Soutenez cette famille suivie par RESF 63 par votre signature. Suivre ce lien :

Pétition abrogation OQTF

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